×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

Le Dessous des Cartes - E201-400, 2012 03 27 Exhibitions ou l invention du sauvage

2012 03 27 Exhibitions ou l invention du sauvage

[Musique]

[Applaudissements]

dans un précédent numéro j'ai évoqué les

nombreuses mémoires que nous avons des

diverses formes de racisme aujourd'hui

je voudrais poursuivre sur cette

problématique en dessous des cartes un

petit peu particulier je vais vous

emmener visiter une exposition

elle s'appelle exhibitions ou

l'invention du sauvage elle se tient au

musée du quai branly à paris et nous

allons la visiter avec la commissaire

scientifique nano bon jour elle est

commissaire avec pascal blanchard de

cette expo et c'est lilian thuram qui

est le commissaire général

cette exposition elle décrit les

différences comment est-ce qu'on

fabrique les différences en permanence

comme ça et en fait on fabrique l'autre

on fabrique le sauvage du sauvage

n'existait pas c'est une pure

construction

alors on le fabrique à travers des

images un peu on fabrique le sauvage

aussi à travers la mise en scène en

mettant le sauvage l'autre sur scène

sous les tréteaux derrière des rideaux

ou derrière des grillages ont créé en

fait une barrière matériel ou

symboliques justement pour construire

bien une frontière entre nous et les

autres

enfin comment ce qu'on en fait le

sauvage existe depuis que l'on met sur

tf mains des gens les grecs avaient leur

le sauvage les égyptiens ramener

justement des nains du soudan pour les

exhiber mais c'est vraiment avec la

découverte de l'amérique où on commence

à vraiment vers la mise au spectacle du

sauvage c'est justement lorsque

christophe colomb lorsqu'il revient de

son premier voyage et revient avec six

indiens pour les montrer à la cour

d'espagne et à partir de ce moment là en

fait on voit que tous les explorateurs

qui reviennent avec des hommes des

femmes et des enfants d'amérique dossier

ni d'asie et d'afrique pour les exhiber

ici en europe

donc à partir du 15e siècle à partir du

15e siècle on s'est vraiment le

phénomène

qui va qui va en croissant pour ces

petites appétit un xviiie siècle que ça

j'aime cette idée de défaut rites et de

supériorité aussi qui est très

intéressant c'est l'exemple de la vénus

hottentote son vrai nom était cette

année en afrique du sud

en 1989 elle arrive à londres en 1810 et

celle représentée comme une bête de

foire comme sexe comme ça se faisait à

cette époque

et puis c'est cuvier directeur du muséum

d'histoire naturelle qui va de l'inviter

pour justement l'étudier et c'est là où

l'exhiber devient pas seulement et

curiosité mais devient aussi un objet

scientifique

en vain on va là dessinée à l'époque

n'existe pas encore la photographie

on va là classé et petit appétit au

xixème siècle on va donc photographier

les populations exotique on va mesurer

leur crâne leurs ossements on va aussi

disséqué aussi les cadavres pour encore

mieux les étudier et donc c'est vraiment

cette idée 2 de la classification de la

population humaine et décret en même

temps justement des 17 notion de race

inférieure et de races supérieures puis

ici dans cette partie de l'exposition on

montre vraiment que dès la seconde

moitié du xixème siècle

on va mettre en scène à la fois des

hommes des femmes et des enfants avec

des particularités physiques des

handicapés mentaux des aveugles des

hommes troncs seront sur la même scène

que par exemple des zoulous d'afrique

alors ces populations qui sont montrés

elles viennent d'où ces populations

viennent d'afrique d'amérique d'asie et

