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Francais Authentique, L’importance de la liberté (interview d’Aysseline de Lardemelle) (3)

L'importance de la liberté (interview d'Aysseline de Lardemelle) (3)

Et puis j'ai vu Nikolaï derrière tes vidéos souvent, et je vois par tes vidéos et par la simplicité et par l'explication, la confiance que tu peux générer et cette confiance qui génère, que tu génères, parce que c'est clair que les personnes comprennent et se disent : “Mais si je comprends Johan, je vais pouvoir continuer. Et là, j'ai appris trois mots nouveaux.” Et donc, ce que on appelle… on capitalise sur le succès et il y a cette confiance, ce positivisme, cette joie d'apprendre et là, tu les ramènes dans une spirale positive. Et je crois qu'il y a au moins, je ne sais pas, je dirais 30% de la réussite de ce que tu fais : c'est parce que derrière, tu aides à faire bouger toute cette masse de croyances et de peurs qui bloque les personnes. Et puis aussi, ton français, ta pédagogie sont bons, mais ça ne suffit pas.

Johan : Oui, je pense et je te remercie de le dire. Et je pense parce que c'est une chose sur laquelle j'ai beaucoup insisté dès la création de Français Authentique. C'est cet aspect émotion et comment ne plus bloquer. Et en fait, je n'ai absolument rien inventé. J'ai juste retranscrit un problème que j'ai résolu pour moi-même puisque j'ai appris l'anglais, j'ai appris l'allemand, j'ai vécu en Autriche. J'ai travaillé pendant presque 10 ans dans un pays germanophone (Autriche et Allemagne), et j'avais ce problème, ces croyances limitantes, les exemples que tu que tu as cités, tout ça, je les avais en moi. Et c'est après avoir fait sauter ces croyances limitantes que j'ai effectivement réussi à bien pouvoir m'exprimer à l'oral en allemand, sans avoir peur. Donc, c'est … On peut en fait utiliser cette technique dans tous les domaines. Là, on a parlé des langues, de l'entreprise, mais c'est des choses qu'on peut utiliser vraiment dans tous les domaines.

Aysseline : Et alors, c'est pour la petite histoire, mais je recommande l'amour. Moi d'être avec quelqu'un qui parle le français et que vous aimez, ça vous développera, ça vous permettra de développer votre français mieux. Moi, je l'ai fait pour l'anglais.

Johan : Est-ce que toi, tu apprends l'allemand ?

Aysseline : Ah, c'est terrible. Je ne suis pas un si bon exemple. En fait, on parle anglais. Mon allemand était très mauvais au début. On parle anglais et français maintenant, mais au début, quand on s'est rencontré avec Nikolaï, anglais, c'était ma meilleure langue et sa meilleure langue en même temps. Mais moi, j'étais, j'étais, mon anglais était épouvantable. J'avais fait 10 ans à l'école, je n'osais pas parler, je pleurais quand je parlais. J'avais essayé de prendre des cours, j'avais 25 ans. Je pleurais devant la professeure d'anglais en disant : “Je n'y arriverai jamais.” Et puis, j'ai eu un Allemand face à moi qui m'aimait, qui était prêt à me corriger, en tout cas à m'écouter et mon désir de communiquer – c'est ce que tu dis souvent – mon désir de communiquer était plus fort que ma peur de faire des erreurs.

Johan : Oui, oui, ben, c'est important.

Aysseline : Donc, j'ai continué à communiquer et donc à apprendre. Donc, je pense que si tu continues à susciter ce désir de communiquer et d'avoir du plaisir à écouter, parler le français, ça va dépasser un moment la censure de “Je ne parle pas bien.”

Johan : Oui, oui, le plaisir est important et je dis toujours dans… ce que je recommande toujours aux personnes qui veulent apprendre le français, c'est exactement ce que tu dis : c'est d'avoir un but et d'apprendre en prenant du plaisir. Donc toi, le but, c'était l'amour ici. Le but pour moi, en allemand, c'était d'être performant dans mon travail. Mais ceux qui ont du mal à vraiment sauter le pas, c'est souvent ceux qui n'ont pas de vrai but, qui vont dire : “J'apprends le français parce que c'est beau, c'est une belle langue.” mais sans avoir de vrai objectif. Donc effectivement, l'amour, le travail, le voyage, ce sont des très bons outils pour mieux maîtriser une langue. Comment tu fais toi, du coup – puisque tu as beaucoup voyagé et tu voyages encore beaucoup – avec un niveau d'anglais qui n'était pas très bon, tu arrives quand même à se débrouiller ? Comment tu faisais ?

