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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 11 février 2020

Journal en français facile 11 février 2020

Loic Bussières : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loïc, bonsoir à tous.

LB : À la une : le coronavirus déclaré ennemi public numéro un par l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, qui l'assure : il y a une vraie chance de stopper l'épidémie. Mais qui prévient : il n'y aura pas de vaccin avant 18 mois.

ZK : Aux États-Unis, la 2e étape des primaires démocrates. On vote dans l'état du New Hampshire pour désigner celui qui affrontera Donald Trump aux prochaines présidentielles.

LB : Et puis en France, la 5e conférence nationale sur le handicap. Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures sur la scolarisation, l'accès aux droits ou l'emploi.

-----

ZK : Direction Genève pour débuter ce journal. Une nouvelle réunion sur le coronavirus se tenait aujourd'hui au siège de l'Organisation mondiale de la santé.

LB : L'OMS qui avait convoqué quelque 400 experts pour tenter d'organiser la riposte contre ce que les scientifiques nomment désormais COVID-19. Le Covid-19 qui a déjà contaminé plus de 42 000 personnes quasiment toutes en Chine continentale et que le patron de l'OMS a déclaré « ennemi public numéro un ». Écoutez Tedros Ghebreyésus.

« Beaucoup de journalistes me demandent ce qui me réveille la nuit. Et je réponds toujours : une pandémie. Parce qu'il y a des pays qui n'ont pas de système de santé assez fort. C'est notre maillon faible. Et ça peut tous nous affecter. Nous devons investir pour renforcer leurs systèmes de santé. Ma peur, c'est que si ce virus se propage dans ces pays, ce soit le chaos. Les épidémies peuvent provoquer des révoltes. Croyez-moi. Un virus est bien plus capable de créer des bouleversements politiques, économiques et sociaux que n'importe quelle attaque terroriste. Et si le monde ne veut pas se réveiller et considérer le coronavirus comme l'ennemi public numéro un, alors j'ai peur que nous ne retenions pas la leçon. Voilà ce qui me réveille la nuit. Et ça devrait tous nous réveiller ».

LB : L'OMS qui voit tout de même un motif d'espoir dans ce tableau. Il y a, dit l'organisation, une « chance réaliste de stopper » la propagation du nouveau coronavirus. Tedros Ghebreyesus qui précise toutefois qu'un premier vaccin ne sera pas disponible avant 18 mois.

ZK : À la une également, la deuxième manche de la course à l'investiture démocrate aux États-Unis, comprendre de l'élection du candidat démocrate pour la présidentielle.

LB : Le petit État de la cote Est vote ce mardi pour choisir celui qui affrontera Donald Trump en novembre. Comme dans l'Iowa la semaine dernière, le New Hampshire devrait voir s'affronter en tête deux candidats à l'opposée tant en âge que sur le plan des idées, en l'occurrence Pete Buttigieg et Bernie Sanders. Hier soir Bernier Sanders donnait son dernier grand meeting de campagne avant le vote dans le New Hampshire. Des milliers de sympathisants étaient venus le soutenir à Duhram, des jeunes pour la plupart. La semaine dernière dans l'Iowa, les moins de 30 ans ont voté massivement pour le doyen des candidats pourtant âgé de 78 ans. Notre envoyé spécial Eric de Salve a rencontré l'un d'entre eux Will, 25 ans, étudiant dans le New Hampshire, il explique pourquoi il soutient Bernie Sanders malgré son âge et son accident cardiaque à l'automne.

« C'est vrai parfois, je m'inquiète pour son âge, un peu comme je le ferais pour mon grand-père, mais au fond je ne suis pas très inquiet, car il est très en forme. Je l'ai même vu danser il y a deux mois ! Mais surtout, je crois qu'il est celui qui mènera les combats dont nous avons besoin, tout ce qu'il dit sonne vrai. Il est le seul a vouloir l'assurance santé publique pour tous d'un coup. C'est ce qu'il nous faut, il est le seul à promettre l'abolition universelle de la dette étudiante, l'éducation supérieure gratuite pour tous, dont nous avons besoin également et il est seul à vouloir sérieusement affronter l'industrie des énergies fossile et donc à vouloir se battre pour sauver la planète ».

ZK : Dans l'actualité également, Mahmoud Abbas affirme solennellement devant le Conseil de sécurité de l'ONU qu'il rejette le plan de paix israélo-américain.

LB : Le président palestinien affirme qu'il ferait de la Palestine un « gruyère », c'est-à-dire que la carte de l'État comporterait des trous, selon lui. Hier, il avait renoncé à un vote d'une résolution faute de soutien international suffisant.

ZK : Au Liban, le Parlement vote la confiance au nouveau gouvernement.