d'océanie et son monde à exhiber à

travers l'europe entière mais aussi aux

états unis et plus tu plus tardivement

au début du 20e siècle aussi au japon

par exemple

mais dans ses spectacles aussi on va est

associé un discours un peu pseudo

scientifique

on va parler des derniers hommes ou les

hommes qui sont au plus bas de l'échelle

humaine

mais justement on montre donc en scène

les aborigènes d'australie condé

véritable cannibale ils sont d'ailleurs

en train de dévorer un européen blanc

est donc toujours donc avec ses discours

voilà deux en parlant verlan des races

inférieures

il a beaucoup d'amis rien donc qui sont

présentés dans le buffalo bills de wei

wei show en quoi ça consistait en fait

il faut savoir qu'à la fin du xviiie

siècle la population la plus sexy des ce

sont justement les amérindiens de floby

l'américain grands hommes d'affaires

il va donc créer ses shows de

d'amérindiens ils vont venir aussi ici

en europe et ce qui est assez incroyable

c'est qu'il ya quasiment pas un village

en europe qui n'a pas vu un spectacle de

buffalo bills donc se sont vraiment ces

amérindiens seront vus par des milliers

voire des centaines de milliers

d'européens

alors on peut voir sur cette carte

une description du monde politique à peu

près en 1914

on voit que les grandes puissances

européennes se sont en quelque sorte

partager le monde on voit l' empire

france l empire britannique lempire

néerlandais pour citer les les

principaux et après le buffalo bills

doit l'ouest show qui est une initiative

privée

le phénomène d'expo va prendre une

grande ampleur un milieu 19e 20e parce

que les états vont les utiliser pour

faire une vraie propagande donc à la fin

du xviie siècle et ses véritables

phénomènes de main sont allés jardin

d'acclimatation où il y aura des

millions de visiteurs

et en même temps aussi les expositions

universelles ou coloniales organisée par

les grands états les grandes puissances

coloniales qui vont donc attiré

plusieurs centaines de millions de

visiteurs et viennent voir les sauvages

y viennent en fait pour passer une très

bonne journée est de faire c'est une

sorte de tourisme un tourisme chez soi

on peut visiter des grande

reconstitution de monuments historiques

et on peut voir aussi des villages à

l'intérieur de ces expositions des

reconstitutions de village où on peut

voir des femmes africaines en train de

laver leur bébé

d'autres qui traînent leurs hôtes pas en

fait on visite des différents villages à

travers le monde entier et sur les

affiches et dans les réalités il ya une

hiérarchie par exemple entre les peuples

qui vivent en asie et ceux qui vivent en

afrique

bien sûr il ya ce discours colonial

c'est ce qui est très intéressant

justement avec cd the fish qui illustre

en fait la même exposition coloniale à

lyon en 1894 et envoie en fait sur ces

deux affiches deux populations d'abord

un homme à namur qu'on peut visiter l'un

un village vietnamien

là l'homme il est habillé on voit la

notion de l'achitecture sur cette

affiche et sur l'autre affiche où on

fait la promotion justement d'un village

de dahomey le bénin actuel où on voit

justement une femme

amazon moitié dénudée et il ya

totalement notre langage

on met plutôt en scène l'afrique sauvage

l'europe est la seule à faire des

expositions coloniales dans mon non loin

de l'un c'est bien sûr aussi les états

unis qui organise des grandes

expositions universelles et il ya aussi

d'autres pays plus surprenants comme par

exemple le japon qui devient aussi une

puissance coloniale et qui va exhiber à

la fois des populations du japon comme

