×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

French LingQ Podcast 1.0, #45 Serge & Marianne - Current Affairs

#45 Serge & Marianne - Current Affairs

Marianne : Bonjour Serge.

Serge : Bonjour Marianne.

Marianne : Comment vas-tu ?

Serge : Ben écoute, je vais très bien à part que j'ai très très froid. Marianne : C'est ce que j'allais te demander. Pas trop gelé ?

Serge : Oui, c'est étonnant pour Bordeaux mais on a des températures négatives, 4-5-6 degrés en dessous de zéro ce qui n'est quand même pas très très courant dans notre région. Marianne : Oui.

Il a même neigé hier dans la région de Marseille, Toulon. Toute cette région sud.

Serge : Oui.

Je crois que pour eux, c'est encore plus rare ce phénomène. Marianne : Oui.

Remarque que nous…je ne m'attendais pas à, il y a deux jours, du -10 et certaines régions -14 degrés, hein. Serge : Oui.

En effet.

Marianne : Je ne m'y attendais pas du tout et hier, il a fait -8 je crois. Serge : Oui.

Ce n'est pas la Sibérie mais bon ça se rapproche. Marianne : Non mais ça surprend. On n'est pas habitué. Serge : Surtout que…en fait, on a passé Noël…bon, je ne dirais pas qu'il faisait chaud mais c'était… Marianne : Oh, c'était assez agréable. Ca allait.

Serge : Oui, oui, c'était agréable donc c'est vrai que ça change beaucoup du temps qu'on a eu… Marianne : Oui.

Serge : Oui.

D'ailleurs, en parlant de Noel… Marianne : Oui.

Serge : Je ne sais pas si tu te souviens de notre dernière conversation. On avait parlé de beaucoup de choses, de science, d'ovnis, de beaucoup de choses et on était arrivé à parler de religion. Notre conversation nous a amené à la religion et entre autres aux fêtes de Noel et on n'a fait qu'entamer un peu le sujet. Au sujet justement de cette fameuse fête de Noel, que… il y avait beaucoup à dire à ce sujet. Alors, entre autres, ben que maintenant Noël, je pense que ça a perdu son caractère de religieux, que c'est devenu quand même à mon avis… Marianne : Commercial.

Serge : vraiment…Oui, voilà, commercial. Alors, j'aurais bien aimé avoir ton avis à ce sujet. Marianne : Que ce soit devenu commercial, c'est sur et certain. Serge : Oui, déjà est-ce que tu as noté vraiment…

Marianne : Oui.

Serge : cette différence. Bon, je ne sais pas si tu es croyante, si tu es pratiquante mais moi, je…bon, j'ai été élevé dans la religion catholique. Je ne suis pas vraiment vraiment très très croyant, encore moins pratiquant mais…

Marianne : Mais Noel, tu le passes suivant la religion ? Tu…

Serge : Oui, ça reste quand même, oui je pense, une fête… Avant tout, ça devrait rester une fête religieuse et au fil des ans on s'aperçoit que c'est devenu vraiment commercial, ne serais-ce que de voir que 2 mois avant Noël, quasiment, on peut trouver déjà tous les…les magasins sont déjà achalander en… Marianne : Oh, oui.

Serge : en jouets, en décorations de noël, enfin tout ce qui touche à Noel et ça c'est vrai que ça. Moi, ça me choque un peu.

Marianne : On perd l'esprit de Noel. Serge : Oui.

Marianne : Et tu…

Serge : Oui.

Marianne : et vu que tu…bon, peut-être pas complètement religieux mais il y a le sapin de Noël, il y a la crèche, tu mets la crèche ?

Serge : Oui.

Ben oui, oui. On met la crèche. Bon, on triche un petit peu c'est à dire que le petit santon qui représente Jésus, bien on le met dès qu'on fait la crèche. On n'attend pas le 25 donc on triche et, de la même façon, les rois mages parce que dans la bible, je crois que les rois mages ils n'arrivent que 4 ou 5 jours après enfin ce n'est pas…et nous, on les met aussi tout de suite. Enfin, la crèche est bien bien remplie dès le début. Bon, c'est… Marianne : Oh, beaucoup de gens font…

Serge : Voilà. On va dire qu'on ne respecte pas vraiment la tradition dans ce cadre-là mais si, si, oui on fait la crèche sous le sapin, oui. Donc, déjà, ça fait un petit peu plus…Non, mais ce que je veux dire par exemple c'est que quand j'étais plus jeune, on allait systématiquement à la messe de minuit comme on appelait çà. Et qui n'était pas forcément à minuit d'ailleurs mais c'était la…et c'était quelque chose qu'on ne ratait pas. On allait à la messe de minuit. Maintenant….

Marianne : Non, c'est vraiment ceux qui sont très croyants qui…et pratiquants surtout qui le font, qui vont à la messe ou qui respectent vraiment les traditions avec la crèche et puis tout çà. Moi, personnellement, je suis croyante.

Serge : Oui.

Marianne : Par contre la messe de minuit, je ne fais pas…enfin, je n'y vais pas. La crèche, je ne la fait pas. Quand j'étais petite, je m'en rappelle j'allais à la messe. La crèche, on la faisait aussi mais comme toi, je me rappelle que tout était mis dès le début mais là, ça fait plusieurs années, non, plus de messes, plus de crèches. Je suis toujours croyante mais je ne suis pas la religion, enfin pas pratiquante disons.

Serge : D'accord, oui. Marianne : Et puis Noël pour moi, c'est surtout…c'est avec l'esprit de…Noel au départ ce n'était pas religieux. Noël, ça représentait le renouveau de la Nature.

Serge : Oui mais…

Marianne : c'est lié avec le solstice d'hiver. Serge : Oui mais pas…tu ne veux pas dire à la base de la religion parce que…

Marianne : Non, non.

Serge : Parce que Noel, c'est vraiment la naissance de Jésus Christ quoi, je veux dire. Marianne : A la base, c'était…cette période-là, c'était une fête païenne ensuite la religion catholique a mis Noël avec la naissance de Jésus et tout ça…ça correspond avec cette fête-là, donc au 25 décembre. Et le sapin à l'origine vient de cette fête païenne. Serge : et ça représentait quoi alors ?

Marianne : Le sapin, c'est un arbre qui est toujours vert. Serge : Ah, d'accord. Marianne : Noel, c'est…Et, au moment du solstice d'hiver, c'est comment…il y a une période où à peu près, je dirais que… bon je ne sais pas complètement le sujet mais il y a les jours qui diminuent. Serge : Oui, c'est vrai. Marianne : Et il y a une…alors, la journée qui est la…oh, que je ne veux pas dire de bêtises, la journée la plus courte.

