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PLATON (Πλάτων) La République. Livre Septième., 02. PLATON. La République. Livre Septième. Partie 2/11.

02. PLATON. La République. Livre Septième. Partie 2/11.

Je le crois.

À la fin il pourra, je pense, non-seulement voir le soleil dans les eaux et partout où son image se réfléchit, mais le contempler en lui-même à sa véritable place.

Certainement.

Après cela, se mettant à raisonner, il en viendra à conclure que c'est le soleil qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui est en quelque sorte le principe de tout ce que nos gens voyaient là-bas dans la caverne [2].

Il est évident que c'est par tous ces degrés qu'il arrivera à cette conclusion (Socrate).

Se rappelant alors sa première demeure et ce qu'on y appelait sagesse et ses compagnons de captivité, ne se trouvera-t-il pas heureux de son changement et ne plaindra-t-il pas les autres ?

Tout-à-fait.

Et s'il y avait là-bas des honneurs, des éloges, des récompenses publiques établies entre eux pour celui qui observe le mieux les ombres à leur passage, qui se rappelle le mieux en quel ordre elles ont coutume de précéder, de suivre ou de paraître ensemble, et qui par là est le plus habile à deviner leur apparition [3] ; penses-tu que l'homme dont nous parlons fût encore bien jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui sont les plus honorés et les plus puissants dans ce souterrain ? Ou bien ne sera-t-il pas comme le héros d'Homère, et ne préfèrera-t-il pas mille fois n'être qu'« un valet de charrue, au service d'un pauvre laboureur » [4] ; et souffrir tout au monde plutôt que de revenir à sa première illusion et de vivre comme il vivait ?

Je ne doute pas qu'il ne soit disposé à tout souffrir plutôt que de vivre de la sorte (Socrate).

Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et qu'il aille s'asseoir à son ancienne place ; dans ce passage subit du grand jour à l'obscurité, ses yeux ne seront-ils pas comme aveuglés ?

Oui vraiment.

Et si tandis que sa vue est encore confuse, et avant que ses yeux se soient remis et accoutumés à l'obscurité, ce qui demande un temps assez long, il lui faut donner son avis sur ces ombres et entrer en dispute à ce sujet avec ses compagnons qui n'ont pas quitté leurs chaînes, n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens ? Ne diront-ils pas que pour être monté là-haut, il a perdu la vue ; que ce n'est pas la peine d'essayer de sortir du lieu où ils sont, et que si quelqu'un s'avise de vouloir les en tirer et les conduire en haut, il faut le saisir et le tuer, s'il est possible [5].

Cela est fort probable.

Voilà précisément, cher Glaucon, l'image de notre condition. L'antre souterrain, c'est ce monde visible : le feu qui l'éclaire, c'est la lumière du soleil : ce captif qui monte à la région supérieure et la contemple, c'est l'âme qui s'élève dans l'espace intelligible. Voilà du moins quelle est ma pensée, puisque tu veux la savoir : Dieu sait si elle est vraie. Quant à moi, la chose me paraît telle que je vais dire. Aux dernières limites du monde intellectuel, est l'idée du bien qu'on aperçoit avec peine, mais qu'on ne peut apercevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il y a de beau et de bon ; que dans le monde visible, elle produit la lumière et l'astre de qui elle vient directement ; que dans le monde invisible, c'est elle qui produit directement la vérité et l'intelligence ; qu'il faut enfin avoir les yeux sur cette idée pour se conduire avec sagesse dans la vie privée ou publique.

J'entre dans cette manière de voir autant qu'il m'appartient (Socrate).

Conçois donc aussi et cesse de t'étonner que ceux qui sont parvenus à cette hauteur dédaignent de prendre en main les affaires humaines, et que leurs âmes aspirent sans cesse à se fixer dans la région supérieure. Cela est bien naturel, s'il y a analogie entre ce dont nous parlons et l'image que nous avons tracée plus haut.

Oui, rien de plus naturel.

Qu'y a-t-il d'étonnant, dis-moi, qu'un homme, passant des contemplations divines aux misérables objets qui occupent les hommes, ait mauvaise grâce et paraisse ridicule, lorsque dans le premier trouble, et avant d'être familiarisé avec les ténèbres qui l'environnent, il est forcé d'entrer en dispute devant les tribunaux ou ailleurs sur des ombres de justice ou sur les images qui projettent ces ombres, et de s'escrimer contre la manière dont ces images sont prises par des hommes qui n'ont jamais vu la justice elle-même ?

(Oui.) Il est impossible de s'en étonner (Socrate).

