Les chars français de 1940 étaient-ils moins bons que les autres ?
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peuvent s'affronter à 500 sur la même carte, en plein cœur de la 1ère guerre mondiale, durant
des batailles qui s'étalent sur des semaines ! Choisissez un pays et utilisez vos avions,
vos tanks et vos soldats pour faire tomber vos adversaires. Bien sûr, gagner la guerre seul ne
sera pas facile, c'est pourquoi vous pouvez faire alliance avec les autres joueurs du serveurs afin
de peaufiner vos tactiques ! Plongez dans ce combat de longue haleine sur PC et Mobile,
les plateformes sont compatibles et vous pouvez jouer n'importe où, ce qui est pratique pour ne
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de Nota Bene en suivant le lien ! Bon épisode ! Mes chers camarades, bien le bonjour ! L'invasion
par l'Allemagne nazie en 1940 est parfois encore présentée comme la victoire d'une armée allemande
blindée contre des Alliés dépassés techniquement. Si cette vision d'une blitzkrieg fulgurante tient
plus de la propagande nazie que de la réalité militaire, l'armée française aussi traîne encore
son lot de clichés, particulièrement concernant son équipement blindé ; trop lents, mal utilisés,
dispersés… On va passer ensemble en revue certains d'entre eux histoire d'y voir plus clair !
Lors de la campagne de France, l'armée française compte un total de 3066 chars modernes opposés
aux 2439 allemands. On peut donc déjà évacuer le mythe d'une supériorité numérique côté allemand,
la réalité montre même le contraire. Ensuite on met souvent comme argument
pour justifier la défaite française que tous les chars français étaient parqués au même endroit.
Evidemment, c'est faux. Au 10 mai 1940, l'armée française compte six divisions blindées
et 2 autres en cours de formation contre 10 allemandes. Elles regroupent environ la moitié des
chars français, on est donc loin du mythe de 1000 paquets de 3 chars souvent colporté pour expliquer
la défaite. Ce ratio est d'ailleurs à rapprocher de celui des armées US et soviétique en 1944.
Mais alors si on a perdu, est ce que c'est la faute des chars et de leurs performances ?
Les performances des différents chars dépendent de nombreux critères : protection, puissance de feu,
mobilité. Mais la guerre n'est pas une somme de duels détachés de leur contexte et il faut prendre
également l'utilisation tactique, l'ergonomie, la quantité, la coordination, la valeur des
équipages,…Et cela fait beaucoup de critères, qu'on va utiliser pour aborder quatre blindés
emblématiques de l'armée française en 1940, deux chars d'infanterie et deux chars de cavalerie.
Parce que oui, contrairement à l'Allemagne qui a regroupé ses chars dans la Panzerwaffe,
la France partage ses blindés entre l'infanterie et la cavalerie, avec des usages et donc des
modèles qui sont différents. Rassurez-vous ils ont des points communs, notamment… un énorme défaut.
Pour ne pas me répéter durant toute la vidéo, on va épuiser tout de suite ce problème omniprésent
quand on parle des chars français de début de guerre : la tourelle. Tous les chars dont
on va parler ont une tourelle monoplace, contrairement aux tourelles allemandes qui,
sauf pour leurs chars les plus légers, peuvent accueillir deux voire trois
personnes. Mais concrètement, ça pose quel genre de problème d'avoir une tourelle monoplace ?
Traditionnellement l'homme dans la tourelle est le chef de char, chargé donc du commandement, de la
prise de décision. Pour cela il lui faut prendre connaissance rapidement de la situation, voir ses
ennemis et ses alliés, anticiper les mouvements selon le terrain, transmettre les ordres à
l'équipage,… Être seul en tourelle signifie donc devoir faire tout cela et, dans le même temps,
gérer le canon, le recharger, viser les cibles, s'occuper de la mitrailleuse,… Tout cela amène à
une surcharge cognitive pour le chef de char, qui peut rapidement être dépassé par les événements là
où son homologue allemand aura souvent l'esprit entièrement dédié à la prise de décision. Et
pour ne rien arranger, il y a pas mal de « petits détails » qui vont aggraver cette situation. Par
exemple, le fait de ne disposer que de périscopes ou de toutes petites ouvertures pour observer ce
qu'il se passe dehors, ou la communication interne au char qui doit parfois se faire… à coup de pied.
Imaginez le chef de char dans sa tourelle, assis sur une sangle suspendue,
en train de filer des coups dans le dos du pilote pour lui dire de tourner à droite,
à gauche,…pas franchement pratique ! Pour ne rien arranger, les chars étant
souvent déployés en groupe, un des chefs de char est aussi en charge de diriger l'unité.
La communication avec les autres chars est d'ailleurs un autre défaut majeur des chars
français, à l'exception des plus récents ou des plus lourds ; les radios sont rarement
installées et la communication entre chars doit se faire en agitant des petits drapeaux.
