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Kaamelot, #145-Le Oud

#145-Le Oud

Dans la forêt, Arthur, Léodagan, Lancelot et Perceval sont en armure. Ils parlent d'un camp militaire égyptien qui semble avoir été déserté. Ils n'ont pu récupérer qu'un instrument de musique, que Perceval confond avec une arbalète. GENERIQUE Arthur est dans le lit de Demetra, il joue de l'instrument (une sorte de guitare). Elle n'a pas l'air sensible à sa musique, et demande d'où vient l'objet. Arthur lui explique. Elle veut savoir pourquoi il en joue maintenant, le Roi lui dit que c'est une sorte de sérénade pour la séduire. Ce à quoi Demetra répond que ce n'est plus la peine vu qu'elle est déjà dans son lit, et lui rappelle que la première fois qu'ils se sont rencontrés il s'est montré beaucoup moins romantique. Arthur râle. Le soir suivant, Arthur est dans sa chambre et joue du Oud. Guenièvre est en train de chouiner. Arthur pense que la musique ne lui plait pas, au contraire elle trouve ça bien mais triste, ça lui fait penser 'à ceux qui sont loin de chez eux'. Arthur ne comprend pas, elle lui parle de ceux qui sont obliger de quitter leur terre natale pour fuire l'oppression... elle se sent déracinée. Le Roi la regarde bizarrement. Guenièvre pense à sa Carmélide, son mari lui rappelle qu'elle y retourne deux fois par mois et qu'elle est venue à Kaamelott pour devenir Reine. Ils se disputent donc, mais elle insiste pour qu'il continue à jouer... sauf qu'elle se remet à pleurer car à présent, elle délire sur des bébés chiens se lançant avec courage dans la vie... Arthur arrête de jouer. Dans la chambre de Séli et Léodagan. Ce dernier n'arrive pas à dormir à cause de la musique, ça le met en colère. Séli pense qu'Arthur devrait se concentrer sur l'héritier, Léodagan le critique, râle à propos du fait qu'il est Roi juste parce qu'il a retiré Excalibur et qu'il aurait bien aimé le faire lui-même. Il se met à crier pour qu'Arthur arrête... ce qui fonctionne... trente secondes. Le Roi se remet à jouer en chantant par dessus. Séli rappelle qu'effectivement, c'est lui qui à eu l'épée. GENERIQUE Arthur joue du oud dans une pièce. Puis, Perceval commence à marquer le rythme en tapant sur un tambour. Et Karadoc se met à chanter. Arthur, plus qu'agacé, leur ordonne de partir. VOIX OFF : Arthur en a marre de se faire 'emmerder'. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott

Dans la forêt. Arthur, Léodagan, Lancelot et Perceval sont en armure.

LANCELOT : Les Egyptiens ont dû fuir à l'aube. Il reste plus qu'un campement vide de l'autre côté de la rivière. LÉODAGAN: Ils ont foutu le camp ces péteux.

ARTHUR: Vous avez réussi à récupérer quelque chose, des armes, des chevaux... ?

LANCELOT : Non rien, ils ont eu le temps de tout prendre.

PERCEVAL (tient un instrument de musique style guitare) : Si moi j'ai trouvé ça. Elles sont quand même bizarre leurs arbalètes.

GENERIQUE

Arthur est dans le lit de Démétra, il joue de l'instrument égyptien. DÉMÉTRA : Ca vient d'où ce machin ? ARTHUR: Egypte.

DÉMÉTRA : Et pourquoi vous en jouez ?

ARTHUR: J'aime bien. DÉMÉTRA : Nan mais j'veux dire, pourquoi vous en jouez maintenant ? ARTHUR: Je n'sais pas moi, c'est comme une sérénade. DÉMÉTRA : Une ?

ARTHUR: Une sérénade, pour vous séduire.

DÉMÉTRA : Ben, vous avez pas besoin d'me séduire puisque j'suis déjà là. Arthur arrête de jouer, pose l'instrument et s'allonge. ARTHUR: Pff, j'ai compris... DÉMÉTRA : Bah excusez-moi mais la première fois que je vous ai vu vous m'avez dit "bonjour rendez-vous ce soir dans votre chambre", maintenant ça fait trois ans qu'on s'voit et vous jouez de la mandoline pour me séduire... ARTHUR: Du oud.

