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Little women ''Les quatre filles du docteur Marsch'', Le petit Laurentz III

Le petit Laurentz III

III

Le petit Laurentz

« Jo ! Jo ! où êtes-vous ? criait Meg au bas de l'escalier qui montait au grenier.

– Ici », répondit une voix, tout en haut.

Et Meg, grimpant l'escalier, trouva sa soeur occupée à croquer une pomme, tout en pleurant sur un livre qu'elle lisait. Elle était enveloppée dans sa pèlerine et étendue au soleil, près de la fenêtre, sur un vieux sofa veuf d'un de ses pieds. C'était là le refuge favori de Jo, là qu'elle aimait à se retirer avec ses livres favoris, pour jouir pleinement de sa lecture, et de quelques biscuits qu'elle partageait avec un ami fort singulier, qu'elle était parvenue à apprivoiser et qui vivait volontiers dans sa compagnie.

Il n'avait aucunement peur d'elle, et tournait, tant qu'elle était là, autour du canapé avec une familiarité sans exemple dans un rat, car, oui vraiment, c'était bien un rat. À la vue du singulier ami de sa soeur, Meg s'arrêta tout interdite ; mais, à la vue de Meg, Raton, c'était le nom du petit animal, Raton s'enfuit dans son trou, et Meg reprit courage. Jo essuya ses larmes et mit son livre de côté.

« Quel plaisir, Jo ! lui dit Meg, voyez ! Une invitation en règle de Mme Gardiner pour demain soir. » Et lui montrant le précieux papier, elle le lui lut avec un plaisir que les jeunes filles qui ont de rares occasions de plaisir comprendront sans effort :

« Madame Gardiner prie miss Marsh et miss Joséphine d'assister à la soirée dansante qu'elle donnera la veille du jour de l'an. »

« Maman veut bien que nous y allions, Jo ! Mais quelle robe allons-nous mettre ?

– À quoi bon le demander ? Vous savez bien que nous mettrons nos robes de popeline, puisque nous n'en avons pas d'autre, répondit Jo, achevant à elle toute seule la provision de biscuit, à laquelle, par son brusque départ, Raton avait perdu tous ses droits.

– Si j'avais seulement une robe de soie ! Maman a dit que j'en aurais peut-être une quand j'aurai dix-huit ans, mais trois ans d'attente c'est une éternité !

– Nos robes ont tout à fait l'air d'être de soie, et elles sont bien assez jolies pour nous. La vôtre est aussi belle que si elle était neuve, mais la mienne est brûlée et déchirée. Qu'est-ce que je vais faire ? La brûlure se voit horriblement, et je ne peux pas l'enlever.

– Vous resterez aussi immobile que possible ; comme le devant est bien, tout ira, si vous ne vous montrez pas de dos. Moi, j'aurai un ruban neuf dans les cheveux, maman me prêtera sa petite broche qui a une perle fine ; mes nouveaux souliers de bal sont charmants, et mes gants peuvent aller, quoiqu'ils ne soient pas aussi frais que je le voudrais.

– Les miens ont des taches de limonade, et je ne peux pas en avoir de neufs. J'irai sans gants ! dit Jo, qui ne se tourmentait jamais beaucoup pour des questions de toilette.

– Il faut que vous ayez des gants, ou bien je n'irai pas ! s'écria Meg d'un ton décidé. Les gants sont plus importants que tout le reste ; vous ne pouvez pas danser sans gants, et si vous ne dansiez pas, je serais si fâchée !

– Mais, Meg, si je ne dois pas montrer mon dos, je ne puis pas bouger, et par conséquent je ne puis ni valser ni même danser ; mais ne vous en inquiétez pas, je n'y tiens pas du tout. Ce n'est déjà pas si amusant de tourner en mesure dans une chambre ; j'aime mieux courir et sauter.

– Vous ne pouvez pas demander des gants neufs à maman, c'est trop cher, et vous êtes si peu soigneuse !... Notre mère a été obligée de vous dire, quand vous avez sali les autres, qu'elle ne vous en donnerait pas de nouveaux de tout l'hiver ; mais ne pourriez-vous trouver un moyen de rendre les vôtres possibles ?

– Je peux fermer les mains de manière à ce que personne ne voie qu'ils sont tachés en dedans ; c'est tout ce que je peux faire ! Cependant il y a peut-être un moyen ; je vais vous dire comment nous pouvons nous arranger : mettons chacune un gant propre et un gant sale.

– Vos mains sont plus grandes que les miennes, Jo, cela est sûr ; vous déchireriez mon gant sans utilité, repartit Meg, qui avait un faible pour les jolis gants.

– Alors, c'est décidé, j'irai sans gants ; je m'inquiète fort peu de ce que l'on dira, répondit Jo en reprenant son livre.

– Vous l'aurez, mon gant, vous l'aurez ! s'écria Meg ; seulement, je vous en prie, ne le tachez pas et conduisez-vous convenablement. Ne mettez pas vos mains derrière votre dos comme un général, ne regardez pas fixement les gens.

