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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 31 mai 2017

Journal en français facile 31 mai 2017

Gilles Moreau : Bonsoir à tous, c'est l'heure du journal en français facile que je présente avec Sylvie Béruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Béruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !

GM : Dans l'actualité, un nouveau carnage à Kaboul. Au moins quatre-vingt-dix morts et trois-cents blessés. Un kamikaze a fait sauter son camion bourré d'explosifs. C'était ce matin en plein cœur de la capitale de l'Afghanistan. Attentat non encore revendiqué. Les condamnations sont unanimes à travers le monde.

SB : Incertitude autour de l'Accord de Paris sur le réchauffement climatique.

Donald Trump a menacé de se retirer. Il prendra une décision dans les prochains jours. De leur côté, la Chine et l'Europe continueront de soutenir cet accord, quelle que soit la décision américaine.

GM : En France. Le gouvernement prépare la loi de moralisation de la vie politique. Le ministre de la Justice François Bayrou fera le point demain sur les grandes lignes du texte.

SB : Le tennis à Roland Garros. Journée mitigée côté français. Lucas Pouille et Kristina Mladénovic sont qualifiés. Jo-Wilfried Tsonga lui, est déjà éliminé.

------

SB : Un camion piégé a explosé à Kaboul. le bilan est très lourd.

GM : Au moins quatre-vingt dix morts et des centaines de blessés ( trois-cents blessés peut-être, dont de nombreux femmes et enfants). C'est un véritable carnage qu'a connu une fois de plus la capitale de l'Afghanistan. Un kamikaze a fait sauter son camion bourré d'explosifs ce matin dans le quartier diplomatique de Kaboul. Un quartier pourtant très protégé qui abrite de nombreuses ambassades. Les précisions de Christophe Paget :

Le kamikaze a fait exploser le camion à 8h30 du matin, l'heure de pointe, à un check point situé près de l'ambassade d'Allemagne. L'onde de choc a été entendue dans tout Kaboul. Les vitres du quartier ont été pulvérisées et une cinquantaine de véhicules détruits. Plusieurs ambassades ont fait état de dégâts importants. Le cratère laissé par l'explosion ferait 7 mètres de profondeur. De nombreux habitants sont allés donner leur sang pour les blessés, comme le demandait le gouvernement afghan. Le président Ashraf Ghani parle de crimes de guerre, de « terroristes qui continuent de tuer des innocents même pendant le mois sacré de Ramadan ». De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a affirmé que « de telles attaques ne changent rien à notre détermination à soutenir le gouvernement afghan dans ses efforts pour stabiliser le pays ». L'Allemagne qui a repoussé le départ d'un vol charter de demandeurs d'asile afghans prévu ce mercredi, estimant que les employés de l'ambassade de Kaboul avait plus important à faire après cet attentat que de préparer leur arrivée. Cette attaque intervient alors que l'armée afghane ne parvient pas à contenir l'avancée des talibans et l'implantation de l'organisation État islamique dans le pays, alors que le président américain Donald Trump réfléchit à envoyer, à nouveaux, des milliers de militaires américains en Afghanistan.

GM : L'attentat de Kaboul n'a pas été revendiqué. Le groupe État Islamique est soupçonné, de même que les Talibans. Or, les talibans ont affirmé sur Twitter ne « pas être impliqués ». Ils ont même condamné l'attentat.

SB : Incertitude autour de l'Accord de Paris sur le réchauffement climatique.

GM : La Chine et l'Europe soutiendront cet accord lors d'un sommet demain et vendredi à Bruxelles et ce, quelle que soit la décision de Donald Trump. Aux États-Unis, certains médias affirment que le président américain a décidé de se retirer de l'accord de Paris. Or dans un tweet, Donald Trump s'est contenté d'annoncer une décision « dans les prochains jours ».

SB : Direction la Corée du Sud, avec une polémique ( c'est à dire un débat très vif ) au sujet du déploiement d'un système américain d'interception de missiles.

