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Little women ''Les quatre filles du docteur Marsch'', Beth entre dans le beau palais VI

Beth entre dans le beau palais VI

VI

Beth entre dans le beau palais

La grande maison fut réellement leur beau palais, quoique Beth trouvât très difficile de passer à côté du terrible M. Laurentz.

Lorsqu'il eut fait visite et qu'il eut dit quelque chose d'aimable à chacune d'elles, seule la timide Beth eut encore peur de lui. Une chose préoccupa pendant quelque temps les quatre soeurs : elles étaient pauvres, tandis que M. Laurentz était riche, et il ne leur paraissait pas convenable d'accepter ce qu'elles ne pouvaient pas rendre. Mais, au bout de quelque temps, elles virent que Laurie les considérait comme ses bienfaitrices, et qu'il ne pensait jamais pouvoir assez faire pour remercier Mme Marsch de son accueil maternel, et ses filles de leur société joyeuse. Aussi oublièrent-elles bientôt leur orgueil et firent-elles des échanges de bonté, sans s'arrêter à se demander qui donnait le plus.

Toutes sortes de choses agréables arrivèrent vers ce temps-là, car la nouvelle amitié poussait comme de l'herbe au printemps. Toutes elles aimaient Laurie qui, de son côté, avait dit en secret à son précepteur, – un homme excellent et fort distingué, – que « les demoiselles Marsch étaient les meilleurs êtres du monde. »

Avec l'enthousiasme charmant de la jeunesse, elles avaient donné au jeune garçon solitaire une place au milieu d'elles, et Laurie trouvait un grand charme dans la compagnie de ces jeunes filles simples et innocentes. Il n'avait jamais connu sa mère et n'avait pas eu de soeur ; sa santé se trouva bien du nouveau milieu dans lequel il vivait. Il était toujours à faire l'école buissonnière dans la famille Marsch, et son précepteur, craignant que cela ne nuisît à ses études, fit sur ce point des rapports très peu satisfaisants à M. Laurentz.

« Ne vous inquiétez pas de ceci ; qu'il prenne des vacances, il rattrapera cela plus tard, répondit M. Laurentz. Mme Marsch est une personne judicieuse ; elle pense que Laurie a mené une vie trop renfermée, qu'il a trop travaillé et qu'il a besoin de société, d'amusement et d'exercice. Laissez-le agir à sa guise, il ne peut rien faire de mal dans le petit couvent à côté ; les exemples et les enseignements d'une mère de famille comme notre voisine lui feront plus de bien que les nôtres. »

Laurie et ses amies profitèrent de la permission pour s'amuser. Ils faisaient de bonnes lectures en commun, jouaient des comédies, représentaient des tableaux d'histoire, faisaient des promenades en traîneau ou patinaient et passaient des soirées bien agréables, soit dans le vieux parloir, soit dans la grande maison. Meg se promenait tant qu'elle voulait dans la serre et avait des bouquets magnifiques ; Jo dévorait la bibliothèque, Amy copiait des tableaux, et Laurie remplissait, à la satisfaction générale, le rôle de maître de maison.

Quant à Beth, quoiqu'elle eût une grande envie d'admirer le beau piano à queue, elle ne pouvait pas trouver le courage d'aller dans « la maison du bonheur », comme l'appelait Meg. Elle y était cependant allée une fois avec Jo ; mais le vieux monsieur, qui ne savait pas combien elle était timide, l'avait regardée tellement fixement et avait fait un heim ! si fort à la fin de cette inspection, que les pieds de Beth ne « voulaient pas rester sur le tapis, tant elle tremblait. » Elle l'avait dit dans ces termes à sa mère, et avait ajouté qu'elle s'était enfuie, bien décidée à ne rentrer jamais dans le terrible beau palais. Rien n'avait pu la décider à y retourner. Quand M. Laurentz apprit l'effet qu'il avait produit sur la pauvre Beth, il fut bien étonné et résolut d'aller lui-même essayer de vaincre sa résistance. Il se mit à parler musique pendant une de ses visites et raconta des choses tellement intéressantes sur les grands chanteurs et les belles orgues qu'il avait entendus, que Beth trouva impossible de rester dans son petit coin habituel, et, comme si elle était attirée magnétiquement, elle vint lentement jusque derrière la chaise de M. Laurentz. Là, elle resta à écouter, ses beaux yeux tout grands ouverts et ses joues rouges d'excitation.

M. Laurentz, n'ayant pas plus l'air de faire attention à elle que si elle eût été une mouche, se mit à parler des leçons et des maîtres de musique de Laurie, puis dit à Mme Marsch, comme s'il venait seulement d'y songer :

« Laurie néglige son piano maintenant, et je n'en suis pas fâché, parce qu'il aimait trop exclusivement la musique ; mais le piano se rouille, et il aurait besoin de servir à quelqu'un ; l'une de vos petites filles voudrait-elle venir pour l'entretenir ? »

Beth fit un pas en avant et serra ses mains l'une contre l'autre, afin de ne pas battre des mains comme elle en avait une tentation irrésistible, tant elle était charmée par la pensée de jouer sur ce splendide instrument. Avant que Mme Marsch eût pu répondre, M. Laurentz continua en souriant :

« Personne n'est jamais au salon après neuf heures ; les domestiques ont fini leur ouvrage, Laurie sort beaucoup, et moi je suis enfermé dans mon bureau à l'autre bout de la maison. Ainsi, si l'une d'elles le désire, elle peut venir quand elle voudra, sans rien dire et sans parler à personne. »

Il se leva comme pour partir, et Beth ouvrait la bouche pour le remercier, car ce dernier arrangement ne lui laissait rien à désirer ; mais il continua :

« Voudrez-vous répéter cela à vos filles, madame ? Cependant ne les forcez pas à venir si cela ne leur plaît pas.

– Oh ! si, monsieur, votre offre leur fait beaucoup, beaucoup de plaisir, dit Beth en mettant sa petite main dans celle du vieux monsieur, et le regardant avec des yeux pleins de reconnaissance.

– C'est donc vous la petite musicienne ? demanda-t-il doucement, sans ajouter de ces « heim ! » qui effrayaient tant Beth.

– C'est moi, Beth. J'aime beaucoup la musique, et je viendrai si vous êtes tout à fait sûr que personne ne m'entendra et ne sera gêné par moi, ajouta-t-elle, craignant d'être importune, et toute tremblante en pensant à sa hardiesse.

– Pas une âme ne vous entendra, ma chère ; la maison est vide la moitié de la journée ; venez tapoter autant que vous voudrez, et je vous en serai très reconnaissant.

– Oh ! monsieur, que vous êtes bon ! »

Beth était rouge comme une pivoine, mais n'avait plus peur ; ne trouvant pas de mots pour exprimer sa reconnaissance, elle attira à elle la main du vieux monsieur et la serra doucement. Celui-ci se baissa alors vers elle et l'embrassa en disant d'un ton que peu de personnes avaient jamais entendu :

« J'ai eu autrefois une petite fille aux yeux bleus comme les vôtres ; Dieu vous bénisse, ma chère enfant ! Bonsoir, madame. »

Et il partit très vite, comme s'il était dominé par son émotion.

Après s'être réjouie avec sa mère, Beth alla raconter son bonheur à sa famille de poupées, puis à ses soeurs lorsqu'elles furent rentrées. Elle en était si préoccupée, qu'au milieu de la nuit, Amy fut brusquement réveillée par sa soeur qui, dans son sommeil, jouait du piano sur sa figure ; elles couchaient depuis quelques jours dans le même lit, parce que celui de Beth était en réparation.

