×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

FREQUENCE TERRE, Les nouvelles génération de bateaux éléctriques TransAtlantiques - Publiée le 30-07-2010

Les nouvelles génération de bateaux éléctriques TransAtlantiques - Publiée le 30-07-2010

Comment naviguer en silence et sans polluer ? On pense bien entendu à la voile, reste que le vent peut faire défaut et qu'un moteur s'avère parfois indispensable, notamment pour les manoeuvres dans un port. Pour remplacer le moteur à essence ou diesel, qui pétarade, sans mauvais, pollue, coûte cher et donne parfois le mal de mer, des solutions alternatives existent. Cet été, un petit voilier a été mis à l'eau dans la baie d'Arcachon, près de Bordeaux, par la société I2ef. Son nom : La Tillole. Il mesure environ 8 mètres et peut transporter 11 personnes. Il atteint la vitesse tout à fait honorable de 5 noeuds, soit environ 10 km/h, grâce à son moteur électrique qui puise son énergie dans un parc de batteries. Lequel parc pèse pas moins de 600 kilos. Mais cet équipement, précise le constructeur, assure la stabilité du navire et permet de naviguer sans bruit et sans polluer au moins pendant six... bonnes heures. Idéal donc, pour naviguer à la journée, mais il faut ensuite revenir au quai pour recharger les batteries à la prise électrique. Une autre solution est proposée sur le marché du nautisme, c'est la solution dite hybride. Elle équipe le luxueux catamaran Lagoon 420 du constructeur Bénéteau. Avec une motorisation diesel couplée à un système baptisé l'hydro-regénération. Comment ça fonctionne ? Sous voiles, l'hélice du moteur tourne librement, entrainée par la vitesse du voilier. Ce qui permet - via un générateur de recharger les batteries. Une fois rechargées, celles-ci permettent au bateau d'avancer à plus ou moins 5 noeuds, soit 10 km/h, avec une autonomie de 1 à 2 heures, si le vent contraire n'est pas trop fort. C'est « Suffisant » donc , précise le constructeur pour effectuer une manoeuvre de retour au port. Mais pas pour naviguer au long cours. Dans ce cas, il faudra redémarrer le moteur Diesel. Lequel n'est pas silencieux et pollue. Alors, afin de pouvoir réaliser des navigations hauturières, les Suisses, eux, misent sur le 100% solaire. Il y deux ans déjà, en 2006, ils avaient mis à l'eau le Sun 21. C'est un catamaran dont le toit est recouvert de plaques photovoltaïques. Elles alimentent deux moteurs couplés à deux hélices. L'électricité fournie uniquement par le soleil a permis ainsi à ce bateau de traverser l'Atlantique de Séville jusqu'à New York, sans bruit ni rejet de CO2... Et, les Suisses, ne sont pas en panne d'imagination. Cette année, c'est le bateau Planet solar qui voit le jour. Ça construction a débuté ce mois-ci, à Kiel en Allemagne. Sa mission sera de faire le tour du monde à partir de l'année 2010. Son skipper sera le célèbre navigateur Gérard d'Aboville. Ce trimaran devrait mesurer 30 mètres. Il pourra avancer à une moyenne de 10 noeuds, soit environ 20km/h. Pour atteindre cette vitesse, il sera couvert par 180 m2 de panneaux photovoltaïques. Ce sera le plus grand bateau solaire du monde...

la Tillole du Bassin d'Arcachon Trimaran Planet Solar Lagoon 420 et l'hydro-regénération l'Association française des bateaux électriques les dossiers du site Voiles et voiliers magazine matth, pour la Rédaction.


Les nouvelles génération de bateaux éléctriques TransAtlantiques - Publiée le 30-07-2010 Die neue Generation von Elektrobooten TransAtlantik - Veröffentlicht am 30-07-2010 The new generation of TransAtlantiques electric boats - Publiée le 30-07-2010

Comment naviguer en silence et sans polluer ? On pense bien entendu à la voile, reste que le vent peut faire défaut et qu'un moteur s'avère parfois indispensable, notamment pour les manoeuvres dans un port. Pour remplacer le moteur à essence ou diesel, qui pétarade, sans mauvais, pollue, coûte cher et donne parfois le mal de mer, des solutions alternatives existent. Cet été, un petit voilier a été mis à l'eau dans la baie d'Arcachon, près de Bordeaux, par la société I2ef. Son nom : La Tillole. Il mesure environ 8 mètres et peut transporter 11 personnes. Il atteint la vitesse tout à fait honorable de 5 noeuds, soit environ 10 km/h, grâce à son moteur électrique qui puise son énergie dans un parc de batteries. Lequel parc pèse pas moins de 600 kilos. Mais cet équipement, précise le constructeur, assure la stabilité du navire et permet de naviguer sans bruit et sans polluer au moins pendant six... bonnes heures. Idéal donc, pour naviguer à la journée, mais il faut ensuite revenir au quai pour recharger les batteries à la prise électrique. Une autre solution est proposée sur le marché du nautisme, c'est la solution dite hybride. Elle équipe le luxueux catamaran Lagoon 420 du constructeur Bénéteau. Avec une motorisation diesel couplée à un système baptisé l'hydro-regénération. Comment ça fonctionne ? Sous voiles, l'hélice du moteur tourne librement, entrainée par la vitesse du voilier. Ce qui permet - via un générateur de recharger les batteries. Une fois rechargées, celles-ci permettent au bateau d'avancer à plus ou moins 5 noeuds, soit 10 km/h, avec une autonomie de 1 à 2 heures, si le vent contraire n'est pas trop fort. C'est « Suffisant » donc , précise le constructeur pour effectuer une manoeuvre de retour au port. Mais pas pour naviguer au long cours. Dans ce cas, il faudra redémarrer le moteur Diesel. Lequel n'est pas silencieux et pollue. Alors, afin de pouvoir réaliser des navigations hauturières, les Suisses, eux, misent sur le 100% solaire. Il y deux ans déjà, en 2006, ils avaient mis à l'eau le Sun 21. C'est un catamaran dont le toit est recouvert de plaques photovoltaïques. Elles alimentent deux moteurs couplés à deux hélices. L'électricité fournie uniquement par le soleil a permis ainsi à ce bateau de traverser l'Atlantique de Séville jusqu'à New York, sans bruit ni rejet de CO2... Et, les Suisses, ne sont pas en panne d'imagination. Cette année, c'est le bateau Planet solar qui voit le jour. Ça construction a débuté ce mois-ci, à Kiel en Allemagne. Sa mission sera de faire le tour du monde à partir de l'année 2010. Son skipper sera le célèbre navigateur Gérard d'Aboville. Ce trimaran devrait mesurer 30 mètres. Il pourra avancer à une moyenne de 10 noeuds, soit environ 20km/h. Pour atteindre cette vitesse, il sera couvert par 180 m2 de panneaux photovoltaïques. Ce sera le plus grand bateau solaire du monde...

la Tillole du Bassin d'Arcachon Trimaran Planet Solar Lagoon 420 et l'hydro-regénération l'Association française des bateaux électriques les dossiers du site Voiles et voiliers magazine matth, pour la Rédaction.