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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 07 avril 2017

Journal en français facile 07 avril 2017

Pauline Gleize:

RFI, il est 20h en temps universel, 22h00 à Paris et Stockholm. Bienvenue dans le journal en français facile que je présente avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet:

Bonsoir Pauline, bonsoir à tous.

PG : À la Une ce soir, une attaque dans le centre de Stockholm, la capitale suédoise. Un camion a foncé sur des piétons. Bilan, quatre morts. Le chauffeur est toujours recherché.

SB : La Russie accuse les États-Unis d'avoir violé la loi internationale. Accusation portée après que l'armée américaine a frappé la nuit dernière une base aérienne du régime syrien.

PG : Au sommaire également, une campagne de vaccination sur le point d'être lancée pour tenter d'éviter une nouvelle épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.

SB : En Tennis, les Français ont gagné les deux premiers matches de leur quart de finale de la Coupe Davis. Ils jouent face à la Grande-Bretagne.

L'actualité est dominée aujourd'hui par une attaque au camion bélier à Stockholm, la capitale suédoise.

PG : Camion bélier, cela veut dire que le véhicule a foncé sur la foule. Il a ensuite heurté le bâtiment d'un grand magasin. Très rapidement, le Premier ministre suédois a déclaré que tout laissait penser qu'il s'agit d'un attentat. Il s'est produit dans l'après-midi, dans une rue piétonne, où les voitures n'ont donc pas le droit de circuler. Selon la police suédoise, quatre personnes sont mortes et douze ont été blessées. L'enquête semble progresser rapidement, Violette Goarant :

Un homme, suspecté par la police d'être impliqué dans l'attaque de Stockholm, a été arrêté dans la banlieue de la capitale suédoise ce vendredi soir. La police a précisé que l'homme se trouvait dans les alentours du lieu où l'attaque s'est produite et correspond au signalement fait, quelques heures plus tôt, via une image de caméra de surveillance diffusée par les autorités. Selon les médias locaux, l'homme serait blessé et revendiquerait l'attaque, mais la police a refusé de confirmer cette information. L'homme serait lié à l'attaque, mais pas nécessairement le chauffeur, a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse. La police suédoise a donc ouvert une enquête pour terrorisme et continue à exhorter les habitants de Stockholm à éviter le centre-ville pour qu'ils puissent travailler sur les lieux de l'attaque. Ce vendredi soir, les transports, alors arrêtés peu après l'attaque, reprennent tour à tour dans une ville encore sous le choc. Violette Goarant, Stockholm, RFI.

PG : Cette attaque rappelle celles de Nice, Berlin et Londres et a suscité, provoqué, de nombreuses réactions. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a exprimé son soutien. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné l'attaque.

SB : L'ONU dont le conseil de sécurité s'est réuni en urgence après des frappes des États-Unis contre une base militaire syrienne. Des frappes en réponse à une attaque chimique présumée qui a fait plus de 80 morts en Syrie.

PG : Pendant la réunion, la Russie, alliée de Bachar al-Assad, a accusé Washington d'avoir violé la loi internationale. Moscou a annoncé, dans la journée, la suspension de l'accord sur la prévention des incidents aériens en Syrie. Ces frappes ont donc des conséquences au niveau international, mais elles ont également un impact aux États-Unis. Cette intervention militaire permet entre autres de créer l'unité autour du président, Donald Trump. Romain Lemaresquier :

