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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 27 janvier 2017

Journal en français facile 27 janvier 2017

Celine Pellarin

Vous écoutez RFI, il est 21h à Paris, 20h en temps universel.

Bonjour, bienvenue dans votre journal en français facile. Dans cette édition, la première rencontre entre le nouveau président américain et un chef de l'Etat. Il s'agit de Theresa May, la Première ministre du Royaume Uni. Il a été question du Brexit: une très bonne chose pour le pays selon Donald Trump.

A la une de l'actualité également les révélations d'une enquête de France 2. Selon les journalistes de l'Emission Envoyé Spécial, l'assassinat de nos deux collègues Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali en 2013 est lié directement à la négociation chaotique, compliquée pour la libération des otages français d'Arlit. Et toujours en France, la primaire de la gauche va désigner un vainqueur dans deux jours. Benoit Hamon est le favori des sondages, mais pour Manuel Valls, rien n'est encore joué. Il appelle les électeurs aux urnes, ce dimanche.

La Première ministre britannique Theresa May était à la Maison Blanche, aux Etats Unis. Elle est la première dirigeante à rencontrer Donald Trump dans ses nouvelles fonctions de président. Avant cette rencontre, Donald Trump a fait savoir qu'il veut conclure "rapidement" un accord commercial avec Londres, qui négocie les conditions de sa sortie de l'Union européenne. Et le président américain estime que le Brexit va donner une identité au Royaume-Uni. « J'ai une très mauvaise expérience de l'Union européenne » a ajouté Donald Trump. Mais de l'autre côté de l'Atlantique, la visite de Theresa May aux Etats Unis, une semaine seulement après la prestation de serment, n'est pas très appréciées par les Britanniques. Ce sont les propos du nouveau président américain qui ne passent pas, que ce soit sur les musulmans, l'usage de la torture ou sur les femmes. Propos polémiques aussi du président américain sur l'efficacité des institutions internationales. Et d'ailleurs, la nouvelle représentante des Etats-Unis à l'ONU s'est adressée pour la première fois à la presse. Et elle a donné le ton de ce que sera la diplomatie américaine avec l'administration Trump. A New York Marie Bourreau.

Tout sourire, l'ex-gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley, réputée plus modérée que son président, s'avance dans le hall des Nations Unies. Mais c'est un discours musclé qu'elle livre devant une presse médusée. « C'est un nouveau jour dans la relation Etats-Unis ONU. Vous allez voir des changements dans la façon dont nous opérons. Il ne s'agit plus de travailler plus dur mais plus intelligemment. Notre but avec cette administration est de jouer un rôle aux Nations Unies. Et pour cela nous allons montrer notre force, élever notre voix, soutenir nos alliés et nous assurer que nos alliés nous soutiennent également ». Les menaces sont d'ailleurs à peine voilées. « Ceux qui ne nous soutiennent pas, nous notons les noms, on fera en sorte d'y répondre comme il se doit. Mais c'est une période de force, d'action, c'est le temps de l'efficacité. Tout ce qui marche, nous allons encore l'améliorer. Ce qui ne fonctionne pas, on va tenter d'y remédier. Et ce qui semble obsolète ou inutile, on va s'en débarrasser ». La rumeur court depuis plusieurs jours que Donald Trump pourrait signer un décret réduisant la contribution financière des Etats-Unis à l'ONU mettant ainsi en péril un grand nombre de programmes. Le ton agressif de Nikki Haley lors de son premier jour aux Nations Unies n'a certainement pas rassuré. L'opposition syrienne est invitée à Moscou. C'est l'occasion pour ses membres d'être mis au courant des résultats de la rencontre qui s'est tenu au Kazakhstan en début de semaine. En effet l'opposition syrienne n'était pas présente à Astana. Mais l'objectif de la Russie c'est surtout de leur présenter un projet de Constitution syrienne. Un texte qui pourrait être discuté bientôt à Genève. Les précisions à Moscou de Muriel Pomponne

