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Le Précepteur - channe youtube, SARTRE - Le regard des autres 📏 (3)

SARTRE - Le regard des autres 📏 (3)

il

mais prend parce qu'il ne peut que se

méprendre

autrui c'est la conscience sur laquelle

je n'ai pas de contrôle

c'est la conscience à laquelle il m'est

impossible d'avoir accès

et vous connaissez cette célèbre

question qu'on vous a tous déjà posé en

moins une fois le fameux à quoi tu

penses

à quoi je pense

savoir à quoi je pense mais cette

question

même à quoi tu penses est révélatrice

elle est révélatrice de notre tendance

inconsciente à vouloir nous approprier

la conscience d'autrui

trouve sa tendance dans d'autres phrases

de la vie quotidienne comme par exemple

lorsqu'on dit qu'on n'arrive pas à

cerner quelqu'un

lui je n'arrive pas à le cerner

tu ne pourras jamais cerner l'autre

pas toujours le jugement c'est la

tendance nature

de l'être humain à figer l'autre dans

une essence pour le rendre identifiables

si le jugement est toujours une

réification c'est parce que le regard de

l'autre me pétrifie

sens littéral

il me transforme en pierre il me

mobilise

et ainsi il me déshumanise

le regard de l'autre me pétrifie il me

transforme en statue en une

représentation fixe de ma personne

c'est bien ça qu'indique le mot statut

l'idée d'une fixation la statue c'est ce

qui est statique

de la même façon qu'une photo est un

instantané

un instantané qui cherche à me

stabiliser

voyez tous ces mots avec cette suite de

consonnes st qu'indique la fixation

qu'indique la territorialisation

on veut fixer l'autre on veut l'ancré

dans une essence

c'est ça la réification la conscience de

l'autre c'est le désir d'identifier

l'autre en le fixant dans une

représentation

pour ainsi pouvoir en faire un élément

notre décor et l'inclure dans notre

cartographie

mais il est fondamentalement vain de

vouloir figer l'autre dans une essence

parce que la conscience de l'autre n'est

jamais figé

elle est toujours en mouvement

elle est toujours en train d'advenir

elle est toujours fluide

c'est exactement ce qui se produit en

physique quantique à savoir que

l'observation fige le corps observée

dans une position

l'idée étant qu'on ne peut pas mesurer

le corps semble avoir figé mais que dès

lors qu'on le fige on le dénature

mesurée du mouvement avec du statique

c'est exactement ce que bergson reproche

à l'esprit humain

ce besoin de catégoriser ce besoin de

compartimenter

besoin de stopper le mouvement pour

prétendre restituer le mouvement

sauf que robertson on ne restitue pas du

mouvement en le filon

on ne saisit pas un mouvement en niant

son caractère mouvant

et donc à chaque fois que je cherche à

définir l'autre à chaque fois que je

cherche à l'identifier à me représenter

je fais de l'autre un objet et ce

faisant je le dénature

l'homme n'a pas de nature

c'est l'autre qui nous donne une nature

lorsque l'autre nous jugent ils nous

essentialise

il nous donne une essence

l'autre me fait être parce que l'autre a

besoin que je sois pour pouvoir me juger

et d'ailleurs observer la déception qui

est la nôtre quand l'autre ne se

conforment plus à l'image qu'on s'en

était forgé

quand l'autre ne se comporte plus de la

manière dont on attendait qu'il se

comporte

quand l'autre exprime quelque chose qui

sort du cadre de ce que nous avions

projeté sur lui

qu'est ce qu'on dira à ce moment là

trompée sur lui

oui tu t'es trompé bien sûr

tu t'es trompé à l'assaut

tu l'a jugée tu t'es trompé car l'erreur

ce n'est pas de l'avoir mal jugé

