×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

journal en français facile 2016 Part 1, journal en français facile 2016/04/14

journal en français facile 2016/04/14

Sonia Ghezali : Merci d'écouter RFI, il est 22h à Paris, 20h en Temps universel. Bienvenue dans votre journal en français facile et ce soir, c'est avec vous Zéphyrin Kouadio, bonsoir. Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Sonia, bonsoir à tous.

SG : Il poursuivra les réformes jusqu'au bout. François Hollande l'a affirmé il y a quelques minutes sur le plateau de France 2 dans une émission en direct qui vient de s'achever. 90 minutes de face à face avec des journalistes et 4 citoyens français pour le président. Le chômage, le nucléaire, la déchéance de nationalité, de nombreux thèmes abordés au cours de cette soirée, on y revient dans quelques instants.

ZK : Le Japon secoué par des tremblements de terre. Il y a au moins deux morts. Des personnes sont toujours coincées dans les décombres de leurs maisons qui se sont effondrées. Nous ferons le point avec notre correspondant.

SG : Nous reviendrons également dans ce journal sur la crise politique au Brésil. Dans 3 jours les députés vont voter pour ou contre la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Le gouvernement demande l'annulation de cette procédure. ZK : Le festival de Cannes. 20 films sont en compétition pour la Palme d'or. On y revient à la fin de ce journal.

ZK : François Hollande était donc en direct sur la chaîne de télévision France 2. Le chef de l'État s'est soumis aux questions des journalistes et de 4 Français. SG : 90 minutes d'émission pour convaincre pour le chef de l'État au plus bas dans les sondages. Sur le plateau, une chef d'entreprise, la mère d'un jeune homme parti combattre dans les rangs de l'organisation Etat islamique en Syrie, un étudiant en école de commerce et un conducteur d'autocar, électeur du Front National. Chacun leur tour, ils ont posé leurs question au chef de l'État. Contre le chômage, il dit espérer la création de 150 000 à 160 000 emplois nets.

Au sujet du nucléaire, François hollande confirme l'objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d'électricité, en 2025. Le chef de l'État qui s'est entre autre expliqué sur la déchéance de nationalité. Il avait proposé qu'elle soit élargie peu après les attentats de Paris. Si la mesure a fini par être abandonnée, elle avait largement divisé à gauche. On écoute François Hollande.

« Quand je me suis exprimé devant le Congrès à Versailles pour dire que ceux qui, Français, avaient tué d'autres Français parce qu'ils étaient Français, ne méritaient pas la nationalité française, tout le monde s'est levé. Je n'en ai pas vu un qui ne s'est pas levé au Congrès à Versailles. Parce qu'on sentait bien qu'à ce moment-là, le pays pouvait éclater, il pouvait y avoir une séparation, un affrontement. Si d'ailleurs le texte avait été soumis au parlement dans les semaines qui avaient suivi ce discours, ce texte aurait été adopté. Après, les calculs politiques s'en sont mêlés. J'ai proposé son retrait parce que c'était très important qu'il y ait cette unité, quand j'ai vu que l'unité hélas, pour des raisons qui tiennent à des comportements politiques sur lesquels je n'ai pas besoin de revenir ou à des doutes qui pouvait s'exprimer, à ce moment-là j'ai préféré que l'on renonce. François Hollande qui a affirmé qu'il n'y aura pas d'interdiction du voile à l'université. Quant à la loi travail, il a fait savoir qu'elle ne sera pas retirée. Il peut y avoir des corrections lors du débat parlementaire a-t-il dit.

SG : Alors que des centaines d'étudiants et de lycéens ont encore manifesté ce jeudi partout en France. Une nouvelle mobilisation contre le projet de loi. Ce soir, des centaines de personnes sont encore réunies place de la République pour une nouvelle « Nuit Debout ».

ZK : À Mayotte également la colère gronde.

SG : Depuis 2 semaines maintenant, une grève générale paralyse le département français. Sept syndicats réclament l'égalité réelle avec l'hexagone. Ils tiennent des barrages à plusieurs endroits de l'île. Le préfet a annoncé qu'il souhaitait les faire lever. ZK : Il est 5H05 à Kumamoto au Japon secoué par plusieurs séismes.

