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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 27 janvier 2018

Journal en français facile 27 janvier 2018

Céline PELLARIN

Vous écoutez RFI, il est 20h TU, 21h à Paris

Bienvenu dans votre journal en français facile. C'est Zéphirin Kouadio qui le présente avec moi aujourd'hui. Bonsoir Zéphirin

Zéphirin KOUADIO

Bonsoir Céline, bonsoir à tous

CP

Près de cent morts et plus de cent quarante blessés. C'est le bilan du dernier attentat dans la capitale de l'Afghanistan. Une attaque suicide avec une ambulance qui a explosé et dévasté tout un quartier de Kaboul. Reportage dès le début de ce journal.

ZK

Aux Etats Unis, aucun accord politique sur le dossier de l'immigration. Le projet présenté par la présidence Trump n'a pas bien été accueilli par les élus du Congrès. CP

Et comme nous sommes samedi, nous retrouverons en fin de journal Yvan Amar et son mot de l'actualité décrypté. ZK

On débute ce journal en français facile, en Afghanistan. L'Afghanistan dont la capitale est encore frappée par un attentat. CP

Une attaque revendiquée par les Talibans qui l'on affirmé juste après l'explosion. Une explosion tellement forte qu'elle a provoqué au moins quatre-vingt-quinze morts et plus de cents cinquante blessés. Un homme au volant d'une ambulance, un véhicule qui normalement transporte les blessés à l'hôpital, l'ambulance a explosé à l'entrée d'une rue où se trouvent plusieurs ambassades étrangères et une partie du ministère de l'intérieur. Reportage à Kaboul de Sonia Ghezali.

(Attention, une erreur de liaison s'est glissé à l'oral mais a été corrigée dans le script, saurez-vous la retrouver ? Indiquez-la sur le site savoirs.rfi.fr).

Un homme surgit de la rue sinistrée, une femme blessée sur son dos. Un jeune homme, la tête ensanglantée est soutenu par un passant. Une ambulance quitte les lieux en trombe, les portes arrières ouvertes sur un corps calciné, allongé sur une civière. Tout autour du carrefour, des hommes, des femmes effrayées. Certains en pleurs. Abdul Ghafoor n'était qu'a quelques mètres. "Je vends des légumes sur une petite charrette, juste là. Il était un peu plus de midi. Il y a eu une énorme explosion. Je ne sais pas combien de morts et de blessés. Mais toutes les vitres ici chez mes amis commerçants ont été soufflées". Dans la rue visée se trouve un hôpital, les services du contre-terrorisme du ministère de l'intérieur. Le lycée Malalai où l'on enseigne le français, les ambassades d'Inde et de Suède, la résidence de l'Union Européenne. Et Chicken street, une rue commerçante très fréquentée ou l'on trouve tapis afghans, et souvenirs d'Afghanistan. Une rue sinistrée. Des corps déchiquetés jonchaient encore le sol en fin d'après-midi. Alors que les sirènes des ambulances continuaient de retentir, les policiers ne cachant pas leur crainte que l'une d'elle puisse aussi être piégée. ZK

A présent, une prise de position très symbolique en Israël, Céline.

CP

Des survivants de la Shoah, la Shoah désigne l'organisation par le régime nazi, de l'extermination d'environ six millions de Juifs. Et bien ces survivants ont demandé au gouvernement israélien de mettre fin à un programme qui concerne des clandestins. Ce programme contraint, oblige quarante mille immigrés africains en situation irrégulière, à quitter le pays volontairement ou être placés en détention, en prison, pour une durée indéterminée. Correspondance de Michel Paul.