Serge : C'est le 21 décembre ou le 22, un truc comme çà, non ? Marianne : Et puis après, il y a plusieurs jours où on peut dire que la Terre se repose ou attend. Il y a…

Serge : Ah ben, il y a plusieurs jours où…qui, pendant quelques jours, pas énormément effectivement ça ne bouge pas, c'est-à-dire que le soleil…s'il se lève 1 minute plus tôt le matin, il se couche 1 minute plus tôt le soir aussi, je veux dire, les jours ne bougent pas pendant, oui pendant…oh, pas très longtemps mais j'ai vu çà sur l'éphéméride, oui pendant 4-5 jours où...ah, oui…donc, ah oui ? Une fête païenne ? Et alors donc c'est la religion qui s'est accaparée çà. Marianne : Et puis après, çà commence à ré-augmenter. Les jours se rallongent petit à petit.

Serge : Oui.

Marianne : Et puis il y a la sève qui monte dans les arbres, il y a…toute la nature qui se renouvelle petit à petit donc cette fene...cette fête, c'est le renouveau de la Nature. Serge : et voilà.

Marianne : On revit, la terre revit et puis…donc à l'origine, c'était ça. Et la galette des rois est reliée à ça parce que la galette c'est… çà représente le soleil. Serge : Oh, là ! Alors, il faut que je note tout çà parce que, avec les collègues au boulot, justement, …pas plus tard qu'aujourd'hui, on se posait la question d'où vient cette tradition de la galette et… Marianne : bon, il y a aussi la religion qui s'est mis à peu près à cette même époque, à cette même période donc… Donc Noël, c'était la naissance de Jésus et puis, l'épiphanie, je ne sais plus ce que c'était…enfin c'est… il y a un truc religieux dessus. Mais, à l'origine, çà a été mis sur la fête païenne, à la même période. Serge : Est-ce qu'on pourrait imaginer…est-ce que…enfin, je… alors là, il faudrait que je me rappelle mon catéchisme quand j'étais jeune mais malheureusement j'ai tout oublié. Est-ce qu'on pourrait penser que, en fait que Jésus n'est pas forcément né le 25 ? Que c'est la religion qui a trouvé cette date bien pratique, … Marianne : Oh, de toute façon même des religieux le reconnaissent hein, que ce n'est pas une date… Serge : Donc, on n'est pas sur de… Marianne : Non mais ça a été reconnu que ce n'est pas une date, ce n'est pas sur et certain. Serge : Ah, oui d'accord. Marianne : Non, non.

Serge : Ah oui. Ok.

Marianne : Ca a été dit, bon maintenant…Il y a quelques années c'est… ils reconnaissent que c'est…il n'y a pas de date précise. Serge : Oui.

Marianne : Ca peut être janvier ou mars.

Serge : Ah oui, d'accord. Donc, ça confirmerais encore plus que c'est vraiment une fête commercial mais bon, c'est moins choquant maintenant. Marianne : Ah maintenant, c'est devenu commercial, oui. Serge : Oui, c'est clair, oui. Marianne : Mais ça, c'est aussi… ça a changé parce que maintenant, la religion n'est pas tellement bien vu donc la religion a voulu effacer la fête païenne et puis maintenant on veut effacer la religion donc… Serge : C'est un sujet épineux qu'on a abordé là. Marianne : Oui….marché sur des œufs. Bon, enfin je sais que bon à l'origine c'était une fête païenne et puis voilà bon, après chaque personne a ses propres opinions et puis… Serge : Tout à fait, c'est vrai. Marianne : Il est très bien de fêter Noel comme l'on veut, comme autre chose d'ailleurs…Noel ou autre chose. Serge : Bien sur, oui.

Marianne : Voilà.

Serge : Oui, bien écoute, finalement ça coupe court à toute conversation çà parce que…

Marianne : Comme on avait dit, ça ne dure pas ½ heure.

Serge : Oui, oui.

Non mais ce n'est pas grave. Bon, on va peut-être parler d'un autre sujet aussi brûlant. Tu suis un petit peu la crise qu'il y a en ce moment entre l'Ukraine et le… Marianne : La Russie.

Serge : Et la Russie, au sujet du gaz. Alors, c'est marrant, enfin ce n'est pas marrant mais… Marianne : Oh, c'est une expression. Serge : Oui.

Je regarde…bon tous les jours, je suis un petit peu les informations, au moins les titres pour me tenir au courant de l'actualité. C'est quand même important et j'avais lu un article qui disais « Surtout, ne vous inquiétez pas. La France ne sera absolument pas touché par la crise entre le… » parce que en fait la Russie a quartément couper les robinets là, dernièrement. Bon, je n'ai pas eu les derniers, les dernières évolutions mais ils avait carrément coupez les robinets et donc il y a des pays qui sont vraiment très très très dépendants de…du gaz russe, entre autres les pays de l'est, même jusqu'à l'Italie je crois qui est très dépendantes et donc pour eux ça posait d'énormes problèmes et nous apparemment, je crois qu'on est .je crois que ça représente que 14 ou 18 pour cent de notre..de nos besoins en gaz, de notre…de nos Marianne : importation

Serge : de nos importations. Voilà, le gaz russe. On ne devrait pas être trop touché. Et puis aujourd'hui…et ça…le résident de gaz de France, enfin je sais pas, un très haut personnage au niveau de la France, qui disait que effectivement « ne vous inquiétez pas, ça va » et le lendemain, il retournait sa veste en disant « il faut craindre le pire, la crise risque de…enfin de causer de gros problèmes de ravitaillements » et je me suis dit « tiens, c'est un bon moyen de faire monter les prix, çà. » parce que, en fait, ils avaient pas de raisons de monter les prix. Au contraire, ils auraient même du diminuer le prix du gaz puisque quand le pétrole augmente ils nous disent bien que le gaz suit, bon pas tout de suite, il suit 2-3 mois après l'augmentation du pétrole parce qu'en fait, c'est lié au pétrole. Mais, dans l'autre sens, quand on voit maintenant le prix du pétrole comme il a dégringolé, on se disait tiens peut-être bien que le gaz va suivre le même chemin, logiquement, il devrait mais pas du tout. Et non seulement il n'a pas suivi le même chemin, c'est-à-dire qu'il n'a pas baissé, et là en ce moment ils sont en train de parler avec le prétexte de cette crise de…entre la Russie et l'Ukraine, pour augmenter les prix. Alors, ça franchement je…

Marianne : Tout est prétexte pour augmenter.

Serge : Voilà. En fait, tout est prétexte à augmenter et dans la période où on est, où justement il y a…les gens ont peur à cause, ben, la crise financière, la consommation. Et même les gouvernements, ils sont bien conscients qu'il faut qu'on consomme. Il faut que la consommation redémarre mais...

Marianne : Oui.

Serge : Ce n'est pas en faisait des coups comme ça, par derrière, qu'ils vont aider les gens, je veux dire. Moi, à la limite ça, ça m'inspire une chose, je me dis, il va falloir que je mette encore un peu plus d'argent de côté pour, au cas où, on est des problèmes de ravitaillements et Marianne : Oui.

