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Mind Parachutes, Apprenez à dire NON : cessez d’être GENTIL, soyez VRAI !!

Apprenez à dire NON : cessez d'être GENTIL, soyez VRAI !!

Est-ce que cela vous arrive au travail, dans votre couple, avec votre famille ou vos proches,

et plus globalement dans vos relations avec les autres, d'avoir l'impression de ne pas

arriver à vous faire comprendre, de devoir mettre un masque et vous montrer aux autres

non pas comme vous êtes vraiment, mais comme vous voulez qu'ils vous voient ?

Etablir des relations profondes et constructives, que ce soit avec les autres,

mais aussi avec soi-même et sa spiritualité, est un besoin fondamental pour chacun d'entre

nous. Tant que nous n'y arrivons pas, la frustration, la colère, ou encore se

sentir écrasé par les autres, deviennent des sentiments qui caractérisent notre quotidien.

Par l'éducation que nous avons reçu, en famille comme à l'école, nous avons appris

à être gentils. Mais pour arriver à une vie épanouie et joyeuse, nous avons besoin tout

d'abord d'être vrais. Découvrez comment.

Mind Parachutes, à chaque idée de nouveaux horizons

Cessez d'être gentil, soyez vrai de Thomas D'Ansembourg

Lorsque nous étions enfants, et avec les meilleurs intentions du monde, nos parents

et nos enseignants nous ont appris à être gentils avec les autres, à s'intéresser à leurs besoins,

à satisfaire leurs demandes. Le message de cette éducation est que s'occuper de soi est

un comportement égoïste, et ce n'est pas bien. Ce qui est bien est de s'occuper des autres.

Il y a des conséquences très positives à cette éducation : nous apprenons à être

généreux, à avoir des bonnes intentions, et à exprimer des belles valeurs.

Mais aussi, nous apprenons à ne pas écouter ou exprimer nos émotions,

à dire oui même quand on pense non, à faire les choses par devoir plus que par amour.

Cette mauvaise connaissance de soi, et le fait de ne pas s'occuper de ses propres besoins,

porte inexorablement à des relations conflictuelles avec les autres.

Dans son livre « Cessez d'être gentil, soyez vrai », Thomas D'Ansembourg explique

quels sont les effets malsains de notre habitude à nous montrer toujours gentils,

toujours disponibles avec les autres, et les avantages d'apprendre à être vraiment

nous-mêmes dans nos relations, à être vrai. Pour y arriver nous devons désapprendre des

décennies d'habitudes automatiques, et à la place apprendre à s'exprimer avec assertivité,

c'est à dire sans se soumettre aux autres et sans devenir agressifs.

Si vous avez envie d'approfondir le message de l'auteur comme si vous lisiez une BD,

je vous conseille (comme j'ai fait) de lire la version illustrée !

Mettez un like à la vidéo si vous l'aimez, et abonnez-vous à Mind Parachutes. Téléchargez

gratuitement la mind carte de cette vidéo et de toutes les autres en format pdf,

en vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com. Vous pouvez suivre

le lien qui apparaît en haut à droite de la vidéo.

A l'origine de la plupart des conflits avec les autres il y a des malentendus,

c'est à dire une combinaison de mal-exprimé et de mal-écouté. La personne qui s'exprime

n'arrive pas à dire ce qu'elle aimerait, à exprimer ses attentes de manière claire et

négociable. Elle exprime plutôt ce qu'elle n'aime pas, et le fait par des critiques,

des reproches ou même des insultes. La personne qui écoute n'entend pas

des attentes ou des propositions, mais des jugements, des critiques ou des reproches.

Prisonniers de ces habitudes de communication, nous entrons facilement

dans le mécanisme de la cocotte-minute : On commence par ne pas écouter ni exprimer

nos sentiments, comme la frustration et la colère,

nous disons oui même quand nous pensons non, par peur du regarde des autres et de la critique.

