×

Vi använder kakor för att göra LingQ bättre. Genom att besöka sajten, godkänner du vår cookie policy.


image

Journal en français facile RFI, Journal en français facile 26/02/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 26/02/2022 20h00 GMT

Johanne Burgell : Merci d'écouter RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue pour cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour le présenter ce soir avec moi Mehdi Meddeb, bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Johanne, bonsoir à tous.

JB : Au sommaire de ce journal, la guerre en Ukraine. Moscou a annoncé tout à l'heure son intention d'élargir son offensive. La capitale ukrainienne, Kiev, est sous couvre-feu, toute personne qui se trouve dehors sera considéré comme un ennemi.

MM : De son côté, l'Union européenne débat ce soir sur de possibles nouvelles sanctions contre la Russie. Les ministres des Affaires étrangères européens vont se réunir ce dimanche.

JB : Et puis l'Ukraine aurait demandé l'aide d'Israël afin d'arriver à négocier avec la Russie. Nous ferons le point dans ce journal. Bienvenue à tous.

------

MM : La Russie va élargir son offensive en Ukraine.

JB : Au troisième jour de l'opération militaire lancée par le président russe Vladimir Poutine, la bataille de Kiev bat son plein. Moscou veut poursuivre son avancée, au sud, sur les bords de la mer d'Azov, et au nord pour prendre la ville de Kharkiv. Le premier objectif pour la Russie, c'est de prendre le contrôle de Kiev, la capitale uranienne. La correspondance d'Anissa El Jabri.

Encore une fois, c'est sur fonds de réalité parallèle qu'avance la Russie. Kiev a refusé des négociations dit le pouvoir, alors que le président Zelensky ne cesse de les demander. Bref, voilà ce qui est présenté comme argument à la population russe via les médias d'état pour justifier l'ordre d'élargir l'offensive. Attaque dans toutes les directions dans le Donbass, en direction de Marioupol, par la Crimée annexée par la Biélorussie. À quelle vitesse, avec quels équipements ? C'est très difficile à vérifier. Les zones frontières côté russe sont interdites sur plusieurs kilomètres. Les contrôles très resserrés. L'objectif reste d'aller le plus vite possible. Une opération rapide c'est ce qui a été promis à Vladimir Poutine. Reste une question : combien de blessés et de morts parmi les forces russes ? Selon le journal britannique le Daily Telegraph. Un avertissement sur un afflux de victimes russes a été signé en Biélorussie. Sur ce sujet en tout cas le ministère de la Défense reste d'un silence de plomb. Anissa El Jabri, Moscou, RFI.

JB : Et la Russie, qui a publié aujourd'hui des images prises dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, prise par l'armée russe il y a deux jours. De quoi provoquer l'inquiétude alors que les troupes russes ont pris le contrôle de la centrale, dont le site, on le rappelle, est fortement contaminé après l'accident nucléaire de 1986.

MM : L'Allemagne annonce qu'elle va envoyer des armes à l'Ukraine.

JB : Mille lance-roquettes et 500 missiles sol-air pour aider Kiev à faire face à l'invasion russe. C'est un changement de politique important, puisque depuis la Seconde Guerre mondiale, Berlin ne livre pas d'armes dans les zones de conflit. Le chancelier allemand Olaf Scholz estime que l'agression russe marque un changement d'époque et qu'elle menace l'ordre en place depuis l'après-guerre. Le président ukrainien a salué cette annonce.

MM : À Kiev, les combats se sont poursuivis aujourd'hui, un couvre-feu est en vigueur désormais jusqu'à lundi matin.

JB : Oui et toute personne se trouvant dans la rue sera considérée comme un ennemi. La capitale, en tout cas, résiste toujours. L'armée ukrainienne assure qu'elle parvient à repousser pour le moment les attaques russes sur la ville de Kiev. « Nous ne rendrons pas les armes. » C'est ce qu'a déclaré ce matin le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il refuse de quitter Kiev, même si sa vie est en danger. Il pourrait être enlevé, ou encore être tué. Les précisions de Daniel Vallot.

C'est un message vidéo de moins d'une minute, tourné au lever du jour devant un bâtiment qu'il est facile d'identifier « la maison des Chimères », situé à Kiev, non loin de l'administration présidentielle. Le président ukrainien a les traits tirés, il est visiblement épuisé, mais il tient à encourager la population et l'armée : « Ne croyez pas les fausses informations, dit-il, il n'y aura pas de capitulation. » « Nous ne déposerons pas les armes. Les armes, c'est notre vérité. Nous allons défendre notre pays, notre terre et nos enfants… Gloire à l'Ukraine. » Volodymyr Zelensky qui veut soutenir le moral des troupes et de la population par ces vidéos et par ces messages, mais aussi par sa présence dans la capitale ukrainienne malgré le risque encouru. Selon l'agence Associated Press, le président ukrainien aurait refusé une offre américaine d'exfiltration de la capitale, en répondant « vous me proposez un moyen de transport, mais moi, c'est d'armes dont j'ai besoin ». La détermination et le courage dont fait preuve Volodymyr Zelensky sont salués ce samedi par de très nombreux messages sur les réseaux sociaux en Ukraine.