"Nous savons parfaitement ce que c'est que d'être réfugiés, sans domicile et sans protection. Et nous ne pouvons pas concevoir qu'un gouvernement juif puisse envoyer des réfugiés et des demandeurs d'asile sur un chemin de souffrance et de mort". C'est le texte signé par trente-six Israéliens, rescapés de la Shoah et publié par le quotidien Haaretz, à la veille de la journée internationale de commémoration de l'Holocauste. Parmi les signataires, l'ancienne député travailliste Colette Avital. "Nous sommes nous-même un peuple de réfugiées, notre devoir à nous, qui avons subi la souffrance de l'expulsion et à qui on a refusé le refuge par le passé, est d'éviter la souffrance d'autrui". En tout ce sont des dizaines de milliers d'israéliens qui demandent au Premier ministre Netanyahu de renoncer au programme d'expulsion des immigrés africains en situation irrégulière. Certains se déclarent même prêts à cacher chez eux les réfugiés prenant l'exemple de la période de la Shoah en Europe. Benyamin Netanyahu a annoncé qu'environ trente-huit mille immigrés clandestins, principalement des Érythréens et des Soudanais, devront quitter Israël avec un pécule de trois mille cinq cent dollars d'ici la fin du mois de mars, sous peine d'être arrêtés et détenus jusqu'à ce qu'ils acceptent de partir. ZK

Autre dossier immigration, cette fois aux Etats Unis, un dossier qui continue de diviser les Démocrates et les Républicains.

CP

Les deux partis ne trouvent pas d'accord, pas de terrains d'entente. Ils ont jusqu'au 8 février pour le faire. Sinon cela va bloquer d'autres budgets américains et cela aura des conséquences économiques importantes pour les Etats Unis. Le nouveau projet sur l'immigration voulu par Donald Trump, a été présenté au Congrès. Mais ce texte n'a pas du tout eu l'accueil qu'attendait la Maison Blanche. Parce que des Démocrates l'ont rejeté. Mais également des Républicains, pourtant du même parti que le président Trump. Les précisions à San Francisco d'Éric de Salve. Donald Trump avait pourtant qualifié son compromis « d'extrêmement généreux". Le texte a été immédiatement rejeté par les Démocrates. Rédigé notamment par Steven Miller l'un de ses conseillers les plus conservateurs, le projet proposait la naturalisation de 1,8 millions de sans-papiers dont les étudiants illégaux, provisoirement régularisés par le programme DACA de Barack Obama et dont les Démocrates ont fait une priorité politique. Mais en échange, le Congrès doit voter un budget de vingt-cinq milliards de dollars pour construire le mur de Donald Trump, le long de la frontière mexicaine. En outre cette condition s'accompagne de mesures de réductions drastiques de l'immigration: accélération des expulsions et fin du regroupement familial. Trop restrictif aux yeux des Démocrates qui considèrent le mur comme xénophobe. «Avec toutes ces mesures toxiques, cela ne va pas marcher» a réagit le sénateur Démocrate de Floride. Même chez les Républicains, certains élus influents estiment que le Senat ne votera pas ce texte. La semaine dernière ce bras de fer avait provoqué la fermeture pendant trois jours du gouvernement. Pour mettre fin au shutdown, le temps de trouver un accord, les deux partis avaient alors prolongé son financement jusqu'au 8 février, date à laquelle le Senat devra voter et trouver un consensus sur l'immigration. CP

Et on apprend ce soir que huit cent migrants voulant rejoindre l'Europe, ont été secourus en mer Méditerranée par les autorités italiennes. Mais deux corps ont été repêchés.

ZK

On va parler maintenant BD, Bande dessiné Céline.

CP

Le célèbre festival de BD d'Angoulême, c'est en France, et bien le plus grand rendez-vous consacré à la bande dessinée, au 9e art en Europe et il a lieu ce festival en ce moment. Et c'est Jérémie Moreau qui reçoit la récompense suprême, le Fauve d'or du meilleur album. Il a été récompensé pour "La saga de Grimr" c'est aux éditions Delcourt. Et elle emmène cette saga, ses lecteurs, dans l'Islande sauvage du XVIIIe siècle. A trente ans, Jérémie Moreau est le plus jeune lauréat du Fauve d'or depuis 1997. ZK

On retrouve le mot de la semaine dans le journal en français facile.

CP

Comme tous les samedi, Yvan Amar décrypte, explique un mot qui a marqué l'actualité de ces derniers jours. Il nous parle de Conseil.