Aysseline : C'est pour ça, je pense que j'ai été surtout en Afrique de l'Ouest.

Johan : Oui, ça aide.

Aysseline : C'est là où on pouvait parler plus le français. En Asie, c'était compliqué. J'ai passé du temps, notamment au Laos. C'était plus compliqué. Et puis, j'ai eu aussi une de mes motivations avant même de rencontrer Nikolaï ça a été de suivre un conférencier qui me plaisait beaucoup, qui était anglais. Et donc, il y avait un site qui traduisait en français, mais pas tout. Donc, au début, j'ai commencé à lire les traductions en français. Et puis après, j'ai eu tellement envie d'aller plus loin que voilà… et de lire le livre avant d'attendre deux ans que le livre soit traduit en français. Donc, j'ai trouvé cette motivation, l'auteur qui me plaisait. Donc, ça peut être un auteur aussi, un auteur qu'on a envie de lire. Certains disent qu'avec Harry Potter, ils ont réussi à augmenter, à améliorer leur anglais, donc trouvez un auteur français merveilleux et puis, vous accrocher à lui, peut-être, ça peut, c'est un exemple qui peut aider aussi.

Johan : Tout à fait et tout ça, en fait, tous les sujets dont on parle, en fait, on dérive du sujet initial de la liberté, mais pas tant que ça, parce que parler une langue supplémentaire, eh bien, ça nous rend plus libre également et je sens en fait que la majorité des choses que tu fais, c'est pour élargir ta liberté. C'est encore un point commun parce que je suis pareil.

Aysseline : Oui, je n'ai plus peur de voyager maintenant, alors qu'avant, les pays non-francophones, j'avais peur. D'une certaine manière.

Johan : Je comprends, je comprends. Est-ce que, avant qu'on se quitte, est-ce que tu as un autre point sur lequel tu voudrais insister en ce qui concerne la liberté ou le développement personnel en général, ou une phrase ou un conseil final ? Ou il y en a trop ?

Aysseline : Ça va être plus rapide, mais j'aurais envie de parler des jeux de pouvoir. J'ai fait un travail de fond. Peut-être qu'un jour il y aura… J'espère qu'un jour, il y aura un livre sur ces jeux de pouvoir qui sont comme des danses. J'explique. Il y a quatre jeux de pouvoir. Donc, je pense, ça va faire un écho, même si je ne pourrai pas en dire plus. Le premier jeu, c'est la victime et le sauveur, donc la personne qui se victimise et qui cherche tout le temps un sauveur et le sauveur qui a besoin de se sentir important et qui a besoin d'aider une victime. Et donc, c'est une danse qu'on danse à deux, de coresponsabilité qui n'est pas une danse d'égal à égal, qui n'est pas une danse de liberté finalement. Il y a la danse de l'anxieux et de l'intimidateur, celui qui a toujours peur, l'anxieux, qui va toujours se retrouver avec quelqu'un qui l'intimide ou des situations qui l'intimident, qui lui font peur. Et l'intimidateur qui aura la main et le pouvoir sur quelqu'un qui a peur. Ça, c'est la deuxième danse. La troisième danse, c'est la danse du culpabilisateur et du coupable, celui qui critique, qui accuse, qui va chercher quelqu'un qui se sent coupable et vice versa, le perfectionniste. Il cherchera quelqu'un pour l'accuser, pour lui dire que ce n'est pas assez bien. Et puis, la quatrième danse, qui est le fascinateur, le séducteur. Ça peut être aussi bien par la parole, par l'habillement, mais qui vous fait rêver ou qui vous flatte. Et le public, les suiveurs, les followers – je n'espère pas que tu es un fascinateur dans ce sens-là, mais ça peut devenir un jeu de pouvoir si effectivement, le fascinateur use de son pouvoir et les followers, les suiveurs lui donnent son pouvoir. Et donc, voilà, j'invite vraiment à réfléchir sur ces quatre danses parce qu'on danse en permanence et que la liberté, c'est sortir de ces danses.