En autorisant le lancement de missiles Tomahawk 77 jours seulement après son investiture, Donald Trump s'offre un peu de répit au niveau interne. Le désordre qui règne au sein de son administration trustait les Unes des journaux ces derniers temps, notamment l'affaire des liens qu'auraient certains de ses proches avec la Russie. L'indice de popularité de Donald Trump ne cessait de plonger et quelques quotidiens n'hésitaient pas à dire, il y a de ça encore quelques jours, que seule une guerre pourrait le sortir du marasme actuel. La réponse américaine à l'usage d'armes chimiques par les troupes de Bachar al-Assad permet à Donald Trump de créer l'unité autour de lui. Unité des médias qui saluent tous cette initiative, et unité de la classe politique. John McCain par exemple, sénateur républicain de l'État de l'Arizona, a été l'un des premiers à féliciter la Maison-Blanche, lui qui pourtant est l'un des plus grands détracteurs de cette présidence et qui appelait depuis des mois à une intervention américaine. Par contre, ces frappes pourraient bien avoir des conséquences sur la politique étrangère américaine, surtout sur les relations américano-russes, alors que Rex Tillerson, le secrétaire d'État américain, se rend à Moscou mardi prochain. Si tout le monde s'accordait sur le fait que cette administration comptait se rapprocher de la Russie, ces frappes pourraient marquer au contraire une rupture avec un pays qui refuse depuis des mois toute initiative contre le régime de Bachar al-Assad.

SB : Romain Lemaresquier. Toujours aux États-Unis, le magistrat Neil Gorsuch a été confirmé comme neuvième juge de la Cour suprême.

PG : Sa nomination par Donald Trump a été source de polémiques et de tensions. Les démocrates se sont fermement opposés à ce conservateur. Mais le Sénat a donné son accord. Pour y arriver, hier, les républicains ont abaissé la majorité requise.

SB : La République démocratique du Congo a un nouveau premier ministre.

PG : Il s'agit de Bruno Tshibala. Cet ancien secrétaire général de l'UDPS a été exclu du parti, il y a quelques semaines. Il avait pris ses distances avec la nouvelle direction du parti. Cette nomination découle d'un accord conclu le 31 décembre dernier entre l'opposition et la majorité pour tenter de sortir le pays de la crise politique.

SB : Le Parti démocratique unifié obtient la majorité absolue aux élections législatives en Gambie.

PG : L'UDP, c'était le principal parti d'opposition à l'ancien président Yahya Jammeh. Yahya Jammeh, dont la formation, l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction, ne conserve que 5 sièges. Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle de décembre, doit encore nommer 5 députés.

SB : L'urgence sanitaire mondiale relative à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest a été levée il y a un peu plus d'un an. Mais le risque d'une nouvelle flambée existe toujours.

PG : Aujourd'hui encore, aucun vaccin préventif n'a été homologué, validé par les autorités. Mais certains sont aux derniers stades de leur développement, alors pour éviter une nouvelle épidémie, une large campagne d'essai est sur le point d'être lancée. Les explications de Simon Rozé

C'est une étude de grande ampleur qui vient d'être lancée. 600 participants âgés de 12 ans et plus ont été recrutés dans deux des pays qui avaient été le plus touchés par l'épidémie : la Guinée-Conakry et le Libéria. Le but, c'est de répondre aux dernières questions qui se posent au sujet de l'efficacité des vaccins en cours de développement et notamment sur ce qu'on appelle la durée de la réaction immunitaire qu'ils provoquent. En clair, il s'agit d'avoir un vaccin efficace pendant une longue durée. Cet essai va durer au moins jusqu'à la fin de l'année et il va prendre de l'ampleur au fur et à mesure de la campagne. Il concernera ainsi à terme près de 5 000 personnes, dont des nourrissons pour évaluer au total trois stratégies de vaccination différentes. L'idée, c'est bien sûr d'être prêt. Prêt en cas de résurgence de l'épidémie Ebola avec des vaccins efficaces, et suffisamment testés sur de nombreuses personnes pour s'assurer également qu'ils ne provoquent pas trop d'effets secondaires.

SB : Athènes cède aux exigences de réformes réclamées par ses créanciers, les institutions à qui la Grèce doit de l'argent.

PG : Selon Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, la Grèce est maintenant prête à procéder à des coupes supplémentaires dans les retraites en 2019 et à augmenter les impôts en 2020.

Le gouvernement grec espère ainsi recevoir de l'argent frais et voir s'éloigner le danger d'un défaut de paiement.

Cet argent l'aidera à rembourser une dette de plus de sept milliards d'euros en juillet.

SB : À un peu plus de deux semaines de la présidentielle en France, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon réduisent l'écart qui les sépare d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.