JB : Et le président Volodymyr Zelensky qui appelle ce soir à priver la Russie de son droit de vote au conseil de sécurité de l'ONU, alors que la Russie refuse, bien sûr, en toute logique de voter une résolution qui condamne son invasion de l'Ukraine.

MM : L'Union européenne qui débat ce soir sur de possibles nouvelles sanctions contre la Russie.

JB : Oui, dimanche, les chefs des diplomaties européennes se réuniront en visio-conférence, alors que les premiers volets des sanctions européennes ont déjà des conséquences concrètes. Dans la Manche, un bateau de commerce russe a été intercepté par les autorités françaises. Il est soupçonné d'appartenir à une entité visée déjà par les sanctions venues de Bruxelles. Voici les explications d'Alexandra Jaegy.

C'est dans la nuit de vendredi à samedi que cet imposant navire russe de 127 mètres de long a été dérouté vers Boulogne-sur-Mer. Parti de Rouen, il transportait des véhicules vers Saint-Pétersbourg. Un signe de fermeté rare dans cette zone et une opération « jamais vue » en 20 ans d'activité, pour le PDG du port Jean Jacques Puissesseau. Selon la préfecture maritime, ce bateau est « fortement soupçonné d'être lié à des intérêts russes visés par les sanctions européennes » mais ces liens restent à confirmer. L'équipage s'est montré coopératif lors des auditions et des investigations menées à bord par la douane. Et après un appel d'urgence du capitaine, l'ambassade russe à Paris a réagi immédiatement, elle a contacté les autorités françaises pour demander des éclaircissements. Du côté français, Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, a félicité la douane. Il souligne que cette procédure était conforme aux instructions données en accord avec Bruno Le Maire, ministre des Finances.

JB : Les précisions d'Alexandra Jaegy.

MM : Autre conséquence de cette guerre : des dizaines de milliers d'Ukrainiens fuient actuellement vers les pays voisins.

JB : Oui, à bord de trains surchargés, ils arrivent à la frontière polonaise. La plupart de ces réfugiés sont des femmes et des enfants. Varsovie a indiqué aujourd'hui qu'environ 115-mille personnes étaient arrivées depuis le début du conflit. Et puis en Roumanie, la police aux frontières a enregistré plus de 25 000 réfugiés depuis le lancement de l'offensive russe.

MM : Israël pourrait être un médiateur dans le cadre de négociations avec la Russie.

JB : Selon les médias israéliens, l'Ukraine demande à Israël d'aider aux discussions avec Moscou en vue de la mise en place d'un cessez-le-feu. Les dirigeants israéliens préfèrent pour leur part rester prudents. La correspondance de Michel Paul.

C'est lors d'une conversation téléphonique entre les deux hommes que le président ukrainien aurait fait cette demande au Premier ministre israélien Naftali Bennett. L'Ukraine suggère qu'Israël lance une médiation avec la Russie pour trouver une sortie de crise. Selon les médias israéliens qui rapportent cette information en citant une source proche du chef du gouvernement israélien, le président Zelensky aurait proposé que les pourparlers pour un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine se déroulent à Jérusalem. Israël aurait accepté la proposition ukrainienne. « Même s'il y a une faible chance que cela réussisse, cela vaut la peine d'essayer de sauver des vies », aurait souligné cette source anonyme, selon Kan la télévision publique israélienne. Par ailleurs, les médias ici soulignent également le fait qu'Israël n'a pas apporté publiquement son soutien à la résolution condamnant l'agression russe contre l'Ukraine rejetée par le conseil de sécurité de l'ONU. 81 pays ont parrainé le projet de résolution à la demande des États-Unis. Israël ne l'a pas fait. Michel Paul, Jérusalem, RFI.

JB : Et c'est ainsi que se termine ce Journal en français facile. Merci Mehdi Meddeb.

MM : Merci Johanne Burgell.

JB : Et ce journal est bien sûr à réécouter et à lire aussi sur notre site rfi.fr dans la rubrique RFI Savoirs. 21 h 10 à Paris


Journal en français facile 26/02/2022 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 26/02/2022 20:00 GMT Journal in easy French 26/02/2022 20h00 GMT Jornal em francês fácil 26/02/2022 20h00 GMT

Johanne Burgell : Merci d'écouter RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue pour cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour le présenter ce soir avec moi Mehdi Meddeb, bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Johanne, bonsoir à tous.