Inutile de dire qu'au milieu des combats, le chef de char aura autre chose à faire
que s'exposer au feu ennemi pour jouer les pompomgirl. En pratique
les chars vont donc scruter l'engin de commandement et imiter son comportement,
en espérant qu'il n'y ait pas trop d'imprévus sur le plan initial.
Allez, il est venu le temps de rentrer dans le vif du sujet et de détailler un peu les bêtes
qui composent les forces blindés françaises en 1940 ! Commençons par les chars d'infanterie
avec le léger, nombreux et omniprésent R35 puis le célèbre et imposant char lourd B1 bis.
Produit à 1685 exemplaires de 1936 à 1940, le Renault R35 est le modèle de
char le plus répandu de l'armée française en 1940 et ses qualités comme ses défauts
sont finalement assez représentatives de l'équipement français du début de la guerre.
Le R35 est pensé comme un successeur du char Renault FT de la Grande Guerre, dont la mission
est d'accompagner l'infanterie tout en étant facile à entretenir et relativement peu coûteux
à produire. Avec un peu plus de 10 tonnes, il est clairement un char léger, mais robuste. Entre sa
silhouette compacte relativement discrète et son blindage d'en moyenne 40mm, il est mieux protégé
que l'entièreté des chars allemands de 1940 ! Il peut résister à l'armement anti char standard
au-delà de 400m et même les meilleurs chars allemands ne peuvent l'endommager au-delà de 500m.
L'armement est cohérent avec sa mission de soutien de l'infanterie : un canon court de
37mm et une mitrailleuse coaxiale, de quoi se débarrasser des nids de mitrailleuses ennemies
à plusieurs centaines de mètres sans problème mais par contre clairement insuffisant pour des combats
de blindés, sauf contre des modèles légers. Et on rappelle au passage que ces modèles légers
constituent plus de la moitié des chars allemands en 1940, donc ce n'est pas rien non plus.
Côté motorisation, le R35 est équipé d'un moteur Renault de 85ch,
lui permettant d'atteindre la vitesse maximale de 20km/h sur route et 12km/h en tout terrain.
Une lenteur correspondant là aussi à sa mission d'accompagnement de l'infanterie mais qui doit
être relativisée ; les modèles de même catégorie allemands sont certes bien plus rapides sur route
mais n'atteignent que 15km/h en tout terrain. Engagé par petits groupes, souvent contre les
fantassins allemands, le R35 a été le pompier du front, spécialement pendant la bataille de
la ligne Weygand début juin. Dans cette mission, il a pleinement donné satisfaction, colmatant les
brèches, appuyant des contre-attaques avec efficacité et causant de lourdes pertes à
l'infanterie allemande. Cependant sa conception le destinait exclusivement à cette mission et le
rendait finalement peu utile contre les manœuvres de percée des divisions blindées allemandes.
Un peu comme si on demandait à un pompier de devenir chirurgien, évidemment ça coince !
Bon alors là, on attaque un gros morceau, une légende ! Le fameux Renault B1 Bis sur lequel
j'avais d'ailleurs dit une bêtise dans l'épisode sur la bataille de pont saint louis et à la suite
duquel je mettais engagé à faire plusieurs épisodes sur les chars de la première et de la
seconde guerre mondiale ! Ouais, 80 ans après le B1 bis, il vous a permis d'avoir 2 ou 3 épisodes
de Nota Bene en plus...balèze le tank non ? D'une allure archaïque le faisant plus
ressembler à un char de la 1re GM avec ses chenilles enveloppantes et son canon de caisse,
le B1 bis est le plus puissant char de la campagne de France de 1940,
tous camps confondus. S'il est comme le R35 un char d'infanterie, son rôle n'est
pas d'accompagner mais de rompre le front. Trois fois plus lourd qu'un R35 avec ses
31,5 tonnes, long de plus de 6 mètres, armé de deux canons, le B1 bis est un
monstre sans équivalent dans le camp adverse. Mais il est aussi cher et long à construire,
ce qui fera que seulement 259 B1 bis seront au front en mai 1940, dans leur grande majorité
regroupés dans des Division Cuirassées. Et d'ailleurs en parlant de cuirassé,
il usurpe pas son nom hein, le B1 bis en est véritablement un cuirassé sur chenilles.
Il est armé de deux canons, un premier de 47mm en tourelle, avec une mitrailleuse,
et en second un obusier de 75mm en caisse, devant servir à pilonner les positions fortifiées mais
aussi bien efficace contre les chars adverses, même à une distance respectable. Son blindage
est quant à lui homogène et fait minimum 55mm, le double du char allemand le plus blindé à l'époque.