PG : Selon un sondage Harris Interactive, avec 24 % d'intentions de vote au premier tour, le candidat d'En Marche ! est toujours donné en tête, mais il perd de son avance, tout comme la candidate du Front national. François Fillon remonte à 19 %, mais Jean-Luc Mélenchon arrive juste derrière.

SB : Venons-en à présent, Pauline, à une menace sur l'environnement et la biodiversité. Au moins 9 600 espèces d'arbres pourraient disparaître.

PG : C'est ce que révèle une étude publiée par le Botanic Gardens Conservation International spécialisée dans la préservation de la diversité des plantes. 9600 espèces en danger donc sur un total de 60 065 connues. Près d'une sur six. Laurence Théault :

On savait que plus de 200 espèces d'oiseaux qui se posent sur leurs branches étaient menacés d'extinction, on a appris aussi que 60 % des espèces de singes qui escaladent leur tronc étaient en danger. Aujourd'hui, ce sont les arbres eux-mêmes qui sont inquiétés. Le chiffre est impressionnant, notre terre a fait pousser un peu plus de 60 000 variétés d'arbres différentes, mais l'étude nous apprend qu'un quart des espèces devrait disparaître. Le Brésil peut s'enorgueillir de compter le plus grand nombre de types d'arbre, près de 9000 sur le territoire, viennent ensuite la Colombie et l'Indonésie. L'arctique et l'antarctique n'ont jamais vu pointer la moindre pousse quand l'Amérique du Nord doit se contenter de 1400 espèces, affichant la plus faible diversité. L'étude souligne que certains types d'arbres ne se trouvent que dans un seul pays, au Brésil par exemple. L'objectif de ce recensement est de mesurer les risques qui pèsent sur chaque lignée d'arbres. Sur les 20 000 espèces évaluées, 300 d'entre elles sont situation très critique avec une maigre population de 50 arbres. Pour tenter de les préserver, les botanistes collectent systématiquement des graines qu'ils replantent ou conservent, afin d'empêcher toute nouvelle menace de disparition liée à la déforestation ou à la surexploitation des forêts.

Journal en français facile 07 avril 2017

Pauline Gleize:

RFI, il est 20h en temps universel, 22h00 à Paris et Stockholm. Bienvenue dans le journal en français facile que je présente avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet:

Bonsoir Pauline, bonsoir à tous.

PG : À la Une ce soir, une attaque dans le centre de Stockholm, la capitale suédoise. Un camion a foncé sur des piétons. Bilan, quatre morts. Le chauffeur est toujours recherché.

SB : La Russie accuse les États-Unis d’avoir violé la loi internationale. Accusation portée après que l’armée américaine a frappé la nuit dernière une base aérienne du régime syrien.

PG : Au sommaire également, une campagne de vaccination sur le point d’être lancée pour tenter d’éviter une nouvelle épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.

SB : En Tennis, les Français ont gagné les deux premiers matches de leur quart de finale de la Coupe Davis. Ils jouent face à la Grande-Bretagne.

L’actualité est dominée aujourd’hui par une attaque au camion bélier à Stockholm, la capitale suédoise.

PG : Camion bélier, cela veut dire que le véhicule a foncé sur la foule. Il a ensuite heurté le bâtiment d’un grand magasin. Très rapidement, le Premier ministre suédois a déclaré que tout laissait penser qu’il s’agit d’un attentat. Il s’est produit dans l’après-midi, dans une rue piétonne, où les voitures n’ont donc pas le droit de circuler. Selon la police suédoise, quatre personnes sont mortes et douze ont été blessées. L’enquête semble progresser rapidement, Violette Goarant :

Un homme, suspecté par la police d’être impliqué dans l’attaque de Stockholm, a été arrêté dans la banlieue de la capitale suédoise ce vendredi soir. La police a précisé que l’homme se trouvait dans les alentours du lieu où l’attaque s’est produite et correspond au signalement fait, quelques heures plus tôt, via une image de caméra de surveillance diffusée par les autorités. Selon les médias locaux, l’homme serait blessé et revendiquerait l’attaque, mais la police a refusé de confirmer cette information. L’homme serait lié à l’attaque, mais pas nécessairement le chauffeur, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse. La police suédoise a donc ouvert une enquête pour terrorisme et continue à exhorter les habitants de Stockholm à éviter le centre-ville pour qu’ils puissent travailler sur les lieux de l’attaque. Ce vendredi soir, les transports, alors arrêtés peu après l’attaque, reprennent tour à tour dans une ville encore sous le choc. Violette Goarant, Stockholm, RFI.