Le cessez le feu est à peine respecté, que Moscou veut déjà parler négociations politiques, et le ministre russe des affaires étrangères aimerait que l'ONU aille plus vite. « Nous nous réjouissons que la rencontre d'Astana, ait incité nos collègues de l'ONU à s'activer un peu et à annoncer la reprise des négociations intersyrienne à Genève, même si elles ont été repoussé du 8 février à la fin du mois. Pour nous, la passivité de nos collègues de l'ONU qui depuis avril 2016 n'ont organisé aucun round de pourparlers est inacceptable». Il fustige également les mouvements proches de l'Arabie saoudite, absents à Astana, et absents à Moscou. Mais pour Serguei Lavrov cela ne doit pas reporter le débat sur la Constitution. Et lorsque l'opposition estime que la Russie veut imposer son texte, comme les Américains l'ont fait en Irak, il se fâche. "C'est une position malhonnête car en Irak, ce sont les occupants qui ont écrit la Constitution et l'ont imposé sans aucun compromis au peuple irakien. En ce qui nous concerne nous faisons une proposition qui est soumise aux Syriens sans aucune tentative de leur imposer quoi que ce soit. Nous sommes convaincus avec l'expérience de ces cinq dernières années, que si l'on ne met pas des propositions concrètes sur la table, le travail ne commence pas». Les Kurdes de leur côté proposent une constitution fédérale. Le PYD revient dans le jeu.

Le ton grimpe entre la Turquie et la Grèce. Ankara menace d'annuler un accord de réadmission des migrants signé avec la Grèce et l'Union européenne. C'est le refus d'Athènes d'extrader, c'est-à-dire de renvoyer en Turquie huit militaires turcs accusés d'être liés au putsch manqué de juillet qui provoque la colère des autorités turques. En effet la cour suprême grecque a rejeté hier la demande d'extradition vers la Turquie de ces huit officiers turcs. Parlons à présent de cette enquête diffusée hier soir sur la chaîne de télévision France 2. Un reportage qui fournit les preuves, pour la première fois, d'un lien entre les négociations pour la libération des otages d'Arlit au Niger et l'assassinat de nos deux collègues de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali. Plusieurs documents des services de renseignement français sont divulgués. Et à Paris, le ministère de la défense, n'a pas fait de commentaire après la diffusion du reportage de la chaine France 2. Olivier Fourt

La position du ministère est connue. L'équipe de Jean-Yves Le Drian assure avoir fait "le maximum pour la manifestation de la vérité, avec la déclassification" certes tardive, de cent cinquante pièces arrivées sur le bureau du juge l'an dernier. Un document récupéré par la chaîne France 2 et attribué au service de renseignement évoque toutefois la frustration du chef présumé du commando Baye Ag Bakabo qui n'auraient pas reçu d'argent en échange de son aide apportés aux équipes chargée de la garde des otages d'Arlit. Quatre jours après leur libération une note de la DRM, la Direction du Renseignement Militaire, évoque déjà la possibilité d'une vengeance. A l'Etat-major, à Paris :"on ne commente pas une affaire en cours". Les soldats de Barkhane étaient présents à l'époque à Kidal. Ce sont eux qui officiellement ont découvert les corps, les constatations légales étant ensuite effectuées, par des gendarmes présents alors sur la base. Le plus surprenant reste, la mise au point de la DGSE, finalisé 24 heures avant la diffusion du reportage. Pour les services secrets français, l'affaire d'Arlit et l'affaire Dupont-Verlon ne sont pas liées. En clair les deux journalistes auraient été enlevés en espérant être échangé contre une très forte somme d'argent et l'on voit dans le reportage que les rançons avaient atteint à cette époque des sommes astronomiques. Un rapt qui aurait mal tourné.