JB : Au sommaire de ce journal, la guerre en Ukraine. Moscou a annoncé tout à l'heure son intention d'élargir son offensive. La capitale ukrainienne, Kiev, est sous couvre-feu, toute personne qui se trouve dehors sera considéré comme un ennemi.

MM : De son côté, l'Union européenne débat ce soir sur de possibles nouvelles sanctions contre la Russie. Les ministres des Affaires étrangères européens vont se réunir ce dimanche.

JB : Et puis l'Ukraine aurait demandé l'aide d'Israël afin d'arriver à négocier avec la Russie. Nous ferons le point dans ce journal. Bienvenue à tous.

------

MM : La Russie va élargir son offensive en Ukraine.

JB : Au troisième jour de l'opération militaire lancée par le président russe Vladimir Poutine, la bataille de Kiev bat son plein. Moscou veut poursuivre son avancée, au sud, sur les bords de la mer d'Azov, et au nord pour prendre la ville de Kharkiv. Le premier objectif pour la Russie, c'est de prendre le contrôle de Kiev, la capitale uranienne. La correspondance d'Anissa El Jabri.

Encore une fois, c'est sur fonds de réalité parallèle qu'avance la Russie. Kiev a refusé des négociations dit le pouvoir, alors que le président Zelensky ne cesse de les demander. Bref, voilà ce qui est présenté comme argument à la population russe via les médias d'état pour justifier l'ordre d'élargir l'offensive. Attaque dans toutes les directions dans le Donbass, en direction de Marioupol, par la Crimée annexée par la Biélorussie. À quelle vitesse, avec quels équipements ? C'est très difficile à vérifier. Les zones frontières côté russe sont interdites sur plusieurs kilomètres. Les contrôles très resserrés. L'objectif reste d'aller le plus vite possible. 目标是尽可能快地前进。 Une opération rapide c'est ce qui a été promis à Vladimir Poutine. Reste une question : combien de blessés et de morts parmi les forces russes ? 一个问题仍然存在:俄罗斯军队中有多少人受伤和死亡? Selon le journal britannique le Daily Telegraph. Un avertissement sur un afflux de victimes russes a été signé en Biélorussie. Sur ce sujet en tout cas le ministère de la Défense reste d'un silence de plomb. Anissa El Jabri, Moscou, RFI.

JB : Et la Russie, qui a publié aujourd'hui des images prises dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, prise par l'armée russe il y a deux jours. De quoi provoquer l'inquiétude alors que les troupes russes ont pris le contrôle de la centrale, dont le site, on le rappelle, est fortement contaminé après l'accident nucléaire de 1986.

MM : L'Allemagne annonce qu'elle va envoyer des armes à l'Ukraine.

JB : Mille lance-roquettes et 500 missiles sol-air pour aider Kiev à faire face à l'invasion russe. C'est un changement de politique important, puisque depuis la Seconde Guerre mondiale, Berlin ne livre pas d'armes dans les zones de conflit. Le chancelier allemand Olaf Scholz estime que l'agression russe marque un changement d'époque et qu'elle menace l'ordre en place depuis l'après-guerre. Le président ukrainien a salué cette annonce.

MM : À Kiev, les combats se sont poursuivis aujourd'hui, un couvre-feu est en vigueur désormais jusqu'à lundi matin.

JB : Oui et toute personne se trouvant dans la rue sera considérée comme un ennemi. La capitale, en tout cas, résiste toujours. L'armée ukrainienne assure qu'elle parvient à repousser pour le moment les attaques russes sur la ville de Kiev. « Nous ne rendrons pas les armes. » C'est ce qu'a déclaré ce matin le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il refuse de quitter Kiev, même si sa vie est en danger. Il pourrait être enlevé, ou encore être tué. Les précisions de Daniel Vallot.