SG : 2 personnes sont mortes. Il y a une centaine de blessés dans le sud-ouest du pays. L'épicentre de ces tremblements de terre de magnitude de 6 en moyenne est situé à l'est de Kumamoto sur l'île de Kyushu. Frédéric Charles.

« Le séisme qui a frappé la ville de Kumamoto et sa région tout au sud du Japon a développé une formidable énergie car son épicentre est situé sous la croute terrestre à une faible profondeur, 11 km seulement. Il était suivi d'une autre secousse presque aussi forte et de dizaines d'autres répliques et la terre continue de trembler. Les chaines de télévision montrent des maisons effondrées, des personnes se trouvent sous les décombres, des incendies se sont déclarés dans d'autres habitations, des routes sont crevassées, fissurées, des villages sont privés d'électricité, des conduites d'eau ont été rompues. Dans un rayon d'une soixantaine de kilomètres autour de Kumamoto il y a plusieurs volcans actifs et trois centrales nucléaires, l'une est à l'arrêt, celle de Sendai dont les deux réacteurs ont été réactivés n'a subi aucun dégâts et fonctionne normalement, aucune alerte au tsunami n'a été lancé. Frédéric Charles, Tokyo, RFI. SG : Dans l'actualité également ce nouveau revers pour l'organisation Etat islamique. La ville de Hit, à l'ouest de Bagdad en Irak n'est plus sous le contrôle des terroristes annonce l'armée irakienne plus d'un mois après avoir repris El Ramadi dans la province d'Al Anbar. ZK : Khalid Zerkani a été condamné à 15 ans de prison par la cour d'appel de Bruxelles. SG : Il était jugé pour avoir dirigé un « groupe terroristes » en Belgique. Certains de ses membres ont participé aux attentats de Paris. C'est dans le cadre de la lutte anti terroriste que les eurodéputés ont adopté le PNR : Le registre des données des passagers aériens. Dans ce fichier, on trouve les coordonnées des voyageurs, leurs bagages, leurs itinéraires de vols ainsi que leurs moyens de paiement. Les compagnies aériennes devront les communiquer à chaque pays de l'union européenne. ZK : Volodymyr Groïsman est le nouveau Premier ministre en Ukraine.

SG : Le parlement a approuvé la nomination de ce proche du Président Pétro Porochenko qui remplace Arséni Iatséniouk éclaboussé par des scandales de corruption. Sébastien Gobert.

« Elle est bien loin, l'unité réformatrice et pro-européenne de la fin 2014. Volodymyr Groïsman est certes un premier ministre très proche du Président Petro Porochenko, et eux deux opèrent une présidentialisation du système politique ukrainien. Le Président est néanmoins très affaibli, à cause de son maigre bilan de réformes, et sa mise en cause par les révélations sur les sociétés offshore des Panama Papers. Volodymyr Groïsman a été élu dans une ambiance agitée. Il est le Premier ministre soutenu par une coalition parlementaire très ténue, qui doit composer avec les revendications des autres partis. Certains se placent dans une opposition opportuniste. D'autres entendent bloquer le le travail de la législature jusqu'à obtenir des élections anticipées. Les orientations de politique générale de Volodymyr Groïsman, et son engagement en faveur de réformes et de lutte anti-corruption, sont aussi mises en doute par la composition proposée de son gouvernement. Les jeunes réformateurs, que l'on avait vu il y a deux ans n'y figurent plus. La vieille garde fait un retour en force. La nomination de Volodymyr Groïsman, c'est le fruit de manipulations politiciennes, qui peuvent atténuer la crise politique pendant quelques temps. Mais ce n'est ni un gage de stabilité, ni d'efficacité. SG : Au Brésil, la crise politique est loin de s'apaiser. Demain les députés vont débattre de la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Dimanche, ils voteront pour ou contre son départ. La chef de l'Etat est accusée d'avoir maquillé des comptes publics. Le gouvernement brésilien a décidé de saisir la justice pour demander l'annulation de la procédure de destitution. ZK : Rester dans l'Union européenne, c'est le souhait de Jérémy Corbyn, le chef du parti travailliste au Royaume-Uni. SG : Le chef de l'opposition a fini par donner sa position sur le sujet à près de deux mois du référendum. Les Britanniques se prononceront sur le maintien ou non de leur pays dans l'Union européenne le 23 juin. À Londres, Muriel Delcroix.

