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Actualité du jour, Syrie : de nouveaux bombardements alors que civils et rebelles attendent d'être

Syrie : de nouveaux bombardements alors que civils et rebelles attendent d'être

Au lendemain d'un accord d'évacuation conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, les civils et rebelles d'Alep-Est attendent de pouvoir partir. Mais les départs sont repoussés, alors que les combats auraient repris malgré le cessez-le-feu entré en vigueur la veille. Des explosions ont été entendues ce matin, malgré la trêve. D'après des représentants de l'insurrection syrienne, les forces gouvernementales auraient repris le bombardement des zones encore tenues par les rebelles à Alep, en dépit du cessez-le-feu entré en vigueur la veille. La Russie, elle, accuse les opposants de Bachar al-Assad d'avoir lancé de nouvelles attaques à l'aube. L'armée syrienne les aurait repoussées et poursuivrait ses opérations pour venir à bout des dernières poches de résistance, poursuit le ministère russe. De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) mentionnait également des détonations liées à des bombardements. “Le bruit d'une explosion a été entendu dans des secteurs contrôlés par les factions. Il s'agirait d'un obus d'artillerie tiré par les forces du régime sur ce secteur”, précise l'OSDH. La reprise des combats expliquerait que les civils et des insurgés n'aient toujours pas été déplacés, alors que la décision de cessez-le-feu et d'évacuation avait été annoncé hier par des groupes rebelles et confirmé par la Russie et la Turquie, parrains respectifs du régime de Bachar al-Assad et de l'opposition. Un haut responsable turc assurait que l'accord tenait toujours en dépit de ces informations. Les évacuations devaient commencer à 5 h ce matin. Les civils et rebelles doivent monter dans des bus vers l'Ouest de la province d'Alep ou vers la province d'Idleb, mais ils attendent toujours de pouvoir partir. Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères, a déploré sur France 2 la confusion totale, et demande le déploiement d'observateurs de l'ONU pour garantir la sécurité des civils et combattants qui souhaitent partir, au lendemain d'informations faisant état d'exécutions sommaires. Les autorités russes ont déclaré que près de 6 000 civils ont quitté au cours des dernières 24 heures les quartiers d'Alep encore tenus par les rebelles, et que 366 insurgés auraient déposé leurs armes et quitté la ville.


Syrie : de nouveaux bombardements alors que civils et rebelles attendent d'être

Au lendemain d'un accord d'évacuation conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, les civils et rebelles d'Alep-Est attendent de pouvoir partir. Mais les départs sont repoussés, alors que les combats auraient repris malgré le cessez-le-feu entré en vigueur la veille. Des explosions ont été entendues ce matin, malgré la trêve. D'après des représentants de l'insurrection syrienne, les forces gouvernementales auraient repris le bombardement des zones encore tenues par les rebelles à Alep, en dépit du cessez-le-feu entré en vigueur la veille. La Russie, elle, accuse les opposants de Bachar al-Assad d'avoir lancé de nouvelles attaques à l'aube. L'armée syrienne les aurait repoussées et poursuivrait ses opérations pour venir à bout des dernières poches de résistance, poursuit le ministère russe. De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) mentionnait également des détonations liées à des bombardements. “Le bruit d'une explosion a été entendu dans des secteurs contrôlés par les factions. Il s'agirait d'un obus d'artillerie tiré par les forces du régime sur ce secteur”, précise l'OSDH. La reprise des combats expliquerait que les civils et des insurgés n'aient toujours pas été déplacés, alors que la décision de cessez-le-feu et d'évacuation avait été annoncé hier par des groupes rebelles et confirmé par la Russie et la Turquie, parrains respectifs du régime de Bachar al-Assad et de l'opposition. Un haut responsable turc assurait que l'accord tenait toujours en dépit de ces informations. Les évacuations devaient commencer à 5 h ce matin. Les civils et rebelles doivent monter dans des bus vers l'Ouest de la province d'Alep ou vers la province d'Idleb, mais ils attendent toujours de pouvoir partir. Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères, a déploré sur France 2 la confusion totale, et demande le déploiement d'observateurs de l'ONU pour garantir la sécurité des civils et combattants qui souhaitent partir, au lendemain d'informations faisant état d'exécutions sommaires. Les autorités russes ont déclaré que près de 6 000 civils ont quitté au cours des dernières 24 heures les quartiers d'Alep encore tenus par les rebelles, et que 366 insurgés auraient déposé leurs armes et quitté la ville.