Johan : Effectivement très, très inspirant. Oui, je pense que je vais, je vais, je vais penser au sujet, je vais réfléchir, je trouve ça, je trouve ça intéressant. Aysseline, où peuvent te trouver les gens ? Merci pour cet entretien. C'était très intéressant. Merci d'avoir pris le temps d'être avec nous. Où est-ce que doivent aller les gens qui aimeraient en savoir plus sur ton coaching, sur tes compétences, sur tes livres ? Tu as un site, me semble-t-il ?

Aysseline : Oui, j'ai deux sites. J'ai un site https://www.aysselinedelardemelle.fr. On notera sur l'écran ou en-dessous. https://www.aysselinedelardemelle.fr. Là, vous pourrez voir le lien aussi avec mon livre si vous le souhaitez et avec les conférences que je donne. Et puis un site Evolitude, mais l'un amène à l'autre. Evolitude qui est maintenant une boutique en ligne qui permet d'acheter les vidéos que je fais. C'est des vidéos de 3 à 10 minutes sur le développement professionnel et personnel. Mais surtout, il y a gratuitement en libre accès la chaîne YouTube, comme toi. J'ai à peu près 1000 inscrits, donc je suis bien, bien loin de ton niveau. J'ai pas mal de personnes d'Afrique du Nord aussi ; Maroc, Algérie, Tunisie – c'est intéressant les points communs – qui cherchent… Donc je les sous-titres en français, au mieux pour pouvoir aider ces personnes à suivre. Donc voilà, sur ma chaîne YouTube, vous pouvez accéder gratuitement à des vidéos sur le développement personnel en ligne.

Johan : Super ! Super ! Oui, j'ai… Bon, moi, j'ai regardé ta chaîne et je pense que ça s'adresse parfaitement à des non-francophones également ; à des francophones, bien sûr, mais des non-francophones également puisque tu es comme moi : tu parles relativement lentement et tu as aussi une bonne, une bonne articulation, ce qui n'est pas le cas de toutes les personnes qui publient des vidéos. Moi, je mettrai les liens, on mettra les liens en-dessous de la vidéo pour que les gens puissent aller jeter un petit coup d'œil. Donc, merci beaucoup Aysseline.

Aysseline : Merci Johan.

Johan : Merci à tous d'avoir regardé cette vidéo. A bientôt pour une nouvelle vidéo de Français Authentique.

Aysseline : Merci


L’importance de la liberté (interview d’Aysseline de Lardemelle) (3) Die Bedeutung der Freiheit (Interview mit Aysseline de Lardemelle) (3) The importance of freedom (interview with Aysseline de Lardemelle) (3) A importância da liberdade (entrevista com Aysseline de Lardemelle) (3)

Et puis j'ai vu Nikolaï derrière tes vidéos souvent, et je vois par tes vidéos et par la simplicité et par l'explication, la confiance que tu peux générer et cette confiance qui génère, que tu génères, parce que c'est clair que les personnes comprennent et se disent : “Mais si je comprends Johan, je vais pouvoir continuer. Et là, j'ai appris trois mots nouveaux.”  Et donc, ce que on appelle… on capitalise sur le succès et il y a cette confiance, ce positivisme, cette joie d'apprendre et là, tu les ramènes dans une spirale positive. Y allí aprendí tres palabras nuevas ". Y así, lo que llamamos ... capitalizamos el éxito y existe esta confianza, este positivismo, esta alegría de aprender y allí, los traes de vuelta en una espiral positiva. Et je crois qu'il y a au moins, je ne sais pas, je dirais 30% de la réussite de ce que tu fais : c'est parce que derrière, tu aides à faire bouger toute cette masse de croyances et de peurs qui bloque les personnes. Y creo que hay al menos, no sé, diría el 30% del éxito de lo que haces: es porque detrás, ayudas a mover toda esta masa de creencias y temores que bloquea a las personas Et puis aussi, ton français, ta pédagogie sont bons, mais ça ne suffit pas.