l'erreur c'est de l'avoir jugé tout

court

l'autre c'est celui qui ne me connaît

pas c'est celui qui est dans

l'impossibilité fondamentale de savoir

ce que je suis

et en même temps c'est celui qui me

jugent ou c'est celui qui m'a vente

et quand on veut savoir ce que pense

l'autre on veut savoir en particulier ce

qu'ils pensent de nous on veut savoir

quelle image de nous il a créé

quel objet nous sommes pour sa

conscience

on va se poser tout un tas de questions

que ce deal autres quand ils me voient

que pense-t-il de moi

que fait-il de moi

peuvent-ils deux mois dans sa conscience

ainsi on veut maîtriser le jugement

d'autrui sur nous mêmes parce qu'on veut

maîtriser la part de nous-mêmes que

l'autre extrade dans sa conscience

et se demander comment l'autre me vois

c'est vouloir maîtriser le jugement

d'autrui sur nous mêmes

ses désirs et maîtriser ce que l'autre

fait de nous dans sa conscience

comme une sorte de droit de propriété

sur notre être sur lequel on va avoir un

droit de regard

littéralement

ce qui fait qu'on déteste que les autres

se trompent sur nous

on déteste que les autres nous assigne à

une identité dans laquelle nous ne nous

reconnaissons pas

mais remarquez bien de choses

c'est que si on refuse que les autres

nous assigne à une identité qui n'est

pas la nôtre c'est parce qu'on s'assigne

soi-même constamment à une autre

identité

comment dit on refuse que l'autre nous

fige mais nous mêmes nous nous figeons

en permanence

soit

fini on se

caractérise

sa tribu les qualités et défauts on dira

par exemple je suis quelqu'un de

sensible où je suis quelqu'un de franc

où je suis quelqu'un de compréhensifs

on dira je suis pour ceux ci et contre

cela

bref on va faire l'inventaire de nos

caractéristiques

va répertorier nos qualités et nos

défauts pour rectifier le faux jugement

d'autrui sur soi et pour le remplacer

par notre jugement sur soi

mais en faisant ça est-ce qu on rétablit

la vérité sur nous mêmes

pour sartre la réponse est claire

non

la vérité sur nous-mêmes en remplaçant

le jugement d'autrui par notre propre

jugement

parce qu'alors on reste dans la logique

du jugement on reste donc dans la

logique de la réunification

il pas la vérité sur nous-mêmes en

remplaçant une fixation par une autre

fixation ont rétabli la vérité sur nous

mêmes en faisant sauter toutes les

fixations

c'est ça la vérité fondamentale de

l'être humain

ça ça nous gêne

ça nous gêne parce que sans fixation

sans assignation

sommes perdus on a besoin d'eux

pères on a besoin

voir définir notre identité parce que si

rien ne nous définit plus ça signifie

que nous ne sommes plus rien

c'est pour ça qu'on aime dire ce qu'on

est qu'on aime dire ce qu'on pense qu'on

aime dire ce qu'on veut pour être

reconnaissable et identifiable

aux yeux des autres

et ce faisant on participe activement à

notre propre griffe ication

fait le complice

propre asservissement

à travers le

non

m'oblige à être alors que ma nature

ce n'est pas d'être c'est d'exister

voir qui je suis parce que moi même

j'ignore qui je suis

j'ignore qui je suive parce que je ne

suis pas

euh je ne suis rien pour sartre nous

me rien

parce que nous existons

exister ce n'est pas être

existé s'est renversée lettres en

permanence

c'est renverser toutes les définitions

toutes les étiquettes toutes les

assignations

être c'est se définir

c'est s'auto incarcéré

exister c'est vivre l'aventuré de la

liberté humaine

la tendance

qu'elle nous nous assignons nous mêmes

des caractéristiques qui nous

définissent qui définissent notre être