– Ne m'ennuyez pas avec tant de recommandations ; je serai aussi raide qu'une barre de fer et je ne ferai pas de bêtises, si je peux ! Maintenant allez répondre à votre billet, et laissez-moi finir cette splendide histoire. »

Meg descendit « accepter avec beaucoup de remerciements », examiner sa robe et chanter comme un oiseau en arrangeant son unique col de dentelle, tandis que Jo finissait son histoire et ses pommes et jouait à cache-cache avec M. Raton qui avait reparu.

La veille du jour de l'an, la chambre qui était le parloir de la maison était déserte. Beth et Amy s'amusaient à tout ranger, et leurs soeurs étaient absorbées par l'importante affaire de s'apprêter pour la soirée. Quoique leurs toilettes fussent très simples, il y eut beaucoup d'allées et venues, de rires et de paroles, et à un certain moment une forte odeur de brûlé emplit la maison ; Meg ayant désiré avoir quelques frisures, Jo s'était chargée de passer ses papillotes au feu.

« Est-ce que cela doit fumer comme cela ? demanda Beth.

– C'est l'humidité qui sèche, répondit Jo.

– Quelle drôle d'odeur ! On dirait des plumes brûlées, ajouta Amy en roulant ses jolies boucles blondes autour de son doigt, d'un air de supériorité.

– Là ! maintenant je vais ôter les papiers et vous verrez un nuage de petites frisures », dit Jo, mettant les pinces de côté. Elle enleva le papier, mais aucun nuage n'apparut ; les cheveux venaient avec le papier, et la coiffeuse posa avec stupéfaction sur le bureau, à côté de sa victime, plusieurs petits paquets à moitié brûlés.

« Qu'avez-vous fait ? Je suis tout abîmée. Je ne peux plus aller au bal maintenant ! Oh ! mes cheveux, mes pauvres cheveux ! gémit Meg en regardant avec désespoir les petites boucles inégales qui tombaient sur son front.

– Toujours mon bonheur habituel. Aussi vous n'auriez pas dû me demander de le faire, je fais tout mal. Je suis on ne peut plus fâchée ; le fer était trop chaud, murmura la pauvre Jo, en pleurant de regret.

– Mettez votre ruban de manière à ce que le petit bout des frisures revienne sur votre front, dit Amy pour consoler Meg, vous serez tout à fait à la dernière mode.

– Je suis jolie maintenant pour avoir essayé d'être belle ! Je voudrais bien ne pas avoir pensé à mes cheveux ! cria Meg avec impatience.

– Cela aurait mieux valu ; ils étaient si doux et si jolis ! Mais ils repousseront bientôt », dit Beth en venant embrasser et consoler la pauvre brûlée.

Après plusieurs autres malheurs moins grands, Meg fut enfin habillée. Et, avec l'aide de toute la famille, Jo arriva aussi à être coiffée et habillée. Elles étaient très bien dans leur simplicité. Meg avait sa robe de popeline gris argent, une ceinture de soie bleue, un col et des manches de dentelle, et la fameuse perle fine. Jo avait mis sa robe de popeline noisette, une collerette raide comme en mettent quelquefois les petits garçons, et pour seul ornement des chrysanthèmes blancs dans ses cheveux.

Elles mirent chacune un joli gant propre et tinrent l'autre à la main, et tout le monde déclara que c'était parfait. Les souliers à hauts talons de Meg étaient terriblement étroits ; ils lui faisaient très mal, quoiqu'elle ne voulût pas l'avouer, et les trente-trois épingles à cheveux de Jo lui semblaient enfoncées dans sa tête ; « mais tant pis, dit Jo, pour une fois soyons élégantes ou mourons. »

Mme Marsch, mal portante, ne pouvait les accompagner, mais elle les avait dans la journée recommandées aux soins d'une de ses amies, qu'elles devaient retrouver au bal.

« Amusez-vous bien, chéries, leur dit M me Marsch, au moment enfin arrivé du départ, et revenez à onze heures, aussitôt que Hannah ira vous chercher. »

La porte se refermait à peine sur les deux soeurs, qu'on leur cria par la fenêtre :

« Enfants ! enfants ! avez-vous chacune un mouchoir de poche brodé ?

– Oui, oui ! de très jolis, et Meg a de l'eau de Cologne sur le sien ! cria Jo. Et elle ajouta en riant, pendant qu'elles allaient chez M me Gardiner : Je crois que si nous avions à nous sauver d'un tremblement de terre, maman penserait encore à nos mouchoirs. Elle n'oublie rien.

– Elle a bien raison, dit Meg, c'est aux détails qu'on reconnaît une vraie lady, à la fraîcheur de ses gants et de ses bottines et à la beauté de son mouchoir de poche », répondit Meg, qui avait beaucoup de petits goûts aristocratiques.

Enfin elles arrivèrent et, après être restées un certain temps devant la glace du cabinet de toilette de Mme Gardiner, Jo demanda à sa soeur :

« Ma ceinture est-elle droite ? Et mes cheveux sont-ils à peu près à leur place ?

– Oui, oui, mais n'oubliez pas de bien dissimuler la brûlure de votre robe, lui répondit Meg.

