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Isal

Isal

Chapitre 1 : l'arrestation Pour Sophie, Cindy, Audrey et Marion, les douze jours qui venaient de s'écouler sur Isla Bonita étaient les plus belles vacances de leur vie. Apres avoir gagné une belle somme au jeu d'Omorashi « ça passe ou ça pisse », elles n'avaient eu que l'embarras du choix pour la destination du voyage. Suite aux évènements humides et pressants survenus sur le plateau de l'émission, les quatre amies avaient beaucoup discuté. Le consensus général était que l'expérience, bien qu'intense, n'avait pas du tout été désagréable. Sans le vouloir, Sophie avait peut-être transmis à ses trois comparses sa passion secrète pour les jeux de vessie pleine et d'envies pressantes. Ou peut-être l'avaient elles-mêmes secrètement toujours eue? Elles s'étaient même promises de participer de nouveau au jeu, ou à l'un des autres concepts de la production à l'avenir. Même Marion, la plus menue des quatre, avec sa si petite vessie qui avait craqué bien avant ses amies, avait avoué avoir pris plaisir à ce jeu.

C'était une des raisons pour lesquelles les quatre amies avaient choisi Isla Bonita pour leur périple d'été. Elles auraient pu aller à Cuba, au Sénégal, en Thaïlande ou en Tunisie et avoir le même niveau de prestations pour grossièrement le même prix.

Si Sophie avait réussi à convaincre ses comparses de choisir Isla Bonita, par ailleurs magnifique et très vivante, c'était à cause d'une particularité légale qui avait attiré son attention. Sur Isla Bonita, les offenses mineures pouvaient, à la demande des condamnées, être punies par un à deux jours de « punitions corporelles ». Par « punitions corporelles », il était entendu l'obligation faite aux condamnées de boire une quantité importante d'eau avant d'être exhibées nues, attachées, avec interdiction de soulager leurs vessies des heures durant. C'était une alternative réservée uniquement aux femmes, les hommes étant généralement condamnés aux coups de canne dans le dos, héritage du colonisateur britannique qui avait pris l'île aux Espagnols en 1747. La découverte de ce système judiciaire atypique avait fait scandale lorsque, quelques années plus tôt, une touriste américaine avait, suite à un imbroglio personnel, été contrainte à trois jours de ce traitement. A la suite de pressions du Département d'État américain, le petit gouvernement d'Isla Bonita, dépendant largement du soutien des États-Unis, avait accepté de réformer le système des punitions afin de le rendre plus humain. La punition par la vessie pleine perdurait cependant, selon de nouvelles modalités inconnues des touristes.

Un effet secondaire avait été d'exposer cette particularité aux yeux du monde entier, y compris des amatrices et amateurs de ce genre de pratique. Isla Bonita n'était pas un pays riche, et le salaire des fonctionnaires n'était pas des plus élevés. La rumeur voulait qu'une touriste étrangère désireuse de soumettre sa vessie au supplice puisse acheter son arrestation et ainsi écoper d'un ou deux jours de punition corporelle. Le système, d'après ce que Sophie avait lu sur Internet, était simple. Il suffisait de soudoyer un policier pour participer. Le policier pouvait arrêter les touristes pour « tentative de corruption d'un officier en fonction », ce qui était vrai. L'officier complice gardait l'argent, s'assurait (avec accord du consulat) qu'aucun casier judiciaire ne soit créé pour une offense si mineure, et les touristes se retrouvaient soumises à la punition. Bref, tout le monde gagnait, y compris le gouvernement puisque des hommes triés sur le volet pouvaient acheter leurs places en tant que simples spectateurs pour le supplice, remplissant ainsi les caisses de l'État. Tout ceci n'était que rumeur. Toutefois, à la suite de leurs aventures pressantes dans l'émission « ça passe ou ça pisse », les quatre amies étaient désireuses de mettre cette rumeur à l'épreuve. Il leur restait encore quatre jours de voyage, et tout était prêt. Il était temps pour elles de mettre leur plan en action. Le plan avait été conçu par Sophie, suite à des conseils lus sur Internet.

Tout d'abord, le matin même, les jeunes filles eurent à cœur de bien s'hydrater pour le petit-déjeuner servi à l'hôtel. Café, jus de fruit exotique en grande quantité... de quoi préparer leurs vessies pour ce qui allait suivre. Bien entendu, pas de visite au petit coin!