LB : Malgré l'opposition de centaines de manifestants dispersés par les forces de l'ordre, il y a eu des manifestations et des heurts au moment du vote et pendant une bonne partie de la journée. L'équipe gouvernementale actuelle a été formée le 21 janvier dernier après plusieurs semaines de discussions entre les partis majoritaires au Parlement, notamment le Hezbollah et le Courant patriotique libre (CPL) du président Michel Aoun.

ZK : Direction Téhéran, la capitale iranienne où des centaines de milliers de personnes étaient dans la rue ce mardi pour le 41e anniversaire de la victoire de la révolution islamique.

LB : Dans tout le pays, des foules importantes ont participé aux cérémonies. Des commémorations qui interviennent quarante jours après l'assassinat du général Ghassem Soleimani par les Américains en Irak. Le point à Téhéran avec notre correspondant Siavosh Ghazi.

Dans le froid, mais sous le soleil, les manifestants ont marché pendant plusieurs kilomètres pour se rendre sur la place Azadi. Ils portaient de nombreux portraits du général Soleimani et des drapeaux iraniens, en scandant les traditionnels morts à l'Amérique et morts à Israël. Ces nouvelles manifestations interviennent en pleine tension avec les États-Unis après l'assassinat du général Soleimani, le chef de la force Qods des Gardiens de la révolution en Irak et la réaction de l'Iran qui a frappé une base américaine dans ce pays. Dans son discours, le président Hassan Rohani a dénoncé la politique de sanction des États-Unis qui a imposé les plus dures sanctions depuis deux ans contre l'Iran. Deux années de sanctions complètes. Si un dixième des pressions qui nous ont été imposées l'avaient été contre un pays semblable à l'Iran, il se serait agenouillé devant les États-Unis. Nous ne nous rendrons pas et nous vous obligerons au contraire à vous plier. Les relations entre les États-Unis et l'Iran se sont fortement dégradées depuis le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien, et le rétablissement d'une série de sanctions américaines. Mais le président Rohani a également appelé les Iraniens à ne pas boycotter les urnes lors des élections législatives du 21 février malgré les critiques. En effet, ses amis réformateurs et modérés affirment que 90 % de leurs candidats ont été disqualifiés pour le scrutin.

LB : Preuve que l'heure n'est pas à la désescalade entre l'Iran et les États-Unis. Cette nouvelle accusation du chef de la diplomatie américaine pour qui l'Iran tenterait de renforcer ses compétences dans le domaine des missiles balistiques par le biais du lancement d'un satellite, Mike Pompeo qui appelle à exercer davantage de pression sur le régime de Téhéran.

ZK : En France, l'Élysée accueillait aujourd'hui la 5e conférence nationale sur le handicap.

LB : Un rendez-vous à l'issue duquel Emmanuel Macron a fixé plusieurs objectifs notamment celui que chaque enfant handicapé puisse être scolarisé d'ici à la rentrée prochaine. Il a aussi annoncé l'embauche de 11 500 accompagnants d'ici 2022. « Les Français doivent tous se mobiliser » pour améliorer la vie des 12 millions de personnes handicapées a-t-il en outre déclaré. Le point avec Sylvie Koffi.

L'une des mesures phares est que « plus aucun enfant » handicapé ne soit laissé « sans solution de scolarisation à la rentrée de septembre ». Leur nombre a déjà été divisé par près de deux entre 2018 et 2019, de 15 000 à 8.000. Mais le vrai sujet pour le Chef de l'État est qu'on manque d'accompagnants » pour aider ces enfants à l'école. Pour y remédier, 11 500 postes d'accompagnants supplémentaires seront créés d'ici à 2022. Autre objectif que ces enfants devenus adultes ne soient pas laissés seuls dans la recherche de solution. Actuellement chaque année près de 500 familles quittent la France pour s'exiler en Belgique, faute de trouver des places dans des centres d'hébergement adaptés en France. Pour Emmanuel Macron, il ne faut plus de ces départs contraints, pour répondre à ces besoins, 6000 places supplémentaires seront donc créées d'ici janvier. Autre annonce, la simplification des démarches administratives ainsi que la mise en place d'un numéro d'appel unique (le 360) pour répondre à l'angoisse des familles. Le chef de l'État veut la mobilisation de toute la société, il souhaite un changement et il veut faire bouger les lignes. Aucun sujet ne doit être tabou. Pour lui le droit à devenir parent est essentiel pour les personnes en situation de handicap et la question du recours à des assistants sexuels ne doit pas être un tabou dans la société ».

LB : Enfin un mot pour signaler la disparition de Claire Bretécher, la dessinatrice de BD s'était notamment fait connaître à la fin des années 60 dans le journal Pilote aux côtés de Reiser ou Gotlib. Elle était à l'époque l'une des rares femmes de la profession. Claire Bretécher avait 79 ans.


