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FREQUENCE TERRE, la medecine ayurvédique en danger - Publiée le 2-07-2010

la medecine ayurvédique en danger - Publiée le 2-07-2010

L'Inde pourrait payer cher le succès de sa médecine traditionnelle ayurvédique. Sur les 15 000 plantes médicinales recensées dans le pays, 7 000 sont utilisées dans la médecine ayurvédique, un savoir-faire traditionnel vieux de plus de mille cinq cents ans. Basée sur l'utilisation de plantes, l'Ayurvéda vise à combattre les maux du corps et de l'esprit par l'application cutanée d'huiles. En 1988, l'Organisation mondiale de la santé avait reconnu l' importance des plantes dans le système de soins du pays et avait appelé à sauvegarder ce patrimoine. Aujourd'hui encore, une grande majorité de la population indienne se soigne grace à la médecine ayurdédique. Pourtant le ministre de la santé vient de publier une liste de plus de 350 espèces de plantes menacées d'extinction, en raison de leur utilisation dans cette pharmacopée naturelle. Parmi elles figurent la sita ashoka qui soigne les troubles digestifs et est en train de disparaître des plaines du nord-est de l'Inde. Quant au guggal, qui aiderait à soigner les désordres nerveux, il a pratiquement disparu du pays : l'Inde doit désormais en importer d'Afghanistan. L' ayurvédiques est victime de son succès. Attirant de plus en plus les occidentaux, les plantes sont exportées et les cliniques spécialisées accueillent des touristes du monde entier. Le marché est aujourdh'ui évalué à près de 1 milliard d'euros et progresse de 8 % par an. Une grande partie des plantes sont achetées auprès de communautés locales qui les cueillent dans les forêts de manière de plus en plus intensive.

Pour certains spécialistes c'est la manière dont elles sont récoltées qui est en cause dans leur disparition. En plus du manque de contrôle sur le marché, le manque d'investissements dans la recherche et le développement, est aussi un facteur évoqué dans le causes. Le conseil indien pour les plantes médicinales, créé en 2000 a déjà commencé à replanter certaines variétés comme le guggal et a réussi à dédier 4 000 hectares de foret à cette plante dans le Rajasthan et le Gujarat. Les Etats qui décident de créer des zones de conservation sont d'ailleurs soutenus et une trentaine existent déjà. on y travaille aussi sur la qualité des plantes médicinales pour améliorer encore lles remèdes ayurvédiques.

annelo, pour la Rédaction.


la medecine ayurvédique en danger - Publiée le 2-07-2010 ayurvedic medicine in danger - Publiée le 2-07-2010

L’Inde pourrait payer cher le succès de sa médecine traditionnelle ayurvédique. Sur les 15 000 plantes médicinales recensées dans le pays, 7 000 sont utilisées dans la médecine ayurvédique, un savoir-faire traditionnel vieux de plus de mille cinq cents ans. Basée sur l’utilisation de plantes, l’Ayurvéda vise à combattre les maux du corps et de l’esprit par l’application cutanée d’huiles. En 1988, l’Organisation mondiale de la santé avait reconnu l' importance des plantes dans le système de soins du pays et avait appelé à sauvegarder ce patrimoine. Aujourd’hui encore, une grande majorité de la population indienne se soigne grace à la médecine ayurdédique. Pourtant le ministre de la santé vient de publier une liste de plus de 350 espèces de plantes menacées d’extinction, en raison de leur utilisation dans cette pharmacopée naturelle. Parmi elles figurent la sita ashoka qui soigne les troubles digestifs et est en train de disparaître des plaines du nord-est de l’Inde. Quant au guggal, qui aiderait à soigner les désordres nerveux, il a pratiquement disparu du pays : l’Inde doit désormais en importer d’Afghanistan. L' ayurvédiques est victime de son succès. Attirant de plus en plus les occidentaux, les plantes sont exportées et les cliniques spécialisées accueillent des touristes du monde entier. Le marché est aujourdh’ui évalué à près de 1 milliard d’euros et progresse de 8 % par an. Une grande partie des plantes sont achetées auprès de communautés locales qui les cueillent dans les forêts de manière de plus en plus intensive.

Pour certains spécialistes c’est la manière dont elles sont récoltées qui est en cause dans leur disparition. En plus du manque de contrôle sur le marché, le manque d’investissements dans la recherche et le développement, est aussi un facteur évoqué dans le causes. Le conseil indien pour les plantes médicinales, créé en 2000 a déjà commencé à replanter certaines variétés comme le guggal et a réussi à dédier 4 000 hectares de foret à cette plante dans le Rajasthan et le Gujarat. Les Etats qui décident de créer des zones de conservation sont d’ailleurs soutenus et une trentaine existent déjà. on y travaille aussi sur la qualité des plantes médicinales pour améliorer encore lles remèdes ayurvédiques.

annelo, pour la Rédaction.