Serge : puis que le gaz se mette à augmenter de manière phénoménale et ça m'inciterais plutôt à ne pas consommer et encore à économiser et donc je comprends pas du tout la politique du gouvernement français et puis je suppose que tous les pays font un petit peu la même chose, je veux dire. Alors, ils ne vont pas inciter les gens à …

Marianne : je ne cherche plus trop à comprendre la politique

Serge : Ben, oui. Mais, en fait…

Marianne : parce que…

Serge : Le problème c'est que…c'est une chose d'essayer de la comprendre ou pas mais en tout cas, on n'a pas le choix, il faut vivre avec puisque c'est elle qui nous impose un peu notre vie… Marianne : Il faut…

Serge : Le problème, c'est que, ben…je ne sais pas, ce n'est absolument pas logique. Je…apparemment…

Marianne : Et tu crois que c'est logique comme on voit en ce moment, ces manifestations ? Serge : Au sujet de ?

Marianne : Oh, tu as les lycéens, que ça dure depuis un bout de temps.

Serge : Ah ! De manière générale, tu veux dire.

Marianne : Bon, ce n'est pas la même chose mais…oui, en général. Dans une période, actuellement, avec les problèmes économiques…

Serge : Oui, c'est…écoute… Marianne : C'est complètement absurde. Maintenant…

Serge : Oui.

Je ne sais pas.

Marianne : Je ne cherche plus à comprendre. Je m'informe mais je ne cherche plus à comprendre, ça m'énerve. Serge : Ben oui parce qu'en fait c'est difficile à comprendre, justement. Oui, de voir les motivations, les…mais, enfin, il y a quand même…je ne sais pas. Il y a des choses qui sont vraiment illogiques, je ne sais pas, c'est…Pour moi, un Etat, ça devrait se gérer comme un foyer, c'est-à-dire, au niveau d'un foyer, c'est-à-dire je ne sais pas, le couple qui travaille, ils ont chacun une rentrée d'argent avec leur salaire, on sait ce qu'on a comme argent, on sait ce qu'on peut dépenser, les dépenses incompressibles, enfin, je ne sais pas, il me semble que ça…ils veulent…le gouvernement voudrait qu'on consomme pour relancer justement l'économie mais… Marianne : En nous ponctionnant un peu plus…

Serge : je ne vois pas comment on pourrait consommer puisque…oui, voilà, ils trichent au niveau des prix des produits pétroliers, bon ça licencie un peu de partout, enfin, je ne sais pas, ils proposent une prime pour les voitures propres mais enfin, c'est ridicule une prime de…je crois que c'était 1000 euros pour une voiture qu'on met à la casse mais s'il faut rajouter 15-16-17000 Euros pour racheter la voiture…la voiture neuve puisque qu'il faut acheter une neuve . Je ne vois pas ce que les 1000 Euros, le poids que…

Marianne : Non, l'économie, non. C'et pas tellement… Serge : ce n'est pas grand-chose. Et puis après, on va se retourner vers la banque et les banques ne veulent plus prêter d'argent et pourtant l'Etat est en train de les renflouer donc…Je ne sais pas, ils ne jouent pas le jeu donc c'est vrai que c'est très difficile à gérer ça, c'est…en tout cas, à le comprendre. Mais, bon, moi ça me gène de subir ça, et je ne sais pas. J'aimerais pouvoir agir mais c'est vrai que, bon tout seul, c'est dur et puis est-ce que, bon, ça faisais avancer les choses, je ne sais pas mais, oui. On peut que pleurer, là.

Marianne : Voilà.

Serge : Pleurer sur notre sort, en se disant que…il y a certainement plus malheureux que nous et …en Israël, là-bas, enfin la bande de Gaza, tout ça, donc on…je crois qu'on peut que se dire que, finalement, nous, c'est peut-être pas si grave que ça ce qu'on vit mais, enfin…c'est quand même pas réjouissant, au moment de Noel justement, pendant les fêtes de noël… Marianne : Oh, il y en a beaucoup qui ont pas du passer de bonnes fêtes de fin d'années, Noel et de fin d'année. Serge : C'est clair, oui. Marianne : Beaucoup ont perdu leur travail. Il y a d'autres qui doivent faire, se…qui ont dû se faire pas mal de soucis parce que, ben ils ne savaient pas s'ils allaient conserver leur travail donc, c'était…non, ça devait pas être tout rose, hein. Et bien, on ne peut pas dire qu'on ait un sujet bien gai. Serge : Oui mais malheureusement, je…

Marianne : C'est l'actualité. Serge : Oui, c'est l'actualité. Il n'y a pas…ben, quand tu ouvres ton journal, quand tu allumes la télé, je veux dire, pour trouver une bonne nouvelle, c'est dur. Marianne : Bien, entre la crise économique, les problèmes…oui, de gaz entre la Russie et l'Ukraine, Serge : Les guerres un peu partout.

Marianne : Les problèmes du Proche Orient…

Serge : Oui.

Marianne : Oui.

Donc…oh, ils arriveront surement à un accord mais à long terme, ça c'est moins sûr. Serge : Oui, ça je...je ne suis pas sûr que…d'être encore sur Terre pour le voir. A mon avis, ça risque de prendre très très très longtemps.

Marianne : Oui.

Serge : Parce qu'il n'y a pas forcément de volonté ni politique, ni des gens eux-mêmes donc à partir de là, ça va être très dur de…tu vois, on n'arrive pas à trouver un sujet où on pourrait en rire. C'est quand même…c'est triste. Marianne : Non, là c'est… Serge : C'est triste. Personne ne va vouloir écouter ce…

Marianne : Désolée si on vous fait sortir vos mouchoirs mais…

Serge : Ah, oui. On voudrait trouver quelque chose de joyeux, de gai. Je ne sais pas ce qu'on pourrait trouver. Est-ce qui t'est arrivé…aujourd'hui, tu as eu un truc de marrant qui t'es arrivé ? De quoi te réjouir ? Une anecdote, non. Je réfléchis mais…

Marianne : Même pas. J'ai…il y a eu des meilleurs jours. Serge : Oui.

Marianne : Des meilleures nouvelles…oui, c'est vrai. Non.

Serge : Même pour ma passion de vélo, même là, je ne peux que pleurer en ce moment. Je ne peux faire que du Home-trainer tellement il fait froid dehors.

Marianne : Ce qu'il me fait rire c'est qu'on est en train de se plaindre. Serge : Oui.

Non mais c'est vrai. J'ai dû faire du Home-trainer, franchement ! C'est…Quel honte d'être obligé de faire du Home-trainer, tellement il fait froid mais bon… Marianne : Très bien, ben on va voir… je ne sais pas on verra bien.

Serge : On va arrêter avant qu'on est plein de… Marianne : Là oui. Sinon, il va y avoir des inondations alors…

Serge : Oui, oui.

Marianne : Si on fait pleurer tous le monde, il va y avoir des inondations dans le monde.

Serge : Voilà. J'espère que d'ici une semaine, ils vont un petit peu s'améliorer, qu'on ait quelque chose de plus gai à partager. Marianne : Oh, on trouvera surement quelque chose.

Serge : Ou alors, on ne parlera pas d'actualité. Marianne : Ah, voilà. C'est encore mieux. Serge : On se racontera une histoire et puis voilà.

Marianne : Voilà.

Serge : Ce sera plus simple.

Marianne : Oui.

Serge : Ok.