Olivier Fourt. L'actualité politique en France, l'homme fort de la droite, François Fillon tente de préserver ses chances à la présidentielle et pour cela il veut lever les soupçons d'emploi fictif qui visent son épouse. Ce scandale baptisé "Penelopegate" enflamme les réseaux sociaux et la classe politique depuis plusieurs jours. Penelope Fillon est soupçonnée d'avoir été rémunérée cinq cent mille euros sur près de dix ans pour un travail d'assistante parlementaire de son mari... jamais effectué. Et à deux jours du second tour de la primaire à gauche, les deux candidats sont dans la dernière ligne droite de leur campagne électorale. Le favori du scrutin dans les sondages, c'est Benoît Hamon. Il est ce soir à Lille. Manuel Valls lui a effectué une ultime visite de terrain en Lorraine sur le thème de l'insertion aujourd'hui. Et le candidat ne veut pas que l'on dise qu'il a déjà perdu. Rien n'est écrit et en effet tout est possible. D'abord pour l'élection présidentielle. Cette élection présidentielle n'est pas écrite. François Fillon qui est empêtré d'abord dans les contractions de son programme. Avec ses propres contradictions aussi, vous le voyez bien. Tout cela démontre que l'élection présidentielle est très ouverte. Avec un risque majeur, je veux le rappeler, qui est le risque de l'extrême-droite. Donc on ne joue pas avec cela. Mais je suis convaincue que les électeurs de gauche, les progressistes, sont peut-être en train de se rendre compte, là en ce moment, que la gauche peut, de nouveau gagner l'élection présidentielle. Et moi je suis convaincu, que si je gagne cette primaire, demain, moi, je peux gagner l'élection présidentielle. Parce que tout est ouvert. Et je le dis aux électeurs, venez dimanche, lundi il sera trop tard. Venez dimanche vous pouvez être très nombreux et en effet les choses peuvent changer.

Le candidat à la primaire à gauche pour la présidentielle Manuel Valls au micro de Valérie Gas. C'est la fin de ce journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivie. Vous pouvez comme à chaque édition le réécouter et le retrouver en script sur le site internet RFI Savoirs. Il est 20h10 en TU.

Journal en français facile 27 janvier 2017 Zeitung in leichtem Französisch 27. Januar 2017 Journal en français facile January 27, 2017

Celine Pellarin

Vous écoutez RFI, il est 21h à Paris, 20h en temps universel.

Bonjour, bienvenue dans votre journal en français facile. Dans cette édition, la première rencontre entre le nouveau président américain et un chef de l'Etat. Il s'agit de Theresa May, la Première ministre du Royaume Uni. Il a été question du Brexit:   une très bonne chose pour le pays selon Donald Trump.

A la une de l'actualité également les révélations d'une enquête de France 2. Selon les journalistes de l'Emission Envoyé Spécial, l'assassinat de nos deux collègues Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali en 2013 est lié directement à la négociation chaotique, compliquée pour la libération des otages français d'Arlit. According to the journalists on Envoyé Spécial, the murder of our two colleagues Ghislaine Dupont and Claude Verlon in Mali in 2013 is directly linked to the chaotic, complicated negotiations for the release of the French hostages in Arlit. Et toujours en France, la primaire de la gauche va désigner un vainqueur dans deux jours. Benoit Hamon est le favori des sondages, mais pour Manuel Valls, rien n'est encore joué. Il appelle les électeurs aux urnes, ce dimanche.

La Première ministre britannique Theresa May était à la Maison Blanche, aux Etats Unis. Elle est la première dirigeante à rencontrer Donald Trump dans ses nouvelles fonctions de président. Avant cette rencontre, Donald Trump a fait savoir qu'il veut conclure "rapidement" un accord commercial avec Londres, qui négocie les conditions de sa sortie de l'Union européenne. Et le président américain estime que le Brexit va donner une identité au Royaume-Uni. « J'ai une très mauvaise expérience de l'Union européenne » a ajouté Donald Trump. Mais de l'autre côté de l'Atlantique, la visite de Theresa May aux Etats Unis, une semaine seulement après la prestation de serment, n'est pas très appréciées par les Britanniques. Ce sont les propos du nouveau président américain qui ne passent pas, que ce soit sur les musulmans, l'usage de la torture ou sur les femmes. Propos polémiques aussi du président américain sur l'efficacité des institutions internationales. Et d'ailleurs, la nouvelle représentante des Etats-Unis à l'ONU s'est adressée pour la première fois à la presse. Et elle a donné le ton de ce que sera la diplomatie américaine avec l'administration Trump. A New York Marie Bourreau.