Le lendemain arriva enfin, et Beth, ayant vu sortir M. Laurentz et son petit-fils, osa se diriger vers la grande maison. Il est juste de dire qu'elle n'y parvint pas du premier coup ; deux ou trois fois elle revint sur ses pas, en proie à une insurmontable timidité ; mais, à la fin, faisant aussi peu de bruit qu'une souris, elle y pénétra. J'aurais voulu que vous pussiez la voir entrer dans le grand salon. Quelle crainte ! Quel respect ! Quelle peur et quelle envie d'arriver jusqu'à cet admirable piano qui était là tout ouvert devant elle ! De la jolie musique facile se trouvait tout à fait accidentellement sur le piano. La bonne petite Beth, après avoir bien écouté, bien regardé s'il n'y avait personne, s'enhardit peu à peu et commença à jouer d'abord en tremblant ; mais elle oublia bientôt sa crainte dans le bonheur inexprimable que lui procuraient les beaux sons de cet excellent instrument. Elle resta au piano jusqu'à ce que Hannah vînt la chercher pour dîner ; mais elle n'avait pas faim et dîna, pour cette fois, du souvenir de son bonheur.

Depuis ce moment, le petit capuchon gris se glissa presque tous les jours dans la maison de M. Laurentz, et le salon fut hanté par un petit esprit musical qui allait et venait sans être vu. Beth ne se doutait pas que M. Laurentz ouvrait souvent la porte de son cabinet de travail, afin de mieux entendre les airs anciens qu'elle jouait, les mêmes qu'autrefois lui jouait l'enfant qu'il avait perdue, et que Laurie montait la garde dans le vestibule pour empêcher les domestiques d'approcher. Il ne lui venait jamais à l'idée que les cahiers d'études et d'exercices ou les morceaux nouveaux qu'elle trouvait sur le piano y avaient été placés par M. Laurentz lui-même pour son usage à elle.

Si Laurie lui parlait ensuite de musique, elle pensait seulement qu'il était bien bon de lui dire des choses qui l'aidaient tant. Elle jouissait de tout son coeur de son bonheur, et, ce qui n'arrive pas toujours, elle trouvait que la réalisation de son plus grand désir lui donnait tout ce qu'elle en avait rêvé.

Quelques semaines après cette mémorable visite du vieux monsieur, Beth dit à sa mère :

« Maman, pourrais-je faire une paire de pantoufles à M. Laurentz ? Il est si bon pour moi que je voudrais le remercier, et je ne sais pas d'autre manière que celle-là.

– Oui, ma chère, cela lui fera plaisir, et c'est une bonne manière de le remercier. Je vous achèterai ce qu'il vous faudra, et vos soeurs vous aideront », répondit Mme Marsch, qui prenait un très grand plaisir à satisfaire les très rares demandes de Beth.

Après de sérieuses discussions avec Meg et Jo, Beth choisit un dessin représentant une touffe de pensées sur un joli fond vert clair ; on acheta les matériaux nécessaires, et elle se mit courageusement à l'oeuvre. Ses soeurs l'aidèrent un peu dans les endroits difficiles, et les pantoufles furent bientôt finies. Beth écrivit alors « au vieux monsieur » un petit billet très court et très simple, et, avec l'aide de Laurie, profita d'une absence de M. Laurentz pour mettre le tout sur son bureau.

Quand ce fut fait, Beth attendit impatiemment ce qui arriverait ; mais la journée se passa, ainsi qu'une partie de celle du lendemain, sans qu'on eût aucune nouvelle du vieux monsieur, et Beth commença à craindre d'avoir offensé son susceptible ami. Dans l'après-midi du second jour, elle sortit pour s'acquitter d'une commission, et en même temps pour faire faire à Joanna, la pauvre poupée malade, sa promenade quotidienne. En revenant, elle aperçut trois têtes à la fenêtre du parloir, vit des mains s'agiter démesurément et entendit crier joyeusement :

« Il y a une lettre du vieux monsieur pour vous ! Venez vite la lire.

– Oh ! Beth, il vous a envoyé... » commença à dire Amy en faisant des gestes désordonnés ; mais Jo, fermant vivement la fenêtre, l'empêcha de continuer.

Beth se dépêcha d'arriver, et ses soeurs la portèrent en triomphe au parloir en lui criant : « Regardez ! regardez ! » et lui montrant du doigt un joli piano, sur lequel était posée une lettre adressée à « miss Elisabeth Marsch ». Elle devint pâle de surprise et de bonheur, et, se retenant au bras de Jo pour ne pas tomber :

« C'est pour moi ? murmura-t-elle, quoi ! pour moi ?

– Oui, ma précieuse Beth, c'est pour vous. N'est-ce pas bien bon à lui ? Ne trouvez-vous pas que c'est le meilleur vieux monsieur du monde ? La clef du piano est dans la lettre ; mais nous ne l'avons pas ouverte, et cependant nous mourions d'envie de savoir ce qu'il vous dit, répondit Jo en embrassant sa soeur de toutes ses forces et lui présentant la lettre.

– Lisez-la vous-même, moi je ne peux pas. C'est si beau que je ne sais plus où je suis. »

Jo ouvrit la lettre et commença par rire des premiers mots :

« Miss MARSCH.

« Chère mademoiselle. »

– Comme c'est joli ! Je voudrais bien que quelqu'un m'envoie une lettre comme celle-là, s'écria Amy, qui trouvait cette formule excessivement élégante.

« J'ai eu beaucoup de paires de pantoufles dans ma vie, mais jamais aucune ne m'a fait autant de plaisir que la vôtre. La pensée est ma fleur favorite, et celles-ci me rappelleront toujours l'aimable petite fille qui me les a données. J'aime à payer mes dettes ; ainsi j'espère que vous permettrez au « vieux monsieur » de vous envoyer quelque chose qui a appartenu à la petite fille qu'il n'a plus. Laissez- moi y joindre mes remerciements les plus sincères et mes meilleures amitiés.

« Votre ami reconnaissant et votre humble serviteur,

« JAMES LAURENTZ. »

– Eh bien ! Beth, c'est là un honneur dont vous pouvez être fière ! s'écria Jo en essayant de calmer sa soeur qui tremblait comme une feuille.

Laurie m'a dit combien son grand-père avait aimé l'enfant qui est morte ; il conserve précieusement toutes les petites choses qui lui ont appartenu, et il vous a donné son piano, pensez donc, Beth ! Cela vient de ce que vous aimez la musique et que vous avez de grands yeux bleus.

– Voyez donc les belles appliques dorées pour mettre les bougies, le joli casier à musique et le petit tabouret, dit Meg en ouvrant l'instrument.

– Regardez, Beth ; il signe votre humble serviteur, James Laurentz, dit Amy, que le billet impressionnait grandement. Je le dirai à mes compagnes, elles seront jalouses de vous.

– Essayez-le, Fanfan, afin que nous entendions le son du beau piano », dit la vieille Hannah, qui partageait toujours les joies et les peines de la famille.

Beth se mit à jouer, et tout le monde fut d'avis que c'était le piano le plus remarquable qu'on eût jamais entendu. Il était évident qu'on l'avait remis à neuf et accordé, et on ne peut se faire une idée du bonheur avec lequel Beth en touchait les notes d'ivoire et d'ébène.

« Il faudra que vous alliez remercier M. Laurentz », dit Jo en plaisantant, car elle connaissait trop bien la grande timidité de sa soeur pour croire qu'elle irait ; mais, à sa grande surprise, Beth répondit :

« Oui, j'en ai bien l'intention, c'est mon devoir, et je vais y aller tout de suite, avant que j'aie le temps d'avoir peur. »

Et Beth, se levant vivement, marcha d'un pas délibéré jusque chez M. Laurentz, ce qui étonna tellement ses soeurs, qu'elles ne pouvaient plus parler et que la vieille Hannah s'écria :

« Eh bien ! voilà la chose la plus étonnante que j'aie jamais vue ; la vue de ce piano en a fait une autre personne, car sans cela elle n'y serait jamais allée. »

Elles auraient été encore bien plus étonnées si elles avaient vu ce que fit Beth une fois entrée. Elle alla droit au cabinet de travail de M. Laurentz et frappa sans même se donner le temps de la réflexion ; et, lorsqu'une voix rude eut dit : « Entrez », elle entra et alla droit vers M. Laurentz, mit sa main tremblante dans la sienne et lui dit :

« Monsieur, je suis venue pour... vous remercier... »

Mais elle ne finit pas sa phrase, et, se rappelant seulement qu'il avait perdu la petite fille qu'il aimait, elle mit ses deux bras autour de son cou et l'embrassa.