Puis, on serre bien le couvercle en se montrant toujours gentil et raisonnable,

à cause des conditionnements familiaux, professionnels et sociaux, et par peur de ne

pas être reconnus et acceptés par les autres. On laisse le temps passer et les situations

se cumuler, en laissant bien mijoter la cocotte minute.

Et puis, tôt ou tard, à cause d'un évènement souvent mineur,

ou alors la cocotte explose dans l'agression, ou alors elle implose dans la dépression.

Que ce soit nous-mêmes ou les autres, à force de négliger nos propres sentiments et besoins,

il y aura toujours quelqu'un qui va en payer les conséquences. Apprendre à mieux se connaître,

à écouter ses besoins et ses sentiments est essentiel. Et

ce n'est pas du tout un geste égoïste : c'est l'élément essentiel pour construire

des relations constructives et profondes avec les autres.

C'est un grand moyen de rendre service à la communauté.

Quand on s'efforce d'être trop gentil, trop accommodant vers les autres, on finit par

devenir déprimé et agressif. On risque la mort psychique : nous devenons une gentille personne,

souriante et polie à l'extérieur, mais plate, voir morte, à l'intérieur.

Pour arrêter ce cercle vicieux, la première personne avec qu'il

est indispensable d'arrêter d'être gentil, et apprendre à être vrai, c'est soi-même.

Nous devons reconnaître que nous avons des besoins à satisfaire, et nous devons œuvrer pour

les satisfaire. Si nous attendons que quelqu'un identifie nos besoins et décide de les satisfaire,

nous risquons d'attendre longtemps !! Et aussi, nous pouvons apprendre que nous

pouvons être disponibles à écouter les autres,

sans forcément nous sentir obligés à satisfaire leur besoin.

S'occuper de ses propres besoins, et ne pas se sentir obligés à s'occuper des besoins des autres,

est une manière très efficace pour développer notre propre autonomie,

d'exprimer notre responsabilité et notre liberté. Et c'est aussi une

manière de laisser les autres exprimer les leurs.

Nous avons tous envie de développer des relations de qualité, vraies et profondes, avec nous-mêmes,

les autres et la vie. Mais à cause de nos vielles habitudes et nos automatismes,

nous tombons souvent dans 5 pièges très répandus.

Ces pièges ont commencé dès l'enfance, quand nos parents nous disaient, « tu serais

gentil de ranger ta chambre », ou « tu serais gentil de nous ramener des belles notes de l'école

». Nos enseignants et notre entourage utilisaient probablement des expressions similaires.

Même si ce n'était pas leur intention, ce que nous avons capté de ces mots est que nous ne méritions

pas de l'amour inconditionnel, nous ne pouvions pas être aimés par la personne que nous étions.

Pour être aimés, nous devions satisfaire des conditions : répondre à des attentes,

nous conformer à des règles, faire des efforts, produire des résultats.

Voici les 5 principaux pièges issus de l'amour conditionnel:

Nous avons plus appris à faire qu'à être. De manière inconsciente,

nous nous retrouvons dans une course sans fin à tout bien faire, à en faire de plus en plus,

pour mériter l'amour des autres (ou notre amour propre). A force de se faire violence, et ne pas

respecter ses limites et ses rythmes, on finit à bout. Et on devient agressif. Pour sortir de ce

piège nos avons besoin d'apprendre à mieux écouter nous-mêmes et les autres. Vis-à-vis de nous-mêmes,

nous pouvons prendre du temps et nous demander si ce que nous vivons et faisons est aligné

avec nos priorités de vie, et éventuellement de remettre en question nos choix et nos habitudes.