qui définissent notre identité sartre

l'appelle la mauvaise foi

la mauvaise foi c'est la participation à

la négation de notre liberté

fondamentale en tant que conscience

créatrice

en tant que conscience plongez dans

l'existence

c'est ce qui fait qu'au quotidien nous

n'existons pas

nous jouons à exister

et d'ailleurs petite remarque

grammaticales intéressante

être c'est un verbe qui admet un

attribut on est quelque chose

alors qu'existaient c'est ce qu'on

appelle un verbe intransitif c'est un

verbe derrière lequel on ne peut mettre

aucun complément

on n'existe pas quelque chose on

n'existe point

c'est un absolu être ses devoirs être

sait faire primer la logique du surmoi

gic de l'hymne authenticité

de ce que sartre rappelle la facticité

face à l'autre nous n'existons pas nous

jouons

lorsqu'on dit je suis comme ça c'est ma

nature

et si c'est la nature je ne peux pas la

changer

comme ça c'est de la mauvaise foi

se définir se donner un rôle c'est

s'obliger à correspondre à soi c'est un

fardeau pour illustrer son concept de

mauvaise foi sartre prend l'exemple du

garçon de café aux garçons de café c'est

celui qui joue à être garçons de café

au point de se convaincre qu'il est un

garçon de café

fille quand il rentre chez lui après le

service

le garçon de café jouera à être mari

et jouera à être père

à à tout ce qu'il voudra du moment qu'il

endossera un rôle

on peut sortir d'un rôle mais on ne sort

jamais du rôle

c'est la rolls à un autre

et passe

jouant un rôle parce que nous jouons des

rôles nous sommes en perpétuelle

représentation

représentations à soi représentation aux

autres

tel est le parrain

hawx de la condition humaine que nous ne

croyons jamais autant existait que

lorsque nous jouons à être

il est heroes

qu'un des philosophes ayant le plus

afficher son athéisme soit

principalement connu pour une phrase

dans laquelle il évoque l' enfer

l'enfer c'est le prix de la culpabilité

et on a eu l'occasion de parler dans un

autre épisode de la faute d'adam et eve

une faute qui les a conduits à

expérimenter directement les lois de la

matière

les lois de la souffrance et du temps

les lois de la culpabilité

mythologie égyptienne la pesée des

coeurs on pourrait assimiler à la pesée

des âmes

c'est l'examen de conscience du défunt

au cours duquel on évalue le poids de sa

culpabilité

si le coeur du défunt et plus léger que

la plume de maths en accorde au défunt

le statut de bienheureux

on lui donne l'accès à la vie éternelle

et si son coeur pèse plus lourd que

cette plume

le défunt est engloutie par le monstre à

mouthe

la grande dévoreuse

maintenant supposer que l'enfer c'est la

mauvaise conscience

c'est la conscience lourde

hazim c'est la bonne conscience

c'est l'âme légère

emprise du jugement d'autrui mme

à chaque fois que nous soumettons au

procès que l'autre nous livre en

permanence

comme en enfer

à chaque fois que je mets mon sip du

regard d'autrui

à chaque fois que je choisis mme

laliberté de l'existence au lieu de la

pétrification de lettres du rôle de

l'image

j'accède au paradis

être sommes nous en enfer à l'heure où

je parle

l'enfer n'est-il que l'autre nom du

poids de notre conscience aliénés

notre enfermement dans le monde la

représentation

notre peur

nous les créateurs de notre enfer sur

terre

ce monde de ténèbres de souffrance

qu on ne détruit pas en le combattant

mais en l'inondant de notre lumière je

vous remercie

[Musique]

[Applaudissements]

[Musique]


SARTRE - Le regard des autres 📏 (3) SARTRE - The gaze of others 📏 (3) SARTRE - Lo sguardo degli altri 📏 (3)