Bon, ben écoute, on va finir sur cette note triste et puis en se disant que les choses vont aller à s'améliorer, voilà, pour se donner un peu de courage. Marianne : Gardons l'espoir. Serge : Oui, oui.

Gardons l'espoir. Marianne : Et puis, c'est le…on est qu'en début janvier alors… Serge : Oui, oui.

Il peut se passer un tas de choses agréables.

Marainne : Oui, bien sûr. Très bien, ben je te souhaite de passer une bonne soirée.

Serge : Toi aussi. Merci. Tu veux un paquet de mouchoirs peut-être avant que… ?

Marianne : J'ai un… Serge : Tu as ce qu'il faut ? Bon, ça va. Ok, ben bonne soirée et puis à bientôt, probablement la semaine prochaine pour une nouvelle conversation plus gaie, promis.

Marianne : Oui.

Il faudra voir ça.

Serge : Ok.

Marianne : Au revoir.

Serge : Allez, bye bye.


#45 Serge & Marianne - Current Affairs #45 Serge & Marianne - Current Affairs #45 Serge & Marianne - Current Affairs #45 Serge & Marianne - Actualidad #45 Serge & Marianne - Attualità #45 セルジュ&マリアンヌ - 時事問題 #45 Serge & Marianne - Actualiteit #45 Serge & Marianne - Assuntos actuais #45 Серж и Марианна - Актуальные вопросы #45 Serge & Marianne - 时事

Marianne : Bonjour Serge.

Serge : Bonjour Marianne.

Marianne : Comment vas-tu ?

Serge : Ben écoute, je vais très bien à part que j'ai très très froid. Marianne : C'est ce que j'allais te demander. Pas trop gelé ? Not too frozen?

Serge : Oui, c'est étonnant pour Bordeaux mais on a des températures négatives, 4-5-6 degrés en dessous de zéro ce qui n'est quand même pas très très courant dans notre région. Marianne : Oui.

Il a même neigé hier dans la région de Marseille, Toulon. Toute cette région sud. This whole southern region.

Serge : Oui.

Je crois que pour eux, c'est encore plus rare ce phénomène. I think it's even rarer for them. Marianne : Oui.

Remarque que nous…je ne m'attendais pas à, il y a deux jours, du -10 et certaines régions -14 degrés, hein. Note that we...I wasn't expecting, two days ago, -10 and some regions -14 degrees, eh. Serge : Oui.

En effet.

Marianne : Je ne m'y attendais pas du tout et hier, il a fait -8 je crois. Marianne: I wasn't expecting it at all and yesterday it was -8 I think. Serge : Oui.

Ce n'est pas la Sibérie mais bon ça se rapproche. It's not Siberia, but it's getting close. Marianne : Non mais ça surprend. On n'est pas habitué. Serge : Surtout que…en fait, on a passé Noël…bon, je ne dirais pas qu'il faisait chaud mais c'était… Marianne : Oh, c'était assez agréable. Marianne: Oh, it was quite pleasant. Ca allait.

Serge : Oui, oui, c'était agréable donc c'est vrai que ça change beaucoup du temps qu'on a eu… Marianne : Oui.

Serge : Oui.

D'ailleurs, en parlant de  Noel… Marianne : Oui.

Serge : Je ne sais pas si tu te souviens de notre dernière conversation. Serge: I don't know if you remember our last conversation. On avait parlé de beaucoup de choses, de science, d'ovnis, de beaucoup de choses et on était arrivé à parler de religion. We'd talked about a lot of things, science, UFOs, a lot of things, and we'd ended up talking about religion. Notre conversation nous a amené à la religion et entre autres aux fêtes de Noel et on n'a fait qu'entamer un peu le sujet. Our conversation brought us to religion and, among other things, to the Christmas holidays, and we did a little bit about it. Au sujet justement de cette fameuse fête de Noel, que… il y avait beaucoup à dire à ce sujet. About that famous Christmas party, that... there was a lot to say about it. Alors, entre autres, ben que maintenant Noël, je pense que ça a perdu son caractère de religieux, que c'est devenu quand même à mon avis… So, among other things, well, now that Christmas is here, I think it's lost its religious character, it's become, in my opinion... Marianne : Commercial.

Serge : vraiment…Oui, voilà, commercial. Serge: really... Yes, that's it, commercial. Alors, j'aurais bien aimé avoir ton avis à ce sujet. So I'd love to have your opinion on this. Marianne : Que ce soit devenu commercial, c'est sur et certain. Marianne: That it has become commercial, that's for sure. Serge : Oui, déjà est-ce que tu as noté vraiment…

Marianne : Oui.

Serge : cette différence. Bon, je ne sais pas si tu es croyante, si tu es pratiquante mais moi, je…bon, j'ai été élevé dans la religion catholique. Well, I don't know if you're religious, if you're a churchgoer, but me, I...well, I was brought up Catholic. Bueno, no sé si eres religioso, si practicas, pero yo, yo... bueno, me crié católico. Je ne suis pas vraiment vraiment très très croyant, encore moins pratiquant mais… I'm not really really very very believing, even less practicing but ...

Marianne : Mais Noel, tu le passes suivant la religion ? Marianne: But Christmas, do you spend it according to religion? Tu…

Serge : Oui, ça reste quand même, oui je pense, une fête… Avant tout, ça devrait rester une fête religieuse et au fil des ans on s'aperçoit que c'est devenu vraiment commercial, ne serais-ce que de voir que 2 mois avant Noël, quasiment, on peut trouver déjà tous les…les magasins sont déjà achalander en… Serge: Yes, it still remains, yes I think, a celebration ... Above all, it should remain a religious celebration and over the years we realize that it has become really commercial, if only to see that 2 months before Christmas, almost, we can already find all of… the stores are already busy in… Marianne : Oh, oui.

Serge : en jouets, en décorations de noël, enfin tout ce qui touche à Noel et ça c'est vrai que ça. Serge: toys, Christmas decorations, anything to do with Christmas, and that's the real deal. Moi, ça me choque un peu. I'm a bit shocked.

Marianne : On perd l'esprit de Noel. Serge : Oui.

Marianne : Et tu…

Serge : Oui.

Marianne : et vu que tu…bon, peut-être pas complètement religieux mais il y a le sapin de Noël, il y a la crèche, tu mets la crèche ? Marianne: and since you...well, maybe not completely religious but there's the Christmas tree, there's the nativity scene, do you put up the nativity scene?

Serge : Oui.

Ben oui, oui. On met la crèche. Pusimos la cuna. Bon, on triche un petit peu c'est à dire que le petit santon  qui représente Jésus, bien on le met dès qu'on fait la crèche. Well, we are cheating a little, that is to say that the little santon which represents Jesus, well we put it as soon as we make the manger. Bueno, hacemos un poco de trampa, es decir, ponemos el santoncito que representa a Jesús en el catre. On n'attend pas le 25 donc on triche et, de la même façon, les rois mages parce que dans la bible, je crois que les rois mages ils n'arrivent que 4 ou 5 jours après enfin ce n'est pas…et nous, on les met aussi tout de suite. We don't wait until the 25th, so we cheat, and in the same way, the Three Wise Men, because in the Bible, I think the Three Wise Men don't arrive until 4 or 5 days later, well, it's not...and we put them in straight away too. Enfin, la crèche est bien bien remplie dès le début. Last but not least, the nursery is well stocked right from the start. Bon, c'est… Marianne : Oh, beaucoup de gens font… Marianne: Oh, lots of people do...