Vis-à-vis des autres, nous pouvons apprendre à vraiment être là, présents, quand nous les

écoutons. Il faut apprendre à laisser de côté le reflexe de donner des conseils, trouver

des solutions, consoler notre interlocuteur. Nous mettons notre estime dans le regard des

autres, plus qu'en nous mêmes. Pour nous sentir bien, nous avons constamment besoin de recevoir

l ‘appréciation et la reconnaissance des autres, ce qui nous rend extrêmement vulnérables. Nous

dépensons toute notre énergie pour plaire aux uns et pour ne pas déplaire aux autres,

nous nous adaptons constamment à ce que nous pensons être leurs attentes, nous sommes toujours

gentils ou soumis. Ce piège peut aussi porter à la réaction à l'extrême opposé, celle qui consiste

à être toujours agressif ou rebelles. Dans le deux cas, nous avons du mal à rester alignés

avec notre vraie nature, notre créativité, notre inspiration. Pour sortir de ce piège, nous avons

besoin de cultiver et renforcer l'estime soi. Nous avons peur des différences, à cause de

notre insécurité intérieure. Nous avons peur de constater et d'assumer nos propres différences,

notre originalité, par crainte de ne pas réussir à les soutenir. Nous trouvons plus rassurant de

nous conformer, de renoncer à notre vraie nature pour nous adapter et faire comme les autres. Nous

avons aussi peur de la différence des autres, que nous exprimons par des jugements, des préjugés,

ou des critiques. Pour éviter cet inconfort, nous finissons souvent par limiter nos relations à des

gens qui s'habillent comme nous, qui parlent comme nous, qui partagent nos mêmes idées et croyances.

Beaucoup de conflits naissent du fait que toutes les parties impliquées veulent avoir raison. Nous

avons un choix fondamental dans notre existence : être vrais et heureux, ou avoir raison.

Nous ne savons pas dire non. Ne pas savoir dire non à temps, dans la bonne mesure et à la bonne

personne, nécessite de se faire violence. Cette violence finit toujours par se répercuter sur

quelqu'un, nous-mêmes ou les autres. Souvent, nous disons un « oui » gentil, à contrecœur,

par peur d'un conflit dans l'immédiat. Mais si nous ne nous occupons pas de connaître et

faire respecter nos limites et nos priorités, nous finissons par en vouloir aux autres pour

la frustration de nos besoins non satisfaits. Cela peut être utile de se rappeler que quand

nous disons « non » à quelqu'un ou quelque chose, c'est pour dire « oui » à quelqu'un

ou quelque chose d'autre. Si vous vous préoccupez de comment les autres peuvent agir à votre refus,

évitez le « mais » dans votre réponse, et utilisez plutôt « en même temps ». C'est très utile aussi

d'utiliser l'expression « pour le moment » ou « pour cette fois-ci » pour indiquer clairement

qu'il ne s'agit pas d'un refus absolu et définitif. Par exemple, si vous souhaitez

refuser une invitation chez des voisins, plutôt que dire : « merci de m'avoir invité,

cela me fait vraiment plaisir, mais je préfère décliner parce que je souhaite me reposer et

rester en famille ce week-end », votre refus sera beaucoup mieux accueilli si vous dites : « merci

beaucoup de m'avoir invité, cela me fait vraiment plaisir, et en même temps je préfère

décliner cette fois-ci parce que je souhaite me reposer et rester en famille ce week-end.

Nous avons du mal à bien utiliser nos sentiments. En apprenant à devenir gentils, nous nous séparons

souvent de nos sentiments et émotions, nous ne leur faisons pas attentions, nous manquons même de

vocabulaire pour exprimer ce que nous ressentons. A l'école nous avons appris à développer notre

intelligence logico-mathématique, mais notre intelligence émotionnelle a très probablement

été ignorée. Si nous ne nous occupons pas de nos émotions, elles finissent par s'occuper de nous.

Il n'est pas possible de sortir de ce piège d'un seul coup. Par contre, en nous observant

régulièrement, nous pouvons identifier et finalement changer nos automatismes. D'après

l'auteur, il est suffisant de prendre 3 minutes, 3 fois par jour, et observer son état d'âme,

se demander ce dont on a besoin, pour arriver progressivement à laisser tomber

les masques et apprendre à être vrai à nos émotions, nos besoins, notre vraie nature.