les aïnous qui venaient du nord du japon

de hokkaido

mais des taïwanais

il exhibe les défis du pain donc c'est

une véritable phénomène international au

japon aux états unis en australie mais

aussi en afrique du sud et même l'inde

va organiser une exposition coloniale où

on va créer aussi par exemple des

villages africains

et si en france c'est vraiment la grande

exposition coloniale 31 où il ya 30

millions de tickets vendus donc il faut

là on peut bien s'imaginer justement

l'ampleur de cette de cette exposition

et puis après la seconde guerre mondiale

on a encore un exemple qui est assez

intéressant c'est l'exposition

universelle de 1958 à bruxelles et là

aussi on va créer un village congolais

on va inviter des figurants pour jouer

le congolais est en fait là les

visiteurs qui visitent le cette

reconstitution de ce village vont se

sentir mal à l'aise et aussi les

figurants et aussi les journalistes on

verra tellement de critiques que même

avant la fermeture de l'exposition

universelle

on ferme le village congolais et c'est

ça en fait la fin officielle de des

grandes expositions universelles et

l'exhibition en masse des hommes des

quatre coins du monde

regardez nous avons fait figurer sur

cette carte grand foisonnement

d'exposition coloniale et universel

depuis la première à londres au milieu

du 19e siècle jusqu'à la dernière dont

qui se tenue à bruxelles en 1958 il faut

bien voir que la refabrication

permanente du sauvageon nous imaginaire

se prolonge encore très longtemps

regardez ce village mon boulot créée en

1994 ou bien encore cette publicité pour

un fast food qui montre un autre en pot

fage qui nous pose la question comment à

quelle sauce je vais manger

leblanc voilà cette exposition est

évidemment nous renvoie vers les

différences quelles qu'elles soient vers

l'étrange vers l'étranger et comment

nous réagissons nous même vis-à-vis

des sauvages qui sont nos sauvage notre

sentiment d'infériorité ou de

supériorité

merci à la lazio qui est la commissaire

de cette exposition nous l'avoir fait

visiter vous pouvez lire utilement les

trois livres que pascal blanchard a

dirigé aux éditions autrement sur les

histoires colonial de la france c'est

passionnant la fondation thuram nous a

aidé à construire ces deux textes donc

merci à eux je vous invite à aller sur

le site du dessous des cartes dans

lequel j'ai eu un entretien avec lilian

thuram qui nous parle de son parcours et

de la fondation pour l'éducation contre

le racisme

alors je vous rappelle que cette

exposition que nous venons de visiter

rapidement elle s'appelle exhibitions ou

l'invention du sauvage elle se tient au

musée du quai branly à paris jusqu'au 3

juin 2012

vous pouvez consulter aussi le catalogue

de l'expo qui est coédité par actes sud

et le musée du quai branly

c'est une superbe anthologie qui est

très riche en images en analyse où vous

trouverez naturellement beaucoup plus de

documents que ce que nous avons présenté

dans l'émission je vous recommande les

ouvrages 1931 les étrangers autant de

l'exposition coloniale dont à nice nous

que nous venons d'interroger justement

qu'auteur c'est édité chez gallimard

vous pouvez aussi lire utilement les

zoos humains des exhibitions coloniale

c'est un ouvrage collectif dirigé par

pascal blanchard aux éditions la

découverte

et puis si j'ai été trop vite vous

retrouverez toutes ces références sur le

site du dessous des cartes et références

en française et en langue allemand

[Musique]

[Musique]


2012 03 27 Exhibitions ou l invention du sauvage

[Musique]

[Applaudissements]