Johan : Oui, je pense et je te remercie de le dire. Et je pense parce que c'est une chose sur laquelle j'ai beaucoup insisté dès la création de Français Authentique. Y creo que es algo en lo que insistí mucho desde la creación del francés auténtico. C'est cet aspect émotion et comment ne plus bloquer. Et en fait, je n'ai absolument rien inventé. Y de hecho, no inventé absolutamente nada. J'ai juste retranscrit un problème que j'ai résolu pour moi-même puisque j'ai appris l'anglais, j'ai appris l'allemand, j'ai vécu en Autriche. Acabo de transcribir un problema que resolví por mí mismo desde que aprendí inglés, aprendí alemán, viví en Austria. J'ai travaillé pendant presque 10 ans dans un pays germanophone (Autriche et Allemagne), et j'avais ce problème, ces croyances limitantes, les exemples que tu que tu as cités, tout ça, je les avais en moi. Et c'est après avoir fait sauter ces croyances limitantes que j'ai effectivement réussi à bien pouvoir m'exprimer à l'oral en allemand, sans avoir peur. Y fue después de hacer estallar estas creencias limitantes que realmente logré expresarme oralmente en alemán, sin tener miedo. Donc, c'est … On peut en fait utiliser cette technique dans tous les domaines. Là, on a parlé des langues, de l'entreprise, mais c'est des choses qu'on peut utiliser vraiment dans tous les domaines.

Aysseline : Et alors, c'est pour la petite histoire, mais je recommande l'amour. Aysseline: Y así, es para el registro, pero recomiendo el amor. Moi d'être avec quelqu'un qui parle le français et que vous aimez, ça vous développera, ça vous permettra de développer votre français mieux. Si estoy con alguien que habla francés y a quien amas, te desarrollará, te permitirá desarrollar mejor tu francés. Moi, je l'ai fait pour l'anglais.

Johan : Est-ce que toi, tu apprends l'allemand ? Johan: ¿Aprendes alemán?

Aysseline : Ah, c'est terrible. Aysseline: Ah, es terrible. Je ne suis pas un si bon exemple. No soy un buen ejemplo. En fait, on parle anglais. Mon allemand était très mauvais au début. On parle anglais et français maintenant, mais au début, quand on s'est rencontré avec Nikolaï, anglais, c'était ma meilleure langue et sa meilleure langue en même temps. Mais moi, j'étais, j'étais, mon anglais était épouvantable. Pero era, era, mi inglés era terrible. J'avais fait 10 ans à l'école, je n'osais pas parler, je pleurais quand je parlais. Había cumplido 10 años en la escuela, no me atrevía a hablar, lloraba cuando hablaba. J'avais essayé de prendre des cours, j'avais 25 ans. Je pleurais devant la professeure d'anglais en disant : “Je n'y arriverai jamais.” Et puis, j'ai eu un Allemand face à moi qui m'aimait, qui était prêt à me corriger, en tout cas à m'écouter et mon désir de communiquer – c'est ce que tu dis souvent – mon désir de communiquer était plus fort que ma peur de faire des erreurs.

Johan : Oui, oui, ben, c'est important.

Aysseline : Donc, j'ai continué à communiquer et donc à apprendre. Donc, je pense que si tu continues à susciter ce désir de communiquer et d'avoir du plaisir à écouter, parler le français, ça va dépasser un moment la censure de “Je ne parle pas bien.” Entonces, creo que si continúas despertando este deseo de comunicarte y divertirte escuchando, hablando francés, irá más allá de la censura de "Je ne parle pas bien".

