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Francais Authentique, L’importance de la liberté (interview d’Aysseline de Lardemelle) (1)

L'importance de la liberté (interview d'Aysseline de Lardemelle) (1)

Bonjour à tous ! Alors bienvenue dans cette vidéo de Français Authentique et aujourd'hui, une fois n'est pas coutume : j'ai la chance d'avoir une invitée.

Johan : Aysseline, bonjour :

Aysseline : Bonjour Johan ! Enchantée ! Bonjour à tout le monde.

Johan : Merci beaucoup d'être là. Moi c'est Yohan avec un J, J'ai oublié de te le dire quand on a discuté mais c'est Yohan avec un J. Ce n'est pas logique ; on me demande souvent dans l'audience pourquoi on dit Yohan et ça s'écrit Johan, mais ça c'est une longue histoire. Aysseline est coach, conférencière, auteure et elle est spécialisée dans le développement personnel et j'ai eu la chance de faire sa connaissance et de lire son ouvrage dont on reparlera un petit peu après mais avant tout ça, Aysseline, j'aurais bien voulu que tu te présentes en quelques mots, que tu dises à l'audience qui tu es, ce que tu fais s'il te plaît.

Aysseline : En quelques mots, Aysseline, qui est un prénom pas courant du tout. J'ai vécu 2 ans au Liban et on m'a dit que c'était d'origine arabe du vieil arabe qui voulait dire Aysseline, gardienne des voies détournées. Je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est une forme de légende, mais j'aime beaucoup cette signification et ce prénom original. Aujourd'hui j'ai 46 ans, je vis en région parisienne effectivement coach conférencière auteure, beaucoup d'années de développement personnel derrière moi, beaucoup de voyages et le bonheur de vivre avec un Allemand en France qui t'a connu pour améliorer son français sur Français Authentique et donc c'est comme ça que nous sommes rentrés en contact.

Johan : Oui, et comme moi, je suis très axé développement personnel, et j'en parle assez souvent dans dans mes contenus, l'audience sait que c'est un point très important pour moi, j'ai trouvé ton parcours très intéressant et donc avant de parler de développement personnel et de ton expertise, je voudrais parler un tout petit peu de ton livre puisque c'est un de tes livres – tu en as écrit plusieurs – qui s'appelle Douleur de Peau que j'ai pu lire la semaine dernière, que tu as écrit il y a un certain temps déjà me semble-t-il ?

Aysseline : Oui, je l'ai écrit… oh là là oui ça fait plus de… plus de 10 ans que je l'ai écrit.

Johan : Plus de dix ans, d'accord.

Aysseline : Je crois que je l'ai écrit en 2007, quelque chose comme ça, voilà. 2007 et il est sorti en 2008 ; il a été édité en 2008.

Johan : D'accord, et donc, en fait dans ce livre, moi, ça m'a permis de te connaître un petit peu puisque tu parles un petit peu de ton éducation, ton enfance et d'une expérience qui t'a… mais une expérience vraiment moi qui m'a beaucoup touché. Et dans ce livre en fait ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que c'est vraiment un mélange des aspects éducation, y a des aspects religion, beaucoup de sujets qu'on peut retrouver aujourd'hui au quotidien et qui, moi, qui m'ont beaucoup touché donc est-ce que tu peux juste nous dire peut-être 2-3 mots puisque on va plus parler développement personnel mais je pense que cette expérience que tu relates dans le livre t'a certainement un peu amenée aussi vers le développement personnel.

Aysseline : Ah oui, oui. Tout à fait !

Johan : Nous parler un petit peu de ça pour nous remettre dans le contexte du développement personnel ?