Si le toit de la maison se fût effondré subitement, M. Laurentz n'aurait pas été plus étonné ; mais il était si content et si touché de ce timide petit baiser que toute sa froideur habituelle fondit comme neige au soleil, et que, prenant Beth sur ses genoux, il l'embrassa si tendrement, si délicatement qu'on eût dit que sa petite fille lui était rendue. À dater de ce jour, Beth cessa d'avoir peur de lui et causa avec lui comme si elle l'eût connu toute sa vie. L'affection surpasse la crainte, et la reconnaissance peut dominer toutes les timidités. Lorsqu'elle partit, il la reconduisit jusqu'à la porte de chez elle, lui donna une bonne poignée de main et ôta son chapeau en la quittant, comme un beau vieux militaire qu'il était.

Lorsque, de la fenêtre, Jo vit tout cela, elle se mit à danser avec fureur pour exprimer sa joie ; Amy, dans sa stupéfaction, faillit tomber dans la rue, et Meg s'écria en levant les mains au ciel :

« Eh bien ! je crois que le monde va finir !

– Finir ! dit Jo ravie, il ne fait que commencer... »

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Beth entre dans le beau palais VI Beth|enters|in|the|beautiful|palace|VI Beth betritt den schönen Palast VI 베스가 아름다운 궁전 VI에 입장하다 Beth entra no belo Palace VI Бет входит в прекрасный дворец VI 贝丝进入美丽的宫殿VI Beth enters the beautiful palace VI

VI VI VI

Beth entre dans le beau palais Beth|enters|in|the|beautiful|palace Beth enters the beautiful palace

La grande maison fut réellement leur beau palais, quoique Beth trouvât très difficile de passer à côté du terrible M. Laurentz. The|large|house|it was|really|their|beautiful|palace|although|Beth|she found|very|difficult|to|to pass|by|side|of the|terrible|Mr|Laurentz The grand house was truly their beautiful palace, although Beth found it very difficult to pass by the terrible Mr. Laurentz.

Lorsqu'il eut fait visite et qu'il eut dit quelque chose d'aimable à chacune d'elles, seule la timide Beth eut encore peur de lui. When he|he had|made|visit|and|that he|he had|said|some|thing|kind|to|each|of them|only|the|timid|Beth|she had|still|fear|of|him When he had visited and said something nice to each of them, only the shy Beth was still afraid of him. Une chose préoccupa pendant quelque temps les quatre soeurs : elles étaient pauvres, tandis que M. Laurentz était riche, et il ne leur paraissait pas convenable d'accepter ce qu'elles ne pouvaient pas rendre. A|thing|it preoccupied|for|some|time|the|four|sisters|they|they were|poor|while|that|Mr|Laurentz|he was|rich|and|he|not|to them|it seemed|not|appropriate|to accept|that|which they|not|they could|not|to repay One thing preoccupied the four sisters for a while: they were poor, while Mr. Laurentz was rich, and it did not seem proper to them to accept what they could not repay. Mais, au bout de quelque temps, elles virent que Laurie les considérait comme ses bienfaitrices, et qu'il ne pensait jamais pouvoir assez faire pour remercier Mme Marsch de son accueil maternel, et ses filles de leur société joyeuse. But|at the|end|of|some|time|they|they saw|that|Laurie|them|he considered|as|his|benefactors|and|that he|not|he thought|ever|to be able|enough|to do|to|to thank|Mrs|Marsh|for|her|hospitality|maternal|and|her|daughters|for|their|company|joyful But after a while, they saw that Laurie considered them as his benefactors, and he never thought he could do enough to thank Mrs. March for her motherly welcome, and her daughters for their joyful company. Aussi oublièrent-elles bientôt leur orgueil et firent-elles des échanges de bonté, sans s'arrêter à se demander qui donnait le plus. So||||their|pride|and|||some|exchanges|of|kindness|without|to stop|at|themselves|to ask|who|was giving|the|most Thus, they soon forgot their pride and exchanged kindnesses, without stopping to wonder who was giving the most.

Toutes sortes de choses agréables arrivèrent vers ce temps-là, car la nouvelle amitié poussait comme de l'herbe au printemps. All|kinds|of|things|pleasant|they arrived|around|that|time|there|because|the|new|friendship|it was growing|like|of|the grass|in|spring All sorts of pleasant things happened around that time, for the new friendship was growing like grass in spring. Toutes elles aimaient Laurie qui, de son côté, avait dit en secret à son précepteur, – un homme excellent et fort distingué, – que « les demoiselles Marsch étaient les meilleurs êtres du monde. All|they|they loved|Laurie|who|on|his|side|he had|said|in|secret|to|his|tutor|a|man|excellent|and|very|distinguished|that|the|young ladies|Marsch|they were|the|best|beings|of the|world They all loved Laurie who, for his part, had secretly told his tutor – an excellent and very distinguished man – that "the March girls were the best beings in the world. » "

Avec l'enthousiasme charmant de la jeunesse, elles avaient donné au jeune garçon solitaire une place au milieu d'elles, et Laurie trouvait un grand charme dans la compagnie de ces jeunes filles simples et innocentes. With|the enthusiasm|charming|of|the|youth|they|they had|given|to the|young|boy|solitary|a|place|in|midst|of them|and|Laurie|he found|a|great|charm|in|the|company|of|these|young|girls|simple|and|innocent With the charming enthusiasm of youth, they had given the lonely young boy a place among them, and Laurie found great charm in the company of these simple and innocent girls. Il n'avait jamais connu sa mère et n'avait pas eu de soeur ; sa santé se trouva bien du nouveau milieu dans lequel il vivait. It|he had not|ever|known|his|mother|and|he had not|not|had|any|sister|his|health|itself|it found|well|of the|new|environment|in|which|he|he was living He had never known his mother and had no sister; his health benefited from the new environment in which he lived. Il était toujours à faire l'école buissonnière dans la famille Marsch, et son précepteur, craignant que cela ne nuisît à ses études, fit sur ce point des rapports très peu satisfaisants à M. Laurentz. He|he was|always|at|skipping|school|truancy|in|the|family|Marsch|and|his|tutor|fearing|that|it|not|it would harm|to|his|studies|he made|on|this|point|some|reports|very|few|satisfactory|to|Mr|Laurentz He was always playing truant in the Marsch family, and his tutor, fearing that this would harm his studies, made very unsatisfactory reports on this point to Mr. Laurentz.