– Je suis sûre d'oublier. Si vous me voyez faire quelque chose de mal, mouchez-vous bien fort, je comprendrai, répliqua Jo en remettant sa collerette droite et donnant un dernier regard à sa coiffure.

– Vous n'y pensez pas, Jo ; ce ne serait pas du tout distingué. Si vous faites quelque chose de mal, je froncerai les sourcils, et, si c'est bien, je ferai un signe de tête. Surtout tenez-vous droite, faites de petits pas et ne donnez pas de poignées de main si on vous présente à des inconnus, cela ne serait pas convenable.

– Comment faites-vous pour savoir tout ce qui est convenable ? Moi je n'ai jamais pu l'apprendre. Ne trouvez-vous pas que cette musique est gaie ? » dit Jo en descendant.

Les deux soeurs allaient rarement dans le monde ; aussi, quelque peu cérémonieuse que fût la réunion, c'était pour elles un grand événement qui leur inspirait une certaine timidité. Elles furent reçues très cordialement par M me Gardiner, une belle vieille dame qui les conduisit vers Sallie, une de ses filles. Meg, qui la connaissait, fut bientôt à son aise ; mais Jo, qui se souciait peu des petites filles et de leur bavardage, resta seule, le dos soigneusement appuyé contre le mur, se sentant aussi dépaysée dans ce salon qu'un petit poulain dans une serre remplie de fleurs.

Dans un coin de la chambre, plusieurs jeunes garçons parlaient gaiement de traîneaux et de patins, et Jo, qui aimait passionnément à patiner, aurait bien voulu aller les rejoindre ; mais Meg, à qui elle télégraphia son désir, fronça les sourcils d'une manière si alarmante qu'elle n'osa pas bouger. Les jeunes gens s'en allèrent un à un ; personne ne lui parla, et elle fut laissée seule, n'ayant pour toute ressource que la possibilité de regarder autour d'elle, puisque, grâce à sa robe brûlée, elle ne pouvait changer de place. Cependant on commençait à danser ; Meg fut tout de suite invitée, et les petites bottines trop étroites glissaient si légèrement sur le parquet, que personne n'aurait pu deviner quelles souffrances endurait leur propriétaire.

Jo, voyant un gros jeune homme à cheveux rouges s'approcher d'elle, craignit que ce ne fût pour l'inviter et se glissa dans l'embrasure assez profonde d'une fenêtre. Elle se cacha derrière les rideaux avec l'intention de tout regarder de là sans être vue. Le poste était bien choisi pour s'amuser en paix du bruit des autres. Malheureusement, une autre personne timide avait déjà choisi le même refuge, et elle se trouva face à face avec le « jeune Laurentz ».


Le petit Laurentz III Der kleine Laurentz III Little Laurentz III 리틀 로렌츠 III Kleine Laurentz III 小劳伦兹三世

III

Le petit Laurentz

« Jo ! Jo ! où êtes-vous ? criait Meg au bas de l'escalier qui montait au grenier. Meg shouted from the bottom of the stairs leading up to the attic.

– Ici », répondit une voix, tout en haut. - Here," replied a voice from above.

Et Meg, grimpant l'escalier, trouva sa soeur occupée à croquer une pomme, tout en pleurant sur un livre qu'elle lisait. And Meg, climbing the stairs, found her sister busy munching an apple, while crying over a book she was reading. Y Meg, al subir las escaleras, encontró a su hermana ocupada mordisqueando una manzana, mientras lloraba sobre un libro que estaba leyendo. Elle était enveloppée dans sa pèlerine et étendue au soleil, près de la fenêtre, sur un vieux sofa veuf d'un de ses pieds. She was wrapped in her pilgrim's robe and lying in the sun, near the window, on an old sofa with one of her feet missing. Estaba envuelta en su capa y tumbada al sol junto a la ventana, en un viejo sofá al que le faltaba un pie. C'était là le refuge favori de Jo, là qu'elle aimait à se retirer avec ses livres favoris, pour jouir pleinement de sa lecture, et de quelques biscuits qu'elle partageait avec un ami fort singulier, qu'elle était parvenue à apprivoiser et qui vivait volontiers dans sa compagnie. This was Jo's favorite refuge, where she liked to retreat with her favorite books, to enjoy her reading, and some cookies that she shared with a very peculiar friend, whom she had managed to tame and who lived happily in her company. Este era el refugio favorito de Jo, donde le gustaba retirarse con sus libros preferidos, para disfrutar al máximo de su lectura, y unas galletas, que compartía con un amigo muy singular, al que había conseguido domesticar y que vivía feliz en su compañía.

Il n'avait aucunement peur d'elle, et tournait, tant qu'elle était là, autour du canapé avec une familiarité sans exemple dans un rat, car, oui vraiment, c'était bien un rat. He was in no way afraid of her, and as long as she was there, he circled the couch with a familiarity unmatched in a rat, because, yes really, it was a rat. No le tenía miedo en absoluto, y mientras ella estaba cerca, rodeaba el sofá con una familiaridad que no tiene parangón en una rata, porque, sí de verdad, era una rata. À la vue du singulier ami de sa soeur, Meg s'arrêta tout interdite ; mais, à la vue de Meg, Raton, c'était le nom du petit animal, Raton s'enfuit dans son trou, et Meg reprit courage. At the sight of her sister's strange friend, Meg stopped in her tracks; but, at the sight of Meg, Raton, that was the name of the little animal, Raton fled to his hole, and Meg regained her courage. Jo essuya ses larmes et mit son livre de côté. Jo wiped away her tears and put her book aside. Jo se secó las lágrimas y dejó el libro a un lado.