il

mais prend parce qu'il ne peut que se

méprendre

autrui c'est la conscience sur laquelle

je n'ai pas de contrôle

c'est la conscience à laquelle il m'est

impossible d'avoir accès

et vous connaissez cette célèbre

question qu'on vous a tous déjà posé en

moins une fois le fameux à quoi tu

penses

à quoi je pense

savoir à quoi je pense mais cette

question

même à quoi tu penses est révélatrice

elle est révélatrice de notre tendance

inconsciente à vouloir nous approprier

la conscience d'autrui

trouve sa tendance dans d'autres phrases

de la vie quotidienne comme par exemple

lorsqu'on dit qu'on n'arrive pas à

cerner quelqu'un

lui je n'arrive pas à le cerner

tu ne pourras jamais cerner l'autre

pas toujours le jugement c'est la

tendance nature

de l'être humain à figer l'autre dans

une essence pour le rendre identifiables

si le jugement est toujours une

réification c'est parce que le regard de

l'autre me pétrifie

sens littéral

il me transforme en pierre il me

mobilise

et ainsi il me déshumanise

le regard de l'autre me pétrifie il me

transforme en statue en une

représentation fixe de ma personne

c'est bien ça qu'indique le mot statut

l'idée d'une fixation la statue c'est ce

qui est statique

de la même façon qu'une photo est un

instantané

un instantané qui cherche à me

stabiliser

voyez tous ces mots avec cette suite de

consonnes st qu'indique la fixation

qu'indique la territorialisation

on veut fixer l'autre on veut l'ancré

dans une essence

c'est ça la réification la conscience de

l'autre c'est le désir d'identifier

l'autre en le fixant dans une

représentation

pour ainsi pouvoir en faire un élément

notre décor et l'inclure dans notre

cartographie

mais il est fondamentalement vain de

vouloir figer l'autre dans une essence

parce que la conscience de l'autre n'est

jamais figé

elle est toujours en mouvement

elle est toujours en train d'advenir

elle est toujours fluide

c'est exactement ce qui se produit en

physique quantique à savoir que

l'observation fige le corps observée

dans une position

l'idée étant qu'on ne peut pas mesurer

le corps semble avoir figé mais que dès

lors qu'on le fige on le dénature

mesurée du mouvement avec du statique

c'est exactement ce que bergson reproche

à l'esprit humain

ce besoin de catégoriser ce besoin de

compartimenter

besoin de stopper le mouvement pour

prétendre restituer le mouvement

sauf que robertson on ne restitue pas du

mouvement en le filon

on ne saisit pas un mouvement en niant

son caractère mouvant

et donc à chaque fois que je cherche à

définir l'autre à chaque fois que je

cherche à l'identifier à me représenter

je fais de l'autre un objet et ce

faisant je le dénature

l'homme n'a pas de nature

c'est l'autre qui nous donne une nature

lorsque l'autre nous jugent ils nous

essentialise

il nous donne une essence

l'autre me fait être parce que l'autre a

besoin que je sois pour pouvoir me juger

et d'ailleurs observer la déception qui

est la nôtre quand l'autre ne se

conforment plus à l'image qu'on s'en

était forgé

quand l'autre ne se comporte plus de la

manière dont on attendait qu'il se

comporte

quand l'autre exprime quelque chose qui

sort du cadre de ce que nous avions

projeté sur lui

qu'est ce qu'on dira à ce moment là

trompée sur lui

oui tu t'es trompé bien sûr

tu t'es trompé à l'assaut

tu l'a jugée tu t'es trompé car l'erreur

ce n'est pas de l'avoir mal jugé

l'erreur c'est de l'avoir jugé tout

court

l'autre c'est celui qui ne me connaît

pas c'est celui qui est dans

l'impossibilité fondamentale de savoir

ce que je suis

et en même temps c'est celui qui me

jugent ou c'est celui qui m'a vente

et quand on veut savoir ce que pense

l'autre on veut savoir en particulier ce

qu'ils pensent de nous on veut savoir

quelle image de nous il a créé

quel objet nous sommes pour sa

conscience

on va se poser tout un tas de questions

que ce deal autres quand ils me voient

que pense-t-il de moi

que fait-il de moi

peuvent-ils deux mois dans sa conscience

ainsi on veut maîtriser le jugement

d'autrui sur nous mêmes parce qu'on veut

maîtriser la part de nous-mêmes que

l'autre extrade dans sa conscience

et se demander comment l'autre me vois

c'est vouloir maîtriser le jugement

d'autrui sur nous mêmes

ses désirs et maîtriser ce que l'autre

fait de nous dans sa conscience

comme une sorte de droit de propriété

sur notre être sur lequel on va avoir un

droit de regard

littéralement

ce qui fait qu'on déteste que les autres

se trompent sur nous

on déteste que les autres nous assigne à

une identité dans laquelle nous ne nous

reconnaissons pas

mais remarquez bien de choses

c'est que si on refuse que les autres

nous assigne à une identité qui n'est

pas la nôtre c'est parce qu'on s'assigne

soi-même constamment à une autre

identité

comment dit on refuse que l'autre nous

fige mais nous mêmes nous nous figeons

en permanence

soit

fini on se

caractérise

sa tribu les qualités et défauts on dira

par exemple je suis quelqu'un de

sensible où je suis quelqu'un de franc

où je suis quelqu'un de compréhensifs

on dira je suis pour ceux ci et contre

cela

bref on va faire l'inventaire de nos

caractéristiques

va répertorier nos qualités et nos

défauts pour rectifier le faux jugement