« Ne vous inquiétez pas de ceci ; qu'il prenne des vacances, il rattrapera cela plus tard, répondit M. Laurentz. Not|you|worry|not|about|this|that he|he takes|some|holidays|he|he will catch up|that|more|later|he replied|Mr|Laurentz "Don't worry about this; let him take a break, he will catch up later," replied Mr. Laurentz. Mme Marsch est une personne judicieuse ; elle pense que Laurie a mené une vie trop renfermée, qu'il a trop travaillé et qu'il a besoin de société, d'amusement et d'exercice. Mrs|Marsch|she is|a|person|wise|she|she thinks|that|Laurie|he has|led|a|life|too|reclusive|that he|he has|too|worked|and|that he|he has|need|of|company|of fun|and|of exercise Mrs. Marsch is a sensible person; she thinks that Laurie has led too sheltered a life, that he has worked too hard, and that he needs company, fun, and exercise. Laissez-le agir à sa guise, il ne peut rien faire de mal dans le petit couvent à côté ; les exemples et les enseignements d'une mère de famille comme notre voisine lui feront plus de bien que les nôtres. |the||next to||||||||of||||||||our|||||||||||||||||||ours Let him act as he pleases, he can't do anything wrong in the little convent next door; the examples and teachings of a mother like our neighbor will do him more good than ours. » "

Laurie et ses amies profitèrent de la permission pour s'amuser. Laurie|and|her|friends|they took advantage|of|the|permission|to|to have fun Laurie and her friends took advantage of the permission to have fun. Ils faisaient de bonnes lectures en commun, jouaient des comédies, représentaient des tableaux d'histoire, faisaient des promenades en traîneau ou patinaient et passaient des soirées bien agréables, soit dans le vieux parloir, soit dans la grande maison. They|they were doing|of|good|readings|in|common|they were playing|some|comedies|they were representing|some|tableaux|of history|they were taking|some|walks|in|sled|or|they were skating|and|they were spending|some|evenings|very|pleasant|either|in|the|old|parlor|or|in|the|large|house They had good readings together, played comedies, performed historical tableaux, went sledding or skating, and spent very pleasant evenings, either in the old parlor or in the big house. Meg se promenait tant qu'elle voulait dans la serre et avait des bouquets magnifiques ; Jo dévorait la bibliothèque, Amy copiait des tableaux, et Laurie remplissait, à la satisfaction générale, le rôle de maître de maison. Meg|herself|she was walking|as much|as she|she wanted|in|the|greenhouse|and|she had|some|bouquets|beautiful|Jo|he was devouring|the|library|Amy|she was copying|some|paintings|and|Laurie|he was filling|to|the|satisfaction|general|the|role|of|master|of|home Meg wandered as much as she wanted in the greenhouse and had beautiful bouquets; Jo devoured the library, Amy copied paintings, and Laurie filled, to everyone's satisfaction, the role of housemaster.

Quant à Beth, quoiqu'elle eût une grande envie d'admirer le beau piano à queue, elle ne pouvait pas trouver le courage d'aller dans « la maison du bonheur », comme l'appelait Meg. As for|to|Beth|although she|she had|a|great|desire|to admire|the|beautiful|piano|with|grand|she|not|she could|not|to find|the|courage|to go|in|the|house|of the|happiness|as|they called it|Meg As for Beth, although she had a great desire to admire the beautiful grand piano, she could not find the courage to go into 'the house of happiness,' as Meg called it. Elle y était cependant allée une fois avec Jo ; mais le vieux monsieur, qui ne savait pas combien elle était timide, l'avait regardée tellement fixement et avait fait un heim ! She|there|she was|however|gone|a|time|with|Jo|but|the|old|gentleman|who|not|he knew|not|how|she|she was|shy|he had|looked at|so|fixedly|and|he had|made|a|sound She had, however, gone there once with Jo; but the old gentleman, who did not know how shy she was, had looked at her so fixedly and had made a heim! si fort à la fin de cette inspection, que les pieds de Beth ne « voulaient pas rester sur le tapis, tant elle tremblait. so|loud|at|the|end|of|this|inspection|that|the|feet|of|Beth|not|they wanted|not|to stay|on|the|carpet|so|she|she was trembling so loudly at the end of that inspection, that Beth's feet 'did not want to stay on the carpet, so much was she trembling. » Elle l'avait dit dans ces termes à sa mère, et avait ajouté qu'elle s'était enfuie, bien décidée à ne rentrer jamais dans le terrible beau palais. She|she had|said|in|those|terms|to|her|mother|and|she had|added|that she|she had|fled|very|determined|to|not|to return|ever|in|the|terrible|beautiful|palace "She had told her mother in those terms, and had added that she had run away, fully determined never to return to the terrible beautiful palace."},{ Rien n'avait pu la décider à y retourner. Nothing|it had|been able|her|to decide|to|there|to return Nothing could make her decide to return. Quand M. Laurentz apprit l'effet qu'il avait produit sur la pauvre Beth, il fut bien étonné et résolut d'aller lui-même essayer de vaincre sa résistance. When|Mr|Laurentz|he learned|the effect|that he|he had|produced|on|the|poor|Beth|he|he was|very|surprised|and|he resolved|to go|||to try|to|to overcome|her|resistance When Mr. Laurentz learned of the effect he had had on poor Beth, he was astonished and resolved to go and try to overcome her resistance himself. Il se mit à parler musique pendant une de ses visites et raconta des choses tellement intéressantes sur les grands chanteurs et les belles orgues qu'il avait entendus, que Beth trouva impossible de rester dans son petit coin habituel, et, comme si elle était attirée magnétiquement, elle vint lentement jusque derrière la chaise de M. Laurentz. He|himself|he began|to|to talk|music|during|one|of|his|visits|and|he told|some|things|so|interesting|about|the|great|singers|and|the|beautiful|organs|that he|he had|heard|that|Beth|she found|impossible|to|to stay|in|her|small|corner|usual|and|as|if|she|she was|attracted|magnetically|she|she came|slowly|right up to|behind|the|chair|of|Mr|Laurentz He began to talk music during one of his visits and told such interesting things about the great singers and organs he had heard, that Beth found it impossible to stay in her usual little corner, and, as if magnetically attracted, she came slowly to the back of Mr. Laurentz's chair. Là, elle resta à écouter, ses beaux yeux tout grands ouverts et ses joues rouges d'excitation. There|she|she remained|to|to listen|her|beautiful|eyes|all|wide|open|and|her|cheeks|red|of excitement There, she stayed listening, her beautiful eyes wide open and her cheeks flushed with excitement.

M. Laurentz, n'ayant pas plus l'air de faire attention à elle que si elle eût été une mouche, se mit à parler des leçons et des maîtres de musique de Laurie, puis dit à Mme Marsch, comme s'il venait seulement d'y songer : Mr|Laurentz|not having|not|any|the air|to|to pay|attention|to|her|as|if|she|she had been|been|a|fly|himself|he began|to|to talk|of the|lessons|and|of the|masters|of|music|of|Laurie|then|he said|to|Mrs|Marsch|as|if he|he was coming|only|of it|to think Mr. Laurentz, not paying her any more attention than if she had been a fly, began to talk about Laurie’s lessons and music teachers, then said to Mrs. Marsch, as if he had just thought of it:

« Laurie néglige son piano maintenant, et je n'en suis pas fâché, parce qu'il aimait trop exclusivement la musique ; mais le piano se rouille, et il aurait besoin de servir à quelqu'un ; l'une de vos petites filles voudrait-elle venir pour l'entretenir ? Laurie|neglects|his|piano|now|and|I|of it|I am|not|angry|because|that he|he liked|too|exclusively|the|music|but|the|piano|itself|it rusts|and|it|it would have|need|to|to serve|to|someone|one|of|your|little|girls|||to come|to|to maintain "Laurie is neglecting his piano now, and I am not upset about it, because he was too exclusively fond of music; but the piano is rusting, and it would need to be used by someone; would one of your little girls like to come to take care of it? » "

Beth fit un pas en avant et serra ses mains l'une contre l'autre, afin de ne pas battre des mains comme elle en avait une tentation irrésistible, tant elle était charmée par la pensée de jouer sur ce splendide instrument. Beth|she took|a|step|forward|before|and|she clasped|her|hands|one|against|the other|in order to|to|not|to|to clap|some|hands|as|she|it|she had|a|temptation|irresistible|so much|she|she was|charmed|by|the|thought|of|to play|on|this|splendid|instrument Beth took a step forward and clasped her hands together, so as not to clap her hands as she had an irresistible temptation to do, so charmed was she by the thought of playing on this splendid instrument. Avant que Mme Marsch eût pu répondre, M. Laurentz continua en souriant : Before|that|Mrs|Marsch|she had|been able|to respond|Mr|Laurentz|he continued|while|smiling Before Mrs. Marsch could respond, Mr. Laurentz continued with a smile:

« Personne n'est jamais au salon après neuf heures ; les domestiques ont fini leur ouvrage, Laurie sort beaucoup, et moi je suis enfermé dans mon bureau à l'autre bout de la maison. No one|is|ever|in the|parlor|after|nine|hours|the|servants|they have|finished|their|work|Laurie|she goes out|a lot|and|I|I|I am|locked|in|my|office|at|the other|end|of|the|house "No one is ever in the parlor after nine o'clock; the servants have finished their work, Laurie goes out a lot, and I am locked in my office at the other end of the house. Ainsi, si l'une d'elles le désire, elle peut venir quand elle voudra, sans rien dire et sans parler à personne. Thus|if|one|of them|it|she desires|she|she can|to come|when|she|she wants|without|anything|to say|and|without|to speak|to|anyone So, if any of them wishes, she can come whenever she wants, without saying anything and without speaking to anyone. » "

Il se leva comme pour partir, et Beth ouvrait la bouche pour le remercier, car ce dernier arrangement ne lui laissait rien à désirer ; mais il continua : He|himself|he got up|as|to|to leave|and|Beth|she was opening|the|mouth|to|him|to thank|because|this|last|arrangement|not|to him|it left|nothing|to|to desire|but|he|he continued He got up as if to leave, and Beth opened her mouth to thank him, for this last arrangement left nothing to be desired; but he continued:

« Voudrez-vous répéter cela à vos filles, madame ? ||to repeat|that|to|your|daughters|madam "Would you repeat that to your daughters, madam? Cependant ne les forcez pas à venir si cela ne leur plaît pas. However|not|them|you force|not|to|to come|if|that|not|to them|it pleases|not However, do not force them to come if they do not want to.

– Oh ! Oh – Oh! si, monsieur, votre offre leur fait beaucoup, beaucoup de plaisir, dit Beth en mettant sa petite main dans celle du vieux monsieur, et le regardant avec des yeux pleins de reconnaissance. if|sir|your|offer|to them|it makes|a lot|a lot|of|pleasure|she said|Beth|while|putting|her|little|hand|in|that|of the|old|sir|and|him|looking|with|some|eyes|full|of|gratitude Yes, sir, your offer brings them a lot, a lot of joy, said Beth, putting her little hand in that of the old gentleman, and looking at him with eyes full of gratitude.

– C'est donc vous la petite musicienne ? It's|so|you|the|little|musician – So you are the little musician? demanda-t-il doucement, sans ajouter de ces « heim ! |||softly|without|adding|of|those|heim he asked gently, without adding any of those "heim!" » qui effrayaient tant Beth. who|they frightened|so much|Beth " that scared Beth so much.

– C'est moi, Beth. It's|me|Beth – It's me, Beth. J'aime beaucoup la musique, et je viendrai si vous êtes tout à fait sûr que personne ne m'entendra et ne sera gêné par moi, ajouta-t-elle, craignant d'être importune, et toute tremblante en pensant à sa hardiesse. I like|a lot|the|music|and|I|I will come|if|you|you are|all|at|all|sure|that|no one|not|I will be heard|and|not|it will be|bothered|by|me||||fearing|of being|intrusive|and|all|trembling|in|thinking|to|her|boldness I really love music, and I will come if you are absolutely sure that no one will hear me and be bothered by me, she added, fearing to be a nuisance, and all trembling at the thought of her boldness.

– Pas une âme ne vous entendra, ma chère ; la maison est vide la moitié de la journée ; venez tapoter autant que vous voudrez, et je vous en serai très reconnaissant. Not|a|soul|not|you|it will hear|my|dear|the|house|it is|empty|the|half|of|the|day|come|to tap|as much|as|you|you will want|and|I|you|it|I will be|very|grateful – Not a soul will hear you, my dear; the house is empty half the day; come and tap as much as you want, and I will be very grateful to you.

– Oh ! Oh – Oh! monsieur, que vous êtes bon ! sir|how|you|you are|kind Sir, how kind you are! » "

Beth était rouge comme une pivoine, mais n'avait plus peur ; ne trouvant pas de mots pour exprimer sa reconnaissance, elle attira à elle la main du vieux monsieur et la serra doucement. Beth|she was|red|like|a|peony|but|she had|anymore|fear|not|finding|any|of|words|to|to express|her|gratitude|she|she attracted|to|herself|the|hand|of the|old|sir|and|it|she held|gently Beth was as red as a peony, but she was no longer afraid; unable to find words to express her gratitude, she drew the old man's hand to her and squeezed it gently. Celui-ci se baissa alors vers elle et l'embrassa en disant d'un ton que peu de personnes avaient jamais entendu : ||himself|he bent|then|towards|her|and|he kissed her|while|saying|in a|tone|that|few|of|people|they had|ever|heard He then bent down towards her and kissed her, saying in a tone that few people had ever heard:

« J'ai eu autrefois une petite fille aux yeux bleus comme les vôtres ; Dieu vous bénisse, ma chère enfant ! I have|had|once|a|little|girl|with|eyes|blue|like|the|yours|God|you|bless|my|dear|child "I once had a little girl with blue eyes like yours; God bless you, my dear child! Bonsoir, madame. Good evening|madam Good evening, madam. » "

Et il partit très vite, comme s'il était dominé par son émotion. And|he|he left|very|quickly|as|if he|he was|dominated|by|his|emotion And he left very quickly, as if he were overwhelmed by his emotion.

Après s'être réjouie avec sa mère, Beth alla raconter son bonheur à sa famille de poupées, puis à ses soeurs lorsqu'elles furent rentrées. After|having|rejoiced|with|her|mother|Beth|she went|to tell|her|happiness|to|her|family|of|dolls|then|to|her|sisters|when they|they were|returned After celebrating with her mother, Beth went to share her happiness with her doll family, and then with her sisters when they returned home. Elle en était si préoccupée, qu'au milieu de la nuit, Amy fut brusquement réveillée par sa soeur qui, dans son sommeil, jouait du piano sur sa figure ; elles couchaient depuis quelques jours dans le même lit, parce que celui de Beth était en réparation. She|it|she was|so|worried|that at the|middle|of|the|night|Amy|she was|suddenly|awakened|by|her|sister|who|in|her|sleep|she was playing|on|piano|on|her|face|they|they were sleeping|for|a few|days|in|the|same|bed|because|that|that|of|Beth|it was|in|repair She was so preoccupied that in the middle of the night, Amy was suddenly awakened by her sister who, in her sleep, was playing the piano on her face; they had been sleeping in the same bed for a few days because Beth's was being repaired.