« Quel plaisir, Jo ! lui dit Meg, voyez ! Meg told him, look! Une invitation en règle de Mme Gardiner pour demain soir. A formal invitation from Mrs. Gardiner for tomorrow night. » Et lui montrant le précieux papier, elle le lui lut avec un plaisir que les jeunes filles qui ont de rares occasions de plaisir comprendront sans effort : "And showing him the precious paper, she read it to him with a pleasure that young girls who have rare opportunities for pleasure will effortlessly understand:

« Madame Gardiner prie miss Marsh et miss Joséphine d'assister à la soirée dansante qu'elle donnera la veille du jour de l'an. "Mrs. Gardiner requests Miss Marsh and Miss Josephine to attend the dance she will give on New Year's Eve. "La Sra. Gardiner pide a la Srta. Marsh y a la Srta. Josephine que asistan al baile de Nochevieja. »

« Maman veut bien que nous y allions, Jo ! "Mommy wants us to go, Jo! Mais quelle robe allons-nous mettre ?

– À quoi bon le demander ? - What's the point of asking? - ¿Qué sentido tiene preguntar? Vous savez bien que nous mettrons nos robes de popeline, puisque nous n'en avons pas d'autre, répondit Jo, achevant à elle toute seule la provision de biscuit, à laquelle, par son brusque départ, Raton avait perdu tous ses droits. You know very well that we will put on our poplin dresses, since we don't have any other," answered Jo, finishing by herself the supply of cookies, to which, by her sudden departure, Raton had lost all his rights.

– Si j'avais seulement une robe de soie ! - If I only had a silk dress! - ¡Si tuviera un vestido de seda! Maman a dit que j'en aurais peut-être une quand j'aurai dix-huit ans, mais trois ans d'attente c'est une éternité ! Mom said I might get one when I'm eighteen, but three years is an eternity!

– Nos robes ont tout à fait l'air d'être de soie, et elles sont bien assez jolies pour nous. - Our dresses look quite silky, and they are quite pretty enough for us. La vôtre est aussi belle que si elle était neuve, mais la mienne est brûlée et déchirée. Yours looks as good as new, but mine is burned and torn. El tuyo parece como nuevo, pero el mío está quemado y roto. Qu'est-ce que je vais faire ? What am I going to do? La brûlure se voit horriblement, et je ne peux pas l'enlever. The burn shows horribly, and I can't get it out. La quemadura es horrenda y no me la puedo quitar.

– Vous resterez aussi immobile que possible ; comme le devant est bien, tout ira, si vous ne vous montrez pas de dos. - You will stay as still as possible; since the front is fine, everything will be fine, if you don't show your back. Moi, j'aurai un ruban neuf dans les cheveux, maman me prêtera sa petite broche qui a une perle fine ; mes nouveaux souliers de bal sont charmants, et mes gants peuvent aller, quoiqu'ils ne soient pas aussi frais que je le voudrais. I'll have a new ribbon in my hair, Mama will lend me her little brooch that has a fine pearl in it; my new ballroom shoes are lovely, and my gloves may fit, though they're not as fresh as I'd like. Llevaré una cinta nueva en el pelo, mamá me prestará su pequeño broche con una perla fina, mis nuevos zapatos de salón son preciosos y mis guantes me quedarán bien, aunque no son tan frescos como me gustaría.

– Les miens ont des taches de limonade, et je ne peux pas en avoir de neufs. - Mine have lemonade stains, and I can't get new ones. J'irai sans gants ! I will go without gloves! dit Jo, qui ne se tourmentait jamais beaucoup pour des questions de toilette. said Jo, who never worried much about toiletries.

– Il faut que vous ayez des gants, ou bien je n'irai pas ! - You have to have gloves, or I won't go! s'écria Meg d'un ton décidé. Meg exclaimed decisively. Les gants sont plus importants que tout le reste ; vous ne pouvez pas danser sans gants, et si vous ne dansiez pas, je serais si fâchée ! Gloves are more important than anything else; you can't dance without gloves, and if you didn't dance, I'd be so angry! Los guantes son más importantes que cualquier otra cosa; no se puede bailar sin guantes, y si no, ¡me enfadaría mucho!

– Mais, Meg, si je ne dois pas montrer mon dos, je ne puis pas bouger, et par conséquent je ne puis ni valser ni même danser ; mais ne vous en inquiétez pas, je n'y tiens pas du tout. - But, Meg, if I don't have to show my back, I can't move, and therefore I can't waltz or even dance; but don't worry, I don't care about that at all. - Pero, Meg, si no tengo que enseñar la espalda, no puedo moverme y, por lo tanto, no puedo bailar el vals ni siquiera bailar; pero no te preocupes, eso no me importa en absoluto. Ce n'est déjà pas si amusant de tourner en mesure dans une chambre ; j'aime mieux courir et sauter. It's already not so fun to run around in a room; I'd rather run and jump. No es muy divertido dar vueltas en una habitación; prefiero correr y saltar.