Cette prise de conscience est très efficace aussi pour établir une

communication constructive avec les autres. Tant que nous sommes coupés de nous-mêmes en effet,

notre communication finit par être agressive, violente. Se familiariser avec le processus de

la communication non violente nous permet au contraire de nous sentir alignés,

centrés et donc apprendre à nous exprimer avec assertivité, c'est à dire à prendre

position de manière claire et puissante, mais sans agression, et à écouter les autres avec empathie,

en comprenant leur position sans pour autant renoncer à la nôtre.

Le processus de la communication non

violente se caractérise par quatre étapes : Observer sans juger, en faisant attention à ne

pas tomber dans l'habitude de ne pas regarder et exprimer la réalité telle qu'elle est,

mais à travers nos filtres, nos interprétations, nos peurs. Lors de cette étape, nous devons nous

limiter à nommer les faits objectivement. Ressentir sans interpréter. Ensuite,

nous devons nous intéresser à nos sentiments. Même s'il y en a qui sont plus agréables

à vivre que d'autres, il est important d'identifier et exprimer tous les sentiments,

même ceux qui sont inconfortables. Les sentiment sont en effet des excellents signaux qui nous

informent si nos besoins sont satisfaits ou pas. Distinguer nos besoins fondamentaux de nos idées,

envies et désirs. Nous faisons souvent cette confusion, ce qui nous empêche

d'adresser correctement nos besoins. Nos besoins correspondent à nos valeurs fondamentales, comme

la reconnaissance et l'appartenance, l'entraide et le partage, la compréhension, l'expression de soi,

la responsabilité ou le sentiment d'être utiles. Demander ou agir. Nous aimerions bien que les

autres sachent comprendre et répondre à nos besoins sans que nous ayons à les exprimer,

voir même à les connaître. Mais plutôt que rester dans une posture d'attente,

voir de victime si cela ne se produit pas, il vaut beaucoup mieux nous prendre nous-mêmes en

charge et expliciter ce dont nous avons besoin, en formulant nos demandes de manière concrète,

positive, réaliste et négociable. Même si évidemment il n'y a aucune garantie,

cette approche maximise les chances que notre demande soit entendue, comprise et satisfaite.

Voilà, vous connaissez maintenant l'avantage d'arrêter d'être gentils, pour être vrai, les 5

pièges dans lesquels nous tombons régulièrement et qui nous empêchent de créer une relation sincère

et profonde avec nous-mêmes, les autres et la vie. Le processus de communication non violente

(observer, ressentir, identifier ses besoins et demander) peut être un outil redoutable pour

améliorer ces relations. Il ne faut pas oublier que ce que nous cherchons plus que tout dans nos

vies, ce qui nous apporte le plus de sens et de joie, c'est la qualité de nos relations.

Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Les mots sont des

fenêtres, ou alors ce sont des murs » de Marshall Rosenberg sur la communication non violente,

ou encore celle dédiée au livre « Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même » de Lise Bourbeau.

A très vite, pour de nouvelles idées !!!


Apprenez à dire NON : cessez d’être GENTIL, soyez VRAI !! Lernen Sie, NEIN zu sagen: Seien Sie nicht mehr GENTIL, sondern WAHR! Learn to say NO: stop being GENTIL, be REAL! NOと言うことを学ぶ! Leer NEE te zeggen: stop met GENTIL zijn, wees ECHT! Aprender a dizer NÃO: deixar de ser GENTIL, ser REAL! Lär dig att säga NEJ: sluta vara GENTIL, var RIKTIG!

Est-ce que cela vous arrive au travail, dans  votre couple, avec votre famille ou vos proches, Passiert Ihnen das bei der Arbeit, in Ihrer Partnerschaft, mit Ihrer Familie oder Ihren Verwandten, Overkomt dit je op je werk, in je relatie, met je familie of vrienden?

et plus globalement dans vos relations avec  les autres, d'avoir l'impression de ne pas und generell in Ihren Beziehungen zu anderen das Gefühl haben, dass Sie nicht en meer in het algemeen in je relaties met anderen, van het gevoel dat je niet

arriver à vous faire comprendre, de devoir  mettre un masque et vous montrer aux autres sich verständlich machen zu können, eine Maske aufsetzen und sich anderen zeigen zu müssen om jezelf verstaanbaar te maken, om een masker op te zetten en jezelf aan anderen te laten zien

non pas comme vous êtes vraiment, mais  comme vous voulez qu'ils vous voient ?