Jeremy Corbyn a enfin brisé son long silence et, sans faire une grande déclaration d'amour à Bruxelles, a plaidé pour rester dans une Union européenne qui a selon lui apporté « emplois et protection aux travailleurs et à l'environnement ». Malgré tout, le dirigeant Labour qui avait voté contre l'adhésion du Royaume Uni à la Communauté Économique Européenne lors du référendum de 1975, n'a pas caché qu'il avait toujours de profondes réserves à l'égard du projet européen qu'il considère comme un club de riches. Jeremy Corbyn « L'Union européenne manque de représentation démocratique et veut imposer la dérégulation et la privatisation des services publics. L'Europe doit donc changer. Mais le changement ne peut arriver que si nous travaillons avec nos alliés à l'intérieur de l'UE. Il est tout à fait possible d'être critique tout en étant convaincu que nous devons en rester membre. Jeremy Corbyn n'est donc pas tout feu tout flamme mais son ralliement haut et clair est un soulagement pour les partisans du maintien d'autant que selon les sondages, les électeurs font plus confiance à ce que dit le leader travailliste sur l'Europe que le pro-européen David Cameron ou le pro-Brexit Boris Johnson. Or le Premier ministre conservateur sait qu'il aura besoin des voix de la gauche pour gagner le référendum le 23 juin prochain. SG : On connait les films qui sont en compétition pour la palme d'or du festival de Cannes. Il y en a 20 pour cette 69e édition qui s'ouvrira le 11 mai prochain. C'est la fin de votre journal en français facile. Merci Zéphyrin.

ZK : Merci Sonia.

SG : Belle soirée à tous sur RFI.


journal en français facile 2016/04/14 journal en français facile 2016/04/14

Sonia Ghezali : Merci d'écouter RFI, il est 22h à Paris, 20h en Temps universel. Bienvenue dans votre journal en français facile et ce soir, c'est avec vous Zéphyrin Kouadio, bonsoir. Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Sonia, bonsoir à tous.

SG : Il poursuivra les réformes jusqu'au bout. SG: He will pursue the reforms to the end. François Hollande l'a affirmé il y a quelques minutes sur le plateau de France 2 dans une émission en direct qui vient de s'achever. François Hollande affirmed it a few minutes ago on the set of France 2 in a live broadcast which has just ended. 90 minutes de face à face avec des journalistes et 4 citoyens français pour le président. 90 minutes face to face with journalists and 4 French citizens for the president. Le chômage, le nucléaire, la déchéance de nationalité, de nombreux thèmes abordés au cours de cette soirée, on y revient dans quelques instants. Unemployment, nuclear, forfeiture of nationality, many topics discussed during this evening, we will come back to them in a few moments.

ZK : Le Japon secoué par des tremblements de terre. Il y a au moins deux morts. There are at least two dead. Des personnes sont toujours coincées dans les décombres de leurs maisons qui se sont effondrées. People are still stuck in the rubble of their collapsed homes. Nous ferons le point avec notre correspondant. We will take stock with our correspondent.

SG : Nous reviendrons également dans ce journal sur la crise politique au Brésil. SG: We will also return in this newspaper to the political crisis in Brazil. Dans 3 jours les députés vont voter pour ou contre la destitution de la présidente Dilma Rousseff. In 3 days the deputies will vote for or against the dismissal of President Dilma Rousseff. Le gouvernement demande l'annulation de cette procédure. The government is asking for this procedure to be cancelled. ZK : Le festival de Cannes. 20 films sont en compétition pour la Palme d'or. On y revient à la fin de ce journal.

ZK : François Hollande était donc en direct sur la chaîne de télévision France 2. Le chef de l'État s'est soumis aux questions des journalistes et de 4 Français. SG : 90 minutes d'émission pour convaincre pour le chef de l'État au plus bas dans les sondages. Sur le plateau, une chef d'entreprise, la mère d'un jeune homme parti combattre dans les rangs de l'organisation Etat islamique en Syrie, un étudiant en école de commerce et un conducteur d'autocar, électeur du Front National. Chacun leur tour, ils ont posé leurs question au chef de l'État. Contre le chômage, il dit espérer la création de 150 000 à 160 000 emplois nets.