– Vous ne pouvez pas demander des gants neufs à maman, c'est trop cher, et vous êtes si peu soigneuse !... - You can't ask mom for new gloves, it's too expensive, and you're so careless!... - No puedes pedirle a mamá unos guantes nuevos, es demasiado caro, ¡y eres tan descuidado!... Notre mère a été obligée de vous dire, quand vous avez sali les autres, qu'elle ne vous en donnerait pas de nouveaux de tout l'hiver ; mais ne pourriez-vous trouver un moyen de rendre les vôtres possibles ? Our mother was obliged to tell you, when you soiled the others, that she would not give you any new ones all winter; but couldn't you find a way to make yours possible? Nuestra madre se vio obligada a decirte, cuando ensuciaste los otros, que no te daría ninguno nuevo en todo el invierno; pero ¿no podrías encontrar la manera de hacer posible el tuyo?

– Je peux fermer les mains de manière à ce que personne ne voie qu'ils sont tachés en dedans ; c'est tout ce que je peux faire ! - I can close my hands so that no one can see that they are stained inside; that's all I can do! Cependant il y a peut-être un moyen ; je vais vous dire comment nous pouvons nous arranger : mettons chacune un gant propre et un gant sale. However, there may be a way; I'll tell you how we can work it out: let's each put on a clean glove and a dirty glove.

– Vos mains sont plus grandes que les miennes, Jo, cela est sûr ; vous déchireriez mon gant sans utilité, repartit Meg, qui avait un faible pour les jolis gants. - Your hands are bigger than mine, Jo, that's for sure; you'd tear my glove for no good reason," said Meg, who had a weakness for pretty gloves. - Tus manos son más grandes que las mías, Jo, eso seguro; me romperías el guante por nada", dijo Meg, que sentía debilidad por los guantes bonitos.

– Alors, c'est décidé, j'irai sans gants ; je m'inquiète fort peu de ce que l'on dira, répondit Jo en reprenant son livre. - So, it's decided, I'll go without gloves; I don't care much about what they say," replied Jo, taking up her book.

– Vous l'aurez, mon gant, vous l'aurez ! - You'll get it, my glove, you'll get it! - ¡Lo conseguirás, mi guante, lo conseguirás! s'écria Meg ; seulement, je vous en prie, ne le tachez pas et conduisez-vous convenablement. exclaimed Meg; only please don't stain it and behave yourself. exclamó Meg-; sólo que, por favor, no lo manches y compórtate como es debido. Ne mettez pas vos mains derrière votre dos comme un général, ne regardez pas fixement les gens. Don't put your hands behind your back like a general, don't stare at people.

– Ne m'ennuyez pas avec tant de recommandations ; je serai aussi raide qu'une barre de fer et je ne ferai pas de bêtises, si je peux ! - Don't bother me with so many recommendations; I'll be as stiff as an iron bar, and I won't do anything foolish, if I can! - No me molestes con tantas recomendaciones; estaré más tieso que una barra de hierro y no haré ninguna estupidez, ¡si puedo! Maintenant allez répondre à votre billet, et laissez-moi finir cette splendide histoire. Now go answer your ticket, and let me finish this splendid story. Ahora ve y contesta tu boleto, y déjame terminar esta espléndida historia. »

Meg descendit « accepter avec beaucoup de remerciements », examiner sa robe et chanter comme un oiseau en arrangeant son unique col de dentelle, tandis que Jo finissait son histoire et ses pommes et jouait à cache-cache avec M. Raton qui avait reparu. Meg went downstairs to "accept with many thanks," examine her dress and sing like a bird as she arranged her one lace collar, while Jo finished her story and apples and played hide-and-seek with Mr. Raton, who had reappeared. Meg bajó a "aceptar con muchas gracias", examinarse el vestido y cantar como un pájaro mientras se arreglaba el cuello de encaje sencillo, mientras Jo terminaba su cuento y las manzanas y jugaba al escondite con el señor Ratón, que había reaparecido.

La veille du jour de l'an, la chambre qui était le parloir de la maison était déserte. On New Year's Eve, the room that was the parlor of the house was deserted. En Nochevieja, la habitación que era el salón de la casa estaba desierta. Beth et Amy s'amusaient à tout ranger, et leurs soeurs étaient absorbées par l'importante affaire de s'apprêter pour la soirée. Beth and Amy were having fun putting everything away, and their sisters were absorbed in the important business of getting ready for the evening. Beth y Amy se divertían ordenando, y sus hermanas estaban absortas en el importante asunto de prepararse para la noche. Quoique leurs toilettes fussent très simples, il y eut beaucoup d'allées et venues, de rires et de paroles, et à un certain moment une forte odeur de brûlé emplit la maison ; Meg ayant désiré avoir quelques frisures, Jo s'était chargée de passer ses papillotes au feu. Although their toilet was very simple, there was a lot of coming and going, laughing and talking, and at one point a strong smell of burning filled the house; Meg having wished to have some curls, Jo had taken it upon herself to pass her papillotes over the fire. Aunque sus artículos de tocador eran muy sencillos, había mucho ir y venir, risas y charlas, y en un momento dado un fuerte olor a quemado llenó la casa; Meg había querido hacerse unos rizos, así que Jo se había encargado de poner sus papillotes al fuego.