Aysseline : Exactement, avec plaisir Johan. J'ai eu la chance à la fin de mes études de faire ce que beaucoup rêvent de faire : un tour du monde. Alors c'était à l'époque le tour de l'Afrique ; j'aimais et j'aime toujours énormément l'Afrique donc je suis partie faire un stage dans un centre culturel français au Sénégal, un pays qui m'est très très cher et j'ai rencontré un homme magnifique, Souleymane, qui était Sénégalais musulman. Moi, je suis plus d'une famille catholique aristocratique de Province, donc, ça a été un choc culturel et amoureux magnifique. Donc, dans ce livre, je raconte cette histoire d'amour avec Souleymane, tout le bonheur qu'on a eu et aussi toute la difficulté qu'il peut y avoir dans l'intégration et dans la rencontre de cultures. Notre amour allait bien au-delà de cela. On était vraiment dans une grande écoute et un respect de nos cultures et de nos religions différentes. Par contre, côté amical, mais surtout familial et malheureusement, surtout du côté de ma famille, ça a été très, très compliqué parce qu'ils avaient peur. Ils avaient peur d'une personne différente. Ils avaient peur d'une religion différente. Et donc, dans ce livre, je raconte toute cette histoire et les hauts et les bas de cette histoire avec ce grand amour. Et surtout, en fait, en quoi – et je fais le lien avec ce que tu m'as dit sur le développement personnel – en quoi cela m'a fait poser beaucoup de questions sur la liberté. Comment je peux être libre ? Libre d'aimer cet homme dans toutes ses différences et libre face à ma famille qui faisait énormément de pression, qui a refusé de le rencontrer. Pas simplement mes parents, mais même mes frères et sœurs, tellement ils en avaient peur. Donc, cette question de la liberté et de la peur, de la liberté, de l'accueil, des différences. Pour ceux qui liront l'histoire, ils verront la fin de ce grand amour et cet engagement, à la fin de cette histoire – je garde le suspense sur l'histoire – mais cet engagement à me dire : je veux être une femme libre. Je veux être une femme libre et que la prochaine fois, si je dois rencontrer un homme différent – là, c'est un Allemand, ce n'est pas trop différent – mais je puisse totalement assumer, être claire, être libre et dire à ma famille : c'est la personne que j'aime et ou vous l'acceptez et c'est tant mieux, je serai ravie ou vous ne l'acceptez pas, mais je ne vais pas sacrifier cet amour pour vous. Donc, j'ai commencé dix, quinze ans de développement personnel. C'était pour moi pour être une femme libre et joyeuse. Et après, j'en ai fait mon métier.

Johan : Super ! Oui, on comprend bien en ayant lu le livre. Moi, je l'ai vraiment dévoré parce que c'est une histoire qui est touchante. Là, tu viens de nous la… de bien nous la résumer. Et voilà, moi, ce qui m'a touché, c'est cet aspect un peu conflictuel dont tu as parlé, des milieux différents, des origines différentes, des religions différentes. Et on le voit aussi au sein de la famille Français Authentique. On est un groupe aussi très, très large, avec différentes religions, etc. et parfois, il y a des petites incompréhensions déjà à notre niveau. Et donc, on voit bien aussi le cheminement dans ton livre vers la liberté et c'est, je pense aussi ce qui m'a beaucoup parlé parce que c'est un sujet que j'aborde souvent dans mes contenus. C'est un peu une de mes passions, voire une obsession : la liberté. J'ai quitté mon emploi salarié il y a maintenant trois ans pour me focaliser à plein temps sur un Français Authentique, dans un souci de liberté justement. Je voulais travailler sur des projets qui me plaisent, qui m'intéressent et je voulais travailler quand je voulais où je voulais. Si j'ai envie d'amener mes enfants à l'école le matin, je le fais. En contrepartie, je travaille plus tard le soir, mais cet aspect liberté me touche et je pense que c'est ce qui m'a aussi intéressé dans ton livre. Une question que je voulais te poser sur le sujet de la liberté, c'est : tu te définis comme freedom facilitator, donc un facilitateur ou quelqu'un qui permet la liberté, qui amène la liberté ? Est-ce que tu peux nous dire deux mots sur cette approche assez intéressante ?