Etablir des relations profondes et  constructives, que ce soit avec les autres, Aufbau tiefer und konstruktiver Beziehungen, sei es zu anderen,

mais aussi avec soi-même et sa spiritualité,  est un besoin fondamental pour chacun d'entre

nous. Tant que nous n'y arrivons pas,  la frustration, la colère, ou encore se

sentir écrasé par les autres, deviennent des  sentiments qui caractérisent notre quotidien.

Par l'éducation que nous avons reçu, en  famille comme à l'école, nous avons appris

à être gentils. Mais pour arriver à une vie  épanouie et joyeuse, nous avons besoin tout

d'abord d'être vrais. Découvrez comment.

Mind Parachutes, à chaque  idée de nouveaux horizons Mind Parachutes, mit jeder Idee zu neuen Horizonten

Cessez d'être gentil, soyez  vrai de Thomas D'Ansembourg

Lorsque nous étions enfants, et avec les  meilleurs intentions du monde, nos parents

et nos enseignants nous ont appris à être gentils  avec les autres, à s'intéresser à leurs besoins,

à satisfaire leurs demandes. Le message de  cette éducation est que s'occuper de soi est

un comportement égoïste, et ce n'est pas bien.  Ce qui est bien est de s'occuper des autres.

Il y a des conséquences très positives à  cette éducation : nous apprenons à être

généreux, à avoir des bonnes intentions,  et à exprimer des belles valeurs.

Mais aussi, nous apprenons à ne pas  écouter ou exprimer nos émotions,

à dire oui même quand on pense non, à faire  les choses par devoir plus que par amour. om ja te zeggen, zelfs als we nee denken, om dingen te doen uit plicht in plaats van liefde.

Cette mauvaise connaissance de soi, et le fait  de ne pas s'occuper de ses propres besoins,

porte inexorablement à des relations  conflictuelles avec les autres.

Dans son livre « Cessez d'être gentil,  soyez vrai », Thomas D'Ansembourg explique

quels sont les effets malsains de notre  habitude à nous montrer toujours gentils,

toujours disponibles avec les autres, et  les avantages d'apprendre à être vraiment

nous-mêmes dans nos relations, à être vrai. Pour y arriver nous devons désapprendre des

décennies d'habitudes automatiques, et à la  place apprendre à s'exprimer avec assertivité,

c'est à dire sans se soumettre aux  autres et sans devenir agressifs.

Si vous avez envie d'approfondir le message  de l'auteur comme si vous lisiez une BD, Wenn Sie Lust haben, die Botschaft des Autors zu vertiefen, als ob Sie einen Comic lesen würden,

je vous conseille (comme j'ai fait)  de lire la version illustrée !

Mettez un like à la vidéo si vous l'aimez, et  abonnez-vous à Mind Parachutes. Téléchargez

gratuitement la mind carte de cette vidéo  et de toutes les autres en format pdf,

en vous inscrivant sur le site internet  mindparachutes.com. Vous pouvez suivre

le lien qui apparaît en haut à droite de la vidéo.

A l'origine de la plupart des conflits  avec les autres il y a des malentendus,

c'est à dire une combinaison de mal-exprimé  et de mal-écouté. La personne qui s'exprime

n'arrive pas à dire ce qu'elle aimerait, à  exprimer ses attentes de manière claire et

négociable. Elle exprime plutôt ce qu'elle  n'aime pas, et le fait par des critiques,

des reproches ou même des insultes. La personne qui écoute n'entend pas

des attentes ou des propositions, mais des  jugements, des critiques ou des reproches.

Prisonniers de ces habitudes de  communication, nous entrons facilement

dans le mécanisme de la cocotte-minute : On commence par ne pas écouter ni exprimer

nos sentiments, comme la frustration et la colère,

nous disons oui même quand nous pensons non, par  peur du regarde des autres et de la critique.