Le lendemain arriva enfin, et Beth, ayant vu sortir M. Laurentz et son petit-fils, osa se diriger vers la grande maison. The|next day|it arrived|finally|and|Beth|having|seen|to go out|Mr|Laurentz|and|his|||she dared|to|to head|towards|the|big|house The next day finally arrived, and Beth, having seen Mr. Laurentz and his grandson leave, dared to head towards the big house. Il est juste de dire qu'elle n'y parvint pas du premier coup ; deux ou trois fois elle revint sur ses pas, en proie à une insurmontable timidité ; mais, à la fin, faisant aussi peu de bruit qu'une souris, elle y pénétra. It|it is|just|to|to say|that she|not there|she managed|not|of the|first|attempt|two|or|three|times|she|she returned|on|her|steps|in|prey|to|a|insurmountable|timidity|but|at|the|end|making|as|little|of|noise|as a|mouse|she|there|she entered It is fair to say that she did not succeed on her first attempt; two or three times she turned back, prey to an insurmountable shyness; but, in the end, making as little noise as a mouse, she entered. J'aurais voulu que vous pussiez la voir entrer dans le grand salon. I would have|wanted|that|you|you could|her|to see|to enter|in|the|large|living room I wish you could have seen her enter the grand salon. Quelle crainte ! What|fear What fear! Quel respect ! What|respect What respect! Quelle peur et quelle envie d'arriver jusqu'à cet admirable piano qui était là tout ouvert devant elle ! What|fear|and|what|desire|to arrive|until|that|admirable|piano|which|it was|there|all|open|in front of|her What fear and what desire to reach that admirable piano that was there all open in front of her! De la jolie musique facile se trouvait tout à fait accidentellement sur le piano. Some|the|pretty|music|easy|it|it was found|all|at|quite|accidentally|on|the|piano Some pretty easy music was quite accidentally on the piano. La bonne petite Beth, après avoir bien écouté, bien regardé s'il n'y avait personne, s'enhardit peu à peu et commença à jouer d'abord en tremblant ; mais elle oublia bientôt sa crainte dans le bonheur inexprimable que lui procuraient les beaux sons de cet excellent instrument. The|good|little|Beth|after|having|well|listened|well|looked|if it|there|there was|anyone|she became bold|little|to|little|and|she began|to|to play|at first|in|trembling|but|she|she forgot|soon|her|fear|in|the|happiness|inexpressible|that|to her|they provided|the|beautiful|sounds|of|that|excellent|instrument The good little Beth, after listening carefully and looking to see if anyone was around, gradually gained courage and began to play, first trembling; but she soon forgot her fear in the indescribable happiness that the beautiful sounds of this excellent instrument brought her. Elle resta au piano jusqu'à ce que Hannah vînt la chercher pour dîner ; mais elle n'avait pas faim et dîna, pour cette fois, du souvenir de son bonheur. She|she stayed|at the|piano|until|that|that|Hannah|she came|her|to look for|to|to have dinner|but|she|she had|not|hunger|and|she dined|for|this|time|of|memory|of|her|happiness She stayed at the piano until Hannah came to get her for dinner; but she wasn't hungry and dined, for this time, on the memory of her happiness.

Depuis ce moment, le petit capuchon gris se glissa presque tous les jours dans la maison de M. Laurentz, et le salon fut hanté par un petit esprit musical qui allait et venait sans être vu. Since|this|moment|the|little|cap|gray|itself|it slipped|almost|all|the|days|in|the|house|of|Mr|Laurentz|and|the|living room|it was|haunted|by|a|little|spirit|musical|who|it went|and|it came|without|being|seen Since that moment, the little gray hood slipped almost every day into Mr. Laurentz's house, and the living room was haunted by a little musical spirit that came and went unseen. Beth ne se doutait pas que M. Laurentz ouvrait souvent la porte de son cabinet de travail, afin de mieux entendre les airs anciens qu'elle jouait, les mêmes qu'autrefois lui jouait l'enfant qu'il avait perdue, et que Laurie montait la garde dans le vestibule pour empêcher les domestiques d'approcher. Beth|not|herself|she suspected|not|that|Mr|Laurentz|he opened|often|the|door|of|his|study|to|work|in order|to|better|to hear|the|tunes|old|that she|she played|the|same|as before|to him|she played|the child|that he|he had|lost|and|that|Laurie|she stood|the|watch|in|the|vestibule|to|to prevent|the|servants|from approaching Beth had no idea that Mr. Laurentz often opened the door to his study to better hear the old tunes she played, the same ones that the child he had lost used to play for him, and that Laurie stood guard in the hallway to prevent the servants from approaching. Il ne lui venait jamais à l'idée que les cahiers d'études et d'exercices ou les morceaux nouveaux qu'elle trouvait sur le piano y avaient été placés par M. Laurentz lui-même pour son usage à elle. He|not|to her|it came|ever|to|the idea|that|the|notebooks|of studies|and|of exercises|or|the|pieces|new|that she|she found|on|the|piano|there|they had|been|placed|by|Mr|Laurentz|||for|her|use|to|her It never occurred to her that the study and exercise notebooks or the new pieces she found on the piano had been placed there by Mr. Laurentz himself for her use.

Si Laurie lui parlait ensuite de musique, elle pensait seulement qu'il était bien bon de lui dire des choses qui l'aidaient tant. If|Laurie|to her|she spoke|then|of|music|she|she thought|only|that he|he was|very|kind|to|to her|to say|some|things|that|they helped|so much If Laurie then spoke to her about music, she only thought it was very kind of him to tell her things that helped her so much. Elle jouissait de tout son coeur de son bonheur, et, ce qui n'arrive pas toujours, elle trouvait que la réalisation de son plus grand désir lui donnait tout ce qu'elle en avait rêvé. She|she was enjoying|of|all|her|heart|of|her|happiness|and|that|which|it happens|not|always|she|she found|that|the|realization|of|her|greatest|desire||to her|it gave|all|that|that she|of it|she had|dreamed She enjoyed her happiness with all her heart, and, which does not always happen, she found that the realization of her greatest desire gave her everything she had dreamed of.

Quelques semaines après cette mémorable visite du vieux monsieur, Beth dit à sa mère : A few|weeks|after|this|memorable|visit|of the|old|gentleman|Beth|she said|to|her|mother A few weeks after that memorable visit from the old gentleman, Beth said to her mother:

« Maman, pourrais-je faire une paire de pantoufles à M. Laurentz ? Mom|||to make|a|pair|of|slippers|for|Mr|Laurentz "Mom, could I make a pair of slippers for Mr. Laurentz? Il est si bon pour moi que je voudrais le remercier, et je ne sais pas d'autre manière que celle-là. He|he is|so|kind|to|me|that|I|I would like|him|to thank|and|I|not|I know|not|other|way|than|| He is so good to me that I would like to thank him, and I don't know any other way to do it."

– Oui, ma chère, cela lui fera plaisir, et c'est une bonne manière de le remercier. Yes|my|dear|it|to him|it will make|pleasure|and|it's|a|good|way|to|him|to thank – Yes, my dear, it will please him, and it's a good way to thank him. Je vous achèterai ce qu'il vous faudra, et vos soeurs vous aideront », répondit Mme Marsch, qui prenait un très grand plaisir à satisfaire les très rares demandes de Beth. I|you|I will buy|that|what|you|you will need|and|your|sisters|you|they will help|she replied|Mrs|Marsch|who|she was taking|a|very|great|pleasure|in|to satisfy|the|very|rare|requests|of|Beth I will buy you what you need, and your sisters will help you," replied Mrs. March, who took great pleasure in fulfilling Beth's very rare requests.

Après de sérieuses discussions avec Meg et Jo, Beth choisit un dessin représentant une touffe de pensées sur un joli fond vert clair ; on acheta les matériaux nécessaires, et elle se mit courageusement à l'oeuvre. After|of|serious|discussions|with|Meg|and|Jo|Beth|she chose|a|drawing|representing|a|tuft|of|pansies|on|a|pretty|background|green|light|we|we bought|the|materials|necessary|and|she|herself|she began|courageously|to|the work After serious discussions with Meg and Jo, Beth chose a design featuring a bunch of pansies on a pretty light green background; the necessary materials were bought, and she bravely set to work. Ses soeurs l'aidèrent un peu dans les endroits difficiles, et les pantoufles furent bientôt finies. Her|sisters|they helped her|a|little|in|the|places|difficult|and|the|slippers|they were|soon|finished Her sisters helped her a little in the difficult spots, and the slippers were soon finished. Beth écrivit alors « au vieux monsieur » un petit billet très court et très simple, et, avec l'aide de Laurie, profita d'une absence de M. Laurentz pour mettre le tout sur son bureau. Beth then wrote a very short and simple note to "the old gentleman," and, with Laurie’s help, took advantage of Mr. Laurentz's absence to place it on his desk.