GM : Élu il y a trois semaines, le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in accuse son propre ministère de la défense de lui avoir caché l'arrivée de quatre nouveaux lanceurs. Il a ordonné l'ouverture d'une enquête. Nous retrouvons à Séoul Frédéric Ojardias :

Le président sud-coréen a sauté au plafond en apprenant la nouvelle, affirme le quotidien Joongang Ilbo : 4 lanceurs de missiles du bouclier américain THAAD ont été déployés sur le territoire sud-coréen sans qu'il en soit informé. Deux premiers lanceurs avaient déjà été installés fin avril, c'est-à-dire moins de deux semaines avant les élections. Moon Jae-in avait alors critiqué ce déploiement précipité d'un système qui provoque de fortes résistances locales… et qui suscite la fureur de la Chine. Pékin s'estime visé et multiplie depuis les mesures de rétorsion économique visant la Corée du Sud. Le président américain Donald Trump avait aussi jeté de l'huile sur leur feu en demandant aux Sud-Coréens de payer la facture, 1 milliards de dollars. Face à cette nouvelle controverse, le Pentagone assuré que l'installation de son système avait été « très transparente ». Si le THAAD est jugé nécessaire par certains pour faire face à la multiplication des tirs de missiles nord-coréens, d'autres redoutent une course aux armements. L'opinion sud-coréenne est très divisée sur le sujet. Une division qui, visiblement, se manifeste jusqu'au sein du gouvernement.

SB : En France, les contours (c'est-à-dire les grandes lignes) de la loi de moralisation de la vie politique se précisent.

GM : Le président Macron a promis d'en faire le premier grand texte de son quinquennat. C'est son ministre de la Justice François Bayrou qui le présentera au Parlement. François Bayrou qui fera le point sur ce projet de loi demain jeudi devant la presse.

SB : Dans ce contexte, l'affaire Ferrand (du nom du ministre de la Cohésion des territoires, fragilisé par de révélations sur un montage immobilier) fragilise aussi tout l'exécutif. Ce matin en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de se montrer solidaire. Il a aussi souligné que « la presse ne devait pas prendre la place du juge ».

GM : Le parti d'Emmanuel Macron obtient une victoire dans le cadre de la campagne des législatives.

SB : Le Conseil constitutionnel (le gardien de la Constitution en France) a accordé à ce parti, la République en Marche, une augmentation du temps de diffusion de ses messages de campagne. Écoutons les explications de Raphaël Reynes :

Pour attribuer les temps de diffusion des clips électoraux, la loi distinguait, jusqu'à présent, deux catégories de partis politiques. Ceux disposant d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale et ceux n'en disposant pas. Le mouvement lancé par Emmanuel Macron s'estimait lésé. Pour les avocats de La République en Marche, le code électoral ne tenait pas compte de l'importance que pouvait avoir un mouvement récemment créé notamment par le nombre de candidats qu'il présente aux élections législatives ou par le score obtenu lors d'autres élections comme le scrutin présidentiel, bien sûr. Dans sa décision, ce mercredi, le Conseil constitutionnel leur donne raison et demande au conseil supérieur de l'audiovisuel de revoir à la hausse le temps alloué. Les partis qui n'ont pas de groupe parlementaire dans l'assemblée sortante pourront avoir jusqu'à 5 fois plus de temps d'antenne. Soit 35 minutes au lieu de 7, lors du premier tour de scrutin. 25 minutes, au lieu de 5, pour le second. La décision va profiter à la République en Marche. Mais aussi au Front National et à la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui resteront tout de même très loin du parti socialiste et des Républicains qui disposent toujours, respectivement, de 2 heures et d’1h44 d'antenne sur les radios et télévisions publiques.

SB : Emmanuel Macron s'est rendu aujourd'hui à Saint-Nazaire.

GM : Saint-Nazaire, siège des chantiers navals STX qui viennent de se rapprocher du groupe italien Fincantieri. Cette ville de la côte atlantique a donc reçu la visite du chef de l'État. Son premier déplacement officiel en région depuis qu'il est à l'Elysée.

SB : Une vague de chaleur s'est abattue sur la France.