C'est un message vidéo de moins d'une minute, tourné au lever du jour devant un bâtiment qu'il est facile d'identifier « la maison des Chimères », situé à Kiev, non loin de l'administration présidentielle. Le président ukrainien a les traits tirés, il est visiblement épuisé, mais il tient à encourager la population et l'armée : « Ne croyez pas les fausses informations, dit-il, il n'y aura pas de capitulation. » « Nous ne déposerons pas les armes. Les armes, c'est notre vérité. Nous allons défendre notre pays, notre terre et nos enfants… Gloire à l'Ukraine. » Volodymyr Zelensky qui veut soutenir le moral des troupes et de la population par ces vidéos et par ces messages, mais aussi par sa présence dans la capitale ukrainienne malgré le risque encouru. Selon l'agence Associated Press, le président ukrainien aurait refusé une offre américaine d'exfiltration de la capitale, en répondant « vous me proposez un moyen de transport, mais moi, c'est d'armes dont j'ai besoin ». 据美联社报道,乌克兰总统拒绝了美国提出的撤离首都的提议,并回答说“你给我提供了一种交通工具,但我需要武器”。 La détermination et le courage dont fait preuve Volodymyr Zelensky sont salués ce samedi par de très nombreux messages sur les réseaux sociaux en Ukraine.

JB : Et le président Volodymyr Zelensky qui appelle ce soir à priver la Russie de son droit de vote au conseil de sécurité de l'ONU, alors que la Russie refuse, bien sûr, en toute logique de voter une résolution qui condamne son invasion de l'Ukraine.

MM : L'Union européenne qui débat ce soir sur de possibles nouvelles sanctions contre la Russie.

JB : Oui, dimanche, les chefs des diplomaties européennes se réuniront en visio-conférence, alors que les premiers volets des sanctions européennes ont déjà des conséquences concrètes. Dans la Manche, un bateau de commerce russe a été intercepté par les autorités françaises. Il est soupçonné d'appartenir à une entité visée déjà par les sanctions venues de Bruxelles. Voici les explications d'Alexandra Jaegy.

C'est dans la nuit de vendredi à samedi que cet imposant navire russe de 127 mètres de long a été dérouté vers Boulogne-sur-Mer. Parti de Rouen, il transportait des véhicules vers Saint-Pétersbourg. Un signe de fermeté rare dans cette zone et une opération « jamais vue » en 20 ans d'activité, pour le PDG du port Jean Jacques Puissesseau. Selon la préfecture maritime, ce bateau est « fortement soupçonné d'être lié à des intérêts russes visés par les sanctions européennes » mais ces liens restent à confirmer. L'équipage s'est montré coopératif lors des auditions et des investigations menées à bord par la douane. Et après un appel d'urgence du capitaine, l'ambassade russe à Paris a réagi immédiatement, elle a contacté les autorités françaises pour demander des éclaircissements. Du côté français, Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, a félicité la douane. Il souligne que cette procédure était conforme aux instructions données en accord avec Bruno Le Maire, ministre des Finances.

JB : Les précisions d'Alexandra Jaegy.

MM : Autre conséquence de cette guerre : des dizaines de milliers d'Ukrainiens fuient actuellement vers les pays voisins.

JB : Oui, à bord de trains surchargés, ils arrivent à la frontière polonaise. La plupart de ces réfugiés sont des femmes et des enfants. Varsovie a indiqué aujourd'hui qu'environ 115-mille personnes étaient arrivées depuis le début du conflit. Et puis en Roumanie, la police aux frontières a enregistré plus de 25 000 réfugiés depuis le lancement de l'offensive russe.

MM : Israël pourrait être un médiateur dans le cadre de négociations avec la Russie.

JB : Selon les médias israéliens, l'Ukraine demande à Israël d'aider aux discussions avec Moscou en vue de la mise en place d'un cessez-le-feu. Les dirigeants israéliens préfèrent pour leur part rester prudents. La correspondance de Michel Paul.

C'est lors d'une conversation téléphonique entre les deux hommes que le président ukrainien aurait fait cette demande au Premier ministre israélien Naftali Bennett. L'Ukraine suggère qu'Israël lance une médiation avec la Russie pour trouver une sortie de crise. Selon les médias israéliens qui rapportent cette information en citant une source proche du chef du gouvernement israélien, le président Zelensky aurait proposé que les pourparlers pour un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine se déroulent à Jérusalem. Israël aurait accepté la proposition ukrainienne. « Même s'il y a une faible chance que cela réussisse, cela vaut la peine d'essayer de sauver des vies », aurait souligné cette source anonyme, selon Kan la télévision publique israélienne. Par ailleurs, les médias ici soulignent également le fait qu'Israël n'a pas apporté publiquement son soutien à la résolution condamnant l'agression russe contre l'Ukraine rejetée par le conseil de sécurité de l'ONU. 81 pays ont parrainé le projet de résolution à la demande des États-Unis. Israël ne l'a pas fait. Michel Paul, Jérusalem, RFI.

JB : Et c'est ainsi que se termine ce Journal en français facile. Merci Mehdi Meddeb.

MM : Merci Johanne Burgell.

JB : Et ce journal est bien sûr à réécouter et à lire aussi sur notre site rfi.fr dans la rubrique RFI Savoirs. 21 h 10 à Paris