Serge : Voilà. On va dire qu'on ne respecte pas vraiment la tradition dans ce cadre-là mais si, si, oui on fait la crèche sous le sapin, oui. Let's face it, we're not really respecting tradition here, but yes, yes, we're having a nativity scene under the tree, yes. Donc, déjà, ça fait un petit peu plus…Non, mais ce que je veux dire par exemple c'est que quand j'étais plus jeune, on allait systématiquement à la messe de minuit comme on appelait çà. No, but what I mean is that when I was younger, we always went to midnight mass, as it was called. Et qui n'était pas forcément à minuit d'ailleurs mais c'était la…et c'était quelque chose qu'on ne ratait pas. And it wasn't necessarily at midnight either, but it was there...and it was something you didn't miss. On allait à la messe de minuit. We went to midnight mass. Maintenant….

Marianne : Non, c'est vraiment ceux qui sont très croyants qui…et pratiquants surtout qui le font, qui vont à la messe ou qui respectent vraiment les traditions avec la crèche et puis tout çà. Marianne: No, it's really those who are very religious who...and especially churchgoers who do it, who go to mass or who really respect traditions with the nativity scene and all that. Moi, personnellement, je suis croyante. Personally, I'm a believer.

Serge : Oui.

Marianne : Par contre la messe de minuit, je ne fais pas…enfin, je n'y vais pas. Marianne: On the other hand, I don't go to midnight mass...well, I don't go. La crèche, je ne la fait pas. I don't do day care. Quand j'étais petite, je m'en rappelle j'allais à la messe. When I was little, I remember going to mass. La crèche, on la faisait aussi mais comme toi, je me rappelle que tout était mis dès le début mais là, ça fait plusieurs années, non, plus de messes, plus de crèches. We used to do the crib too, but like you, I remember that everything was set up right from the start, but now it's been several years, no, no more masses, no more cribs. Je suis toujours croyante mais je ne suis pas la religion, enfin pas pratiquante disons. I'm still a believer but I don't follow religion, well not a practising one let's say.

Serge : D'accord, oui. Marianne : Et puis Noël pour moi, c'est surtout…c'est avec l'esprit de…Noel au départ ce n'était pas religieux. Marianne: And then, for me, Christmas is above all...it's with the spirit of...Christmas wasn't religious to begin with. Noël, ça représentait le renouveau de la Nature. Christmas represented the renewal of Nature.

Serge : Oui mais…

Marianne : c'est lié avec le solstice d'hiver. Marianne: It's linked to the winter solstice. Serge : Oui mais pas…tu ne veux pas dire à la base de la religion parce que… Serge: Yes, but not...you don't mean at the basis of religion because...

Marianne : Non, non.

Serge : Parce que Noel, c'est vraiment la naissance de Jésus Christ quoi, je veux dire. Serge: Because Christmas is really about the birth of Jesus Christ, I mean. Marianne : A la base, c'était…cette période-là, c'était une fête païenne ensuite la religion catholique a mis Noël avec la naissance de Jésus et tout ça…ça correspond avec cette fête-là, donc au 25 décembre. Marianne: Basically, it was...that period, it was a pagan holiday, then the Catholic religion put Christmas with the birth of Jesus and all that...it corresponds with that holiday, so December 25. Et le sapin à l'origine vient de cette fête païenne. Serge : et ça représentait quoi alors ? Serge: And what did it represent?

Marianne : Le sapin, c'est un arbre qui est toujours vert. Marianne: Firs are trees that are always green. Serge : Ah, d'accord. Marianne : Noel, c'est…Et, au moment du solstice d'hiver, c'est comment…il y a  une période où à peu près, je dirais que… bon je ne sais pas complètement le sujet mais il y a les jours qui diminuent. Marianne: Christmas, it's...And, at the time of the winter solstice, it's how...there's a period when about, I would say that... well I don't know completely the subject but there are the days which decrease. Serge : Oui, c'est vrai. Marianne : Et il y a une…alors, la journée qui est la…oh, que je ne veux pas dire de bêtises, la journée la plus courte. Marianne: And there's a...so, the day that's the...oh, don't be silly, the shortest day.

Serge : C'est le 21 décembre ou le 22, un truc comme çà, non ? Serge: It's December 21st or 22nd, or something like that, isn't it? Marianne : Et puis après, il y a plusieurs jours où on peut dire que la Terre se repose ou attend. Marianne: And then afterwards, there are several days when we can say that the Earth is resting or waiting. Il y a…

Serge : Ah ben, il y a plusieurs jours où…qui, pendant quelques jours, pas énormément  effectivement ça ne bouge pas, c'est-à-dire que le soleil…s'il se lève 1 minute plus tôt le matin, il se couche 1 minute plus tôt le soir aussi, je veux dire, les jours ne bougent pas  pendant, oui pendant…oh, pas très longtemps mais j'ai vu çà sur l'éphéméride, oui pendant 4-5 jours où...ah, oui…donc, ah oui ? Serge: Ah well, there are several days where ... which, for a few days, not very much actually does not move, that is to say that the sun ... if it rises 1 minute earlier in the morning, it goes to bed 1 minute earlier in the evening too, I mean, the days don't move during, yes during ... oh, not very long but I saw that on the ephemeris, yes for 4-5 days when ... ah, yes ... so, ah yes? Une fête païenne ? Et alors donc c'est la religion qui s'est accaparée çà. And so it is religion that has taken hold of this. Marianne : Et puis après, çà commence à ré-augmenter. Marianne: And then it starts to increase again. Les jours se rallongent petit à petit. The days are gradually getting longer.

Serge : Oui.

Marianne : Et puis il y a la sève qui monte dans les arbres, il y  a…toute la nature qui se renouvelle petit à petit donc cette fene...cette fête, c'est le renouveau de la Nature. Marianne: And then there is the sap which rises in the trees, there is ... all of nature which is renewed little by little, therefore this window ... this celebration is the renewal of Nature. Serge : et voilà.