Un homme sensé fera réflexion que la vue peut être troublée de deux manières et par deux causes opposées, par le passage de la lumière à l'obscurité, ou par celui de l'obscurité à la lumière : et comme il en est de même de la vue de l'âme, lorsqu'il verra une âme troublée et embarrassée pour discerner certains objets, il n'ira pas en rire sans raison ; il examinera si c'est que revenant d'un état plus lumineux elle se trouve comme offusquée faute d'habitude, ou si passant des ténèbres de l'ignorance à la lumière, elle est éblouie de son trop vif éclat. Dans le premier cas, il la félicitera de l'embarras qu'elle éprouve et de ce commerce divin ; dans le second, il la plaindra ; ou bien s'il veut rire à ses dépens, ses railleries seront moins ridicules que si elles s'adressaient à l'âme qui redescend du séjour de la lumière [6].

(Oui, on) On ne peut parler plus raisonnablement.

Or, si tout cela est vrai, il faut en conclure que la science ne s'apprend pas de la manière dont certaines gens le prétendent. Ils se vantent de pouvoir la faire entrer dans l'âme où elle n'est point, à peu près comme on donnerait la vue à des yeux aveugles [7].

Tel est leur langage.

Ce que nous avons dit suppose au contraire que chacun possède la faculté d'apprendre, un organe de la science ; et que, semblable à des yeux qui ne pourraient se tourner des ténèbres vers la lumière qu'avec le corps tout entier, l'organe de l'intelligence doit se tourner, avec l'âme tout entière, de la vue de ce qui naît vers la contemplation de ce qui est et de ce qu'il y a de plus lumineux dans l'être ; et cela nous l'avons appelé le bien, n'est-ce pas ?

Oui (Socrate).

02. 02. PLATO. The Republic. Book Seven. Part 2/11. 02. PLATO. La República. Libro Séptimo. Parte 2/11. 02. افلاطون. جمهوری. کتاب هفتم. قسمت 2/11. 02. PLATO. La Repubblica. Libro settimo. Parte 2/11. 02. PLATO. A República. Livro Sete. Parte 2/11. 02. PLATO. Cumhuriyet. Yedinci Kitap. Bölüm 2/11. 02.柏拉图。共和国。第七册。第 2/11 部分。 PLATON. PLATO. La République. Livre Septième. Partie 2/11.

Je le crois. I believe him.

À la fin il pourra, je pense, non-seulement voir le soleil dans les eaux et partout où son image se réfléchit, mais le contempler en lui-même à sa véritable place. Am Ende wird er, glaube ich, nicht nur die Sonne im Wasser und überall dort, wo ihr Bild reflektiert wird, sehen können, sondern sie auch in sich selbst an ihrem wahren Platz betrachten. In the end he will be able, I think, not only to see the sun in the waters and wherever its image is reflected, but to contemplate it in itself in its true place. Al final, creo, no solo podrá ver el sol en las aguas y donde sea que se refleje su imagen, sino contemplarlo en sí mismo en su verdadero lugar.

Certainement. Definitely.

Après cela, se mettant à raisonner, il en viendra à conclure que c'est le soleil qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui est en quelque sorte le principe de tout ce que nos gens voyaient là-bas dans la caverne [2]. After that, starting to reason, he will come to the conclusion that it is the sun that makes the seasons and the years, that governs everything in the visible world, and that is in a way the principle of all that our people saw. there in the cave [2].

Il est évident que c'est par tous ces degrés qu'il arrivera à cette conclusion (Socrate). Es ist offensichtlich, dass er durch all diese Grade zu dieser Schlussfolgerung gelangen wird (Sokrates). It is obvious that it is by all these degrees that he will arrive at this conclusion (Socrates).

Se rappelant alors sa première demeure et ce qu'on y appelait sagesse et ses compagnons de captivité, ne se trouvera-t-il pas heureux de son changement et ne plaindra-t-il pas les autres ? Remembering his first home and what was called wisdom and his companions in captivity, will he not be happy with his change and not complain to others? Entonces, recordando su primera morada y lo que se llamó sabiduría y sus compañeros cautivos, ¿no estará contento con su cambio y no se quejará ante los demás?

Tout-à-fait. Absolutely. Absolutamente.