Journal en français facile 11 février 2020 Zeitung in leichtem Französisch 11. Februar 2020 Journal en français facile February 11, 2020 Journal en français facile 11 de febrero de 2020 Journal en français facile 11 de fevereiro de 2020

Loic Bussières : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loïc, bonsoir à tous.

LB : À la une : le coronavirus déclaré ennemi public numéro un par l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, qui l'assure : il y a une vraie chance de stopper l'épidémie. Mais qui prévient : il n'y aura pas de vaccin avant 18 mois.

ZK : Aux États-Unis, la 2e étape des primaires démocrates. On vote dans l'état du New Hampshire pour désigner celui qui affrontera Donald Trump aux prochaines présidentielles.

LB : Et puis en France, la 5e conférence nationale sur le handicap. Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures sur la scolarisation, l'accès aux droits ou l'emploi.

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ZK : Direction Genève pour débuter ce journal. Une nouvelle réunion sur le coronavirus se tenait aujourd'hui au siège de l'Organisation mondiale de la santé.

LB : L'OMS qui avait convoqué quelque 400 experts pour tenter d'organiser la riposte contre ce que les scientifiques nomment désormais COVID-19. Le Covid-19 qui a déjà contaminé plus de 42 000 personnes quasiment toutes en Chine continentale et que le patron de l'OMS a déclaré « ennemi public numéro un ». Écoutez Tedros Ghebreyésus.

« Beaucoup de journalistes me demandent ce qui me réveille la nuit. Et je réponds toujours : une pandémie. Parce qu'il y a des pays qui n'ont pas de système de santé assez fort. C'est notre maillon faible. Et ça peut tous nous affecter. Nous devons investir pour renforcer leurs systèmes de santé. Ma peur, c'est que si ce virus se propage dans ces pays, ce soit le chaos. Les épidémies peuvent provoquer des révoltes. Croyez-moi. Un virus est bien plus capable de créer des bouleversements politiques, économiques et sociaux que n'importe quelle attaque terroriste. Et si le monde ne veut pas se réveiller et considérer le coronavirus comme l'ennemi public numéro un, alors j'ai peur que nous ne retenions pas la leçon. Voilà ce qui me réveille la nuit. Et ça devrait tous nous réveiller ».

LB : L'OMS qui voit tout de même un motif d'espoir dans ce tableau. Il y a, dit l'organisation, une « chance réaliste de stopper » la propagation du nouveau coronavirus. Tedros Ghebreyesus qui précise toutefois qu'un premier vaccin ne sera pas disponible avant 18 mois.

ZK : À la une également, la deuxième manche de la course à l'investiture démocrate aux États-Unis, comprendre de l'élection du candidat démocrate pour la présidentielle.

LB : Le petit État de la cote Est vote ce mardi pour choisir celui qui affrontera Donald Trump en novembre. Comme dans l'Iowa la semaine dernière, le New Hampshire devrait voir s'affronter en tête deux candidats à l'opposée tant en âge que sur le plan des idées, en l'occurrence Pete Buttigieg et Bernie Sanders. Hier soir Bernier Sanders donnait son dernier grand meeting de campagne avant le vote dans le New Hampshire. Des milliers de sympathisants étaient venus le soutenir à Duhram, des jeunes pour la plupart. La semaine dernière dans l'Iowa, les moins de 30 ans ont voté massivement pour le doyen des candidats pourtant âgé de 78 ans. Notre envoyé spécial Eric de Salve a rencontré l'un d'entre eux Will, 25 ans, étudiant dans le New Hampshire, il explique pourquoi il soutient Bernie Sanders malgré son âge et son accident cardiaque à l'automne.

« C'est vrai parfois, je m'inquiète pour son âge, un peu comme je le ferais pour mon grand-père, mais au fond je ne suis pas très inquiet, car il est très en forme. Je l'ai même vu danser il y a deux mois ! Mais surtout, je crois qu'il est celui qui mènera les combats dont nous avons besoin, tout ce qu'il dit sonne vrai. Il est le seul a vouloir l'assurance santé publique pour tous d'un coup. C'est ce qu'il nous faut, il est le seul à promettre l'abolition universelle de la dette étudiante, l'éducation supérieure gratuite pour tous, dont nous avons besoin également et il est seul à vouloir sérieusement affronter l'industrie des énergies fossile et donc à vouloir se battre pour sauver la planète ».

ZK : Dans l'actualité également, Mahmoud Abbas affirme solennellement devant le Conseil de sécurité de l'ONU qu'il rejette le plan de paix israélo-américain.

LB : Le président palestinien affirme qu'il ferait de la Palestine un « gruyère », c'est-à-dire que la carte de l'État comporterait des trous, selon lui. Hier, il avait renoncé à un vote d'une résolution faute de soutien international suffisant.

ZK : Au Liban, le Parlement vote la confiance au nouveau gouvernement.