Tout sourire, l'ex-gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley, réputée plus modérée que son président, s'avance dans le hall des Nations Unies. All smiles, former South Carolina Governor Nikki Haley, reputed to be more moderate than her president, strides into the United Nations lobby. Mais c'est un discours musclé qu'elle livre devant une presse médusée. But it's a tough speech she delivers to a stunned press. « C'est un nouveau jour dans la relation Etats-Unis ONU. "It's a new day in the relationship between the United States and the United Nations. Vous allez voir des changements dans la façon dont nous opérons. Il ne s'agit plus de travailler plus dur mais plus intelligemment. Notre but avec cette administration est de jouer un rôle aux Nations Unies. Et pour cela nous allons montrer notre force, élever notre voix, soutenir nos alliés et nous assurer que nos alliés nous soutiennent également ». Les menaces sont d'ailleurs à peine voilées. The threats are thinly veiled. « Ceux qui ne nous soutiennent pas, nous notons les noms, on fera en sorte d'y répondre comme il se doit. Mais c'est une période de force, d'action, c'est le temps de l'efficacité. Tout ce qui marche, nous allons encore l'améliorer. Ce qui ne fonctionne pas, on va tenter d'y remédier. Et ce qui semble obsolète ou inutile, on va s'en débarrasser ». La rumeur court depuis plusieurs jours que Donald Trump pourrait signer un décret réduisant la contribution financière des Etats-Unis à l'ONU mettant ainsi en péril un grand nombre de programmes. Le ton agressif de Nikki Haley lors de son premier jour aux Nations Unies n'a certainement pas rassuré. L'opposition syrienne est invitée à Moscou. C'est l'occasion pour ses membres d'être mis au courant des résultats de la rencontre qui s'est tenu au Kazakhstan en début de semaine. En effet l'opposition syrienne n'était pas présente à Astana. Mais l'objectif de la Russie c'est surtout de leur présenter un projet de Constitution syrienne. Un texte qui pourrait être discuté bientôt à Genève. Les précisions à Moscou de Muriel Pomponne

Le cessez le feu est à peine respecté, que Moscou veut déjà parler négociations politiques, et le ministre russe des affaires étrangères aimerait que l'ONU aille plus vite. « Nous nous réjouissons  que la rencontre d'Astana, ait incité nos collègues de l'ONU à s'activer un peu et  à annoncer la reprise des négociations intersyrienne à Genève, même si elles ont été repoussé du 8 février à la fin du mois. Pour nous, la passivité de nos collègues de l'ONU qui depuis avril 2016 n'ont organisé aucun round de pourparlers est inacceptable». Il fustige également les mouvements proches de l'Arabie saoudite, absents à Astana, et absents à Moscou. Mais pour Serguei Lavrov cela ne doit pas reporter le débat sur la Constitution. Et lorsque l'opposition estime que la Russie veut imposer son texte, comme les Américains l'ont fait en Irak, il se fâche. "C'est une position malhonnête car en Irak, ce sont les occupants qui ont écrit la Constitution et l'ont imposé sans aucun compromis au peuple irakien. En ce qui nous concerne nous faisons une proposition qui est soumise aux Syriens sans aucune tentative de leur imposer quoi que ce soit. Nous sommes convaincus avec l'expérience de ces cinq dernières années, que si l'on ne met pas des propositions concrètes sur la table, le travail ne commence pas». Les Kurdes de leur côté proposent une constitution fédérale. Le PYD revient dans le jeu.

Le ton grimpe entre la Turquie et la Grèce. Ankara menace d'annuler un accord de réadmission des migrants signé avec la Grèce et l'Union européenne. C'est le refus d'Athènes d'extrader, c'est-à-dire de renvoyer en Turquie huit militaires turcs accusés d'être liés au putsch manqué de juillet qui provoque la colère des autorités turques. En effet la cour suprême grecque a rejeté hier la demande d'extradition vers la Turquie de ces huit officiers turcs. Parlons à présent de cette enquête diffusée hier soir sur la chaîne de télévision France 2. Let's talk about this survey broadcast last night on the France 2 television channel. Un reportage qui fournit les preuves, pour la première fois, d'un lien entre les négociations pour la libération des otages d'Arlit au Niger et l'assassinat de nos deux collègues de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali. Plusieurs documents des services de renseignement français sont divulgués. Et à Paris, le ministère de la défense, n'a pas  fait de commentaire après la diffusion du reportage de la chaine France 2. Olivier Fourt