Puis, on serre bien le couvercle en se  montrant toujours gentil et raisonnable,

à cause des conditionnements familiaux,  professionnels et sociaux, et par peur de ne

pas être reconnus et acceptés par les autres. On laisse le temps passer et les situations

se cumuler, en laissant bien  mijoter la cocotte minute.

Et puis, tôt ou tard, à cause  d'un évènement souvent mineur,

ou alors la cocotte explose dans l'agression,  ou alors elle implose dans la dépression.

Que ce soit nous-mêmes ou les autres, à force  de négliger nos propres sentiments et besoins,

il y aura toujours quelqu'un qui va en payer les  conséquences. Apprendre à mieux se connaître,

à écouter ses besoins et ses  sentiments est essentiel. Et

ce n'est pas du tout un geste égoïste :  c'est l'élément essentiel pour construire

des relations constructives  et profondes avec les autres.

C'est un grand moyen de rendre  service à la communauté.

Quand on s'efforce d'être trop gentil, trop  accommodant vers les autres, on finit par Als we te aardig proberen te zijn, te meegaand tegenover anderen, eindigen we met

devenir déprimé et agressif. On risque la mort  psychique : nous devenons une gentille personne,

souriante et polie à l'extérieur,  mais plate, voir morte, à l'intérieur.

Pour arrêter ce cercle vicieux,  la première personne avec qu'il

est indispensable d'arrêter d'être gentil,  et apprendre à être vrai, c'est soi-même.

Nous devons reconnaître que nous avons des  besoins à satisfaire, et nous devons œuvrer pour

les satisfaire. Si nous attendons que quelqu'un  identifie nos besoins et décide de les satisfaire,

nous risquons d'attendre longtemps !! Et aussi, nous pouvons apprendre que nous

pouvons être disponibles à écouter les autres,

sans forcément nous sentir  obligés à satisfaire leur besoin.

S'occuper de ses propres besoins, et ne pas se  sentir obligés à s'occuper des besoins des autres,

est une manière très efficace pour  développer notre propre autonomie,

d'exprimer notre responsabilité et  notre liberté. Et c'est aussi une

manière de laisser les autres exprimer les leurs.

Nous avons tous envie de développer des relations  de qualité, vraies et profondes, avec nous-mêmes,

les autres et la vie. Mais à cause de nos  vielles habitudes et nos automatismes,

nous tombons souvent dans 5 pièges très répandus.

Ces pièges ont commencé dès l'enfance,  quand nos parents nous disaient, « tu serais

gentil de ranger ta chambre », ou « tu serais  gentil de nous ramener des belles notes de l'école

». Nos enseignants et notre entourage utilisaient  probablement des expressions similaires.

Même si ce n'était pas leur intention, ce que nous  avons capté de ces mots est que nous ne méritions Ook al was dat niet hun bedoeling, wat we uit die woorden opmaakten was dat we het niet verdienden...

pas de l'amour inconditionnel, nous ne pouvions  pas être aimés par la personne que nous étions. keine bedingungslose Liebe, wir konnten nicht von der Person geliebt werden, die wir waren. Zonder onvoorwaardelijke liefde zouden we niet geliefd kunnen zijn door de persoon die we waren.

Pour être aimés, nous devions satisfaire  des conditions : répondre à des attentes,

nous conformer à des règles, faire  des efforts, produire des résultats.

Voici les 5 principaux pièges  issus de l'amour conditionnel:

Nous avons plus appris à faire  qu'à être. De manière inconsciente,

nous nous retrouvons dans une course sans fin  à tout bien faire, à en faire de plus en plus,

pour mériter l'amour des autres (ou notre amour  propre). A force de se faire violence, et ne pas

respecter ses limites et ses rythmes, on finit à  bout. Et on devient agressif. Pour sortir de ce

piège nos avons besoin d'apprendre à mieux écouter  nous-mêmes et les autres. Vis-à-vis de nous-mêmes,

nous pouvons prendre du temps et nous demander  si ce que nous vivons et faisons est aligné

avec nos priorités de vie, et éventuellement de  remettre en question nos choix et nos habitudes.