*

Plus tard, Arthur et Guenièvre sont au lit. Le roi joue du oud et Guenièvre essuie ses larmes avec un mouchoir tout en reniflant.

ARTHUR: Qu'est-ce qu'il y a, ça vous plaît pas ? GUENIÈVRE : Si mais c'est tellement triste. ARTHUR: Triste ? Pourquoi triste ?

GUENIÈVRE : Ça me fait penser à ceux qui sont loin de chez eux.

ARTHUR: Mais qui, qui est loin de chez eux ?

Guenièvre renifle.

GUENIÈVRE : Je sais pas, tous ces gens qui sont obligés de quitter leurs terres et qui se lancent à corps perdu sur les routes pour fuir l'oppression. ARTHUR: Qu'est-ce que vous me chantez ? GUENIÈVRE : Vous savez hein, quand on est déraciné, on est plus que la moitié de soi-même !

ARTHUR: Mais vous êtes pas déracinée, vous, que je sache !

GUENIÈVRE : Cette musique, ça m'évoque ma Carmélide natale, le vent dans les saules, nos jeux dans la neige au pied du mur d'Hadrien… ARTHUR: Vous y retournez deux fois par mois en Carmélide, puis vous êtes venue ici pour devenir reine, vous allez pas me sortir que vous vous êtes lancée à corps perdu pour fuir l'oppression ! GUENIÈVRE : Oh mais fichez-moi la paix ! Ça me rend triste c'est tout. J'ai pas à fournir d'explication. ARTHUR: Ben qu'est-ce que je fais moi, j'arrête alors ! GUENIÈVRE : Oh non non continuez.

Arthur se remet à jouer. Guenièvre pleure de plus belle.

ARTHUR: Oh non mais ça va bien maintenant ! Vous pouvez pas penser à autre chose qu'à la Carmélide ! GUENIÈVRE : Mais je pense plus à ça, c'est cette musique, cela me fait penser à des petits chiens. ARTHUR: Des petits chiens…

GUENIÈVRE : Mais je sais pas oui des petits chiens. C'est tellement fragile les petits bébés chiens. ARTHUR: Mais quel rapport ?

GUENIÈVRE : Ils se lancent dans la vie avec tellement de courage…

Arthur soupire et retourne le oud en croisant les bras.

GUENIÈVRE : Mais vous jouez plus ?

ARTHUR: Non ça va. Là j'en ai marre. GUENIÈVRE : Bah. Pourquoi ?

*

Plus tard, chambre de Séli et Léodagan.

LÉODAGAN : Il était déjà chiant avant, voilà qu'il joue de la guitare maintenant. SÉLI : À ce train-là, c'est pas demain qu'on aura un petit fils, croyez-moi ! LÉODAGAN : Oh non mais il nous aura tout fait. Quand je pense que les saxons sont à deux doigts de raser le pays, qu'y a pas une tourelle qui tient debout et l'autre, il fait de la musique. SÉLI : C'est un mou. Le pouvoir lui est tombé dessus comme la misère sur le pauvre monde, il a pas les épaules.

LÉODAGAN : Et en attendant, c'est lui le patron, sous prétexte qu'il a retiré une épée d'un rocher ! SÉLI : En attendant vous z'avez pas réussi à la retirer vous ! LÉODAGAN : Oui ben c'est bien dommage, parce-que si j'avais réussi, je serai pas en train de jouer du crin-crin, croyez-moi ! Oh et puis j'en ai marre ! (criant) Eh oh, ça va pas bientôt finir non ? (La musique s'arrête) Là, quand on se fâche, y a toujours un résultat ! Arthur recommence à jouer en chantant fort.

SÉLI : Et oui, c'est lui qui l'a retirée, l'épée. GENERIQUE

Arthur joue du oud. Perceval commence à marquer le rythme en tapant sur un tambour, et Karadoc se met à chanter.

KARADOC : Comme la neige dans le vent…

ARTHUR: Non non non non non non, merci, merci, c'est bon. Cassez-vous d'ailleurs. Ça m'énerve, ça. Barrez-vous.

Karadoc et Perceval se lèvent.