Quand ce fut fait, Beth attendit impatiemment ce qui arriverait ; mais la journée se passa, ainsi qu'une partie de celle du lendemain, sans qu'on eût aucune nouvelle du vieux monsieur, et Beth commença à craindre d'avoir offensé son susceptible ami. ||||||||||||||||||||||||||||||||||fear||||| Once that was done, Beth impatiently waited to see what would happen; but the day passed, as did part of the next day, without any news from the old gentleman, and Beth began to fear that she had offended her sensitive friend. Dans l'après-midi du second jour, elle sortit pour s'acquitter d'une commission, et en même temps pour faire faire à Joanna, la pauvre poupée malade, sa promenade quotidienne. In the afternoon of the second day, she went out to run an errand, and at the same time to take Joanna, the poor sick doll, for her daily walk. En revenant, elle aperçut trois têtes à la fenêtre du parloir, vit des mains s'agiter démesurément et entendit crier joyeusement : On her way back, she spotted three heads at the parlor window, saw hands waving wildly, and heard joyful shouting:

« Il y a une lettre du vieux monsieur pour vous ! It|there|there is|a|letter|from the|old|gentleman|for|you "There is a letter from the old gentleman for you!" Venez vite la lire. Come|quickly|it|to read Come quickly to read it.

– Oh ! Oh – Oh! Beth, il vous a envoyé... » commença à dire Amy en faisant des gestes désordonnés ; mais Jo, fermant vivement la fenêtre, l'empêcha de continuer. Beth|he|you|he has|sent|she began|to|to say|Amy|while|making|some|gestures|disordered|but|Jo|closing|quickly|the|window|she prevented|from|to continue Beth, he sent you..." Amy began to say, making wild gestures; but Jo, quickly closing the window, prevented her from continuing.

Beth se dépêcha d'arriver, et ses soeurs la portèrent en triomphe au parloir en lui criant : « Regardez ! Beth|herself|she hurried|to arrive|and|her|sisters|her|they carried|in|triumph|to the|parlor|in|to her|shouting|Look Beth hurried to arrive, and her sisters carried her triumphantly to the parlor, shouting: "Look! regardez ! look look! » et lui montrant du doigt un joli piano, sur lequel était posée une lettre adressée à « miss Elisabeth Marsch ». and|to her|showing|some|finger|a|pretty|piano|on|which|it was|placed|a|letter|addressed|to|Miss|Elisabeth|Marsch " and pointing to a pretty piano, on which was a letter addressed to "Miss Elisabeth Marsch." Elle devint pâle de surprise et de bonheur, et, se retenant au bras de Jo pour ne pas tomber : She|she became|pale|with|surprise|and|of|happiness|and|herself|holding|on|arm|of|Jo|to|not|to|to fall She turned pale with surprise and happiness, and, holding onto Jo's arm to avoid falling:

« C'est pour moi ? It's|for|me "Is it for me?" murmura-t-elle, quoi ! |||what she murmured, what! pour moi ? for|me for me?

– Oui, ma précieuse Beth, c'est pour vous. Yes|my|precious|Beth|it's|for|you – Yes, my precious Beth, it is for you. N'est-ce pas bien bon à lui ? |||very|good|to|him Isn't it good for him? Ne trouvez-vous pas que c'est le meilleur vieux monsieur du monde ? Not|||not|that|it's|the|best|old|gentleman|of the|world Don't you think he's the best old man in the world? La clef du piano est dans la lettre ; mais nous ne l'avons pas ouverte, et cependant nous mourions d'envie de savoir ce qu'il vous dit, répondit Jo en embrassant sa soeur de toutes ses forces et lui présentant la lettre. The|key|of the|piano|it is|in|the|letter|but|we|not|we have it|not|opened|and|however|we|we were dying|of desire|to|to know|what|that it|to you|it says|she replied|Jo|by|hugging|her|sister|with|all|her|strength|and|to her|presenting|the|letter The key to the piano is in the letter; but we haven't opened it, and yet we are dying to know what it says to you, Jo replied, hugging her sister tightly and presenting her with the letter.

– Lisez-la vous-même, moi je ne peux pas. ||||me|I|not|I can|not - Read it yourself, I can't. C'est si beau que je ne sais plus où je suis. It's|so|beautiful|that|I|not|I know|anymore|where|I|I am It's so beautiful that I no longer know where I am. » "

Jo ouvrit la lettre et commença par rire des premiers mots : Jo|he opened|the|letter|and|he started|by|to laugh|of the|first|words Jo opened the letter and began to laugh at the first words:

« Miss MARSCH. Miss|MARSCH "Miss MARSCH."

« Chère mademoiselle. Dear|miss "Dear Miss. » "

– Comme c'est joli ! How|it is|pretty - How lovely! Je voudrais bien que quelqu'un m'envoie une lettre comme celle-là, s'écria Amy, qui trouvait cette formule excessivement élégante. I|I would like|well|that|someone|to send me|a|letter|like|||she exclaimed|Amy|who|she found|this|formula|excessively|elegant I would love for someone to send me a letter like that, exclaimed Amy, who found this phrase exceedingly elegant.

« J'ai eu beaucoup de paires de pantoufles dans ma vie, mais jamais aucune ne m'a fait autant de plaisir que la vôtre. I have|had|many|of|pairs|of|slippers|in|my|life|but|never|any|not|to me it has|made|so much|of|pleasure|as|the|yours "I have had many pairs of slippers in my life, but none have brought me as much joy as yours."},{ La pensée est ma fleur favorite, et celles-ci me rappelleront toujours l'aimable petite fille qui me les a données. The|pansy|it is|my|flower|favorite|and|||to me|they will remind|always|the kind|little|girl|who|to me|them|she has|given Pansies are my favorite flower, and these will always remind me of the sweet little girl who gave them to me. J'aime à payer mes dettes ; ainsi j'espère que vous permettrez au « vieux monsieur » de vous envoyer quelque chose qui a appartenu à la petite fille qu'il n'a plus. I like|to|to pay|my|debts|thus|I hope|that|you|you will allow|to the|old|gentleman|to|you|to send|something|thing|that|it has|belonged|to|the|little|girl|that he|he has|anymore I like to pay my debts; so I hope you will allow the "old man" to send you something that belonged to the little girl he no longer has. Laissez- moi y joindre mes remerciements les plus sincères et mes meilleures amitiés. Let|me|to it|to join|my|thanks|the|most|sincere|and|my|best|friendships Let me add my sincere thanks and best regards.

« Votre ami reconnaissant et votre humble serviteur, Your|friend|grateful|and|your|humble|servant "Your grateful friend and your humble servant,

« JAMES LAURENTZ. JAMES|LAURENTZ "JAMES LAURENTZ. » "

– Eh bien ! Well|good – Well! Beth, c'est là un honneur dont vous pouvez être fière ! Beth|it's|there|a|honor|of which|you|you can|to be|proud Beth, this is an honor you can be proud of! s'écria Jo en essayant de calmer sa soeur qui tremblait comme une feuille. she exclaimed|Jo|while|trying|to|to calm|her|sister|who|she was trembling|like|a|leaf Jo exclaimed while trying to calm her sister who was trembling like a leaf.

Laurie m'a dit combien son grand-père avait aimé l'enfant qui est morte ; il conserve précieusement toutes les petites choses qui lui ont appartenu, et il vous a donné son piano, pensez donc, Beth ! Laurie|she told me|said|how much|her|||he had|loved|the child|who|is|dead|he|he keeps|precious|all|the|small|things|that|to him|they have|belonged|and|he|to you|he has|given|his|piano|think|so|Beth Laurie told me how much his grandfather loved the child who passed away; he keeps all the little things that belonged to her very carefully, and he gave you his piano, just think about it, Beth! Cela vient de ce que vous aimez la musique et que vous avez de grands yeux bleus. It|it comes|from|that|that|you|you love|the|music|and|that|you|you have|some|big|eyes|blue It comes from the fact that you love music and you have big blue eyes.

– Voyez donc les belles appliques dorées pour mettre les bougies, le joli casier à musique et le petit tabouret, dit Meg en ouvrant l'instrument. See|then|the|beautiful|sconces|golden|to|to put|the|candles|the|pretty|cabinet|for|music|and|the|small|stool|she says|Meg|while|opening|the instrument – Just look at the beautiful golden sconces for the candles, the lovely music box, and the little stool, said Meg as she opened the instrument.