Vis-à-vis des autres, nous pouvons apprendre  à vraiment être là, présents, quand nous les

écoutons. Il faut apprendre à laisser de côté  le reflexe de donner des conseils, trouver

des solutions, consoler notre interlocuteur. Nous mettons notre estime dans le regard des

autres, plus qu'en nous mêmes. Pour nous sentir  bien, nous avons constamment besoin de recevoir

l ‘appréciation et la reconnaissance des autres,  ce qui nous rend extrêmement vulnérables. Nous

dépensons toute notre énergie pour plaire  aux uns et pour ne pas déplaire aux autres,

nous nous adaptons constamment à ce que nous  pensons être leurs attentes, nous sommes toujours

gentils ou soumis. Ce piège peut aussi porter à  la réaction à l'extrême opposé, celle qui consiste

à être toujours agressif ou rebelles. Dans le  deux cas, nous avons du mal à rester alignés

avec notre vraie nature, notre créativité, notre  inspiration. Pour sortir de ce piège, nous avons

besoin de cultiver et renforcer l'estime soi. Nous avons peur des différences, à cause de

notre insécurité intérieure. Nous avons peur de  constater et d'assumer nos propres différences,

notre originalité, par crainte de ne pas réussir  à les soutenir. Nous trouvons plus rassurant de

nous conformer, de renoncer à notre vraie nature  pour nous adapter et faire comme les autres. Nous

avons aussi peur de la différence des autres, que  nous exprimons par des jugements, des préjugés,

ou des critiques. Pour éviter cet inconfort, nous  finissons souvent par limiter nos relations à des

gens qui s'habillent comme nous, qui parlent comme  nous, qui partagent nos mêmes idées et croyances.

Beaucoup de conflits naissent du fait que toutes  les parties impliquées veulent avoir raison. Nous

avons un choix fondamental dans notre existence  : être vrais et heureux, ou avoir raison.

Nous ne savons pas dire non. Ne pas savoir dire  non à temps, dans la bonne mesure et à la bonne

personne, nécessite de se faire violence. Cette  violence finit toujours par se répercuter sur

quelqu'un, nous-mêmes ou les autres. Souvent,  nous disons un « oui » gentil, à contrecœur,

par peur d'un conflit dans l'immédiat. Mais  si nous ne nous occupons pas de connaître et

faire respecter nos limites et nos priorités,  nous finissons par en vouloir aux autres pour

la frustration de nos besoins non satisfaits.  Cela peut être utile de se rappeler que quand

nous disons « non » à quelqu'un ou quelque  chose, c'est pour dire « oui » à quelqu'un

ou quelque chose d'autre. Si vous vous préoccupez  de comment les autres peuvent agir à votre refus,

évitez le « mais » dans votre réponse, et utilisez  plutôt « en même temps ». C'est très utile aussi

d'utiliser l'expression « pour le moment » ou  « pour cette fois-ci » pour indiquer clairement

qu'il ne s'agit pas d'un refus absolu et  définitif. Par exemple, si vous souhaitez

refuser une invitation chez des voisins,  plutôt que dire : « merci de m'avoir invité,

cela me fait vraiment plaisir, mais je préfère  décliner parce que je souhaite me reposer et

rester en famille ce week-end », votre refus sera  beaucoup mieux accueilli si vous dites : « merci

beaucoup de m'avoir invité, cela me fait  vraiment plaisir, et en même temps je préfère

décliner cette fois-ci parce que je souhaite  me reposer et rester en famille ce week-end.

Nous avons du mal à bien utiliser nos sentiments.  En apprenant à devenir gentils, nous nous séparons

souvent de nos sentiments et émotions, nous ne  leur faisons pas attentions, nous manquons même de

vocabulaire pour exprimer ce que nous ressentons.  A l'école nous avons appris à développer notre

intelligence logico-mathématique, mais notre  intelligence émotionnelle a très probablement

été ignorée. Si nous ne nous occupons pas de nos  émotions, elles finissent par s'occuper de nous.