Isal

Chapitre 1 : l'arrestation Pour Sophie, Cindy, Audrey et Marion, les douze jours qui venaient de s'écouler sur Isla Bonita étaient les plus belles vacances de leur vie. Apres avoir gagné une belle somme au jeu d'Omorashi « ça passe ou ça pisse », elles n'avaient eu que l'embarras du choix pour la destination du voyage. Suite aux évènements humides et pressants survenus sur le plateau de l'émission, les quatre amies avaient beaucoup discuté. Le consensus général était que l'expérience, bien qu'intense, n'avait pas du tout été désagréable. Sans le vouloir, Sophie avait peut-être transmis à ses trois comparses sa passion secrète pour les jeux de vessie pleine et d'envies pressantes. Ou peut-être l'avaient elles-mêmes secrètement toujours eue? Elles s'étaient même promises de participer de nouveau au jeu, ou à l'un des autres concepts de la production à l'avenir. Même Marion, la plus menue des quatre, avec sa si petite vessie qui avait craqué bien avant ses amies, avait avoué avoir pris plaisir à ce jeu.

C'était une des raisons pour lesquelles les quatre amies avaient choisi Isla Bonita pour leur périple d'été. Elles auraient pu aller à Cuba, au Sénégal, en Thaïlande ou en Tunisie et avoir le même niveau de prestations pour grossièrement le même prix.

Si Sophie avait réussi à convaincre ses comparses de choisir Isla Bonita, par ailleurs magnifique et très vivante, c'était à cause d'une particularité légale qui avait attiré son attention. Sur Isla Bonita, les offenses mineures pouvaient, à la demande des condamnées, être punies par un à deux jours de « punitions corporelles ». Par « punitions corporelles », il était entendu l'obligation faite aux condamnées de boire une quantité importante d'eau avant d'être exhibées nues, attachées, avec interdiction de soulager leurs vessies des heures durant. C'était une alternative réservée uniquement aux femmes, les hommes étant généralement condamnés aux coups de canne dans le dos, héritage du colonisateur britannique qui avait pris l'île aux Espagnols en 1747. La découverte de ce système judiciaire atypique avait fait scandale lorsque, quelques années plus tôt, une touriste américaine avait, suite à un imbroglio personnel, été contrainte à trois jours de ce traitement. A la suite de pressions du Département d'État américain, le petit gouvernement d'Isla Bonita, dépendant largement du soutien des États-Unis, avait accepté de réformer le système des punitions afin de le rendre plus humain. La punition par la vessie pleine perdurait cependant, selon de nouvelles modalités inconnues des touristes.

Un effet secondaire avait été d'exposer cette particularité aux yeux du monde entier, y compris des amatrices et amateurs de ce genre de pratique. Isla Bonita n'était pas un pays riche, et le salaire des fonctionnaires n'était pas des plus élevés. La rumeur voulait qu'une touriste étrangère désireuse de soumettre sa vessie au supplice puisse acheter son arrestation et ainsi écoper d'un ou deux jours de punition corporelle. Le système, d'après ce que Sophie avait lu sur Internet, était simple. Il suffisait de soudoyer un policier pour participer. Le policier pouvait arrêter les touristes pour « tentative de corruption d'un officier en fonction », ce qui était vrai. L'officier complice gardait l'argent, s'assurait (avec accord du consulat) qu'aucun casier judiciaire ne soit créé pour une offense si mineure, et les touristes se retrouvaient soumises à la punition. Bref, tout le monde gagnait, y compris le gouvernement puisque des hommes triés sur le volet pouvaient acheter leurs places en tant que simples spectateurs pour le supplice, remplissant ainsi les caisses de l'État. Tout ceci n'était que rumeur. Toutefois, à la suite de leurs aventures pressantes dans l'émission « ça passe ou ça pisse », les quatre amies étaient désireuses de mettre cette rumeur à l'épreuve. Il leur restait encore quatre jours de voyage, et tout était prêt. Il était temps pour elles de mettre leur plan en action. Le plan avait été conçu par Sophie, suite à des conseils lus sur Internet.

Tout d'abord, le matin même, les jeunes filles eurent à cœur de bien s'hydrater pour le petit-déjeuner servi à l'hôtel. Café, jus de fruit exotique en grande quantité... de quoi préparer leurs vessies pour ce qui allait suivre. Bien entendu, pas de visite au petit coin!