Aysseline : Oui, j'ai beaucoup aimé ce mot, freedom facilitator (facilitateur de liberté), coach de liberté et je sens qu'effectivement, c'est ma mission. Souvent, les missions sont liées aussi à des épisodes de notre vie douloureux, voilà, des grands challenges de vie et j'en ai eu un à travers cette histoire d'amour. Je suis aussi, comme toi, j'ai décidé aussi un jour de passer en libéral, en indépendante, comme coach, conférencière, auteure et en tout cas, dans tous mes coachings… J'ai fait beaucoup de coaching en entreprise et je me suis rendu compte que la liberté était au cœur et que la liberté et les relations étaient au cœur. Et donc, c'est souvent dans la liberté relationnelle d'être qui on est, d'accepter l'autre comme il est, de ne pas jouer tout ce que j'appelle, ces jeux de pouvoir qu'on a souvent où on prend le pouvoir sur l'autre ou alors on laisse l'autre prendre le pouvoir sur nous parce qu'il y a une sorte de jeu de piédestal qui est souvent dans l'entreprise, très présent aussi, dès lors qu'il y a un chef. Souvent, les collaborateurs ne sont pas vraiment dans des relations d'adulte à adulte. Il y a une sorte de hiérarchie ; c'est le mot employé qui se met en place. Et donc j'essaye par mes coachings, mes accompagnements, mes livres, de faire passer ce message que la liberté est possible. Elle est possible, même dans le monde du travail, même dans un monde où il y a de la hiérarchie et que c'est avant tout une liberté intérieure de reprendre le pouvoir sur soi, une liberté de se mettre dans une relation d'adulte à adulte – j'y reviens toujours – et d'égal à égal. Pour moi, c'est vraiment les mots clés. La liberté dans la relation. Si on ne se voit pas comme l'égal de l'autre, on le voit plus haut que nous ou plus bas que nous, il n'y a plus cette liberté. Donc, j'essaye vraiment de faire passer ces messages et d'amener plus de liberté dans la vie.

Johan : D'accord. Dans un monde qui n'est pas toujours libre, en fait. Il y a un livre, je ne sais pas si tu l'as lu, d'Harry Browne qui est un Américain qui a écrit How I live a free life in a non-free world. Comment je vis une vie libre dans un monde qui n'est pas libre. Je serais tenté de te poser la question : comment en fait gérer une situation comme tu l'as décrite dans une entreprise, par exemple, où on a souvent… Moi, c'était … ça a souvent été mon cas, un responsable ou un chef qui, eh bien, lui veut avoir une emprise, veut pas seulement décider, puisque c'est normal qu'un chef décide, mais veut vraiment imposer toutes ses visions, etc. Comment tu attaquerais le problème en tant que salarié qui vit cette situation ? Je suppose que tu ne vas pas lui dire de se rebeller, de ne pas écouter le chef. Comment tu gérerais cette situation?

Aysseline : Oh là ! Là, on va loin dans le coaching. Je recommanderais au passage un livre merveilleux qui s'appelle Imparfait, libre et heureux aussi pour bien montrer que la liberté n'est pas une question de perfection. Elle peut s'atteindre sur un chemin différent. Pour reprendre ta question, les accompagnements en coaching, généralement, c'est à peu près 20 heures, à raison de deux heures tous les quinze jours. Donc, il faut vraiment pouvoir creuser les situations. Donc, je ne peux pas te répondre en deux minutes.

Johan : Juste peut-être une ou deux pistes très brèves.

Aysseline : Effectivement, une ou deux pistes, c'est exprimer. L'important, c'est l'expression et l'expression d'un avis différent et l'expression d'un avis différent en disant : « Voilà chef, j'ai une opinion différente de la vôtre. Voilà ce que je pense. Voilà ce que je propose. » Souvent, l'exprimer pas simplement une fois, mais deux, voire trois fois. Si on est dans des situations vraiment compliquées, graves qu'il y a des répercussions sur tout le monde, sur le bien-être et sur la qualité de vie de tous, j'invite aussi à exprimer auprès des RH, auprès de ce qu'on appelle les N+2 dans la chaîne hiérarchique. Là, c'est dans des cas vraiment compliqués, mais sinon exprimer proposer, mais dans une communication non-violente.