Il n'est pas possible de sortir de ce piège  d'un seul coup. Par contre, en nous observant

régulièrement, nous pouvons identifier et  finalement changer nos automatismes. D'après

l'auteur, il est suffisant de prendre 3 minutes,  3 fois par jour, et observer son état d'âme,

se demander ce dont on a besoin, pour  arriver progressivement à laisser tomber

les masques et apprendre à être vrai à nos  émotions, nos besoins, notre vraie nature.

Cette prise de conscience est très  efficace aussi pour établir une

communication constructive avec les autres. Tant  que nous sommes coupés de nous-mêmes en effet,

notre communication finit par être agressive,  violente. Se familiariser avec le processus de

la communication non violente nous permet  au contraire de nous sentir alignés,

centrés et donc apprendre à nous exprimer  avec assertivité, c'est à dire à prendre

position de manière claire et puissante, mais sans  agression, et à écouter les autres avec empathie,

en comprenant leur position sans  pour autant renoncer à la nôtre.

Le processus de la communication non

violente se caractérise par quatre étapes : Observer sans juger, en faisant attention à ne

pas tomber dans l'habitude de ne pas regarder  et exprimer la réalité telle qu'elle est,

mais à travers nos filtres, nos interprétations,  nos peurs. Lors de cette étape, nous devons nous

limiter à nommer les faits objectivement. Ressentir sans interpréter. Ensuite,

nous devons nous intéresser à nos sentiments.  Même s'il y en a qui sont plus agréables

à vivre que d'autres, il est important  d'identifier et exprimer tous les sentiments,

même ceux qui sont inconfortables. Les sentiment  sont en effet des excellents signaux qui nous

informent si nos besoins sont satisfaits ou pas. Distinguer nos besoins fondamentaux de nos idées,

envies et désirs. Nous faisons souvent  cette confusion, ce qui nous empêche

d'adresser correctement nos besoins. Nos besoins  correspondent à nos valeurs fondamentales, comme

la reconnaissance et l'appartenance, l'entraide et  le partage, la compréhension, l'expression de soi,

la responsabilité ou le sentiment d'être utiles. Demander ou agir. Nous aimerions bien que les

autres sachent comprendre et répondre à nos  besoins sans que nous ayons à les exprimer,

voir même à les connaître. Mais plutôt  que rester dans une posture d'attente, oder sie sogar kennen zu lernen. Es ist besser, als in einer abwartenden Haltung zu verharren,

voir de victime si cela ne se produit pas, il  vaut beaucoup mieux nous prendre nous-mêmes en Opfer zu sehen, wenn dies nicht geschieht, ist es viel besser, uns selbst in

charge et expliciter ce dont nous avons besoin,  en formulant nos demandes de manière concrète,

positive, réaliste et négociable. Même  si évidemment il n'y a aucune garantie,

cette approche maximise les chances que notre  demande soit entendue, comprise et satisfaite.

Voilà, vous connaissez maintenant l'avantage  d'arrêter d'être gentils, pour être vrai, les 5

pièges dans lesquels nous tombons régulièrement et  qui nous empêchent de créer une relation sincère

et profonde avec nous-mêmes, les autres et la  vie. Le processus de communication non violente

(observer, ressentir, identifier ses besoins  et demander) peut être un outil redoutable pour (beobachten, fühlen, Bedürfnisse erkennen und fragen) kann ein furchtbares Werkzeug sein, um

améliorer ces relations. Il ne faut pas oublier  que ce que nous cherchons plus que tout dans nos

vies, ce qui nous apporte le plus de sens et  de joie, c'est la qualité de nos relations.

Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille de  voir la vidéo dédiée au livre « Les mots sont des

fenêtres, ou alors ce sont des murs » de Marshall  Rosenberg sur la communication non violente,

ou encore celle dédiée au livre « Les 5 blessures  qui empêchent d'être soi-même » de Lise Bourbeau.

A très vite, pour de nouvelles idées !!!