– Regardez, Beth ; il signe votre humble serviteur, James Laurentz, dit Amy, que le billet impressionnait grandement. Look|Beth|it|it signs|your|humble|servant|James|Laurentz|she says|Amy|that|the|note|it impressed|greatly – Look, Beth; it is signed your humble servant, James Laurentz, said Amy, who was greatly impressed by the note. Je le dirai à mes compagnes, elles seront jalouses de vous. I|it|I will tell|to|my|companions|they|they will be|jealous|of|you I will tell my companions, they will be jealous of you.

– Essayez-le, Fanfan, afin que nous entendions le son du beau piano », dit la vieille Hannah, qui partageait toujours les joies et les peines de la famille. |the|||||||sound|of the|beautiful|piano|she says|the|old|Hannah|who|she shared|always|the|joys|and|the|sorrows|of|the|family - Inténtalo, Fanfan, para que podamos oír el sonido del hermoso piano", dijo la vieja Hannah, que siempre compartía las alegrías y las penas de la familia. – Try it, Fanfan, so that we can hear the sound of the beautiful piano,” said old Hannah, who always shared the joys and sorrows of the family.

Beth se mit à jouer, et tout le monde fut d'avis que c'était le piano le plus remarquable qu'on eût jamais entendu. Beth|herself|she began|to|to play|and|all|the|world|it was|of the opinion|that|it was|the|piano|the|most|remarkable|that one|we had|ever|heard Beth started to play, and everyone agreed it was the most remarkable piano they had ever heard. Il était évident qu'on l'avait remis à neuf et accordé, et on ne peut se faire une idée du bonheur avec lequel Beth en touchait les notes d'ivoire et d'ébène. It|it was|evident|that one|we had|restored|to|new|and|tuned|and|we|not|we can|ourselves|to make|a|idea|of the|happiness|with|which|Beth|it|she touched|the|notes|of ivory|and|of ebony Era obvio que había sido reformada y afinada, y es difícil imaginar lo feliz que se puso Beth al tocar sus notas de marfil y ébano. It was obvious that it had been refurbished and tuned, and one cannot imagine the joy with which Beth touched the ivory and ebony keys.

« Il faudra que vous alliez remercier M. Laurentz », dit Jo en plaisantant, car elle connaissait trop bien la grande timidité de sa soeur pour croire qu'elle irait ; mais, à sa grande surprise, Beth répondit : It|it will be necessary|that|you|you go|to thank|Mr|Laurentz|she said|Jo|in|joking|because|she|she knew|too|well|the|great|shyness|of|her|sister|to|to believe|that she|she would go|but|to|her|great|surprise|Beth|she replied "You should go thank Mr. Laurentz," Jo joked, for she knew her sister's great shyness too well to believe she would; but, to her great surprise, Beth replied:

« Oui, j'en ai bien l'intention, c'est mon devoir, et je vais y aller tout de suite, avant que j'aie le temps d'avoir peur. Yes|I|I have|indeed|the intention|it's|my|duty|and|I|I am going|there|to go|all|of|immediately|before|that|I have|the|time|to have|fear "Yes, I fully intend to, it's my duty, and I'm going to go right now, before I have time to get scared." » "

Et Beth, se levant vivement, marcha d'un pas délibéré jusque chez M. Laurentz, ce qui étonna tellement ses soeurs, qu'elles ne pouvaient plus parler et que la vieille Hannah s'écria : And|Beth|herself|getting up|quickly|she walked|with a|step|deliberate|all the way to|at the home of|Mr|Laurentz|this|which|it astonished|so much|her|sisters|that they|not|they could|anymore|to speak|and|that|the|old|Hannah|she exclaimed And Beth, rising quickly, walked with a deliberate step to Mr. Laurentz's house, which astonished her sisters so much that they could no longer speak and the old Hannah exclaimed:

« Eh bien ! Well|good " Well! voilà la chose la plus étonnante que j'aie jamais vue ; la vue de ce piano en a fait une autre personne, car sans cela elle n'y serait jamais allée. here is|the|thing|the|most|astonishing|that|I have|ever|seen|the|sight|of|that|piano|it|it has|made|a|other|person|because|without|that|she|there|she would have|ever|gone This is the most astonishing thing I have ever seen; the sight of that piano has made her another person, for otherwise she would never have gone there. » »

Elles auraient été encore bien plus étonnées si elles avaient vu ce que fit Beth une fois entrée. They|they would have|been|even|much|more|surprised|if|they|they had|seen|that|which|she did|Beth|a|once|entered They would have been even more surprised if they had seen what Beth did once she entered. Elle alla droit au cabinet de travail de M. Laurentz et frappa sans même se donner le temps de la réflexion ; et, lorsqu'une voix rude eut dit : « Entrez », elle entra et alla droit vers M. Laurentz, mit sa main tremblante dans la sienne et lui dit : She|she went|straight|to the|office|of||to|Mr|Laurentz|and||||||||||||||||she said|||||went|||||||||||||| She went straight to Mr. Laurentz's study and knocked without even giving herself time to think; and when a rough voice said, "Come in," she entered and went straight to Mr. Laurentz, put her trembling hand in his and said:

« Monsieur, je suis venue pour... vous remercier... » Sir|I|I am|come|to|you|to thank "Sir, I came to... thank you..."

Mais elle ne finit pas sa phrase, et, se rappelant seulement qu'il avait perdu la petite fille qu'il aimait, elle mit ses deux bras autour de son cou et l'embrassa. But she did not finish her sentence, and, only remembering that he had lost the little girl he loved, she put her arms around his neck and kissed him.

Si le toit de la maison se fût effondré subitement, M. Laurentz n'aurait pas été plus étonné ; mais il était si content et si touché de ce timide petit baiser que toute sa froideur habituelle fondit comme neige au soleil, et que, prenant Beth sur ses genoux, il l'embrassa si tendrement, si délicatement qu'on eût dit que sa petite fille lui était rendue. If the roof of the house had suddenly collapsed, Mr. Laurentz would not have been more surprised; but he was so happy and so touched by this timid little kiss that all his usual coldness melted away like snow in the sun, and, taking Beth on his lap, he kissed her so tenderly, so delicately that one would have thought his little girl had been returned to him. À dater de ce jour, Beth cessa d'avoir peur de lui et causa avec lui comme si elle l'eût connu toute sa vie. |date||||||||||||||||||||| From that day on, Beth stopped being afraid of him and talked to him as if she had known him all her life. L'affection surpasse la crainte, et la reconnaissance peut dominer toutes les timidités. Affection surpasses fear, and gratitude can overcome all timidity. Lorsqu'elle partit, il la reconduisit jusqu'à la porte de chez elle, lui donna une bonne poignée de main et ôta son chapeau en la quittant, comme un beau vieux militaire qu'il était. |||||||||||||||hand||main||removed|||||||||||| When she left, he escorted her to her door, gave her a firm handshake, and took off his hat as he departed, like the fine old soldier he was.

Lorsque, de la fenêtre, Jo vit tout cela, elle se mit à danser avec fureur pour exprimer sa joie ; Amy, dans sa stupéfaction, faillit tomber dans la rue, et Meg s'écria en levant les mains au ciel : Cuando Jo vio todo esto desde la ventana, empezó a bailar furiosamente para expresar su alegría; Amy, en su asombro, casi se cae a la calle, y Meg exclamó levantando las manos al cielo: When Jo saw all this from the window, she began to dance furiously to express her joy; Amy, in her astonishment, nearly fell into the street, and Meg exclaimed, raising her hands to the sky:

« Eh bien ! "Well! je crois que le monde va finir ! I believe the world is going to end!"

– Finir ! To finish - Finish! dit Jo ravie, il ne fait que commencer... » he says|Jo|delighted|it|not|he does|only|to start said Jo delighted, it is just beginning..."

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