L’importance de la liberté (interview d’Aysseline de Lardemelle) (1) Die Bedeutung der Freiheit (Interview mit Aysseline de Lardemelle) (1) The importance of freedom (interview with Aysseline de Lardemelle) (1) La importancia de la libertad (entrevista con Aysseline de Lardemelle) (1) A importância da liberdade (entrevista com Aysseline de Lardemelle) (1)

Bonjour à tous ! Alors bienvenue dans cette vidéo de Français Authentique et aujourd'hui, une fois n'est pas coutume : j'ai la chance d'avoir une invitée.

Johan : Aysseline, bonjour :

Aysseline : Bonjour Johan ! Enchantée ! Bonjour à tout le monde.

Johan : Merci beaucoup d'être là. Moi c'est Yohan avec un J, J'ai oublié de te le dire quand on a discuté mais c'est Yohan avec un J. Ce n'est pas logique ; on me demande souvent dans l'audience pourquoi on dit Yohan et ça s'écrit Johan, mais ça c'est une longue histoire. Aysseline est coach, conférencière, auteure et elle est spécialisée dans le développement personnel et j'ai eu la chance de faire sa connaissance et de lire son ouvrage dont on reparlera un petit peu après mais avant tout ça, Aysseline, j'aurais bien voulu que tu te présentes en quelques mots, que tu dises à l'audience qui tu es, ce que tu fais s'il te plaît. Aysseline is a coach, speaker, author and she specializes in personal development and I had the chance to meet her and read her book which we will talk about a little later but before all that, Aysseline, I would have liked that you introduce yourself in a few words, that you tell the audience who you are, what you do please.

Aysseline : En quelques mots, Aysseline, qui est un prénom pas courant du tout. J'ai vécu 2 ans au Liban et on m'a dit que c'était d'origine arabe du vieil arabe qui voulait dire Aysseline, gardienne des voies détournées. Viví 2 años en el Líbano y me dijeron que era de origen árabe del antiguo árabe que se refería a Aysseline, guardiana de los caminos desviados. Je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est une forme de légende, mais j'aime beaucoup cette signification et ce prénom original. Aujourd'hui j'ai 46 ans, je vis en région parisienne effectivement coach conférencière auteure, beaucoup d'années de développement personnel derrière moi, beaucoup de voyages et le bonheur de vivre avec un Allemand en France qui t'a connu pour améliorer son français sur Français Authentique et donc c'est comme ça que nous sommes rentrés en contact. Hoy tengo 46 años, vivo en la región de París de manera efectiva como orador y entrenador de autores, muchos años de desarrollo personal detrás de mí, muchos viajes y la alegría de vivir con un alemán en Francia que te ha conocido por mejorar su Francés sobre francés auténtico y así es como nos pusimos en contacto.

Johan : Oui, et comme moi, je suis très axé développement personnel, et j'en parle assez souvent dans dans mes contenus, l'audience sait que c'est un point très important pour moi, j'ai trouvé ton parcours très intéressant et donc avant de parler de développement personnel et de ton expertise, je voudrais parler un tout petit peu de ton livre puisque c'est un de tes livres – tu en as écrit plusieurs – qui s'appelle Douleur de Peau que j'ai pu lire la semaine dernière, que tu as écrit il y a un certain temps déjà me semble-t-il ?

Aysseline : Oui, je l'ai écrit… oh là là oui ça fait plus de… plus de 10 ans que je l'ai écrit.

Johan : Plus de dix ans, d'accord.

Aysseline : Je crois que je l'ai écrit en 2007, quelque chose comme ça, voilà. 2007 et il est sorti en 2008 ; il a été édité en 2008.