La position du ministère est connue. L'équipe de Jean-Yves Le Drian assure avoir fait  "le maximum pour la manifestation de la vérité, avec la déclassification" certes tardive, de cent cinquante pièces arrivées sur le bureau du juge l'an dernier. Un document récupéré par la chaîne France 2 et attribué au service de renseignement évoque toutefois la frustration du chef présumé du commando Baye Ag Bakabo qui n'auraient pas reçu d'argent en échange de son aide apportés aux équipes chargée de la garde des otages d'Arlit. Quatre jours après leur libération une note de la DRM, la Direction du Renseignement Militaire, évoque déjà la possibilité d'une vengeance. A l'Etat-major, à Paris :"on ne commente pas une affaire en cours". Les soldats de Barkhane étaient présents à l'époque à Kidal. Ce sont eux qui officiellement ont découvert les corps, les constatations légales étant ensuite effectuées, par des gendarmes présents alors sur la base. Le plus surprenant reste, la mise au point de la DGSE, finalisé 24 heures avant la diffusion du reportage. Pour les services secrets français, l'affaire d'Arlit et l'affaire Dupont-Verlon ne sont pas liées. En clair les deux journalistes auraient été enlevés en espérant être échangé contre une très forte somme d'argent et l'on voit dans le reportage que les rançons avaient atteint à cette époque des sommes astronomiques. Un rapt qui aurait mal tourné. A kidnapping gone wrong.

Olivier Fourt. L'actualité politique en France, l'homme fort de la droite, François Fillon tente de préserver ses chances à la présidentielle et pour cela il veut lever les soupçons d'emploi fictif qui visent son épouse. Ce scandale baptisé  "Penelopegate" enflamme les réseaux sociaux et la classe politique depuis plusieurs jours. Penelope Fillon est soupçonnée d'avoir été rémunérée cinq cent mille euros sur près de dix ans pour un travail d'assistante parlementaire de son mari... jamais effectué. Et à deux jours du second tour de la primaire à gauche, les deux candidats sont dans la dernière ligne droite de leur campagne électorale. Le favori du scrutin dans les sondages, c'est Benoît Hamon. Il est ce soir à Lille. Manuel Valls lui a effectué une ultime visite de terrain en Lorraine sur le thème de l'insertion aujourd'hui. Et le candidat ne veut pas que l'on dise qu'il a déjà perdu. Rien n'est écrit et en effet tout est possible. D'abord pour l'élection présidentielle. Cette élection présidentielle n'est pas écrite. François Fillon qui est empêtré d'abord dans les contractions de son programme. François Fillon, who is first and foremost entangled in the contractions of his program. Avec ses propres contradictions aussi, vous le voyez bien. With its own contradictions too, as you can see. Tout cela démontre que l'élection présidentielle est très ouverte. All this goes to show that the presidential election is wide open. Avec un risque majeur, je veux le rappeler, qui est le risque de l'extrême-droite. Donc on ne joue pas avec cela. Mais je suis convaincue que les électeurs de gauche, les progressistes, sont peut-être en train de se rendre compte, là en ce moment, que la gauche peut, de nouveau gagner l'élection présidentielle. Et moi je suis convaincu, que si je gagne cette primaire, demain, moi, je peux gagner l'élection présidentielle. Parce que tout est ouvert. Et je le dis aux électeurs, venez dimanche, lundi il sera trop tard. Venez dimanche vous pouvez être très nombreux et en effet les choses peuvent changer.

Le candidat à la primaire à gauche pour la présidentielle Manuel Valls au micro de Valérie Gas. C'est la fin de ce journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivie. Vous pouvez comme à chaque édition le réécouter et le retrouver en script sur le site internet RFI Savoirs. Il est 20h10 en TU.