« Est-ce que cela doit fumer comme cela ? "Does it have to smoke like this? "¿Tiene que fumar así? demanda Beth.

– C'est l'humidité qui sèche, répondit Jo. - It's the moisture that dries," Jo replied.

– Quelle drôle d'odeur ! - What a strange smell! - ¡Qué olor tan extraño! On dirait des plumes brûlées, ajouta Amy en roulant ses jolies boucles blondes autour de son doigt, d'un air de supériorité. They look like burnt feathers," Amy added, rolling her pretty blonde curls around her finger with an air of superiority. Parecen plumas quemadas -añadió Amy, enrollando sus bonitos rizos rubios alrededor del dedo con aire de superioridad.

– Là ! maintenant je vais ôter les papiers et vous verrez un nuage de petites frisures », dit Jo, mettant les pinces de côté. Now I'm going to take the papers off and you'll see a cloud of little curls," Jo says, putting the pliers aside. Ahora voy a quitar los papeles y verás una nube de pequeños rizos", dice Jo, apartando las pinzas. Elle enleva le papier, mais aucun nuage n'apparut ; les cheveux venaient avec le papier, et la coiffeuse posa avec stupéfaction sur le bureau, à côté de sa victime, plusieurs petits paquets à moitié brûlés. She removed the paper, but no clouds appeared; the hair came with the paper, and the hairdresser placed with amazement on the desk, next to her victim, several small, half-burned packages. Quitó el papel, pero no aparecieron nubes; el pelo se vino con el papel, y la peluquera colocó varios paquetes pequeños medio quemados sobre el escritorio junto a su víctima.

« Qu'avez-vous fait ? "What did you do? Je suis tout abîmée. I'm all messed up. Estoy todo dañado. Je ne peux plus aller au bal maintenant ! I can't go to the ball anymore! ¡Ahora no puedo ir al baile! Oh ! mes cheveux, mes pauvres cheveux ! my hair, my poor hair! gémit Meg en regardant avec désespoir les petites boucles inégales qui tombaient sur son front. Meg moaned as she looked in despair at the small, uneven curls that fell over her forehead. Meg gimió mientras miraba con desesperación los rizos desiguales que le caían por la frente.

– Toujours mon bonheur habituel. - Always my usual happiness. - Mi deleite habitual. Aussi vous n'auriez pas dû me demander de le faire, je fais tout mal. Also you shouldn't have asked me to do it, I do everything wrong. Je suis on ne peut plus fâchée ; le fer était trop chaud, murmura la pauvre Jo, en pleurant de regret. I am very angry; the iron was too hot," murmured poor Jo, crying with regret. No podría estar más disgustada; la plancha estaba demasiado caliente -murmuró la pobre Jo, llorando de pesar.

– Mettez votre ruban de manière à ce que le petit bout des frisures revienne sur votre front, dit Amy pour consoler Meg, vous serez tout à fait à la dernière mode. - Put your ribbon on so that the small end of the curls come back on your forehead," said Amy to console Meg, "you'll be right on trend. - Ponte el lazo de forma que el extremo pequeño de los rizos vuelva sobre la frente -dice Amy para consolar a Meg- y estarás completamente a la última.

– Je suis jolie maintenant pour avoir essayé d'être belle ! - I am pretty now for trying to be beautiful! - ¡Ahora soy guapa por intentar serlo! Je voudrais bien ne pas avoir pensé à mes cheveux ! I wish I hadn't thought about my hair! cria Meg avec impatience.

– Cela aurait mieux valu ; ils étaient si doux et si jolis ! - It would have been better; they were so sweet and pretty! - Hubiera sido mejor; ¡eran tan dulces y tan bonitos! Mais ils repousseront bientôt », dit Beth en venant embrasser et consoler la pauvre brûlée. But they will grow back soon," Beth said as she came to embrace and comfort the poor burn victim. Pero volverán a crecer pronto", dijo Beth mientras se acercaba a abrazar y consolar a la pobre víctima de las quemaduras.

Après plusieurs autres malheurs moins grands, Meg fut enfin habillée. After several other lesser misfortunes, Meg was finally dressed. Tras otras desgracias menores, Meg se vistió por fin. Et, avec l'aide de toute la famille, Jo arriva aussi à être coiffée et habillée. And, with the help of the whole family, Jo also managed to get her hair done and dressed. Elles étaient très bien dans leur simplicité. They were great in their simplicity. Meg avait sa robe de popeline gris argent, une ceinture de soie bleue, un col et des manches de dentelle, et la fameuse perle fine. Meg had her silver-gray poplin dress, blue silk sash, lace collar and sleeves, and the famous fine bead. Meg tenía su vestido de popelina gris plateado, un cinturón de seda azul, cuello y mangas de encaje, y la famosa perla fina. Jo avait mis sa robe de popeline noisette, une collerette raide comme en mettent quelquefois les petits garçons, et pour seul ornement des chrysanthèmes blancs dans ses cheveux. Jo had put on her hazelnut poplin dress, a stiff collar like little boys sometimes wear, and for only ornament white chrysanthemums in her hair. Jo se había puesto su vestido de popelina color avellana, un cuello rígido como el que a veces llevan los niños pequeños, y el único adorno eran unos crisantemos blancos en el pelo.