Johan : D'accord, et donc, en fait dans ce livre, moi, ça m'a permis de te connaître un petit peu puisque tu parles un petit peu de ton éducation, ton enfance et d'une expérience qui t'a… mais une expérience vraiment moi qui m'a beaucoup touché. Johan: Bien, y de hecho, en este libro, a mí, me permitió conocerte un poco ya que hablas un poco sobre tu educación, tu infancia y una experiencia que ha ... pero una experiencia que realmente me conmovió. Et dans ce livre en fait ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que c'est vraiment un mélange des aspects éducation, y a des aspects religion, beaucoup de sujets qu'on peut retrouver aujourd'hui au quotidien et qui, moi, qui m'ont beaucoup touché donc est-ce que tu peux juste nous dire peut-être 2-3 mots puisque on va plus parler développement personnel mais je pense que cette expérience que tu relates dans le livre t'a certainement un peu amenée aussi vers le développement personnel.

Aysseline : Ah oui, oui. Tout à fait !

Johan : Nous parler un petit peu de ça pour nous remettre dans le contexte du développement personnel ?

Aysseline : Exactement, avec plaisir Johan. J'ai eu la chance à la fin de mes études de faire ce que beaucoup rêvent de faire : un tour du monde. Al final de mis estudios tuve la oportunidad de hacer lo que muchos sueñan: una gira mundial. Alors c'était à l'époque le tour de l'Afrique ; j'aimais et j'aime toujours énormément l'Afrique donc je suis partie faire un stage dans un centre culturel français au Sénégal, un pays qui m'est très très cher et j'ai rencontré un homme magnifique, Souleymane, qui était Sénégalais musulman. Moi, je suis plus d'une famille catholique aristocratique de Province, donc, ça a été un choc culturel et amoureux magnifique. Donc, dans ce livre, je raconte cette histoire d'amour avec Souleymane, tout le bonheur qu'on a eu et aussi toute la difficulté qu'il peut y avoir dans l'intégration et dans la rencontre de cultures. Notre amour allait bien au-delà de cela. Our love went way beyond that. On était vraiment dans une grande écoute et un respect de nos cultures et de nos religions différentes. We were really listening and respecting our different cultures and religions. Par contre, côté amical, mais surtout familial et malheureusement, surtout du côté de ma famille, ça a été très, très compliqué parce qu'ils avaient peur. Ils avaient peur d'une personne différente. Ils avaient peur d'une religion différente. Et donc, dans ce livre, je raconte toute cette histoire et les hauts et les bas de cette histoire avec ce grand amour. Et surtout, en fait, en quoi – et je fais le lien avec ce que tu m'as dit sur le développement personnel – en quoi cela m'a fait poser beaucoup de questions sur la liberté. Comment je peux être libre ? Libre d'aimer cet homme dans toutes ses différences et libre face à ma famille qui faisait énormément de pression, qui a refusé de le rencontrer. Pas simplement mes parents, mais même mes frères et sœurs, tellement ils en avaient peur. No solo mis padres, sino incluso mis hermanos y hermanas, tenían tanto miedo. Donc, cette question de la liberté et de la peur, de la liberté, de l'accueil, des différences. Entonces esta cuestión de libertad y miedo, libertad, hospitalidad, diferencias. Pour ceux qui liront l'histoire, ils verront la fin de ce grand amour et cet engagement, à la fin de cette histoire – je garde le suspense sur l'histoire – mais cet engagement à me dire : je veux être une femme libre. Para aquellos que leerán la historia, verán el final de este gran amor y este compromiso, al final de esta historia, mantengo el suspenso sobre la historia, pero este compromiso de decirme: quiero ser una mujer libre. Je veux être une femme libre et que la prochaine fois, si je dois rencontrer un homme différent – là, c'est un Allemand, ce n'est pas trop différent – mais je puisse totalement assumer, être claire, être libre et dire à ma famille : c'est la personne que j'aime et ou vous l'acceptez et c'est tant mieux, je serai ravie ou vous ne l'acceptez pas, mais je ne vais pas sacrifier cet amour pour vous. Donc, j'ai commencé dix, quinze ans de développement personnel. C'était pour moi pour être une femme libre et joyeuse. Et après, j'en ai fait mon métier.