Et s'il y avait là-bas des honneurs, des éloges, des récompenses publiques établies entre eux pour celui qui observe le mieux les ombres à leur passage, qui se rappelle le mieux en quel ordre elles ont coutume de précéder, de suivre ou de paraître ensemble, et qui par là est le plus habile à deviner leur apparition [3] ; penses-tu que l'homme dont nous parlons fût encore bien jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui sont les plus honorés et les plus puissants dans ce souterrain ? And if there were honors, praises, public rewards established between them for the one who best observes the shadows as they pass, who best remembers in what order they are used to precede, to follow or to appear together, and who thereby is most able to divine their appearance; Do you think that the man we are talking about was still very jealous of these distinctions, and that he was envious of those who are most honored and most powerful in this subterranean? Y si hubo honores, elogios, recompensas públicas establecidas entre ellos para el que mejor observa las sombras a medida que pasan, quien mejor recuerda en qué orden generalmente preceden, siguen o aparecer juntos y quién es el más capaz de adivinar su apariencia [3]; ¿Crees que el hombre del que hablamos todavía estaba muy celoso de estas distinciones y que envidiaba a los más honrados y poderosos en este mundo subterráneo? Ou bien ne sera-t-il pas comme le héros d'Homère, et ne préfèrera-t-il pas mille fois n'être qu'« un valet de charrue, au service d'un pauvre laboureur » [4] ; et souffrir tout au monde plutôt que de revenir à sa première illusion et de vivre comme il vivait ? Or will he not be like the hero of Homer, and will he not prefer a thousand times to be only "a plowman, in the service of a poor husbandman?" and suffer all the world rather than return to his first illusion and live as he lived? De lo contrario, no será como el héroe de Homero, y no preferirá mil veces ser solo "un jinete al servicio de un pobre labrador" [4]; y sufrir todo en el mundo en lugar de volver a su primera ilusión y vivir como él vivió?

Je ne doute pas qu'il ne soit disposé à tout souffrir plutôt que de vivre de la sorte (Socrate). Ich zweifle nicht daran, dass er bereit ist, lieber alles zu erleiden, als so zu leben (Sokrates). I do not doubt that he is willing to suffer everything rather than live in this way (Socrates). No tengo dudas de que está preparado para sufrir todo en lugar de vivir de esta manera (Sócrates).

Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et qu'il aille s'asseoir à son ancienne place ; dans ce passage subit du grand jour à l'obscurité, ses yeux ne seront-ils pas comme aveuglés ? Imagine again that this man goes down to the cavern and goes to his former place; in this sudden passage from the great day to the darkness, will not his eyes be blinded? Imagine de nuevo que este hombre vuelve a bajar a la cueva y que va a sentarse en su antiguo lugar; En este repentino paso del amplio día a la oscuridad, ¿no estarán sus ojos como cegados?

Oui vraiment.

Et si tandis que sa vue est encore confuse, et avant que ses yeux se soient remis et accoutumés à l'obscurité, ce qui demande un temps assez long, il lui faut donner son avis sur ces ombres et entrer en dispute à ce sujet avec ses compagnons qui n'ont pas quitté leurs chaînes, n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens ? And if while his sight is still confused, and before his eyes have recovered and accustomed to the dark, which requires a long enough time, he must give his opinion on these shadows and enter into an argument about it with his companions who have not left their chains, will he not prepare to laugh at his expense? Ne diront-ils pas que pour être monté là-haut, il a perdu la vue ; que ce n'est pas la peine d'essayer de sortir du lieu où ils sont, et que si quelqu'un s'avise de vouloir les en tirer et les conduire en haut, il faut le saisir et le tuer, s'il est possible [5]. Will they not say that to have gone up there he lost his sight; that it is not worth trying to get out of the place where they are, and that if someone thinks of wanting to pull them out and lead them up, he must be seized and killed, if he is possible [5].

Cela est fort probable.

Voilà précisément, cher Glaucon, l'image de notre condition. That is precisely, dear Glaucon, the image of our condition. L'antre souterrain, c'est ce monde visible : le feu qui l'éclaire, c'est la lumière du soleil : ce captif qui monte à la région supérieure et la contemple, c'est l'âme qui s'élève dans l'espace intelligible. The subterranean cave is this visible world: the fire that illuminates it is the light of the sun: this captive who ascends to the upper region and contemplates it, it is the soul which rises in intelligible space. Voilà du moins quelle est ma pensée, puisque tu veux la savoir : Dieu sait si elle est vraie. At least that is my thought, since you want to know it: God knows if it is true. Quant à moi, la chose me paraît telle que je vais dire. As for me, the thing seems to me as I am going to say. Aux dernières limites du monde intellectuel, est l'idée du bien qu'on aperçoit avec peine, mais qu'on ne peut apercevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il y a de beau et de bon ; que dans le monde visible, elle produit la lumière et l'astre de qui elle vient directement ; que dans le monde invisible, c'est elle qui produit directement la vérité et l'intelligence ; qu'il faut enfin avoir les yeux sur cette idée pour se conduire avec sagesse dans la vie privée ou publique. At the last limits of the intellectual world, is the idea of the good which one perceives with difficulty, but which one can not perceive without concluding that it is the cause of all that is beautiful and good; that in the visible world, it produces the light and the star from which it comes directly; that in the invisible world it is she who directly produces truth and intelligence; that we must finally have our eyes on this idea to conduct ourselves wisely in private or public life.