LB : Malgré l'opposition de centaines de manifestants dispersés par les forces de l'ordre, il y a eu des manifestations et des heurts au moment du vote et pendant une bonne partie de la journée. L'équipe gouvernementale actuelle a été formée le 21 janvier dernier après plusieurs semaines de discussions entre les partis majoritaires au Parlement, notamment le Hezbollah et le Courant patriotique libre (CPL) du président Michel Aoun.

ZK : Direction Téhéran, la capitale iranienne où des centaines de milliers de personnes étaient dans la rue ce mardi pour le 41e anniversaire de la victoire de la révolution islamique.

LB : Dans tout le pays, des foules importantes ont participé aux cérémonies. Des commémorations qui interviennent quarante jours après l'assassinat du général Ghassem Soleimani par les Américains en Irak. Le point à Téhéran avec notre correspondant Siavosh Ghazi.

Dans le froid, mais sous le soleil, les manifestants ont marché pendant plusieurs kilomètres pour se rendre sur la place Azadi. Ils portaient de nombreux portraits du général Soleimani et des drapeaux iraniens, en scandant les traditionnels morts à l'Amérique et morts à Israël. Ces nouvelles manifestations interviennent en pleine tension avec les États-Unis après l'assassinat du général Soleimani, le chef de la force Qods des Gardiens de la révolution en Irak et la réaction de l'Iran qui a frappé une base américaine dans ce pays. Dans son discours, le président Hassan Rohani a dénoncé la politique de sanction des États-Unis qui a imposé les plus dures sanctions depuis deux ans contre l'Iran. Deux années de sanctions complètes. Si un dixième des pressions qui nous ont été imposées l'avaient été contre un pays semblable à l'Iran, il se serait agenouillé devant les États-Unis. Nous ne nous rendrons pas et nous vous obligerons au contraire à vous plier. Les relations entre les États-Unis et l'Iran se sont fortement dégradées depuis le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien, et le rétablissement d'une série de sanctions américaines. Mais le président Rohani a également appelé les Iraniens à ne pas boycotter les urnes lors des élections législatives du 21 février malgré les critiques. En effet, ses amis réformateurs et modérés affirment que 90 % de leurs candidats ont été disqualifiés pour le scrutin.

LB : Preuve que l'heure n'est pas à la désescalade entre l'Iran et les États-Unis. Cette nouvelle accusation du chef de la diplomatie américaine pour qui l'Iran tenterait de renforcer ses compétences dans le domaine des missiles balistiques par le biais du lancement d'un satellite, Mike Pompeo qui appelle à exercer davantage de pression sur le régime de Téhéran.

ZK : En France, l'Élysée accueillait aujourd'hui la 5e conférence nationale sur le handicap.

LB : Un rendez-vous à l'issue duquel Emmanuel Macron a fixé plusieurs objectifs notamment celui que chaque enfant handicapé puisse être scolarisé d'ici à la rentrée prochaine. Il a aussi annoncé l'embauche de 11 500 accompagnants d'ici 2022. « Les Français doivent tous se mobiliser » pour améliorer la vie des 12 millions de personnes handicapées a-t-il en outre déclaré. Le point avec Sylvie Koffi.

L'une des mesures phares est que « plus aucun enfant » handicapé ne soit laissé « sans solution de scolarisation à la rentrée de septembre ». Leur nombre a déjà été divisé par près de deux entre 2018 et 2019, de 15 000 à 8.000. Mais le vrai sujet pour le Chef de l'État est qu'on manque d'accompagnants » pour aider ces enfants à l'école. Pour y remédier, 11 500 postes d'accompagnants supplémentaires seront créés d'ici à 2022. Autre objectif que ces enfants devenus adultes ne soient pas laissés seuls dans la recherche de solution. Actuellement chaque année près de 500 familles quittent la France pour s'exiler en Belgique, faute de trouver des places dans des centres d'hébergement adaptés en France. Pour Emmanuel Macron, il ne faut plus de ces départs contraints, pour répondre à ces besoins, 6000 places supplémentaires seront donc créées d'ici janvier. Autre annonce, la simplification des démarches administratives ainsi que la mise en place d'un numéro d'appel unique (le 360) pour répondre à l'angoisse des familles. Le chef de l'État veut la mobilisation de toute la société, il souhaite un changement et il veut faire bouger les lignes. Aucun sujet ne doit être tabou. Pour lui le droit à devenir parent est essentiel pour les personnes en situation de handicap et la question du recours à des assistants sexuels ne doit pas être un tabou dans la société ».

LB : Enfin un mot pour signaler la disparition de Claire Bretécher, la dessinatrice de BD s'était notamment fait connaître à la fin des années 60 dans le journal Pilote aux côtés de Reiser ou Gotlib. Elle était à l'époque l'une des rares femmes de la profession. Claire Bretécher avait 79 ans.