d'autrui sur soi et pour le remplacer

par notre jugement sur soi

mais en faisant ça est-ce qu on rétablit

la vérité sur nous mêmes

pour sartre la réponse est claire

non

la vérité sur nous-mêmes en remplaçant

le jugement d'autrui par notre propre

jugement

parce qu'alors on reste dans la logique

du jugement on reste donc dans la

logique de la réunification

il pas la vérité sur nous-mêmes en

remplaçant une fixation par une autre

fixation ont rétabli la vérité sur nous

mêmes en faisant sauter toutes les

fixations

c'est ça la vérité fondamentale de

l'être humain

ça ça nous gêne

ça nous gêne parce que sans fixation

sans assignation

sommes perdus on a besoin d'eux

pères on a besoin

voir définir notre identité parce que si

rien ne nous définit plus ça signifie

que nous ne sommes plus rien

c'est pour ça qu'on aime dire ce qu'on

est qu'on aime dire ce qu'on pense qu'on

aime dire ce qu'on veut pour être

reconnaissable et identifiable

aux yeux des autres

et ce faisant on participe activement à

notre propre griffe ication

fait le complice

propre asservissement

à travers le

non

m'oblige à être alors que ma nature

ce n'est pas d'être c'est d'exister

voir qui je suis parce que moi même

j'ignore qui je suis

j'ignore qui je suive parce que je ne

suis pas

euh je ne suis rien pour sartre nous

me rien

parce que nous existons

exister ce n'est pas être

existé s'est renversée lettres en

permanence

c'est renverser toutes les définitions

toutes les étiquettes toutes les

assignations

être c'est se définir

c'est s'auto incarcéré

exister c'est vivre l'aventuré de la

liberté humaine

la tendance

qu'elle nous nous assignons nous mêmes

des caractéristiques qui nous

définissent qui définissent notre être

qui définissent notre identité sartre

l'appelle la mauvaise foi

la mauvaise foi c'est la participation à

la négation de notre liberté

fondamentale en tant que conscience

créatrice

en tant que conscience plongez dans

l'existence

c'est ce qui fait qu'au quotidien nous

n'existons pas

nous jouons à exister

et d'ailleurs petite remarque

grammaticales intéressante

être c'est un verbe qui admet un

attribut on est quelque chose

alors qu'existaient c'est ce qu'on

appelle un verbe intransitif c'est un

verbe derrière lequel on ne peut mettre

aucun complément

on n'existe pas quelque chose on

n'existe point

c'est un absolu être ses devoirs être

sait faire primer la logique du surmoi

gic de l'hymne authenticité

de ce que sartre rappelle la facticité

face à l'autre nous n'existons pas nous

jouons

lorsqu'on dit je suis comme ça c'est ma

nature

et si c'est la nature je ne peux pas la

changer

comme ça c'est de la mauvaise foi

se définir se donner un rôle c'est

s'obliger à correspondre à soi c'est un

fardeau pour illustrer son concept de

mauvaise foi sartre prend l'exemple du

garçon de café aux garçons de café c'est

celui qui joue à être garçons de café

au point de se convaincre qu'il est un

garçon de café

fille quand il rentre chez lui après le

service

le garçon de café jouera à être mari

et jouera à être père

à à tout ce qu'il voudra du moment qu'il

endossera un rôle

on peut sortir d'un rôle mais on ne sort

jamais du rôle

c'est la rolls à un autre

et passe

jouant un rôle parce que nous jouons des

rôles nous sommes en perpétuelle

représentation

représentations à soi représentation aux

autres

tel est le parrain

hawx de la condition humaine que nous ne

croyons jamais autant existait que

lorsque nous jouons à être

il est heroes

qu'un des philosophes ayant le plus

afficher son athéisme soit

principalement connu pour une phrase

dans laquelle il évoque l' enfer

l'enfer c'est le prix de la culpabilité

et on a eu l'occasion de parler dans un

autre épisode de la faute d'adam et eve

une faute qui les a conduits à

expérimenter directement les lois de la

matière

les lois de la souffrance et du temps

les lois de la culpabilité

mythologie égyptienne la pesée des

coeurs on pourrait assimiler à la pesée

des âmes

c'est l'examen de conscience du défunt

au cours duquel on évalue le poids de sa

culpabilité

si le coeur du défunt et plus léger que

la plume de maths en accorde au défunt

le statut de bienheureux

on lui donne l'accès à la vie éternelle

et si son coeur pèse plus lourd que

cette plume

le défunt est engloutie par le monstre à

mouthe

la grande dévoreuse

maintenant supposer que l'enfer c'est la

mauvaise conscience

c'est la conscience lourde

hazim c'est la bonne conscience

c'est l'âme légère

emprise du jugement d'autrui mme

à chaque fois que nous soumettons au

procès que l'autre nous livre en

permanence

comme en enfer

à chaque fois que je mets mon sip du

regard d'autrui

à chaque fois que je choisis mme

laliberté de l'existence au lieu de la

pétrification de lettres du rôle de

l'image

j'accède au paradis

être sommes nous en enfer à l'heure où

je parle

l'enfer n'est-il que l'autre nom du

poids de notre conscience aliénés

notre enfermement dans le monde la

représentation

notre peur

nous les créateurs de notre enfer sur

terre

ce monde de ténèbres de souffrance

qu on ne détruit pas en le combattant

mais en l'inondant de notre lumière je

vous remercie

[Musique]

[Applaudissements]

[Musique]