Elles mirent chacune un joli gant propre et tinrent l'autre à la main, et tout le monde déclara que c'était parfait. They each put on a nice clean glove and held the other one in their hands, and everyone said it was perfect. Cada uno se puso un guante bien limpio y sostuvo al otro en sus manos, y todos dijeron que era perfecto. Les souliers à hauts talons de Meg étaient terriblement étroits ; ils lui faisaient très mal, quoiqu'elle ne voulût pas l'avouer, et les trente-trois épingles à cheveux de Jo lui semblaient enfoncées dans sa tête ; « mais tant pis, dit Jo, pour une fois soyons élégantes ou mourons. Meg's high-heeled shoes were terribly tight; they hurt like hell, though she wouldn't admit it, and Jo's thirty-three hairpins felt like they were stuck in her head; "but never mind," said Jo, "for once let's be elegant or die. Los zapatos de tacón alto de Meg le apretaban terriblemente; le dolían mucho, aunque no quería admitirlo, y las treinta y tres horquillas de Jo parecían clavadas en su cabeza; "pero no importa", dijo Jo, "por una vez seamos elegantes o moriremos". »

Mme Marsch, mal portante, ne pouvait les accompagner, mais elle les avait dans la journée recommandées aux soins d'une de ses amies, qu'elles devaient retrouver au bal. Mrs. Marsch, unwell, could not accompany them, but she had recommended them during the day to the care of one of her friends, whom they were to meet at the ball. La señora Marsch, que se encontraba indispuesta, no pudo acompañarles, pero les había recomendado durante el día al cuidado de una de sus amigas, con la que se encontrarían en el baile.

« Amusez-vous bien, chéries, leur dit M me Marsch, au moment enfin arrivé du départ, et revenez à onze heures, aussitôt que Hannah ira vous chercher. Have a good time, darlings," said Mrs. Marsch, "and come back at eleven o'clock, as soon as Hannah has picked you up. »

La porte se refermait à peine sur les deux soeurs, qu'on leur cria par la fenêtre : The door had barely closed on the two sisters, when they were shouted through the window:

« Enfants ! enfants ! avez-vous chacune un mouchoir de poche brodé ? do you each have an embroidered pocket handkerchief? ¿tenéis cada uno un pañuelo de bolsillo bordado?

– Oui, oui ! de très jolis, et Meg a de l'eau de Cologne sur le sien ! cria Jo. Et elle ajouta en riant, pendant qu'elles allaient chez M me Gardiner : Je crois que si nous avions à nous sauver d'un tremblement de terre, maman penserait encore à nos mouchoirs. And she added with a laugh, as they went to Mr. Gardiner's house: I think if we had to save ourselves from an earthquake, Mom would still think about our handkerchiefs. Y añadió, riendo, mientras caminaban hacia casa del señor Gardiner: "Creo que si tuviéramos que salvarnos de un terremoto, mamá seguiría pensando en nuestros pañuelos. Elle n'oublie rien. She forgets nothing.

– Elle a bien raison, dit Meg, c'est aux détails qu'on reconnaît une vraie lady, à la fraîcheur de ses gants et de ses bottines et à la beauté de son mouchoir de poche », répondit Meg, qui avait beaucoup de petits goûts aristocratiques. - She is quite right," said Meg, "it is in the details that one recognizes a true lady, in the freshness of her gloves and boots and the beauty of her pocket handkerchief," replied Meg, who had many small aristocratic tastes.

Enfin elles arrivèrent et, après être restées un certain temps devant la glace du cabinet de toilette de Mme Gardiner, Jo demanda à sa soeur : Finally they arrived, and after standing for some time in front of the mirror in Mrs. Gardiner's dressing room, Jo asked her sister: Por fin llegaron y, tras permanecer un rato frente al espejo del camerino de la señora Gardiner, Jo preguntó a su hermana:

« Ma ceinture est-elle droite ? "Is my belt straight? Et mes cheveux sont-ils à peu près à leur place ?

– Oui, oui, mais n'oubliez pas de bien dissimuler la brûlure de votre robe, lui répondit Meg. - Yes, yes, but don't forget to hide the burn of your dress well, Meg replied.

– Je suis sûre d'oublier. - I'm sure I'll forget. Si vous me voyez faire quelque chose de mal, mouchez-vous bien fort, je comprendrai, répliqua Jo en remettant sa collerette droite et donnant un dernier regard à sa coiffure. If you see me doing something wrong, blow your nose hard, I'll understand," Jo replied, putting her ruff back on straight and giving her hair one last look. Si ves que hago algo mal, suénate muy fuerte, lo entenderé -respondió Jo, volviéndose a poner la gola y echándole un último vistazo al pelo.