Marianne : On revit, la terre revit et puis…donc à l'origine, c'était ça. Marianne: We live again, the earth lives again and then...so that's what it was originally. Et la galette des rois est reliée à ça parce que la galette c'est… çà représente le soleil. And the galette des rois is linked to this because the galette is... it represents the sun. Serge : Oh, là ! Alors, il faut que je note tout çà parce que, avec les collègues au boulot, justement, …pas plus tard qu'aujourd'hui, on se posait la question d'où vient cette tradition de la galette et… So, I've got to write all this down because, with my colleagues at work, ...just today, we were wondering where this tradition of the galette comes from and... Marianne : bon, il y a aussi la religion qui s'est mis à peu près à cette même époque, à cette même période donc… Donc Noël, c'était la naissance de Jésus et puis, l'épiphanie, je ne sais plus ce que c'était…enfin c'est… il y a un truc religieux dessus. Marianne: Well, there's also religion, which started around the same time, so... So Christmas was the birth of Jesus, and then the Epiphany, I don't remember what it was... well it's... there's a religious thing about it. Mais, à l'origine, çà a été mis sur la fête païenne, à la même période. But, originally, it was put on the pagan festival, at the same period. Serge : Est-ce qu'on pourrait imaginer…est-ce que…enfin, je… alors là, il faudrait que je me rappelle mon catéchisme quand j'étais jeune mais malheureusement j'ai tout oublié. Serge: Could we imagine...could we...well, I... I'd have to remember my catechism when I was young, but unfortunately I've forgotten everything. Est-ce qu'on pourrait penser que, en fait que Jésus n'est pas forcément né le 25 ? Could it be that Jesus wasn't necessarily born on the 25th? Que c'est la religion qui a trouvé cette date bien pratique, … Marianne : Oh, de toute façon même des religieux le reconnaissent hein, que ce n'est pas une date… Marianne: Oh, well, even religious people recognize that it's not a date... Serge : Donc, on n'est pas sur de… Marianne : Non mais ça a été reconnu que ce n'est pas une date, ce n'est pas sur et certain. Marianne: No, but it's been acknowledged that it's not a date, it's not a sure thing. Serge : Ah, oui d'accord. Marianne : Non, non.

Serge : Ah oui. Ok.

Marianne : Ca a été dit, bon maintenant…Il y a quelques années c'est… ils reconnaissent que c'est…il n'y a pas de date précise. Marianne: It's been said, well now...A few years ago it's... they recognize that it's...there's no precise date. Serge : Oui.

Marianne : Ca peut être janvier ou mars.

Serge : Ah oui, d'accord. Donc, ça confirmerais encore plus que c'est vraiment une fête commercial mais bon, c'est moins choquant maintenant. So that would confirm even more that it is really a commercial celebration but hey, it's less shocking now. Marianne : Ah maintenant, c'est devenu commercial, oui. Marianne: Ah, now it's become commercial, yes. Serge : Oui, c'est clair, oui. Marianne : Mais ça, c'est aussi… ça a changé parce que maintenant, la religion n'est pas tellement bien vu donc la religion a voulu effacer la fête païenne et puis maintenant on veut effacer la religion donc… Marianne: But that's also... that's changed, because nowadays, religion isn't seen in a very positive light, so religion wanted to erase the pagan festival, and now we want to erase religion, so... Serge : C'est un sujet épineux qu'on a abordé là. Serge: This is a thorny subject that we broached there. Marianne : Oui….marché sur des œufs. Marianne: Yes....marché sur des œufs. Bon, enfin je sais que bon à l'origine c'était une fête païenne et puis voilà bon, après chaque personne a ses propres opinions et puis… Well, I know that originally it was a pagan festival and then, well, each person has their own opinions and then... Serge : Tout à fait, c'est vrai. Marianne : Il est très bien de fêter Noel comme l'on veut, comme autre chose d'ailleurs…Noel ou autre chose. Marianne: It's all very well to celebrate Christmas the way you want, like anything else for that matter...Christmas or anything else. Serge : Bien sur, oui.

Marianne : Voilà.

Serge : Oui, bien écoute, finalement ça coupe court à toute conversation çà parce que… Serge: Yes, well listen, in the end it cuts short all conversation because...

Marianne : Comme on avait dit, ça ne dure pas ½ heure.

Serge : Oui, oui.

Non mais ce n'est pas grave. Bon, on va peut-être parler d'un autre sujet aussi brûlant. Well, maybe we'll talk about another hot topic. Tu suis un petit peu la crise qu'il y a en ce moment entre l'Ukraine et le… Marianne : La Russie.

Serge : Et la Russie, au sujet du gaz. Alors, c'est marrant, enfin ce n'est pas marrant mais… Marianne : Oh, c'est une expression. Serge : Oui.

Je regarde…bon tous les jours, je suis un petit peu les informations, au moins les titres pour me tenir au courant de l'actualité. I watch...well every day, I follow the news a little bit, at least the headlines to keep abreast of current events. C'est quand même important et j'avais lu un article qui disais « Surtout, ne vous inquiétez pas. La France ne sera absolument pas touché par la crise entre le… » parce que en fait la Russie a quartément couper les robinets là, dernièrement. France will absolutely not be affected by the crisis between the… ”because in fact Russia has cut the taps there quarterly, lately. Bon, je n'ai pas eu les derniers, les dernières évolutions mais ils avait carrément coupez  les robinets et donc il y a des pays qui sont vraiment très très très dépendants de…du gaz russe, entre autres les pays de l'est, même jusqu'à l'Italie je crois qui est très dépendantes et donc pour eux ça posait d'énormes problèmes et nous apparemment, je crois qu'on est .je crois que ça représente que 14 ou 18 pour cent de notre..de nos besoins en gaz, de notre…de nos Well, I didn't get the latest, the latest developments, but they had cut off the taps altogether and so there are countries that are really very, very, very dependent on...on Russian gas, among others the Eastern countries, even Italy I think, which is very dependent and so for them it posed huge problems and we apparently, I think we're...I think it only represents 14 or 18 percent of our...of our gas needs, of our...of our Marianne : importation

Serge : de nos importations. Voilà, le gaz russe. On ne devrait pas être trop touché. Et puis aujourd'hui…et ça…le résident de gaz de France, enfin je sais pas, un très haut personnage au niveau de la France, qui disait que effectivement « ne vous inquiétez pas, ça va » et le lendemain, il retournait sa veste en disant « il faut craindre le pire, la crise risque de…enfin de causer de gros problèmes de ravitaillements »  et je me suis dit « tiens, c'est un bon moyen de faire monter les prix, çà. And then today… and that… the gas resident of France, well I don't know, a very high figure in France, who said that actually “don't worry, it's okay” and the next day, he returned his jacket saying "we have to fear the worst, the crisis is likely to ... finally cause big supply problems" and I said to myself "hey, it's a good way to raise prices, here. » parce que, en fait, ils avaient pas de raisons de monter les prix. "because, in fact, they had no reason to raise prices. Au contraire, ils auraient même du diminuer le prix du gaz puisque quand le pétrole augmente ils nous disent bien que le gaz suit, bon pas tout de suite, il suit 2-3 mois après l'augmentation du pétrole parce qu'en fait, c'est lié au pétrole. On the contrary, they should even have lowered the price of gas, because when oil rises, they tell us that gas follows, well not immediately, but 2-3 months after oil rises, because in fact it's linked to oil. Mais, dans l'autre sens, quand on voit maintenant le prix du pétrole comme il a dégringolé, on se disait tiens peut-être bien que le gaz va suivre le même chemin, logiquement, il devrait mais pas du tout. But, in the other direction, when we now see the price of oil as it has plummeted, we thought we might well wish that the gas will follow the same path, logically, it should but not at all. Et non seulement il n'a pas suivi le même chemin, c'est-à-dire qu'il n'a pas baissé,  et là en ce moment ils sont en train de parler avec le prétexte de cette crise de…entre la Russie et l'Ukraine, pour augmenter les prix. And not only has it not followed the same path, i.e. it hasn't fallen, but right now they're using this crisis between Russia and Ukraine as a pretext to raise prices. Alors, ça franchement je… So, frankly, I...