Johan : Oui, oui, le plaisir est important et je dis toujours dans… ce que je recommande toujours aux personnes qui veulent apprendre le français, c'est exactement ce que tu dis : c'est d'avoir un but et d'apprendre en prenant du plaisir. Donc toi, le but, c'était l'amour ici. Entonces, el objetivo era amar aquí. Le but pour moi, en allemand, c'était d'être performant dans mon travail. El objetivo para mí, en alemán, era ser eficiente en mi trabajo. Mais ceux qui ont du mal à vraiment sauter le pas, c'est souvent ceux qui n'ont pas de vrai but, qui vont dire : “J'apprends le français parce que c'est beau, c'est une belle langue.” mais sans avoir de vrai objectif. But those who find it difficult to really take the plunge, it's often those who have no real goal, who will say: “I'm learning French because it's beautiful, it's a beautiful language. ” but without having a real objective. Donc effectivement, l'amour, le travail, le voyage, ce sont des très bons outils pour mieux maîtriser une langue. Comment tu fais toi, du coup – puisque tu as beaucoup voyagé et tu voyages encore beaucoup – avec un niveau d'anglais qui n'était pas très bon, tu arrives quand même à se débrouiller ? Comment tu faisais ?

Aysseline : C'est pour ça, je pense que j'ai été surtout en Afrique de l'Ouest.

Johan : Oui, ça aide.

Aysseline : C'est là où on pouvait parler plus le français. En Asie, c'était compliqué. J'ai passé du temps, notamment au Laos. C'était plus compliqué. Et puis, j'ai eu aussi une de mes motivations avant même de rencontrer Nikolaï ça a été de suivre un conférencier qui me plaisait beaucoup, qui était anglais. Et donc, il y avait un site qui traduisait en français, mais pas tout. Y así, había un sitio que traducía al francés, pero no todo. Donc, au début, j'ai commencé à lire les traductions en français. Et puis après, j'ai eu tellement envie d'aller plus loin que voilà… et de lire le livre avant d'attendre deux ans que le livre soit traduit en français. Y luego, quería tanto ir más allá de eso ... y leer el libro antes de esperar dos años para que el libro sea traducido al francés. Donc, j'ai trouvé cette motivation, l'auteur qui me plaisait. Entonces encontré esta motivación, el autor que me gustaba. Donc, ça peut être un auteur aussi, un auteur qu'on a envie de lire. Certains disent qu'avec Harry Potter, ils ont réussi à augmenter, à améliorer leur anglais, donc trouvez un auteur français merveilleux et puis, vous accrocher à lui, peut-être, ça peut, c'est un exemple qui peut aider aussi.

Johan : Tout à fait et tout ça, en fait, tous les sujets dont on parle, en fait, on dérive du sujet initial de la liberté, mais pas tant que ça, parce que parler une langue supplémentaire, eh bien, ça nous rend plus libre également et je sens en fait que la majorité des choses que tu fais, c'est pour élargir ta liberté. C'est encore un point commun parce que je suis pareil.

Aysseline : Oui, je n'ai plus peur de voyager maintenant, alors qu'avant, les pays non-francophones, j'avais peur. D'une certaine manière.

Johan : Je comprends, je comprends. Est-ce que, avant qu'on se quitte, est-ce que tu as un autre point sur lequel tu voudrais insister en ce qui concerne la liberté ou le développement personnel en général, ou une phrase ou un conseil final ? Ou il y en a trop ?