Le Conseil National des Républicains se réunit aujourd'hui. C'est-à-dire que se retrouvent un certain nombre de responsables de ce parti, les Républicains, pour discuter, pour élaborer, pour mettre au point une politique. Alors tous les membres du parti ne sont pas conviés, ne sont pas invités. Seuls les responsables sont présents. Et en ce sens, un Conseil, c'est un rassemblement de pairs, c'est-à-dire de gens qui sont égaux. Même si un Conseil peut être présidé par celui qui dirige le mouvement. Alors ce mot de Conseil, il appartient encore à la vie démocratique d'aujourd'hui. Par exemple on parle du Conseil des ministres qui se réunit tous les mercredi. Même si c'est un terme qu'on trouve depuis longtemps, et dans des institutions anciennes: on parlait du Conseil du Roi en France, sous la monarchie. Une réunion de ses conseillers, de ceux auprès de qui il pouvait prendre conseil, et qui donc donnait leur avis sur la politique à suivre. Et on parle aussi souvent d'un conseil des Anciens, du Conseil des Sages, ce qui donne une vue un peu ancienne à ce mot, qui correspond à un fonctionnement traditionnel de la société: il s'agit de ceux qui ont de l'expérience, de la sagesse. Et qui se retrouvent pour délibérer, pour réfléchir, pour donner leur avis, pour s'écouter mutuellement, c'est-à-dire s'écouter les uns les autres. Alors attention, le mot conseil a aussi plusieurs sens: un conseil parfois c'est une personne, c'est le conseiller lui-même qu'on appelle comme ça. Et au premier sens, le mot désignait simplement un avis. On donne un conseil à quelqu'un, quand on lui fait une suggestion, qu'on lui dit ce qu'on pense qu'il devrait faire. Et on dit qu'on prend conseil de quelqu'un quand justement on lui demande ce qu'il pense d'une certaine situation. CP

Yvan Amar que l'on retrouve également demain à la même heure. Et c'est la fin de cette édition, réalisé par Christophe Loisel. Et présenté avec Zéphirin Kouadio. Merci à tous les deux. On se retrouve demain Zéphirin!

ZK

Avec plaisir Céline.

CP

Vous pouvez réécouter et relire ce journal en française facile sur c'est sur le site savoirs.rfi.fr.

Journal en français facile 27 janvier 2018 Journal en français facile January 27, 2018

Céline PELLARIN

Vous écoutez RFI, il est 20h TU, 21h à Paris

Bienvenu dans votre journal en français facile. C'est Zéphirin Kouadio qui le présente avec moi aujourd'hui. Bonsoir Zéphirin

Zéphirin KOUADIO

Bonsoir Céline, bonsoir à tous

CP

Près de cent morts et plus de cent quarante blessés. C'est le bilan du dernier attentat dans la capitale de l'Afghanistan. Une attaque suicide avec une ambulance qui a explosé et dévasté tout un quartier de Kaboul. Reportage dès le début de ce journal.

ZK

Aux Etats Unis, aucun accord politique sur le dossier de l'immigration. Le projet présenté par la présidence Trump n'a pas bien été accueilli par les élus du Congrès. CP

Et comme nous sommes samedi, nous retrouverons en fin de journal Yvan Amar et son mot de l'actualité décrypté. ZK

On débute ce journal en français facile, en Afghanistan. L'Afghanistan dont la capitale est encore frappée par un attentat. CP

Une attaque revendiquée par les Talibans qui l'on affirmé juste après l'explosion. Une explosion tellement forte qu'elle a provoqué au moins quatre-vingt-quinze morts et plus de cents cinquante blessés. Un homme au volant d'une ambulance, un véhicule qui normalement transporte les blessés à l'hôpital, l'ambulance a explosé à l'entrée d'une rue où se trouvent plusieurs ambassades étrangères et une partie du ministère de l'intérieur. Reportage à Kaboul de Sonia Ghezali.

(Attention, une erreur de liaison s'est glissé à l'oral mais a été corrigée dans le script, saurez-vous la retrouver ? Indiquez-la sur le site savoirs.rfi.fr).