Marianne : Tout est prétexte pour augmenter.

Serge : Voilà. En fait, tout est prétexte à augmenter et dans la période où on est, où justement il y a…les gens ont peur à cause, ben, la crise financière, la consommation. In fact, everything is a pretext for an increase, and in these times, when there is...people are afraid because of, well, the financial crisis, consumption. Et même les gouvernements, ils sont bien conscients qu'il faut qu'on consomme. And even governments are well aware that we need to consume. Il faut que la consommation redémarre mais... Consumption must restart but ...

Marianne : Oui.

Serge : Ce n'est pas en faisait des coups comme ça, par derrière, qu'ils vont aider les gens, je veux dire. Serge: I mean, they're not going to help people by hitting them like that from behind. Moi, à la limite ça, ça m'inspire une chose, je me dis, il va falloir que je mette encore un peu plus d'argent de côté pour, au cas où, on est des problèmes de ravitaillements et If anything, it inspires me to say to myself, I'm going to have to put a bit more money aside, just in case we run into problems with refuelling. Marianne : Oui.

Serge : puis que le gaz se mette à augmenter de manière phénoménale et ça m'inciterais plutôt à ne pas consommer et encore à économiser et donc je comprends pas du tout la politique du gouvernement français et puis je suppose que tous les pays font un petit peu la même chose, je veux dire. Serge: then that the gas starts to increase in a phenomenal way and that would rather encourage me not to consume and still to save and therefore I do not understand the policy of the French government at all and then I suppose that all the countries make a small little the same, I mean. Alors, ils ne vont pas inciter les gens à … So they're not going to encourage people to ...

Marianne : je ne cherche plus trop à comprendre la politique Marianne: I don't really understand politics anymore

Serge : Ben, oui. Mais, en fait…

Marianne : parce que…

Serge : Le problème c'est que…c'est une chose d'essayer de la comprendre ou pas mais en tout cas, on n'a pas le choix, il faut vivre avec puisque c'est elle qui nous impose un peu notre vie… Serge: The problem is that... it's one thing to try to understand it or not, but in any case, we have no choice but to live with it, since it's the one who's imposing our lives on us... Marianne : Il faut…

Serge : Le problème, c'est que, ben…je ne sais pas, ce n'est absolument pas logique. Serge: The problem is, well...I don't know, it's not logical at all. Je…apparemment…

Marianne : Et tu crois que c'est logique comme on voit en ce moment, ces manifestations ? Serge : Au sujet de ?

Marianne : Oh, tu as les lycéens, que ça dure depuis un bout de temps. Marianne: Oh, you've got the high-school kids, that's been going on for a while.

Serge : Ah ! De manière générale, tu veux dire. In general, you mean.

Marianne : Bon, ce n'est pas la même chose mais…oui, en général. Marianne: Well, it's not the same thing but...yes, in general. Dans une période, actuellement, avec les problèmes économiques… At a time of economic problems...

Serge : Oui, c'est…écoute… Marianne : C'est complètement absurde. Maintenant…

Serge : Oui.

Je ne sais pas.

Marianne : Je ne cherche plus à comprendre. Marianne: I'm no longer trying to understand. Je m'informe mais je ne cherche plus à comprendre, ça m'énerve. I get informed but I no longer try to understand, it annoys me. Serge : Ben oui parce qu'en fait c'est difficile à comprendre, justement. Oui, de voir les motivations, les…mais, enfin, il y a quand même…je ne sais pas. Yes, to see the motivations, the...but, well, there's still...I don't know. Il y a des choses qui sont vraiment illogiques, je ne sais pas, c'est…Pour moi, un Etat, ça devrait se gérer comme un foyer, c'est-à-dire, au niveau d'un foyer, c'est-à-dire je ne sais pas, le couple qui travaille, ils ont chacun une rentrée d'argent avec leur salaire, on sait ce qu'on a comme argent, on sait ce qu'on peut dépenser, les dépenses incompressibles, enfin, je ne sais pas, il me semble que ça…ils veulent…le gouvernement voudrait qu'on consomme pour relancer justement l'économie mais… There are things that are really illogical, I don't know, it's ... For me, a State, it should be managed like a home, that is to say, at the level of a home, it that is to say I do not know, the working couple, they each have an inflow of money with their salary, we know what we have as money, we know what we can spend, incompressible expenses, Finally, I don't know, it seems to me that ... they want ... the government would like us to consume to just revive the economy but ... Marianne : En nous ponctionnant un peu plus… Marianne: By puncturing us a little more ... Marianne: Tomando un poco más de nosotros...

Serge : je ne vois pas comment on pourrait consommer puisque…oui, voilà, ils trichent au niveau des prix des produits pétroliers, bon ça licencie un peu de partout, enfin, je ne sais pas, ils proposent une prime pour les voitures propres mais enfin, c'est ridicule une prime de…je crois que c'était 1000 euros pour une voiture qu'on met à la casse mais s'il faut rajouter 15-16-17000 Euros pour racheter la voiture…la voiture neuve puisque qu'il faut acheter une neuve . Serge: I don't see how we could consume since ... yes, here they are, cheating on the price of petroleum products, hey it fires all over the place, well, I don't know, they offer a bonus for clean cars but Finally, it is ridiculous a bonus of ... I think it was 1000 euros for a car that is scrapped but if you have to add 15-16-17000 Euros to buy the car ... the new car since qu 'you have to buy a new one. Je ne vois pas ce que les 1000 Euros, le poids que…

Marianne : Non, l'économie, non. C'et pas tellement… It's not so much... Serge : ce n'est pas grand-chose. Serge: it's not much. Et puis après, on va se retourner vers la banque et les banques ne veulent plus prêter d'argent et pourtant l'Etat est en train de les renflouer donc…Je ne sais pas, ils ne jouent pas le jeu donc c'est vrai que c'est très difficile à gérer ça, c'est…en tout cas, à le comprendre. And then after, we are going to turn to the bank and the banks no longer want to lend money and yet the State is in the process of bailing them out therefore ... I don't know, they are not playing the game so it's true that it's very difficult to manage that, it's ... in any case, to understand it. Mais, bon, moi ça me gène de subir ça, et je ne sais pas. But, well, it bothers me to put up with it, and I don't know. J'aimerais pouvoir agir mais c'est vrai que, bon tout seul, c'est dur et puis est-ce que, bon, ça faisais avancer les choses, je ne sais pas mais, oui. I'd like to be able to do something but it's true that, well, on my own, it's hard and then, well, would it move things forward, I don't know but, yes. On peut que pleurer, là. All we can do now is cry.

Marianne : Voilà.