dans un précédent numéro j'ai évoqué les

nombreuses mémoires que nous avons des

diverses formes de racisme aujourd'hui

je voudrais poursuivre sur cette

problématique en dessous des cartes un

petit peu particulier je vais vous

emmener visiter une exposition

elle s'appelle exhibitions ou

l'invention du sauvage elle se tient au

musée du quai branly à paris et nous

allons la visiter avec la commissaire

scientifique nano bon jour elle est

commissaire avec pascal blanchard de

cette expo et c'est lilian thuram qui

est le commissaire général

cette exposition elle décrit les

différences comment est-ce qu'on

fabrique les différences en permanence

comme ça et en fait on fabrique l'autre

on fabrique le sauvage du sauvage

n'existait pas c'est une pure

construction

alors on le fabrique à travers des

images un peu on fabrique le sauvage

aussi à travers la mise en scène en

mettant le sauvage l'autre sur scène

sous les tréteaux derrière des rideaux

ou derrière des grillages ont créé en

fait une barrière matériel ou

symboliques justement pour construire

bien une frontière entre nous et les

autres

enfin comment ce qu'on en fait le

sauvage existe depuis que l'on met sur

tf mains des gens les grecs avaient leur

le sauvage les égyptiens ramener

justement des nains du soudan pour les

exhiber mais c'est vraiment avec la

découverte de l'amérique où on commence

à vraiment vers la mise au spectacle du

sauvage c'est justement lorsque

christophe colomb lorsqu'il revient de

son premier voyage et revient avec six

indiens pour les montrer à la cour

d'espagne et à partir de ce moment là en

fait on voit que tous les explorateurs

qui reviennent avec des hommes des

femmes et des enfants d'amérique dossier

ni d'asie et d'afrique pour les exhiber

ici en europe

donc à partir du 15e siècle à partir du

15e siècle on s'est vraiment le

phénomène

qui va qui va en croissant pour ces

petites appétit un xviiie siècle que ça

j'aime cette idée de défaut rites et de

supériorité aussi qui est très

intéressant c'est l'exemple de la vénus

hottentote son vrai nom était cette

année en afrique du sud

en 1989 elle arrive à londres en 1810 et

celle représentée comme une bête de

foire comme sexe comme ça se faisait à

cette époque

et puis c'est cuvier directeur du muséum

d'histoire naturelle qui va de l'inviter

pour justement l'étudier et c'est là où

l'exhiber devient pas seulement et

curiosité mais devient aussi un objet

scientifique

en vain on va là dessinée à l'époque

n'existe pas encore la photographie

on va là classé et petit appétit au

xixème siècle on va donc photographier

les populations exotique on va mesurer

leur crâne leurs ossements on va aussi

disséqué aussi les cadavres pour encore

mieux les étudier et donc c'est vraiment

cette idée 2 de la classification de la

population humaine et décret en même

temps justement des 17 notion de race

inférieure et de races supérieures puis

ici dans cette partie de l'exposition on

montre vraiment que dès la seconde

moitié du xixème siècle

on va mettre en scène à la fois des

hommes des femmes et des enfants avec

des particularités physiques des

handicapés mentaux des aveugles des

hommes troncs seront sur la même scène

que par exemple des zoulous d'afrique

alors ces populations qui sont montrés

elles viennent d'où ces populations

viennent d'afrique d'amérique d'asie et

d'océanie et son monde à exhiber à

travers l'europe entière mais aussi aux

états unis et plus tu plus tardivement

au début du 20e siècle aussi au japon

par exemple

mais dans ses spectacles aussi on va est

associé un discours un peu pseudo

scientifique

on va parler des derniers hommes ou les

hommes qui sont au plus bas de l'échelle

humaine

mais justement on montre donc en scène

les aborigènes d'australie condé

véritable cannibale ils sont d'ailleurs

en train de dévorer un européen blanc

est donc toujours donc avec ses discours

voilà deux en parlant verlan des races

inférieures

il a beaucoup d'amis rien donc qui sont

présentés dans le buffalo bills de wei

wei show en quoi ça consistait en fait

il faut savoir qu'à la fin du xviiie

siècle la population la plus sexy des ce

sont justement les amérindiens de floby

l'américain grands hommes d'affaires

il va donc créer ses shows de

d'amérindiens ils vont venir aussi ici

en europe et ce qui est assez incroyable

c'est qu'il ya quasiment pas un village

en europe qui n'a pas vu un spectacle de

buffalo bills donc se sont vraiment ces

amérindiens seront vus par des milliers

voire des centaines de milliers

d'européens

alors on peut voir sur cette carte

une description du monde politique à peu

près en 1914

on voit que les grandes puissances

européennes se sont en quelque sorte

partager le monde on voit l' empire

france l empire britannique lempire

néerlandais pour citer les les

principaux et après le buffalo bills

doit l'ouest show qui est une initiative

privée

le phénomène d'expo va prendre une

grande ampleur un milieu 19e 20e parce

que les états vont les utiliser pour

faire une vraie propagande donc à la fin

du xviie siècle et ses véritables

phénomènes de main sont allés jardin

d'acclimatation où il y aura des

millions de visiteurs

et en même temps aussi les expositions