Au sujet du nucléaire, François hollande confirme l'objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d'électricité, en 2025. Le chef de l'État qui s'est entre autre expliqué sur la déchéance de nationalité. Il avait proposé qu'elle soit élargie peu après les attentats de Paris. Si la mesure a fini par être abandonnée, elle avait largement divisé à gauche. On écoute François Hollande.

« Quand je me suis exprimé devant le Congrès à Versailles pour dire que ceux qui, Français, avaient tué d'autres Français parce qu'ils étaient Français, ne méritaient pas la nationalité française, tout le monde s'est levé. Je n'en ai pas vu un qui ne s'est pas levé au Congrès à Versailles. Parce qu'on sentait bien qu'à ce moment-là, le pays pouvait éclater, il pouvait y avoir une séparation, un affrontement. Si d'ailleurs  le texte avait été soumis au parlement dans les semaines qui avaient suivi ce discours, ce texte aurait été adopté. Après, les calculs politiques s'en sont mêlés. J'ai proposé son retrait parce que c'était très important qu'il y ait cette unité, quand j'ai vu que l'unité hélas, pour des raisons qui tiennent à des comportements politiques sur lesquels je n'ai pas besoin de revenir ou à des doutes qui pouvait s'exprimer, à ce moment-là j'ai préféré que l'on renonce. François Hollande qui a affirmé qu'il n'y aura pas d'interdiction du voile à l'université. Quant à la loi travail, il a fait savoir qu'elle ne sera pas retirée. Il peut y avoir des corrections lors du débat parlementaire a-t-il dit.

SG : Alors que des centaines d'étudiants et de lycéens ont encore manifesté ce jeudi partout en France. Une nouvelle mobilisation contre le projet de loi. Ce soir, des centaines de personnes sont encore réunies place de la République pour une nouvelle « Nuit Debout ».

ZK : À Mayotte également la colère gronde.

SG : Depuis 2 semaines maintenant, une grève générale paralyse le département français. Sept syndicats réclament l'égalité réelle avec l'hexagone. Ils tiennent des barrages à plusieurs endroits de l'île. Le préfet a annoncé qu'il souhaitait les faire lever. ZK : Il est 5H05 à Kumamoto au Japon secoué par plusieurs séismes.

SG : 2 personnes sont mortes. Il y a une centaine de blessés dans le sud-ouest du pays. L'épicentre de ces tremblements de terre de magnitude de 6 en moyenne est situé à l'est de Kumamoto sur l'île de Kyushu. Frédéric Charles.

« Le séisme qui a frappé la ville de Kumamoto et sa région tout au sud du Japon a développé une formidable énergie car son épicentre est situé sous la croute terrestre à une faible profondeur, 11 km seulement. Il était suivi d'une autre secousse presque aussi forte et de dizaines d'autres répliques et la terre continue de trembler. Les chaines de télévision montrent des maisons effondrées, des personnes se trouvent sous les décombres, des incendies se sont déclarés dans d'autres habitations, des routes sont crevassées, fissurées, des villages sont privés d'électricité, des conduites d'eau ont été rompues. Dans un rayon d'une soixantaine de kilomètres autour de Kumamoto il y a  plusieurs volcans actifs et trois centrales nucléaires, l'une est à l'arrêt, celle de Sendai dont les deux réacteurs ont été réactivés n'a subi aucun dégâts et fonctionne normalement, aucune alerte au tsunami n'a été lancé. Frédéric Charles, Tokyo, RFI. SG : Dans l'actualité également ce nouveau revers pour l'organisation Etat islamique. La ville de Hit, à l'ouest de Bagdad en Irak n'est plus sous le contrôle des terroristes annonce l'armée irakienne plus d'un mois après avoir repris El Ramadi dans la province d'Al Anbar. ZK : Khalid Zerkani a été condamné à 15 ans de prison par la cour d'appel de Bruxelles. SG : Il était jugé pour avoir dirigé un « groupe terroristes » en Belgique. Certains de ses membres ont participé aux attentats de Paris. C'est dans le cadre de la lutte anti terroriste que les eurodéputés ont adopté le PNR : Le registre des données des passagers aériens. Dans ce fichier, on trouve les coordonnées des voyageurs, leurs bagages, leurs itinéraires de vols ainsi que leurs moyens de paiement. Les compagnies aériennes devront les communiquer à chaque pays de l'union européenne. ZK : Volodymyr Groïsman est le nouveau Premier ministre en Ukraine.