Serge : Pleurer sur notre sort, en se disant que…il y a certainement plus malheureux que nous et …en Israël, là-bas, enfin la bande de Gaza, tout ça, donc on…je crois qu'on peut que se dire que, finalement, nous, c'est peut-être pas si grave que ça ce qu'on vit mais, enfin…c'est quand même pas réjouissant, au moment de Noel justement, pendant les fêtes de noël… Serge: Crying over our fate, saying to ourselves that...there are certainly more unfortunate than us and ...in Israel, over there, well the Gaza Strip, all that, so we...I think we can only say to ourselves that, in the end, maybe what we're going through isn't so bad but, well...it's still not very cheerful, precisely at Christmas time, during the Christmas holidays... Marianne : Oh, il y en a beaucoup qui ont pas du passer de bonnes fêtes de fin d'années, Noel et de fin d'année. Marianne: Oh, I'm sure a lot of people didn't have a good Christmas or New Year's Eve. Serge : C'est clair, oui. Marianne : Beaucoup ont perdu leur travail. Il y a d'autres qui doivent faire, se…qui ont dû se faire pas mal de soucis parce que, ben ils ne savaient pas s'ils allaient conserver leur travail donc, c'était…non, ça devait pas être tout rose, hein. There were others who had to worry a lot because they didn't know if they were going to keep their job, so it wasn't all rosy, was it? Et bien, on ne peut pas dire qu'on ait un sujet bien gai. Well, we can't say we have a very cheerful subject. Serge : Oui mais malheureusement, je…

Marianne : C'est l'actualité. Serge : Oui, c'est l'actualité. Il n'y a pas…ben, quand tu ouvres ton journal, quand tu allumes la télé, je veux dire, pour trouver une bonne nouvelle, c'est dur. There's no...well, when you open your newspaper, when you turn on the TV, I mean, to find good news, it's hard. Marianne : Bien, entre la crise économique, les problèmes…oui, de gaz entre la Russie et l'Ukraine, Marianne: Well, between the economic crisis, the gas problems... yes, between Russia and Ukraine, Serge : Les guerres un peu partout.

Marianne : Les problèmes du Proche Orient…

Serge : Oui.

Marianne : Oui.

Donc…oh, ils arriveront surement à un accord mais à long terme, ça c'est moins sûr. So… oh, they will surely reach an agreement but in the long term, that is less certain. Serge : Oui, ça je...je ne suis pas sûr que…d'être encore sur Terre pour le voir. A mon avis, ça risque de prendre très très très longtemps. In my opinion, it's going to take a long, long time.

Marianne : Oui.

Serge : Parce qu'il n'y a pas forcément de volonté ni politique, ni des gens eux-mêmes donc à partir de là, ça va être très dur de…tu vois, on n'arrive pas à trouver un sujet où on pourrait en rire. Serge: Because there isn't necessarily the political will, or the will of the people themselves, so from that point on, it's going to be very hard to...you know, we can't find a subject where we can laugh about it. C'est quand même…c'est triste. It's still...it's sad. Marianne : Non, là c'est… Serge : C'est triste. Personne ne va vouloir écouter ce…

Marianne : Désolée si on vous fait sortir vos mouchoirs mais… Marianne: I'm sorry if we make you get out your handkerchiefs, but...

Serge : Ah, oui. On voudrait trouver quelque chose de joyeux, de gai. Je ne sais pas ce qu'on pourrait trouver. Est-ce qui t'est arrivé…aujourd'hui, tu as eu un truc de marrant qui t'es arrivé ? Did anything funny happen to you today? De quoi te réjouir ? What to rejoice? Une anecdote, non. Je réfléchis mais… I'm thinking but ...

Marianne : Même pas. Marianne: Not at all. J'ai…il y a eu des meilleurs jours. I've...there've been better days. Serge : Oui.

Marianne : Des meilleures nouvelles…oui, c'est vrai. Marianne: Better news...yes, it's true. Non.

Serge : Même pour ma passion de vélo, même là, je ne peux que pleurer en ce moment. Serge: Even when it comes to my passion for cycling, I can only cry right now. Je ne peux faire que du Home-trainer tellement il fait froid dehors. I can only ride a home trainer because it's so cold outside.

Marianne : Ce qu'il me fait rire c'est qu'on est en train de se plaindre. Marianne: What makes me laugh is that we're complaining. Serge : Oui.

Non mais c'est vrai. J'ai dû faire du Home-trainer, franchement ! I had to do some home-training, frankly! C'est…Quel honte d'être obligé de faire du Home-trainer, tellement il fait froid mais bon… It's...What a shame to have to ride a home-trainer, it's so cold but... Marianne : Très bien, ben on va voir… je ne sais pas on verra bien.

Serge : On va arrêter avant qu'on est plein de… Serge: We'll stop before we're full of... Marianne : Là oui. Sinon, il va y avoir des inondations alors… Otherwise, there'll be flooding...

Serge : Oui, oui.

Marianne : Si on fait pleurer tous le monde, il va y avoir des inondations dans le monde. Marianne: If we make everyone cry, there'll be floods all over the world.

Serge : Voilà. J'espère que d'ici une semaine, ils vont un petit peu s'améliorer, qu'on ait quelque chose de plus gai à partager. I hope that in a week's time, they'll improve a little and we'll have something more cheerful to share. Marianne : Oh, on trouvera surement quelque chose. Marianne: Oh, we're sure to find something.

Serge : Ou alors, on ne parlera pas d'actualité. Serge: Or we won't talk about current affairs. Marianne : Ah, voilà. C'est encore mieux. Serge : On se racontera une histoire et puis voilà. Serge: We'll tell each other a story and that'll be that.

Marianne : Voilà.

Serge : Ce sera plus simple. Serge: It'll be easier.

Marianne : Oui.

Serge : Ok.

Bon, ben écoute, on va finir sur cette note triste et puis en se disant que les choses vont aller à s'améliorer, voilà, pour se donner un peu de courage. Well, let's end on a sad note and say that things are going to get better, just to give ourselves a bit of courage. Marianne : Gardons l'espoir. Marianne: Let's keep hope. Serge : Oui, oui.

Gardons l'espoir. Marianne : Et puis, c'est le…on est qu'en début janvier alors… Serge : Oui, oui.

Il peut se passer un tas de choses agréables. A lot of nice things can happen.

Marainne : Oui, bien sûr. Très bien, ben je te souhaite de passer une bonne soirée. Well then, I hope you have a pleasant evening.

Serge : Toi aussi. Merci. Tu veux un paquet de mouchoirs peut-être avant que… ? Perhaps you'd like a pack of tissues before...?

Marianne : J'ai un… Serge : Tu as ce qu'il faut ? Serge: Do you have what it takes? Bon, ça va. Ok, ben bonne soirée et puis à bientôt, probablement la semaine prochaine pour une nouvelle conversation plus gaie, promis. Ok, well have a good evening and then see you soon, probably next week for a new, happier conversation, I promise.

Marianne : Oui.

Il faudra voir ça. We'll have to see.

Serge : Ok.

Marianne : Au revoir.

Serge : Allez, bye bye.