J'entre dans cette manière de voir autant qu'il m'appartient (Socrate). I enter this way of seeing as much as it belongs to me (Socrates).

Conçois donc aussi et cesse de t'étonner que ceux qui sont parvenus à cette hauteur dédaignent de prendre en main les affaires humaines, et que leurs âmes aspirent sans cesse à se fixer dans la région supérieure. Conceive, therefore, and cease to be astonished that those who have reached this height disdain to take human affairs into their own hands, and that their souls constantly aspire to settle in the higher region. Cela est bien naturel, s'il y a analogie entre ce dont nous parlons et l'image que nous avons tracée plus haut. This is very natural, if there is an analogy between what we are talking about and the image we have drawn above.

Oui, rien de plus naturel. Yes, nothing more natural.

Qu'y a-t-il d'étonnant, dis-moi, qu'un homme, passant des contemplations divines aux misérables objets qui occupent les hommes, ait mauvaise grâce et paraisse ridicule, lorsque dans le premier trouble, et avant d'être familiarisé avec les ténèbres qui l'environnent, il est forcé d'entrer en dispute devant les tribunaux ou ailleurs sur des ombres de justice ou sur les images qui projettent ces ombres, et de s'escrimer contre la manière dont ces images sont prises par des hommes qui n'ont jamais vu la justice elle-même ? What is astonishing, tell me, that a man, passing from divine contemplations to miserable objects which occupy men, has bad grace and seems ridiculous, when in the first trouble, and before to be familiar with the darkness that surrounds it, it is forced to enter into a dispute in the courts or elsewhere on shadows of justice or the images that cast these shadows, and to curse the way in which these images are taken by men who have never seen justice itself?

(Oui.) Il est impossible de s'en étonner (Socrate).

Un homme sensé fera réflexion que la vue peut être troublée de deux manières et par deux causes opposées, par le passage de la lumière à l'obscurité, ou par celui de l'obscurité à la lumière : et comme il en est de même de la vue de l'âme, lorsqu'il verra une âme troublée et embarrassée pour discerner certains objets, il n'ira pas en rire sans raison ; il examinera si c'est que revenant d'un état plus lumineux elle se trouve comme offusquée faute d'habitude, ou si passant des ténèbres de l'ignorance à la lumière, elle est éblouie de son trop vif éclat. A sensible man will think that sight can be disturbed in two ways and by two opposite causes, by the passage of light to darkness, or by that of darkness to light: and as it is the same with the sight of the soul, when he sees a soul troubled and embarrassed to discern certain objects, he will not laugh without reason; he will examine if it is that returning from a brighter state she finds herself as offended for lack of habit, or if passing from the darkness of ignorance to the light, she is dazzled by her too brilliant brilliancy. Dans le premier cas, il la félicitera de l'embarras qu'elle éprouve et de ce commerce divin ; dans le second, il la plaindra ; ou bien s'il veut rire à ses dépens, ses railleries seront moins ridicules que si elles s'adressaient à l'âme qui redescend du séjour de la lumière [6]. In the first case, he will congratulate her for the embarrassment she experiences and this divine commerce; in the second he will pity her; or if he wants to laugh at his expense, his taunts will be less ridiculous than if they were addressed to the soul who comes down from the living room of the light [6].

(Oui, on) On ne peut parler plus raisonnablement.

Or, si tout cela est vrai, il faut en conclure que la science ne s'apprend pas de la manière dont certaines gens le prétendent. Now, if all this is true, we must conclude that science is not learned in the way that some people claim. Ils se vantent de pouvoir la faire entrer dans l'âme où elle n'est point, à peu près comme on donnerait la vue à des yeux aveugles [7]. They boast of being able to bring it into the soul where it is not, much as one would give sight to blind eyes [7].

Tel est leur langage.

Ce que nous avons dit suppose au contraire que chacun possède la faculté d'apprendre, un organe de la science ; et que, semblable à des yeux qui ne pourraient se tourner des ténèbres vers la lumière qu'avec le corps tout entier, l'organe de l'intelligence doit se tourner, avec l'âme tout entière, de la vue de ce qui naît vers la contemplation de ce qui est et de ce qu'il y a de plus lumineux dans l'être ; et cela nous l'avons appelé le bien, n'est-ce pas ? What we have said assumes, on the contrary, that everyone has the faculty of learning, an organ of science; and that, like eyes that could turn from darkness to light only with the whole body, the organ of intelligence must turn, with the whole soul, from the sight of what is born towards the contemplation of what is and what is most luminous in being; and that's what we called it good, is not it?

Oui (Socrate).