– Vous n'y pensez pas, Jo ; ce ne serait pas du tout distingué. - You're not thinking about it, Jo; it wouldn't be distinguished at all. - No se te ocurriría, Jo; no se distinguiría en absoluto. Si vous faites quelque chose de mal, je froncerai les sourcils, et, si c'est bien, je ferai un signe de tête. If you do something wrong, I will frown, and if it is right, I will nod. Si haces algo mal, frunciré el ceño, y si está bien, asentiré. Surtout tenez-vous droite, faites de petits pas et ne donnez pas de poignées de main si on vous présente à des inconnus, cela ne serait pas convenable. Above all, stand up straight, take small steps and do not shake hands if you are introduced to strangers, it would not be appropriate. Sobre todo, mantente erguido, da pequeños pasos y no des la mano si te presentan a desconocidos: no sería apropiado.

– Comment faites-vous pour savoir tout ce qui est convenable ? - How do you know everything that is appropriate? Moi je n'ai jamais pu l'apprendre. I could never learn it. Ne trouvez-vous pas que cette musique est gaie ? Don't you think this music is cheerful? ¿No crees que esta música es alegre? » dit Jo en descendant. "said Jo as she climbed down.

Les deux soeurs allaient rarement dans le monde ; aussi, quelque peu cérémonieuse que fût la réunion, c'était pour elles un grand événement qui leur inspirait une certaine timidité. The two sisters rarely went out into the world, and so, however unceremonious the meeting was, it was a great event for them, and one that inspired a certain shyness. Elles furent reçues très cordialement par M me Gardiner, une belle vieille dame qui les conduisit vers Sallie, une de ses filles. They were received very cordially by Mrs. Gardiner, a beautiful old lady who led them to Sallie, one of her daughters. Meg, qui la connaissait, fut bientôt à son aise ; mais Jo, qui se souciait peu des petites filles et de leur bavardage, resta seule, le dos soigneusement appuyé contre le mur, se sentant aussi dépaysée dans ce salon qu'un petit poulain dans une serre remplie de fleurs. Meg, who knew her, was soon at her ease; but Jo, who cared little for little girls and their chatter, remained alone, with her back carefully against the wall, feeling as out of place in that parlor as a little colt in a greenhouse full of flowers. Meg, que la conocía, pronto se sintió a sus anchas, pero Jo, a quien poco le importaban las niñitas y su cháchara, permaneció sola, con la espalda cuidadosamente apoyada contra la pared, sintiéndose tan fuera de lugar en el salón como un potrillo en un invernadero lleno de flores.

Dans un coin de la chambre, plusieurs jeunes garçons parlaient gaiement de traîneaux et de patins, et Jo, qui aimait passionnément à patiner, aurait bien voulu aller les rejoindre ; mais Meg, à qui elle télégraphia son désir, fronça les sourcils d'une manière si alarmante qu'elle n'osa pas bouger. In one corner of the room several young boys were talking merrily about sleds and skates, and Jo, who was passionately fond of skating, would have liked to go and join them; but Meg, to whom she telegraphed her desire, frowned so alarmingly that she dared not move. Les jeunes gens s'en allèrent un à un ; personne ne lui parla, et elle fut laissée seule, n'ayant pour toute ressource que la possibilité de regarder autour d'elle, puisque, grâce à sa robe brûlée, elle ne pouvait changer de place. The young men left one by one; no one spoke to her, and she was left alone, having for only resource the possibility of looking around, since, thanks to her burned dress, she could not change her place. Los jóvenes se fueron marchando uno a uno; nadie le dirigió la palabra, y ella se quedó sola, siendo su único recurso la posibilidad de mirar a su alrededor, ya que, gracias a su vestido quemado, no podía cambiar de sitio. Cependant on commençait à danser ; Meg fut tout de suite invitée, et les petites bottines trop étroites glissaient si légèrement sur le parquet, que personne n'aurait pu deviner quelles souffrances endurait leur propriétaire. However, they began to dance; Meg was at once invited, and the small, too narrow boots slipped so lightly on the floor that no one could have guessed what suffering their owner was enduring.

Jo, voyant un gros jeune homme à cheveux rouges s'approcher d'elle, craignit que ce ne fût pour l'inviter et se glissa dans l'embrasure assez profonde d'une fenêtre. Jo, seeing a fat, red-haired young man approaching her, feared it was to invite her in and slipped into a fairly deep window recess. Jo, al ver que se le acercaba un joven gordo y pelirrojo, temió que fuera para invitarla a entrar y se deslizó en un profundo abrazo de la ventana. Elle se cacha derrière les rideaux avec l'intention de tout regarder de là sans être vue. She hid behind the curtains with the intention of watching everything from there without being seen. Le poste était bien choisi pour s'amuser en paix du bruit des autres. The position was well chosen to have fun in peace from the noise of others. Malheureusement, une autre personne timide avait déjà choisi le même refuge, et elle se trouva face à face avec le « jeune Laurentz ». Unfortunately, another shy person had already chosen the same shelter, and she found herself face to face with "young Laurentz".