universelles ou coloniales organisée par

les grands états les grandes puissances

coloniales qui vont donc attiré

plusieurs centaines de millions de

visiteurs et viennent voir les sauvages

y viennent en fait pour passer une très

bonne journée est de faire c'est une

sorte de tourisme un tourisme chez soi

on peut visiter des grande

reconstitution de monuments historiques

et on peut voir aussi des villages à

l'intérieur de ces expositions des

reconstitutions de village où on peut

voir des femmes africaines en train de

laver leur bébé

d'autres qui traînent leurs hôtes pas en

fait on visite des différents villages à

travers le monde entier et sur les

affiches et dans les réalités il ya une

hiérarchie par exemple entre les peuples

qui vivent en asie et ceux qui vivent en

afrique

bien sûr il ya ce discours colonial

c'est ce qui est très intéressant

justement avec cd the fish qui illustre

en fait la même exposition coloniale à

lyon en 1894 et envoie en fait sur ces

deux affiches deux populations d'abord

un homme à namur qu'on peut visiter l'un

un village vietnamien

là l'homme il est habillé on voit la

notion de l'achitecture sur cette

affiche et sur l'autre affiche où on

fait la promotion justement d'un village

de dahomey le bénin actuel où on voit

justement une femme

amazon moitié dénudée et il ya

totalement notre langage

on met plutôt en scène l'afrique sauvage

l'europe est la seule à faire des

expositions coloniales dans mon non loin

de l'un c'est bien sûr aussi les états

unis qui organise des grandes

expositions universelles et il ya aussi

d'autres pays plus surprenants comme par

exemple le japon qui devient aussi une

puissance coloniale et qui va exhiber à

la fois des populations du japon comme

les aïnous qui venaient du nord du japon

de hokkaido

mais des taïwanais

il exhibe les défis du pain donc c'est

une véritable phénomène international au

japon aux états unis en australie mais

aussi en afrique du sud et même l'inde

va organiser une exposition coloniale où

on va créer aussi par exemple des

villages africains

et si en france c'est vraiment la grande

exposition coloniale 31 où il ya 30

millions de tickets vendus donc il faut

là on peut bien s'imaginer justement

l'ampleur de cette de cette exposition

et puis après la seconde guerre mondiale

on a encore un exemple qui est assez

intéressant c'est l'exposition

universelle de 1958 à bruxelles et là

aussi on va créer un village congolais

on va inviter des figurants pour jouer

le congolais est en fait là les

visiteurs qui visitent le cette

reconstitution de ce village vont se

sentir mal à l'aise et aussi les

figurants et aussi les journalistes on

verra tellement de critiques que même

avant la fermeture de l'exposition

universelle

on ferme le village congolais et c'est

ça en fait la fin officielle de des

grandes expositions universelles et

l'exhibition en masse des hommes des

quatre coins du monde

regardez nous avons fait figurer sur

cette carte grand foisonnement

d'exposition coloniale et universel

depuis la première à londres au milieu

du 19e siècle jusqu'à la dernière dont

qui se tenue à bruxelles en 1958 il faut

bien voir que la refabrication

permanente du sauvageon nous imaginaire

se prolonge encore très longtemps

regardez ce village mon boulot créée en

1994 ou bien encore cette publicité pour

un fast food qui montre un autre en pot

fage qui nous pose la question comment à

quelle sauce je vais manger

leblanc voilà cette exposition est

évidemment nous renvoie vers les

différences quelles qu'elles soient vers

l'étrange vers l'étranger et comment

nous réagissons nous même vis-à-vis

des sauvages qui sont nos sauvage notre

sentiment d'infériorité ou de

supériorité

merci à la lazio qui est la commissaire

de cette exposition nous l'avoir fait

visiter vous pouvez lire utilement les

trois livres que pascal blanchard a

dirigé aux éditions autrement sur les

histoires colonial de la france c'est

passionnant la fondation thuram nous a

aidé à construire ces deux textes donc

merci à eux je vous invite à aller sur

le site du dessous des cartes dans

lequel j'ai eu un entretien avec lilian

thuram qui nous parle de son parcours et

de la fondation pour l'éducation contre

le racisme

alors je vous rappelle que cette

exposition que nous venons de visiter

rapidement elle s'appelle exhibitions ou

l'invention du sauvage elle se tient au

musée du quai branly à paris jusqu'au 3

juin 2012

vous pouvez consulter aussi le catalogue

de l'expo qui est coédité par actes sud

et le musée du quai branly

c'est une superbe anthologie qui est

très riche en images en analyse où vous

trouverez naturellement beaucoup plus de

documents que ce que nous avons présenté

dans l'émission je vous recommande les

ouvrages 1931 les étrangers autant de

l'exposition coloniale dont à nice nous

que nous venons d'interroger justement

qu'auteur c'est édité chez gallimard

vous pouvez aussi lire utilement les

zoos humains des exhibitions coloniale

c'est un ouvrage collectif dirigé par

pascal blanchard aux éditions la

découverte

et puis si j'ai été trop vite vous

retrouverez toutes ces références sur le

site du dessous des cartes et références

en française et en langue allemand

[Musique]

[Musique]