PG : Cette attaque rappelle celles de Nice, Berlin et Londres et a suscité, provoqué, de nombreuses réactions. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a exprimé son soutien. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné l’attaque.

SB : L’ONU dont le conseil de sécurité s’est réuni en urgence après des frappes des États-Unis contre une base militaire syrienne. Des frappes en réponse à une attaque chimique présumée qui a fait plus de 80 morts en Syrie.

PG : Pendant la réunion, la Russie, alliée de Bachar al-Assad, a accusé Washington d’avoir violé la loi internationale. Moscou a annoncé, dans la journée, la suspension de l’accord sur la prévention des incidents aériens en Syrie. Ces frappes ont donc des conséquences au niveau international, mais elles ont également un impact aux États-Unis. Cette intervention militaire permet entre autres de créer l’unité autour du président, Donald Trump. Romain Lemaresquier :

En autorisant le lancement de missiles Tomahawk 77 jours seulement après son investiture, Donald Trump s’offre un peu de répit au niveau interne. Le désordre qui règne au sein de son administration trustait les Unes des journaux ces derniers temps, notamment l’affaire des liens qu’auraient certains de ses proches avec la Russie. L’indice de popularité de Donald Trump ne cessait de plonger et quelques quotidiens n’hésitaient pas à dire, il y a de ça encore quelques jours, que seule une guerre pourrait le sortir du marasme actuel. La réponse américaine à l’usage d’armes chimiques par les troupes de Bachar al-Assad permet à Donald Trump de créer l’unité autour de lui. Unité des médias qui saluent tous cette initiative, et unité de la classe politique. John McCain par exemple, sénateur républicain de l’État de l’Arizona, a été l’un des premiers à féliciter la Maison-Blanche, lui qui pourtant est l’un des plus grands détracteurs de cette présidence et qui appelait depuis des mois à une intervention américaine. Par contre, ces frappes pourraient bien avoir des conséquences sur la politique étrangère américaine, surtout sur les relations américano-russes, alors que Rex Tillerson, le secrétaire d’État américain, se rend à Moscou mardi prochain. Si tout le monde s’accordait sur le fait que cette administration comptait se rapprocher de la Russie, ces frappes pourraient marquer au contraire une rupture avec un pays qui refuse depuis des mois toute initiative contre le régime de Bachar al-Assad.

SB : Romain Lemaresquier. Toujours aux États-Unis, le magistrat Neil Gorsuch a été confirmé comme neuvième juge de la Cour suprême.

PG : Sa nomination par Donald Trump a été source de polémiques et de tensions. Les démocrates se sont fermement opposés à ce conservateur. Mais le Sénat a donné son accord. Pour y arriver, hier, les républicains ont abaissé la majorité requise.

SB : La République démocratique du Congo a un nouveau premier ministre.

PG : Il s’agit de Bruno Tshibala. Cet ancien secrétaire général de l’UDPS a été exclu du parti, il y a quelques semaines. Il avait pris ses distances avec la nouvelle direction du parti. Cette nomination découle d’un accord conclu le 31 décembre dernier entre l’opposition et la majorité pour tenter de sortir le pays de la crise politique.

SB : Le Parti démocratique unifié obtient la majorité absolue aux élections législatives en Gambie.

PG :  L’UDP, c’était le principal parti d’opposition à l’ancien président Yahya Jammeh. Yahya Jammeh, dont la formation, l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction, ne conserve que 5 sièges. Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle de décembre, doit encore nommer 5 députés.

SB : L’urgence sanitaire mondiale relative à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a été levée il y a un peu plus d’un an. Mais le risque d’une nouvelle flambée existe toujours.