Incassable ! Ou presque. Si contrairement à une idée
reçue la grille de ventilation latérale du moteur n'est pas un point de vulnérabilité et que les
armes antichar standards allemandes ne peuvent espérer le détruire qu'en s'approchant à moins
de 50 mètres, le B1 bis va quand même trouver plus fort que lui. Ironiquement, il s'agira de
deux canons absolument pas prévu pour le combat antichar ; l'obusier de campagne de 105mm qui
équipe l'artillerie allemande et le célèbre canon Flak, c'est à dire anti-aérien de 88mm.
Donc on résume : Il est protégé comme un cuirassé, il a la puissance de feu
d'un croiseur mais il est éparpillé façon puzzle par un canon anti-aérien. Dommage !
Évidemment ses performances se paient, outre sa complexité de production,
d'entretien et de mise en œuvre, par une vitesse réduite de seulement 28km/h sur
route et de 21km/h en tout terrain, ce qui reste honorable. Même son autonomie est
similaire aux autres chars mais là où les autres blindés peuvent se ravitailler « à la pompe »,
le moteur du B1 bis est dérivé d'un modèle d'aviation et demande un carburant spécifique.
Ah, on comprend mieux pourquoi c'est logique qu'il soit vulnérable à l'armement anti-aérien…
En pratique, le B1 bis fera preuve d'une survivabilité remarquable.
Lors de la bataille d'Abbeville, entre le 27 mai et le 4 juin, le B1 Bis baptisé « Jeanne
d'Arc » encaisse plus de 90 obus tout en détruisant une douzaine de canons adverses,
avant d'être neutralisé par un tir de canon de 88. Forçant la terreur dans les rangs allemands,
le B1 bis a montré une indéniable supériorité sur ses adversaires mais cela ne suffira pas
à renverser la tendance. D'ailleurs il est intéressant de regarder le destin des B1
bis ; un tiers seulement sera détruit « au feu », souvent sabordés après avoir été endommagés
par des canons lourds. Un tiers sera perdu suite à des avaries mécaniques, des pannes d'essence,…
Puissant, très bien protégé mais coûteux à produire, entretenir et manipuler tout en étant
sensible aux pertes hors combat, le B1 bis peut être mis en parallèle avec un autre char célèbre
de la seconde guerre mondiale ; le Tigre allemand. Et tout comme lui, ses qualités techniques ne
furent pas suffisantes pour remporter la guerre. Comme quoi, on peut avoir des individualités très
bonnes mais quand même perdre le match… mais bon...on est pas là pour parler Football...je
vous propose plutôt d'enchainer avec la suite du programme : les chars de cavalerie !
Chez les « cavaliers », l'idée de vitesse est primordiale, le char doit être à la fois rapide
et puissant, permettant de percer, exploiter, reconnaître,… autant de missions dans lesquelles
l'idée de mouvement est centrale. L'armée est en plein remaniement et commence à être
organisée en divisions blindées interarmes, les Division Légère Mécaniques (ou DLM),
à l'image des Panzerdivisionen allemandes. Les divisions de « vraies » cavalerie restantes,
appelées « gasoil-picotin » car s'y retrouvent des chars et des chevaux, devant elles aussi
être transformées ensuite en DLM. Évidemment cela demande du matériel
adapté et la cavalerie peut compter sur un modèle de très bonne qualité : le Somua S35,
dont la production a commencé en 1935 mais qui se révélera beaucoup trop lente,
forçant la cavalerie française à se trouver un autre cheval de bataille, au moins provisoirement.
La production du Somua S35 étant trop lente, la cavalerie se décide à armer ses escadrons sur
le H35, un modèle similaire au R35 dont nous avons parlé en début d'épisode. Cependant le
cahier des charges est trop différent et le char doit être adapté : c'est ainsi que naît le H39,
version améliorée du H35. Bien que la construction commence après celle du S35, il sera
produit en plus grande quantité que ce dernier, suffisamment pour armer les unités de cavalerie.
D'un format similaire au R35 et plus lourd de seulement 2 tonnes, le H39 est aussi bien
protégé ce qui, rappelons-le, en fait un char mieux blindé que ses homologues allemands. Son
armement est malheureusement aussi similaire au R35 ; ce qui fait que la grande majorité
des H39 seront équipés d'un canon trop peu puissant pour réellement inquiéter
les chars allemands. Le canon de 37mm « long » initialement prévu, similaire aux
armes allemandes et avec de réelles capacités antichar, n'équipant qu'un quart des modèles.
Jusque là vous me direz, les changements ne sont pas très notables.
C'est dans la mobilité que le H39 bénéficie de la plus grande amélioration passant à une vitesse de
pointe de 37 km/h sur route et de 16 km/h en tout terrain ; performance tout à fait comparable à
celle des modèles allemands. Autre amélioration sensible : environ un quart des H39 bénéficient
du montage d'une radio, pour les engins des chefs de section et commandants d'unité.