ARTHUR voix off : Faut toujours qu'on se fasse emmerder. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott


#145-Le Oud

Dans la forêt, Arthur, Léodagan, Lancelot et Perceval sont en armure. Ils parlent d'un camp militaire égyptien qui semble avoir été déserté. Ils n'ont pu récupérer qu'un instrument de musique, que Perceval confond avec une arbalète. GENERIQUE Arthur est dans le lit de Demetra, il joue de l'instrument (une sorte de guitare). Elle n'a pas l'air sensible à sa musique, et demande d'où vient l'objet. Arthur lui explique. Elle veut savoir pourquoi il en joue maintenant, le Roi lui dit que c'est une sorte de sérénade pour la séduire. Ce à quoi Demetra répond que ce n'est plus la peine vu qu'elle est déjà dans son lit, et lui rappelle que la première fois qu'ils se sont rencontrés il s'est montré beaucoup moins romantique. Arthur râle. Le soir suivant, Arthur est dans sa chambre et joue du Oud. Guenièvre est en train de chouiner. Arthur pense que la musique ne lui plait pas, au contraire elle trouve ça bien mais triste, ça lui fait penser 'à ceux qui sont loin de chez eux'. Arthur ne comprend pas, elle lui parle de ceux qui sont obliger de quitter leur terre natale pour fuire l'oppression... elle se sent déracinée. Le Roi la regarde bizarrement. Guenièvre pense à sa Carmélide, son mari lui rappelle qu'elle y retourne deux fois par mois et qu'elle est venue à Kaamelott pour devenir Reine. Ils se disputent donc, mais elle insiste pour qu'il continue à jouer... sauf qu'elle se remet à pleurer car à présent, elle délire sur des bébés chiens se lançant avec courage dans la vie... Arthur arrête de jouer. Dans la chambre de Séli et Léodagan. Ce dernier n'arrive pas à dormir à cause de la musique, ça le met en colère. Séli pense qu'Arthur devrait se concentrer sur l'héritier, Léodagan le critique, râle à propos du fait qu'il est Roi juste parce qu'il a retiré Excalibur et qu'il aurait bien aimé le faire lui-même. Il se met à crier pour qu'Arthur arrête... ce qui fonctionne... trente secondes. Le Roi se remet à jouer en chantant par dessus. Séli rappelle qu'effectivement, c'est lui qui à eu l'épée. GENERIQUE Arthur joue du oud dans une pièce. Puis, Perceval commence à marquer le rythme en tapant sur un tambour. Et Karadoc se met à chanter. Arthur, plus qu'agacé, leur ordonne de partir. VOIX OFF : Arthur en a marre de se faire 'emmerder'. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott

Dans la forêt. Arthur, Léodagan, Lancelot et Perceval sont en armure.

LANCELOT : Les Egyptiens ont dû fuir à l'aube. Il reste plus qu'un campement vide de l'autre côté de la rivière. LÉODAGAN: Ils ont foutu le camp ces péteux.

ARTHUR: Vous avez réussi à récupérer quelque chose, des armes, des chevaux... ?

LANCELOT : Non rien, ils ont eu le temps de tout prendre.

PERCEVAL (tient un instrument de musique style guitare) : Si moi j'ai trouvé ça. Elles sont quand même bizarre leurs arbalètes.

GENERIQUE

Arthur est dans le lit de Démétra, il joue de l'instrument égyptien. DÉMÉTRA : Ca vient d'où ce machin ? ARTHUR: Egypte.

DÉMÉTRA : Et pourquoi vous en jouez ?

ARTHUR: J'aime bien. DÉMÉTRA : Nan mais j'veux dire, pourquoi vous en jouez maintenant ? ARTHUR: Je n'sais pas moi, c'est comme une sérénade. DÉMÉTRA : Une ?

ARTHUR: Une sérénade, pour vous séduire.

DÉMÉTRA : Ben, vous avez pas besoin d'me séduire puisque j'suis déjà là. Arthur arrête de jouer, pose l'instrument et s'allonge. ARTHUR: Pff, j'ai compris... DÉMÉTRA : Bah excusez-moi mais la première fois que je vous ai vu vous m'avez dit "bonjour rendez-vous ce soir dans votre chambre", maintenant ça fait trois ans qu'on s'voit et vous jouez de la mandoline pour me séduire... ARTHUR: Du oud.