Un homme surgit de la rue sinistrée, une femme blessée sur son dos. Un jeune homme, la tête ensanglantée est soutenu par un passant. Une ambulance quitte les lieux en trombe, les portes arrières ouvertes sur un corps calciné, allongé sur une civière. Tout autour du carrefour, des hommes, des femmes effrayées. Certains en pleurs. Abdul Ghafoor n'était qu'a quelques mètres. "Je vends des légumes sur une petite charrette, juste là. Il était un peu plus de midi. Il y a eu une énorme explosion. Je ne sais pas combien de morts et de blessés. Mais toutes les vitres ici chez mes amis commerçants ont été soufflées". Dans la rue visée se trouve un hôpital, les services du contre-terrorisme du ministère de l'intérieur. Le lycée Malalai où l'on enseigne le français, les ambassades d'Inde et de Suède, la résidence de l'Union Européenne. Et Chicken street, une rue commerçante très fréquentée ou l'on trouve tapis afghans, et souvenirs d'Afghanistan. Une rue sinistrée. Des corps déchiquetés jonchaient encore le sol en fin d'après-midi. Alors que les sirènes des ambulances continuaient de retentir, les policiers ne cachant pas leur crainte que l'une d'elle puisse aussi être piégée. ZK

A présent, une prise de position très symbolique en Israël, Céline.

CP

Des survivants de la Shoah, la Shoah désigne l'organisation par le régime nazi, de l'extermination d'environ six millions de Juifs. Et bien ces survivants ont demandé au gouvernement israélien de mettre fin à un programme qui concerne des clandestins. Ce programme contraint, oblige quarante mille immigrés africains en situation irrégulière, à quitter le pays volontairement ou être placés en détention, en prison, pour une durée indéterminée. Correspondance de Michel Paul.

"Nous savons parfaitement ce que c'est que d'être réfugiés, sans domicile et sans protection. Et nous ne pouvons pas concevoir qu'un gouvernement juif puisse envoyer des réfugiés et des demandeurs d'asile sur un chemin de souffrance et de mort". C'est le texte signé par trente-six Israéliens, rescapés de la Shoah et publié par  le quotidien Haaretz, à la veille de la journée internationale de commémoration de l'Holocauste. Parmi les signataires, l'ancienne député travailliste Colette Avital. "Nous sommes nous-même un peuple de réfugiées, notre devoir à nous, qui avons subi la souffrance de l'expulsion et à qui on a refusé le refuge par le passé, est d'éviter la souffrance d'autrui". En tout ce sont des dizaines de milliers d'israéliens qui demandent au Premier ministre Netanyahu de renoncer au programme d'expulsion des immigrés africains en situation irrégulière. Certains se déclarent même prêts à cacher chez eux les réfugiés prenant l'exemple de la période de la Shoah en Europe. Benyamin Netanyahu a annoncé qu'environ trente-huit mille immigrés clandestins, principalement des Érythréens et des Soudanais, devront quitter Israël avec un pécule de trois mille cinq cent dollars d'ici la fin du mois de mars, sous peine d'être arrêtés et détenus jusqu'à ce qu'ils acceptent de partir. ZK

Autre dossier immigration, cette fois aux Etats Unis, un dossier qui continue de diviser les Démocrates et les Républicains.

CP

Les deux partis ne trouvent pas d'accord, pas de terrains d'entente. Ils ont jusqu'au 8 février pour le faire. Sinon cela va bloquer d'autres budgets américains et cela aura des conséquences économiques importantes pour les Etats Unis. Le nouveau projet sur l'immigration voulu par Donald Trump, a été présenté au Congrès. Mais ce texte n'a pas du tout eu l'accueil qu'attendait la Maison Blanche. Parce que des Démocrates l'ont rejeté. Mais également des Républicains, pourtant du même parti que le président Trump. Les précisions à San Francisco d'Éric de Salve. Donald Trump avait pourtant qualifié son compromis « d'extrêmement généreux". Le texte a été immédiatement rejeté par les Démocrates. Rédigé notamment par Steven Miller l'un de ses conseillers les plus conservateurs, le projet proposait la naturalisation de 1,8 millions de sans-papiers dont les étudiants illégaux, provisoirement régularisés par le programme DACA de Barack Obama et dont les Démocrates ont fait une priorité politique. Mais en échange, le Congrès doit voter un budget de vingt-cinq milliards de dollars pour construire le mur de Donald Trump, le long de la frontière mexicaine. En outre cette condition s'accompagne de mesures de réductions drastiques de l'immigration: accélération des expulsions et fin du regroupement familial. Trop restrictif aux yeux des Démocrates qui considèrent le mur comme xénophobe. «Avec toutes ces mesures toxiques, cela ne va pas marcher» a réagit le sénateur Démocrate de Floride. Même chez les Républicains, certains élus influents estiment que le Senat ne votera pas ce texte. La semaine dernière ce bras de fer avait provoqué la fermeture pendant trois jours du gouvernement. Pour mettre fin au shutdown, le temps de trouver un accord, les deux partis avaient alors prolongé son financement jusqu'au 8 février, date à laquelle le Senat devra voter et trouver un consensus sur l'immigration. CP

Et on apprend ce soir que huit cent migrants voulant rejoindre l'Europe, ont été secourus en mer Méditerranée par les autorités italiennes. Mais deux corps ont été repêchés.

ZK

On va parler maintenant BD, Bande dessiné Céline.

CP

Le célèbre festival de BD d'Angoulême, c'est en France, et bien le plus grand rendez-vous consacré à la bande dessinée, au 9e art en Europe et il a lieu ce festival en ce moment. Et c'est Jérémie Moreau qui reçoit la récompense suprême, le Fauve d'or du meilleur album. Il a été récompensé pour "La saga de Grimr" c'est aux éditions Delcourt. Et elle emmène cette saga, ses lecteurs, dans l'Islande sauvage du XVIIIe siècle. A trente ans, Jérémie Moreau est le plus jeune lauréat du Fauve d'or depuis 1997. ZK

On retrouve le mot de la semaine dans le journal en français facile.

CP

Comme tous les samedi, Yvan Amar décrypte, explique un mot qui a marqué l'actualité de ces derniers jours. Il nous parle de Conseil.

Le Conseil National des Républicains se réunit aujourd'hui. C'est-à-dire que se retrouvent un certain nombre de responsables de ce parti, les Républicains, pour discuter, pour élaborer, pour mettre au point une politique. Alors tous les membres du parti ne sont pas conviés, ne sont pas invités. Seuls les responsables sont présents. Et en ce sens, un Conseil, c'est un rassemblement de pairs, c'est-à-dire de gens qui sont égaux. Même si un Conseil peut être présidé par celui qui dirige le mouvement. Alors ce mot de Conseil, il appartient encore à la vie démocratique d'aujourd'hui. Par exemple on parle du Conseil des ministres qui se réunit tous les mercredi. Même si c'est un terme qu'on trouve depuis longtemps, et dans des institutions anciennes: on parlait du Conseil du Roi en France, sous la monarchie. Une réunion de ses conseillers, de ceux auprès de qui il pouvait prendre conseil, et qui donc donnait leur avis sur la politique à suivre. Et on parle aussi souvent d'un conseil des Anciens, du Conseil des Sages, ce qui donne une vue un peu ancienne à ce mot, qui correspond à un fonctionnement traditionnel de la société: il s'agit de ceux qui ont de l'expérience, de la sagesse. Et qui se retrouvent pour délibérer, pour réfléchir, pour donner leur avis, pour s'écouter mutuellement, c'est-à-dire s'écouter les uns les autres. Alors attention, le mot conseil a aussi plusieurs sens: un conseil parfois c'est une personne, c'est le conseiller lui-même qu'on appelle comme ça. Et au premier sens, le mot désignait simplement un avis. On donne un conseil à quelqu'un, quand on lui fait une suggestion, qu'on lui dit ce qu'on pense qu'il devrait faire. Et on dit qu'on prend conseil de quelqu'un quand justement on lui demande ce qu'il pense d'une certaine situation. CP

Yvan Amar que l'on retrouve également demain à la même heure. Et c'est la fin de cette édition, réalisé par Christophe Loisel. Et présenté avec Zéphirin Kouadio. Merci à tous les deux. On se retrouve demain Zéphirin!

ZK

Avec plaisir Céline.

CP

Vous pouvez réécouter et relire ce journal en française facile sur c'est sur le site savoirs.rfi.fr.