Johan : Super ! Oui, on comprend bien en ayant lu le livre. Sí, entendemos bien haber leído el libro. Moi, je l'ai vraiment dévoré parce que c'est une histoire qui est touchante. Realmente lo devoré porque es una historia conmovedora. Là, tu viens de nous la… de bien nous la résumer. Et voilà, moi, ce qui m'a touché, c'est cet aspect un peu conflictuel dont tu as parlé, des milieux différents, des origines différentes, des religions différentes. Et on le voit aussi au sein de la famille Français Authentique. On est un groupe aussi très, très large, avec différentes religions, etc. et parfois, il y a des petites incompréhensions déjà à notre niveau. Et donc, on voit bien aussi le cheminement dans ton livre vers la liberté et c'est, je pense aussi ce qui m'a beaucoup parlé parce que c'est un sujet que j'aborde souvent dans mes contenus. Y así, también podemos ver el camino en su libro hacia la libertad y es, también creo que lo que me habló mucho porque es un tema que a menudo abordo en mi contenido. C'est un peu une de mes passions, voire une obsession : la liberté. Es una de mis pasiones, incluso una obsesión: la libertad. J'ai quitté mon emploi salarié il y a maintenant trois ans pour me focaliser à plein temps sur un Français Authentique, dans un souci de liberté justement. Dejé mi trabajo asalariado ahora hace tres años para enfocarme a tiempo completo en un francés auténtico, precisamente por el bien de la libertad. Je voulais travailler sur des projets qui me plaisent, qui m'intéressent et je voulais travailler quand je voulais où je voulais. Si j'ai envie d'amener mes enfants à l'école le matin, je le fais. En contrepartie, je travaille plus tard le soir, mais cet aspect liberté me touche et je pense que c'est ce qui m'a aussi intéressé dans ton livre. Une question que je voulais te poser sur le sujet de la liberté, c'est : tu te définis comme freedom facilitator, donc un facilitateur ou quelqu'un qui permet la liberté, qui amène la liberté ? Est-ce que tu peux nous dire deux mots sur cette approche assez intéressante ?

Aysseline : Oui, j'ai beaucoup aimé ce mot, freedom facilitator (facilitateur de liberté), coach de liberté et je sens qu'effectivement, c'est ma mission. Aysseline: Sí, me gustó mucho esta palabra, facilitador de la libertad, entrenador de la libertad y realmente siento que es mi misión. Souvent, les missions sont liées aussi à des épisodes de notre vie douloureux, voilà, des grands challenges de vie et j'en ai eu un à travers cette histoire d'amour. Je suis aussi, comme toi, j'ai décidé aussi un jour de passer en libéral, en indépendante, comme coach, conférencière, auteure et en tout cas, dans tous mes coachings… J'ai fait beaucoup de coaching en entreprise et je me suis rendu compte que la liberté était au cœur et que la liberté et les relations étaient au cœur. Et donc, c'est souvent dans la liberté relationnelle d'être qui on est, d'accepter l'autre comme il est, de ne pas jouer tout ce que j'appelle, ces jeux de pouvoir qu'on a souvent où on prend le pouvoir sur l'autre ou alors on laisse l'autre prendre le pouvoir sur nous parce qu'il y a une sorte de jeu de piédestal qui est souvent dans l'entreprise, très présent aussi, dès lors qu'il y a un chef. Y así, a menudo está en la libertad relacional ser quienes somos, aceptar al otro como es, no jugar todo lo que llamo, estos juegos de poder que a menudo tenemos donde tomar el poder sobre el otro o dejamos que el otro tome el poder sobre nosotros porque hay una especie de juego de pedestal que a menudo está en el negocio, muy presente también, tan pronto como haya un chef. Souvent, les collaborateurs ne sont pas vraiment dans des relations d'adulte à adulte. Il y a une sorte de hiérarchie ; c'est le mot employé qui se met en place. Hay una especie de jerarquía; Es la palabra utilizada la que se pone en su lugar. Et donc j'essaye par mes coachings, mes accompagnements, mes livres, de faire passer ce message que la liberté est possible. Elle est possible, même dans le monde du travail, même dans un monde où il y a de la hiérarchie et que c'est avant tout une liberté intérieure de reprendre le pouvoir sur soi, une liberté de se mettre dans une relation d'adulte à adulte – j'y reviens toujours – et d'égal à égal. Pour moi, c'est vraiment les mots clés. La liberté dans la relation. Si on ne se voit pas comme l'égal de l'autre, on le voit plus haut que nous ou plus bas que nous, il n'y a plus cette liberté. Donc, j'essaye vraiment de faire passer ces messages et d'amener plus de liberté dans la vie.