***

Plus tard, Arthur et Guenièvre sont au lit. Le roi joue du oud et Guenièvre essuie ses larmes avec un mouchoir tout en reniflant.

ARTHUR: Qu'est-ce qu'il y a, ça vous plaît pas ? GUENIÈVRE : Si mais c'est tellement triste. ARTHUR: Triste ? Pourquoi triste ?

GUENIÈVRE : Ça me fait penser à ceux qui sont loin de chez eux.

ARTHUR: Mais qui, qui est loin de chez eux ?

Guenièvre renifle.

GUENIÈVRE : Je sais pas, tous ces gens qui sont obligés de quitter leurs terres et qui se lancent à corps perdu sur les routes pour fuir l'oppression. ARTHUR: Qu'est-ce que vous me chantez ? GUENIÈVRE : Vous savez hein, quand on est déraciné, on est plus que la moitié de soi-même !

ARTHUR: Mais vous êtes pas déracinée, vous, que je sache !

GUENIÈVRE : Cette musique, ça m'évoque ma Carmélide natale, le vent dans les saules, nos jeux dans la neige au pied du mur d'Hadrien… ARTHUR: Vous y retournez deux fois par mois en Carmélide, puis vous êtes venue ici pour devenir reine, vous allez pas me sortir que vous vous êtes lancée à corps perdu pour fuir l'oppression ! GUENIÈVRE : Oh mais fichez-moi la paix ! Ça me rend triste c'est tout. J'ai pas à fournir d'explication. ARTHUR: Ben qu'est-ce que je fais moi, j'arrête alors ! GUENIÈVRE : Oh non non continuez.

Arthur se remet à jouer. Guenièvre pleure de plus belle.

ARTHUR: Oh non mais ça va bien maintenant ! Vous pouvez pas penser à autre chose qu'à la Carmélide ! GUENIÈVRE : Mais je pense plus à ça, c'est cette musique, cela me fait penser à des petits chiens. ARTHUR: Des petits chiens…

GUENIÈVRE : Mais je sais pas oui des petits chiens. C'est tellement fragile les petits bébés chiens. ARTHUR: Mais quel rapport ?

GUENIÈVRE : Ils se lancent dans la vie avec tellement de courage…

Arthur soupire et retourne le oud en croisant les bras.

GUENIÈVRE : Mais vous jouez plus ?

ARTHUR: Non ça va. Là j'en ai marre. GUENIÈVRE : Bah. Pourquoi ?

***

Plus tard, chambre de Séli et Léodagan.

LÉODAGAN : Il était déjà chiant avant, voilà qu'il joue de la guitare maintenant. SÉLI : À ce train-là, c'est pas demain qu'on aura un petit fils, croyez-moi ! LÉODAGAN : Oh non mais il nous aura tout fait. Quand je pense que les saxons sont à deux doigts de raser le pays, qu'y a pas une tourelle qui tient debout et l'autre, il fait de la musique. SÉLI : C'est un mou. Le pouvoir lui est tombé dessus comme la misère sur le pauvre monde, il a pas les épaules.

LÉODAGAN : Et en attendant, c'est lui le patron, sous prétexte qu'il a retiré une épée d'un rocher ! SÉLI : En attendant vous z'avez pas réussi à la retirer vous ! LÉODAGAN : Oui ben c'est bien dommage, parce-que si j'avais réussi, je serai pas en train de jouer du crin-crin, croyez-moi ! Oh et puis j'en ai marre ! (criant) Eh oh, ça va pas bientôt finir non ? (La musique s'arrête) Là, quand on se fâche, y a toujours un résultat ! Arthur recommence à jouer en chantant fort.

SÉLI : Et oui, c'est lui qui l'a retirée, l'épée. GENERIQUE

Arthur joue du oud. Perceval commence à marquer le rythme en tapant sur un tambour, et Karadoc se met à chanter.

KARADOC : Comme la neige dans le vent…

ARTHUR: Non non non non non non, merci, merci, c'est bon. Cassez-vous d'ailleurs. Ça m'énerve, ça. Barrez-vous.

Karadoc et Perceval se lèvent.

ARTHUR voix off : Faut toujours qu'on se fasse emmerder. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott