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Livres utiles - Livre Audio - Channe Youtube, Le pouvoir de la volonté. Roy F. Baumeister, John Tierney. Livre audio (3)

Le pouvoir de la volonté. Roy F. Baumeister, John Tierney. Livre audio (3)

écrit pile qui croit au succès et le

veut est déjà en bonne position pour

réussir

de même napoléone il réussit à vendre

des millions d'exemplaires de son livre

réfléchissez et devenez riche en

demandant à ses lecteurs de décider

combien d'argent il voulait décrire

cette somme sur une feuille de papier et

de se croire en possession de cet argent

les livres de ces gourous allait

continuer à se vendre jusqu'à la fin du

siècle et cette philosophie hédoniste se

résumer en un slogan pour réussir il

faut y croire

dans les années 1950 un psychanalyste

nommé alan willis remarque à cette

transformation de la personnalité et

décida de rompre le silence sur ce qu'il

considérait comme le secret de

polichinelle de sa profession les

thérapies freudienne n'était plus aussi

efficace qu'elle aurait dû l'être willis

décrivit la transformation de la

structure de la personnalité dans un

livre qui fit date de quest x identité

ou la quête de l'identité dans

l'ensemble les patients de freud était

des victoriens issus de la classe

moyenne est extrêmement volontaire ce

qui signifiait que leur thérapeute avait

du mal à faire tomber les défenses dont

il s'entoure est farouchement et peiné à

ouvrir une brèche dans leur conception

du bien et du mal dans ces thérapies

freud cherchait surtout à essayer de

pénétrer dans leur for intérieur et à

leur faire comprendre pourquoi ils

étaient névrosé malheureux une fois que

ces personnes avaient pris conscience de

l'origine de leurs problèmes elle changé

assez facilement

au milieu du xxème siècle par contre

l'armure de la personnalité des gens

n'était plus la même selon willis et ses

collègues il prenait plus rapidement

conscience de ce qui les faisait

souffrir qu'à l'époque de freud mais

ensuite leur thérapie finissait souvent

par stagner voire par échouer

comme il avait une personnalité moins

affirmé que les victoriens il n'avait

pas la force de passer à l'action et de

changer leur vie une fois qu'ils avaient

pris conscience de ce qu'il devait faire

bien que willis et eu recours à une

terminologie freudienne quand il parlait

du déclin du surmoi dans la société

occidentale ce qu'ils décrivaient était

essentiellement un affaiblissement de la

volonté et l'on n'était même pas encore

dans les années 1960 l'époque où la

génération du baby-boom allait atteindre

sa maturité avec cette devise contre

culturel si ça te plait fonte

la culture populaire de la génération

égocentrique des années 1970 continua à

prôner le plaisir et un nombre toujours

croissant de chercheurs en sciences

sociales dont l'influent salle est

arrivé à son apogée à la fin du xxème

siècle avance à de nouveaux arguments

contre la volonté en général c'est hors

de l'individu que les sciences sociales

recherchent les causes des comportements

aberrants souvent d'ailleurs pour les

mettre sur le dos de la pauvreté de

manque relatif de l'oppression ou alors

d'autres failles de l'environnement ou

du système économique et politique

il est souvent plus facile pour tout le

monde de se mettre en quête

d'explications reposant sur des facteurs

externes et c'est tout particulièrement

vrai des chercheurs universitaires qui

craignent d'être politiquement incorrect

est perçu comme blâmant les victimes

s'il laisse entendre que c'est en nous

qu'il faut chercher la cause de nos

problèmes

les problèmes sociaux peuvent aussi

semblé plus facile à corriger que les

défauts de la personnalité du moins

quand on est un chercheur en sciences

sociales est contente de les résoudre en

proposant de nouvelles politiques et des

programmes inédits

la psychologie se méfier en général de

l'idée même que l'on puisse faire un

effort conscient pour se contrôler selon

les disciples de freud les forces et les

processus qui gouverne la majeure partie

du comportement des êtres humains

adultes relève de l'inconscient ainsi

burrus frédéric skinner n'attachait pas

beaucoup d'importance aux soit conscient

il n'ya toutes sortes d'autres processus

mentaux pensant qu'il servait seulement

à la mise en place des contingences de

renforcement

il suggère dans par delà de la liberté

et la dignité que l'on ne saurait

comprendre la nature humaine sont

dépassés les valeurs éculés auquel il

fait allusion dans le titre de ce livre

bien qu'un grand nombre des théories de

skinner était discrédité certains

aspects de son approche ont été adoptés

par des psychologues convaincu que le

cerveau conscient est subordonnée au

cerveau inconscient

les théories modernes de la personnalité

en vinrent alors à considérer le rôle de

la volonté si négligeable qu'on ne

cherchait plus à l'évaluer et qu'on en

parlait même plus certains chercheurs en

neurosciences affirme d'ailleurs avoir

prouvé qu'elle n'existe pas

de nombreux philosophes refuse

d'employer ce terme quand il se penche

sur le grand problème philosophique du

libre arbitre il préfère débattre de la

liberté d'action plutôt que de celle de

la volonté parce qu'ils doutent de

l'existence même de la volonté ainsi

certains parlent dédaigneusement de la

prétendue volonté récemment des

chercheurs ont même commencé à plaider

pour une réforme du système judiciaire

hun sen dans expurger les notions éculé

de libre arbitre et de responsabilité

kamba hohmeister s'est embarqué dans sa

carrière en psychologie sociale à

princeton dans les années 1970 il

partageait ce scepticisme envers la

volonté à l'époque ses collègues ne

s'intéressaient pas tant au self control

qu'elle estime de soi baumeister fut un

des pionniers de ces recherches qui

montrait que plus on a confiance en ses

aptitudes et plus on se tient en haute

estime plus on a tendance à être heureux

et à réussir

pourquoi donc ne pas aider tout le monde

à réussir en cherchant à aider les gens

à croire en eux cet objectif paraît

c'est tout à fait raisonnable aux

psychologues comme au mas qui se mirent

à acheter des livres populaires sur

l'estimé de soi et l'empowerment

autonomisation notamment des best

sellers comme d'accord avec soi et les

autres et l'éveil de votre puissance

intérieure cependant rien de tout cela

ne donne à grand chose que ce soit à

l'intérieur ou à l'extérieur du

laboratoire de plus des sondages

internationaux montrait qu aux etats

unis

les élèves de 4e avait beau avoir une

très haute opinion de leur capacité en

mathématiques leurs performances étaient

très inférieure à celle d'élèves coréens

japonais et autres qui avaient moins

confiance en eux

cependant dans les années 1980 la

recherche commença à s'intéresser à ce

qu'on appelle en psychologie la

régulation émotionnelle

c'est à dire le self control

la maîtrise de soi ne devait pas sa

résurrection à des théoriciens

scientifique ceux-ci persistant à penser

que la volonté n'était qu'un concept

éculé remontant à l'époque victorienne

toutefois quelques psychologues ne sais

c'est de se heurter à un phénomène qui

ressemblaient vraiment beaucoup que ce

soit dans leurs recherches en

laboratoire ou sur le terrain

retour de la volonté

les grandes théories ne valent pas cher

en psychologie on croit souvent que

cette discipline avance à coudre et k

mais ce n'est généralement pas ainsi que

cela se passe ce qui est difficile en

psychologie ce n'est pas d'avoir des

idées tout le monde a sa petite théorie

pour expliquer le pourquoi de nos

actions et c'est à cause de cela que les

psychologues en ont par-dessus la tête

d'entendre les gens rejeter leur

découverte d'un la grand-mère le savez

déjà ce ne sont pas les théories qui

font progresser la psychologie mais ceux

qui trouvent des façons ingénieuse de

les mettre à l'épreuve ce fut le cas par

exemple de walter mischel qu'ils

n'étaient pas plus un théoricien de la

régulation émotionnelle que ses

collègues de recherche ce n'est

d'ailleurs que des années plus tard qu

ils se mirent à parler de leurs

résultats en termes de self control ou

de volonté

alors qu'ils étudiaient comment un

enfant apprend à remettre la

satisfaction de ses désirs à plus tard

ils imaginèrent une nouvelle façon

d'observer ce processus chez les enfants

de quatre ans après avoir fait entrer

chaque enfant tout seul dans une pièce

on lui montrait un chamallow et on lui

proposait un marché avant de le laisser

seul l'enfant était libre de manger son

chat malo quand il le voulait mais s'il

attendait le retour du chercheur on lui

en donnerait un second

certains de ces enfants dévorer tout de

suite leur chamallow alors que d'autres

essayer d'y résister avant de finir par

craquer et que d'autres encore

réussissait à se retenir pendant 15

minutes à l'idée d'une plus grosse

récompense c'est en général en se

forçant à penser à autre chose que ces

derniers y parvenait morts cette

découverte était déjà intéressante en

elle même à l'époque de ses expériences

dans les années 1960 cependant grâce au

hasard de la vie michel fitte une autre

découverte des années plus tard alors

que ses filles faisaient leurs études à

l'université de stanford dans l'école où

il avait mené les expériences de

chamallows bien que michel soit passé à

autre chose car il avait terminé ses

expériences depuis longtemps ses filles

lui parlait souvent des étudiants avec

qui elle faisait leurs études il

remarqua que les enfants qui n'avaient

pas su attendre pour avoir un deuxième

chamallows semblait rencontrer plus de

difficultés que les autres que ce soit

dans leurs études ou dans la vie

afin de voir s'il s'agissait là d'une

tendance michel et ses collègues or

prirent contact avec des centaines de

vétérans de ces expériences ils

découvrirent que les performances

scolaires de ceux qui avaient manifesté

le plus de volonté à l'âge de 4 ans

était meilleure que celle des autres ce

qu'ils avaient réussi à s'abstenir de

manger leur chamallows pendant 15

minutes entières avaient obtenu deux

cent dix points de plus à leur examen

d'entrée à l'université

sat que ceux qui s'étaient laissés

tenter au bout de 30 secondes les

enfants qui avaient su faire preuve de

volonté dans ses expériences étaient

devenus des adultes plus appréciés de

leurs pairs et de leurs professeurs ils

gagnaient plus d'argent et les avaient

un indice de masse corporelle inférieur

ce qui donnait à penser qu'ils seraient

moins enclins à prendre du poids à la

proche de la cinquantaine il avait

également moins tendance à avoir des

problèmes de toxicomanie

ces résultats ont changé la donne parce

que d'un point de vue statistique les

évaluations faites pendant l'enfance

permettent très rarement de faire la

moindre prédiction sur ce qui se passera

à l'âge adulte cette absence de

corrélation a d'ailleurs contribué à

discréditer la psychanalyse freudienne

aux yeux de la psychologie cette

approche soulignant l'importance de la

petite enfance et fondant la

personnalité de l'adulte sur ses

premières expériences

dans les années 1990 martin seligman a

mené une enquête sur ces recherches qui

montrent qu'il est pratiquement

impossible de prouver de façon

concluante que les événements de la

petite enfance est un impact causal sur

la personnalité de l'adulte sauf peut

être en cas de traumatisme sérieux et de

malnutrition grave les rares corrélation

significative qu'il a noté entre les

statistiques obtenues dans l'enfance et

à l'âge adulte semble surtout refléter

des tendances génétique qui n'est

m'avoir un naturel souriant ou ronchon

par exemple il est bien possible qu

avoir assez de volonté pour résister à

un chamallow est également une dimension

génétique toutefois il semble que

l'éducation puisse accroître la volonté

ce qui en fait un des rares atouts

acquis dans l'enfance dont on puisse

bénéficier tout au long de sa vie les

bénéfices que l'on tiers de la volonté

paraissent d'autant plus remarquable

quand on évalue l'ensemble des avantages

que donne le self control comme l'a fait

ben hohmeister dans losing control

perdre le contrôle le livre de recherche

qu'il a écrit en 1994 en collaboration

avec sa femme diane thaïs en poste à

l'université case western reserve comme

lui et audry teutonne professeur à

harvard

l'échec de la régulation émotionnelle et

la plus grande pathologie sociale de

notre époque telle est la conclusion

qu'ils tirent d'un nombre croissant de

données démontrant le rôle que cet échec

joue dans le taux élevé de divorce de

violence conjugale de criminalité ainsi

que dans toute une série d'autres


Le pouvoir de la volonté. Roy F. Baumeister, John Tierney. Livre audio (3) The power of the will. Roy F. Baumeister, John Tierney. Audio book (3) El poder de la voluntad. Roy F. Baumeister, John Tierney. Audiolibro (3) 意志的力量。罗伊·F·鲍迈斯特,约翰·蒂尔尼。有声读物 (3)

écrit pile qui croit au succès et le

veut est déjà en bonne position pour

réussir

de même napoléone il réussit à vendre

des millions d'exemplaires de son livre

réfléchissez et devenez riche en

demandant à ses lecteurs de décider

combien d'argent il voulait décrire

cette somme sur une feuille de papier et

de se croire en possession de cet argent

les livres de ces gourous allait

continuer à se vendre jusqu'à la fin du

siècle et cette philosophie hédoniste se

résumer en un slogan pour réussir il

faut y croire

dans les années 1950 un psychanalyste

nommé alan willis remarque à cette

transformation de la personnalité et

décida de rompre le silence sur ce qu'il

considérait comme le secret de

polichinelle de sa profession les

thérapies freudienne n'était plus aussi

efficace qu'elle aurait dû l'être willis

décrivit la transformation de la

structure de la personnalité dans un

livre qui fit date de quest x identité

ou la quête de l'identité dans

l'ensemble les patients de freud était

des victoriens issus de la classe

moyenne est extrêmement volontaire ce

qui signifiait que leur thérapeute avait

du mal à faire tomber les défenses dont

il s'entoure est farouchement et peiné à

ouvrir une brèche dans leur conception

du bien et du mal dans ces thérapies

freud cherchait surtout à essayer de

pénétrer dans leur for intérieur et à

leur faire comprendre pourquoi ils

étaient névrosé malheureux une fois que

ces personnes avaient pris conscience de

l'origine de leurs problèmes elle changé

assez facilement

au milieu du xxème siècle par contre

l'armure de la personnalité des gens

n'était plus la même selon willis et ses

collègues il prenait plus rapidement

conscience de ce qui les faisait

souffrir qu'à l'époque de freud mais

ensuite leur thérapie finissait souvent

par stagner voire par échouer

comme il avait une personnalité moins

affirmé que les victoriens il n'avait

pas la force de passer à l'action et de

changer leur vie une fois qu'ils avaient

pris conscience de ce qu'il devait faire

bien que willis et eu recours à une

terminologie freudienne quand il parlait

du déclin du surmoi dans la société

occidentale ce qu'ils décrivaient était

essentiellement un affaiblissement de la

volonté et l'on n'était même pas encore

dans les années 1960 l'époque où la

génération du baby-boom allait atteindre

sa maturité avec cette devise contre

culturel si ça te plait fonte

la culture populaire de la génération

égocentrique des années 1970 continua à

prôner le plaisir et un nombre toujours

croissant de chercheurs en sciences

sociales dont l'influent salle est

arrivé à son apogée à la fin du xxème

siècle avance à de nouveaux arguments

contre la volonté en général c'est hors

de l'individu que les sciences sociales

recherchent les causes des comportements

aberrants souvent d'ailleurs pour les

mettre sur le dos de la pauvreté de

manque relatif de l'oppression ou alors

d'autres failles de l'environnement ou

du système économique et politique

il est souvent plus facile pour tout le

monde de se mettre en quête

d'explications reposant sur des facteurs

externes et c'est tout particulièrement

vrai des chercheurs universitaires qui

craignent d'être politiquement incorrect

est perçu comme blâmant les victimes

s'il laisse entendre que c'est en nous

qu'il faut chercher la cause de nos

problèmes

les problèmes sociaux peuvent aussi

semblé plus facile à corriger que les

défauts de la personnalité du moins

quand on est un chercheur en sciences

sociales est contente de les résoudre en

proposant de nouvelles politiques et des

programmes inédits

la psychologie se méfier en général de

l'idée même que l'on puisse faire un

effort conscient pour se contrôler selon

les disciples de freud les forces et les

processus qui gouverne la majeure partie

du comportement des êtres humains

adultes relève de l'inconscient ainsi

burrus frédéric skinner n'attachait pas

beaucoup d'importance aux soit conscient

il n'ya toutes sortes d'autres processus

mentaux pensant qu'il servait seulement

à la mise en place des contingences de

renforcement

il suggère dans par delà de la liberté

et la dignité que l'on ne saurait

comprendre la nature humaine sont

dépassés les valeurs éculés auquel il

fait allusion dans le titre de ce livre

bien qu'un grand nombre des théories de

skinner était discrédité certains

aspects de son approche ont été adoptés

par des psychologues convaincu que le

cerveau conscient est subordonnée au

cerveau inconscient

les théories modernes de la personnalité

en vinrent alors à considérer le rôle de

la volonté si négligeable qu'on ne

cherchait plus à l'évaluer et qu'on en

parlait même plus certains chercheurs en

neurosciences affirme d'ailleurs avoir

prouvé qu'elle n'existe pas

de nombreux philosophes refuse

d'employer ce terme quand il se penche

sur le grand problème philosophique du

libre arbitre il préfère débattre de la

liberté d'action plutôt que de celle de

la volonté parce qu'ils doutent de

l'existence même de la volonté ainsi

certains parlent dédaigneusement de la

prétendue volonté récemment des

chercheurs ont même commencé à plaider

pour une réforme du système judiciaire

hun sen dans expurger les notions éculé

de libre arbitre et de responsabilité

kamba hohmeister s'est embarqué dans sa

carrière en psychologie sociale à

princeton dans les années 1970 il

partageait ce scepticisme envers la

volonté à l'époque ses collègues ne

s'intéressaient pas tant au self control

qu'elle estime de soi baumeister fut un

des pionniers de ces recherches qui

montrait que plus on a confiance en ses

aptitudes et plus on se tient en haute

estime plus on a tendance à être heureux

et à réussir

pourquoi donc ne pas aider tout le monde

à réussir en cherchant à aider les gens

à croire en eux cet objectif paraît

c'est tout à fait raisonnable aux

psychologues comme au mas qui se mirent

à acheter des livres populaires sur

l'estimé de soi et l'empowerment

autonomisation notamment des best

sellers comme d'accord avec soi et les

autres et l'éveil de votre puissance

intérieure cependant rien de tout cela

ne donne à grand chose que ce soit à

l'intérieur ou à l'extérieur du

laboratoire de plus des sondages

internationaux montrait qu aux etats

unis

les élèves de 4e avait beau avoir une

très haute opinion de leur capacité en

mathématiques leurs performances étaient

très inférieure à celle d'élèves coréens

japonais et autres qui avaient moins

confiance en eux

cependant dans les années 1980 la

recherche commença à s'intéresser à ce

qu'on appelle en psychologie la

régulation émotionnelle

c'est à dire le self control

la maîtrise de soi ne devait pas sa

résurrection à des théoriciens

scientifique ceux-ci persistant à penser

que la volonté n'était qu'un concept

éculé remontant à l'époque victorienne

toutefois quelques psychologues ne sais

c'est de se heurter à un phénomène qui

ressemblaient vraiment beaucoup que ce

soit dans leurs recherches en

laboratoire ou sur le terrain

retour de la volonté

les grandes théories ne valent pas cher

en psychologie on croit souvent que

cette discipline avance à coudre et k

mais ce n'est généralement pas ainsi que

cela se passe ce qui est difficile en

psychologie ce n'est pas d'avoir des

idées tout le monde a sa petite théorie

pour expliquer le pourquoi de nos

actions et c'est à cause de cela que les

psychologues en ont par-dessus la tête

d'entendre les gens rejeter leur

découverte d'un la grand-mère le savez

déjà ce ne sont pas les théories qui

font progresser la psychologie mais ceux

qui trouvent des façons ingénieuse de

les mettre à l'épreuve ce fut le cas par

exemple de walter mischel qu'ils

n'étaient pas plus un théoricien de la

régulation émotionnelle que ses

collègues de recherche ce n'est

d'ailleurs que des années plus tard qu

ils se mirent à parler de leurs

résultats en termes de self control ou

de volonté

alors qu'ils étudiaient comment un

enfant apprend à remettre la

satisfaction de ses désirs à plus tard

ils imaginèrent une nouvelle façon

d'observer ce processus chez les enfants

de quatre ans après avoir fait entrer

chaque enfant tout seul dans une pièce

on lui montrait un chamallow et on lui

proposait un marché avant de le laisser

seul l'enfant était libre de manger son

chat malo quand il le voulait mais s'il

attendait le retour du chercheur on lui

en donnerait un second

certains de ces enfants dévorer tout de

suite leur chamallow alors que d'autres

essayer d'y résister avant de finir par

craquer et que d'autres encore

réussissait à se retenir pendant 15

minutes à l'idée d'une plus grosse

récompense c'est en général en se

forçant à penser à autre chose que ces

derniers y parvenait morts cette

découverte était déjà intéressante en

elle même à l'époque de ses expériences

dans les années 1960 cependant grâce au

hasard de la vie michel fitte une autre

découverte des années plus tard alors

que ses filles faisaient leurs études à

l'université de stanford dans l'école où

il avait mené les expériences de

chamallows bien que michel soit passé à

autre chose car il avait terminé ses

expériences depuis longtemps ses filles

lui parlait souvent des étudiants avec

qui elle faisait leurs études il

remarqua que les enfants qui n'avaient

pas su attendre pour avoir un deuxième

chamallows semblait rencontrer plus de

difficultés que les autres que ce soit

dans leurs études ou dans la vie

afin de voir s'il s'agissait là d'une

tendance michel et ses collègues or

prirent contact avec des centaines de

vétérans de ces expériences ils

découvrirent que les performances

scolaires de ceux qui avaient manifesté

le plus de volonté à l'âge de 4 ans

était meilleure que celle des autres ce

qu'ils avaient réussi à s'abstenir de

manger leur chamallows pendant 15

minutes entières avaient obtenu deux

cent dix points de plus à leur examen

d'entrée à l'université

sat que ceux qui s'étaient laissés

tenter au bout de 30 secondes les

enfants qui avaient su faire preuve de

volonté dans ses expériences étaient

devenus des adultes plus appréciés de

leurs pairs et de leurs professeurs ils

gagnaient plus d'argent et les avaient

un indice de masse corporelle inférieur

ce qui donnait à penser qu'ils seraient

moins enclins à prendre du poids à la

proche de la cinquantaine il avait

également moins tendance à avoir des

problèmes de toxicomanie

ces résultats ont changé la donne parce

que d'un point de vue statistique les

évaluations faites pendant l'enfance

permettent très rarement de faire la

moindre prédiction sur ce qui se passera

à l'âge adulte cette absence de

corrélation a d'ailleurs contribué à

discréditer la psychanalyse freudienne

aux yeux de la psychologie cette

approche soulignant l'importance de la

petite enfance et fondant la

personnalité de l'adulte sur ses

premières expériences

dans les années 1990 martin seligman a

mené une enquête sur ces recherches qui

montrent qu'il est pratiquement

impossible de prouver de façon

concluante que les événements de la

petite enfance est un impact causal sur

la personnalité de l'adulte sauf peut

être en cas de traumatisme sérieux et de

malnutrition grave les rares corrélation

significative qu'il a noté entre les

statistiques obtenues dans l'enfance et

à l'âge adulte semble surtout refléter

des tendances génétique qui n'est

m'avoir un naturel souriant ou ronchon

par exemple il est bien possible qu

avoir assez de volonté pour résister à

un chamallow est également une dimension

génétique toutefois il semble que

l'éducation puisse accroître la volonté

ce qui en fait un des rares atouts

acquis dans l'enfance dont on puisse

bénéficier tout au long de sa vie les

bénéfices que l'on tiers de la volonté

paraissent d'autant plus remarquable

quand on évalue l'ensemble des avantages

que donne le self control comme l'a fait

ben hohmeister dans losing control

perdre le contrôle le livre de recherche

qu'il a écrit en 1994 en collaboration

avec sa femme diane thaïs en poste à

l'université case western reserve comme

lui et audry teutonne professeur à

harvard

l'échec de la régulation émotionnelle et

la plus grande pathologie sociale de

notre époque telle est la conclusion

qu'ils tirent d'un nombre croissant de

données démontrant le rôle que cet échec

joue dans le taux élevé de divorce de

violence conjugale de criminalité ainsi

que dans toute une série d'autres