Aysseline : Ça va être plus rapide, mais j'aurais envie de parler des jeux de pouvoir. Aysseline: It will be faster, but I would like to talk about power games. J'ai fait un travail de fond. Hice un trabajo de fondo. Peut-être qu'un jour il y aura… J'espère qu'un jour, il y aura un livre sur ces jeux de pouvoir qui sont comme des danses. Tal vez algún día habrá ... Espero que algún día haya un libro sobre estos juegos de poder que sean como bailar. J'explique. Il y a quatre jeux de pouvoir. Hay cuatro juegos de poder. Donc, je pense, ça va faire un écho, même si je ne pourrai pas en dire plus. Entonces, creo que resonará, incluso si no puedo decir más. Le premier jeu, c'est la victime et le sauveur, donc la personne qui se victimise et qui cherche tout le temps un sauveur et le sauveur qui a besoin de se sentir important et qui a besoin d'aider une victime. El primer juego es la víctima y el salvador, por lo tanto, la persona que se victimiza a sí misma y que siempre está buscando un salvador y el salvador que necesita sentirse importante y que necesita ayudar a la víctima. Et donc, c'est une danse qu'on danse à deux, de coresponsabilité qui n'est pas une danse d'égal à égal, qui n'est pas une danse de liberté finalement. Y entonces, es un baile que bailamos en parejas, de corresponsabilidad que no es un baile de iguales, que en última instancia no es un baile de libertad. Il y a la danse de l'anxieux et de l'intimidateur, celui qui a toujours peur, l'anxieux, qui va toujours se retrouver avec quelqu'un qui l'intimide ou des situations qui l'intimident, qui lui font peur. Et l'intimidateur qui aura la main et le pouvoir sur quelqu'un qui a peur. Ça, c'est la deuxième danse. La troisième danse, c'est la danse du culpabilisateur et du coupable, celui qui critique, qui accuse, qui va chercher quelqu'un qui se sent coupable et vice versa, le perfectionniste. El tercer baile es el baile del culpable y del culpable, el que critica, el que acusa, el que busca a alguien que se siente culpable y viceversa, el perfeccionista. Il cherchera quelqu'un pour l'accuser, pour lui dire que ce n'est pas assez bien. Et puis, la quatrième danse, qui est le fascinateur, le séducteur. Ça peut être aussi bien par la parole, par l'habillement, mais qui vous fait rêver ou qui vous flatte. También puede ser por el habla, por la ropa, pero eso te hace soñar o te halaga. Et le public, les suiveurs, les followers – je n'espère pas que tu es un fascinateur dans ce sens-là, mais ça peut devenir un jeu de pouvoir si effectivement, le fascinateur use de son pouvoir et les followers, les suiveurs lui donnent son pouvoir. Et donc, voilà, j'invite vraiment à réfléchir sur ces quatre danses parce qu'on danse en permanence et que la liberté, c'est sortir de ces danses.

Johan : Effectivement très, très inspirant. Oui, je pense que je vais, je vais, je vais penser au sujet, je vais réfléchir, je trouve ça, je trouve ça intéressant. Aysseline, où peuvent te trouver les gens ? Merci pour cet entretien. C'était très intéressant. Merci d'avoir pris le temps d'être avec nous. Où est-ce que doivent aller les gens qui aimeraient en savoir plus sur ton coaching, sur tes compétences, sur tes livres ? Tu as un site, me semble-t-il ?

Aysseline : Oui, j'ai deux sites. J'ai un site https://www.aysselinedelardemelle.fr. On notera sur l'écran ou en-dessous. Se notará en la pantalla o debajo. https://www.aysselinedelardemelle.fr. Là, vous pourrez voir le lien aussi avec mon livre si vous le souhaitez et avec les conférences que je donne. Et puis un site Evolitude, mais l'un amène à l'autre. Evolitude qui est maintenant une boutique en ligne qui permet d'acheter les vidéos que je fais. Evolitude, que ahora es una tienda en línea que te permite comprar los videos que hago. C'est des vidéos de 3 à 10 minutes sur le développement professionnel et personnel. Mais surtout, il y a gratuitement en libre accès la chaîne YouTube, comme toi. J'ai à peu près 1000 inscrits, donc je suis bien, bien loin de ton niveau. J'ai pas mal de personnes d'Afrique du Nord aussi ; Maroc, Algérie, Tunisie – c'est intéressant les points communs – qui cherchent… Donc je les sous-titres en français, au mieux pour pouvoir aider ces personnes à suivre. Donc voilà, sur ma chaîne YouTube, vous pouvez accéder gratuitement à des vidéos sur le développement personnel en ligne.

Johan : Super ! Super ! Oui, j'ai… Bon, moi, j'ai regardé ta chaîne et je pense que ça s'adresse parfaitement à des non-francophones également ; à des francophones, bien sûr, mais des non-francophones également puisque tu es comme moi : tu parles relativement lentement et tu as aussi une bonne, une bonne articulation, ce qui n'est pas le cas de toutes les personnes qui publient des vidéos. Moi, je mettrai les liens, on mettra les liens en-dessous de la vidéo pour que les gens puissent aller jeter un petit coup d'œil. Donc, merci beaucoup Aysseline.

Aysseline : Merci Johan.

Johan : Merci à tous d'avoir regardé cette vidéo. A bientôt pour une nouvelle vidéo de Français Authentique.

Aysseline : Merci