SG : Le parlement a approuvé la nomination de ce proche du Président Pétro Porochenko qui remplace Arséni Iatséniouk éclaboussé par des scandales de corruption. Sébastien Gobert.

« Elle est bien loin, l'unité réformatrice et pro-européenne de la fin 2014. Volodymyr Groïsman est certes un premier ministre très proche du Président Petro Porochenko, et eux deux opèrent une présidentialisation du système politique ukrainien. Le Président est néanmoins très affaibli, à cause de son maigre bilan de réformes, et sa mise en cause par les révélations sur les sociétés offshore des Panama Papers. Volodymyr Groïsman a été élu dans une ambiance agitée. Il est le Premier ministre soutenu par une coalition parlementaire très ténue, qui doit composer avec les revendications des autres partis. Certains se placent dans une opposition opportuniste. D'autres entendent bloquer le le travail de la législature jusqu'à obtenir des élections anticipées. Les orientations de politique générale de Volodymyr Groïsman, et son engagement en faveur de réformes et de lutte anti-corruption, sont aussi mises en doute par la composition proposée de son gouvernement. Les jeunes réformateurs, que l'on avait vu il y a deux ans n'y figurent plus. La vieille garde fait un retour en force. La nomination de Volodymyr Groïsman, c'est le fruit de manipulations politiciennes, qui peuvent atténuer la crise politique pendant quelques temps. Mais ce n'est ni un gage de stabilité, ni d'efficacité. SG : Au Brésil, la crise politique est loin de s'apaiser. Demain les députés vont débattre de la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Dimanche, ils voteront pour ou contre son départ. La chef de l'Etat est accusée d'avoir maquillé des comptes publics. Le gouvernement brésilien a décidé de saisir la justice pour demander l'annulation de la procédure de destitution. ZK : Rester dans l'Union européenne, c'est le souhait de Jérémy Corbyn, le chef du parti travailliste au Royaume-Uni. SG : Le chef de l'opposition a fini par donner sa position sur le sujet à près de deux mois du référendum. Les Britanniques se prononceront sur le maintien ou non de leur pays dans l'Union européenne le 23 juin. À Londres, Muriel Delcroix.

Jeremy Corbyn a enfin brisé son long silence et, sans faire une grande déclaration d'amour à Bruxelles, a plaidé pour rester dans une Union européenne qui a selon lui apporté « emplois et protection aux travailleurs et à l'environnement ». Malgré tout, le dirigeant Labour qui avait voté contre l'adhésion du Royaume Uni à la Communauté Économique Européenne lors du référendum de 1975, n'a pas caché qu'il avait toujours de profondes réserves à l'égard du projet européen qu'il considère comme un club de riches. Jeremy Corbyn « L'Union européenne manque de représentation démocratique et veut imposer la dérégulation et la privatisation des services publics. L'Europe doit donc changer. Mais le changement ne peut arriver que si nous travaillons avec nos alliés à l'intérieur de l'UE. Il est tout à fait possible d'être critique tout en étant convaincu que nous devons en rester membre. Jeremy Corbyn n'est donc pas tout feu tout flamme mais son ralliement haut et clair est un soulagement pour les partisans du maintien d'autant que selon les sondages, les électeurs font plus confiance à ce que dit le leader travailliste sur l'Europe que le pro-européen David Cameron ou le pro-Brexit Boris Johnson. Or le Premier ministre conservateur sait qu'il aura besoin des voix de la gauche pour gagner le référendum le 23 juin prochain. SG : On connait les films qui sont en compétition pour la palme d'or du festival de Cannes. Il y en a 20 pour cette 69e édition qui s'ouvrira le 11 mai prochain. C'est la fin de votre journal en français facile. Merci Zéphyrin.

ZK : Merci Sonia.

SG : Belle soirée à tous sur RFI.