PG : Aujourd’hui encore, aucun vaccin préventif n’a été homologué, validé par les autorités. Mais certains sont aux derniers stades de leur développement, alors pour éviter une nouvelle épidémie, une large campagne d’essai est sur le point d’être lancée. Les explications de Simon Rozé

C’est une étude de grande ampleur qui vient d’être lancée. 600 participants âgés de 12 ans et plus ont été recrutés dans deux des pays qui avaient été le plus touchés par l’épidémie : la Guinée-Conakry et le Libéria. Le but, c’est de répondre aux dernières questions qui se posent au sujet de l’efficacité des vaccins en cours de développement et notamment sur ce qu’on appelle la durée de la réaction immunitaire qu’ils provoquent. En clair, il s’agit d’avoir un vaccin efficace pendant une longue durée. Cet essai va durer au moins jusqu’à la fin de l’année et il va prendre de l’ampleur au fur et à mesure de la campagne. Il concernera ainsi à terme près de 5 000 personnes, dont des nourrissons pour évaluer au total trois stratégies de vaccination différentes. L’idée, c’est bien sûr d’être prêt. Prêt en cas de résurgence de l’épidémie Ebola avec des vaccins efficaces, et suffisamment testés sur de nombreuses personnes pour s’assurer également qu’ils ne provoquent pas trop d’effets secondaires.

SB : Athènes cède aux exigences de réformes réclamées par ses créanciers, les institutions à qui la Grèce doit de l’argent.

PG : Selon Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, la Grèce est maintenant prête à procéder à des coupes supplémentaires dans les retraites en 2019 et à augmenter les impôts en 2020.

Le gouvernement grec espère ainsi recevoir de l’argent frais et voir s’éloigner le danger d’un défaut de paiement.

Cet argent l’aidera à rembourser une dette de plus de sept milliards d’euros en juillet.

SB : À un peu plus de deux semaines de la présidentielle en France, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon réduisent l’écart qui les sépare d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.

PG : Selon un sondage Harris Interactive, avec 24 % d’intentions de vote au premier tour, le candidat d’En Marche ! est toujours donné en tête, mais il perd de son avance, tout comme la candidate du Front national. François Fillon remonte à 19 %, mais Jean-Luc Mélenchon arrive juste derrière.

SB : Venons-en à présent, Pauline, à une menace sur l’environnement et la biodiversité. Au moins 9 600 espèces d’arbres pourraient disparaître.

PG : C’est ce que révèle une étude publiée par le Botanic Gardens Conservation International spécialisée dans la préservation de la diversité des plantes. 9600 espèces en danger donc sur un total de 60 065 connues. Près d’une sur six. Laurence Théault :

On savait que plus de 200 espèces d’oiseaux qui se posent sur leurs branches étaient menacés d’extinction, on a appris aussi que 60 % des espèces de singes qui escaladent leur tronc étaient en danger. Aujourd’hui, ce sont les arbres eux-mêmes qui sont inquiétés. Le chiffre est impressionnant, notre terre a fait pousser un peu plus de 60 000 variétés d’arbres différentes, mais l’étude nous apprend qu’un quart des espèces devrait disparaître. Le Brésil peut s’enorgueillir de compter le plus grand nombre de types d’arbre, près de 9000 sur le territoire, viennent ensuite la Colombie et l’Indonésie. L’arctique et l’antarctique n’ont jamais vu pointer la moindre pousse quand l’Amérique du Nord doit se contenter de 1400 espèces, affichant la plus faible diversité. L’étude souligne que certains types d’arbres ne se trouvent que dans un seul pays, au Brésil par exemple. L’objectif de ce recensement est de mesurer les risques qui pèsent sur chaque lignée d’arbres. Sur les 20 000 espèces évaluées, 300 d’entre elles sont situation très critique avec une maigre population de 50 arbres. Pour tenter de les préserver, les botanistes collectent systématiquement des graines qu’ils replantent ou conservent, afin d’empêcher toute nouvelle menace de disparition liée à la déforestation ou à la surexploitation des forêts.