Johan : D'accord. Dans un monde qui n'est pas toujours libre, en fait. En un mundo que no siempre es gratis, de hecho. Il y a un livre, je ne sais pas si tu l'as lu, d'Harry Browne qui est un Américain qui a écrit How I live a free life in a non-free world. Comment je vis une vie libre dans un monde qui n'est pas libre. Je serais tenté de te poser la question : comment en fait gérer une situation comme tu l'as décrite dans une entreprise, par exemple, où on a souvent… Moi, c'était … ça a souvent été mon cas, un responsable ou un chef qui, eh bien, lui veut avoir une emprise, veut pas seulement décider, puisque c'est normal qu'un chef décide, mais veut vraiment imposer toutes ses visions, etc. Me sentiría tentado a hacerle la pregunta: cómo manejar una situación como usted describió en una empresa, por ejemplo, donde a menudo ... yo estaba ... a menudo era mi caso, un gerente o un chef que, bueno, quiere que tenga control, no solo quiere decidir, ya que es normal que un chef decida, sino que realmente quiere imponer todas sus visiones, etc. Comment tu attaquerais le problème en tant que salarié qui vit cette situation ? ¿Cómo abordaría el problema como empleado que experimenta esta situación? Je suppose que tu ne vas pas lui dire de se rebeller, de ne pas écouter le chef. Supongo que no le vas a decir que se rebele, que no escuche al jefe. Comment tu gérerais cette situation?

Aysseline : Oh là ! Là, on va loin dans le coaching. Je recommanderais au passage un livre merveilleux qui s'appelle Imparfait, libre et heureux aussi pour bien montrer que la liberté n'est pas une question de perfection. Elle peut s'atteindre sur un chemin différent. Pour reprendre ta question, les accompagnements en coaching, généralement, c'est à peu près 20 heures, à raison de deux heures tous les quinze jours. Donc, il faut vraiment pouvoir creuser les situations. Así que realmente necesitas poder investigar situaciones. Donc, je ne peux pas te répondre en deux minutes.

Johan : Juste peut-être une ou deux pistes très brèves.

Aysseline : Effectivement, une ou deux pistes, c'est exprimer. Aysseline: De hecho, una o dos pistas es expresar. L'important, c'est l'expression et l'expression d'un avis différent et l'expression d'un avis différent en disant : « Voilà chef, j'ai une opinion différente de la vôtre. Voilà ce que je pense. Voilà ce que je propose. » Souvent, l'exprimer pas simplement une fois, mais deux, voire trois fois. Si on est dans des situations vraiment compliquées, graves qu'il y a des répercussions sur tout le monde, sur le bien-être et sur la qualité de vie de tous, j'invite aussi à exprimer auprès des RH, auprès de ce qu'on appelle les N+2 dans la chaîne hiérarchique. Là, c'est dans des cas vraiment compliqués, mais sinon exprimer proposer, mais dans une communication non-violente.