Du coup la coordination tactique est possible entre les différents pelotons
mais au sein de chaque peloton on reste à la méthode des fanions et de l'imitation.
Les H39 forment une part significative des 400 chars français engagés dans la bataille d'Hannut
en Belgique, la première grande bataille de chars de la 2e GM. Il s'illustre ensuite
dans la défense de la poche de Dunkerque et contribue au succès de l'opération Dynamo,
au prix de la perte d'une grande partie des exemplaires une fois l'embarquement terminé.
On termine ce tour d'horizon avec le fameux S35 que j'ai mentionné plus tôt,
considéré par certains comme le meilleur char tous camps confondus. Oui,
même meilleur que les allemands. Mais il est possible que le sujet soit un peu polémique.
Possédant un blindage moulé de presque 40mm sur la caisse, et de 50mm sur la tourelle,
le S35 est, comme les autres chars français, bien mieux protégé que les chars allemands,
forçant ces derniers à devoir dangereusement s'approcher pour l'endommager. Son canon de 47mm,
le même que celui équipant la tourelle du B1 bis, lui permettant de détruire ses homologues à 800m,
le double de la distance prévue par le cahier des charges ! Les défauts habituels de la surcharge
cognitive du chef de char sont partiellement résolus car, bien que la tourelle soit toujours
monoplace et qu'il doit s'occuper du tir, le canon peut être rechargé par l'homme en charge
de la radio, ce qui allège un peu ses tâches. Théoriquement l'ensemble des S35 devaient être
équipés de radios mais les retards de production feront que seuls les commandants d'unités et
de pelotons en seront équipés, comme pour les H39. Un réel défaut alors même que sa mobilité,
malgré quand même 20 tonnes à la pesée, avec des vitesses comparables aux chars
Panzer IV allemands et la meilleure autonomie tous modèles confondus en aurait fait un char
parfait pour des manœuvres de débordements. On voit donc que le S35 a quand même de
solides arguments pour prétendre au titre de « meilleur char »,
même si on sait pas trop ce que ça veut dire ! Engagés dans la grande majorité, comme les H39,
dans les divisions qui seront prises au piège avec l'armée du nord, ils seront une très
mauvaise surprise pour les blindés allemands qui étaient surpassés en combat entre chars.
Malheureusement pour eux, ils se retrouveront rapidement coupés de leur ravitaillement,
contraints d'être abandonnés une fois le corps expéditionnaire britannique rembarqué à Dunkerque.
Ouais...c'est balot comme fin...Mais le Somua aura d'une certaine façon une
postérité car plusieurs de ses concepteurs partent aux USA et
participent à la conception du célèbre char Sherman, le char emblématique de l'US Army.
Alors que conclure sur les chars français de 1940 ? Incontestablement, la performance collective de
l'arme blindée allemande a été supérieure à son homologue française. Tandis que le
rôle de la Panzerwaffe a été décisif dans l'issue de la campagne, les chars français,
eux, n'ont pas été en mesure d'inverser le cours des événements. Les deux tiers
des blindés alliés sont perdus lors des quatre premières semaines. Il est intéressant de noter
d'ailleurs que seuls 35 chars sont détruits par les stukas, les avions en piqué allemands,
contrairement à un mythe bien répandu. Alors, si les chars français n'étaient
pas techniquement inférieurs aux allemands, ni numériquement, ni même sur le plan de
l'organisation, quelle est la cause de cet échec ? La défaite française trouve ses racines bien plus
dans une erreur de stratégie militaire, notamment en adoptant une posture stratégique politique
défensive. L'Allemagne ayant l'initiative des opérations, elle a eu tout le loisir de concentrer
ses efforts en un point qu'elle estimait décisif et au moment opportun là où l'armée française a
dilué son effort sur toute la largeur du front. ça parait simple dit comme ça, mais une chose
est sûre, ça l'était pas sur le coup ! Je vous rappelle que cet épisode est
sponsorisé par Supremacy 1914, le jeu de stratégie online se déroulant pendant la
1ère guerre mondiale ! C'est gratuit, dispo sur PC et mobile et vous pouvez rejoindre directement
la partie créée pour l'occasion en suivant le lien en description ou en rentrant le nom de
la partie et le mot de passe qui s'affichent à l'écran ! J'espère que vous vous amuserez bien !
Merci à tous et à toutes d'avoir regardé cet épisode, merci à Camille Vargas pour
l'écriture du script, si vous souhaitez plus d'histoire des chars vous pouvez retrouver
sur la chaîne deux épisodes à laquelle elle a également participé, je vous laisse fouiller
en tapant “Nota bene Tank” dans la barre de recherche ! A très vite sur Nota bene, salut !