GM : À titre d'exemple, la journée de dimanche a été marquée par des records de températures dans plusieurs villes... On n'avait pas vu une journée aussi chaude en France ... depuis 70 ans !

SB : Et d'après Météo France, ça va continuer. L'été s'annonce chaud, après ces températures record qui ont aggravé la sécheresse des sols - surtout dans le nord-est et en Corse.

GM : Le tennis à Roland Garros. Encore une journée difficile pour les Français.

SB : Commençons par deux victoires françaises, celle de Lucas Pouille dans le tableau masculin, et celle de Kristina Mladenovic chez les dames. En revanche c'est déjà fini pour Tsonga.

GM : En effet le N° 1 Français Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné dès le premier tour, battu par le modeste Argentin Renzo Olivo, 91 ème joueur mondial. Écoutons la réaction de Tsonga, en conférence de presse d'après-match. Battu mais pas abattu !

J'aurais préféré évidemment que ça se passe autrement, que je puisse continuer dans ce tournoi. Maintenant je n'ai pas à rougir de ma défaite, tout simplement parce que je me suis battu et je me suis battu avec ce que j'avais. Quand on donne tout on n'a rien à regretter. Il m'a manqué des choses. Je suis rentré dans un match compliqué où j'avais du mal à faire ce que j'ai l'habitude de faire. Et à la fin ça m'a coûté le match. Triste de quitter le tournoi aussi tôt. C'est le tennis ça fait partie du jeu. La semaine dernière j'ai bien joué. J'ai gagné le premier tournoi sur terre battue de ma carrière. Je pouvais penser que j'étais bien, et cette semaine je perds. Des fois c'est l'inverse. Donc ça fait vraiment partie du tennis et c'est le sport qui est comme ça.

GM : Autre déception française : Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert têtes de série numéro deux du double messieurs, sont éliminés dès le premier tour. Parmi les qualifiés du jour : Novak Djokovic, Rafael Nadal, Dominic Thiem, Grigor Dimitrov, David Goffin et chez les dames : Gabriele Muguruza.

SB : Un mot de football : deux ans de plus pour Arsène Wenger à Arsenal.

GM : L'entraîneur français a prolongé son contrat avec le club londonien, quatre jours après la victoire en Coupe d'Angleterre. Arsène Wenger, contesté à la tête des Gunners ces derniers temps, a 67 ans. Il entraine Arsenal depuis 1996. C'est la fin du journal en français facile, merci de l'avoir écouté.

Journal en français facile 31 mai 2017 Zeitung in leichtem Französisch 31. Mai 2017 Journal en français facile May 31, 2017

Gilles Moreau : Bonsoir à tous, c’est l’heure du journal en français facile que je présente avec  Sylvie Béruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Béruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !

GM : Dans l’actualité, un nouveau carnage à Kaboul. Au moins quatre-vingt-dix morts et trois-cents blessés. Un kamikaze a fait sauter son camion bourré d’explosifs. C’était ce matin en plein cœur de la capitale de l’Afghanistan. Attentat non encore revendiqué. Les condamnations sont unanimes à travers le monde.

SB : Incertitude autour de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique.

Donald Trump a menacé de se retirer. Il prendra une décision dans les prochains jours. De leur côté, la Chine et l’Europe continueront de soutenir cet accord, quelle que soit la décision américaine.

GM : En France. Le gouvernement prépare la loi de moralisation de la vie politique. Le ministre de la Justice François Bayrou fera le point demain sur les grandes lignes du texte.

SB : Le tennis à Roland Garros. Journée mitigée côté français. Lucas Pouille et Kristina Mladénovic sont qualifiés. Jo-Wilfried Tsonga lui, est déjà éliminé.

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SB : Un camion piégé a explosé à Kaboul. le bilan est très lourd.

GM : Au moins quatre-vingt dix morts et des centaines de blessés ( trois-cents blessés peut-être, dont de nombreux femmes et enfants). C’est un véritable carnage qu’a connu une fois de plus la capitale de l’Afghanistan. Un kamikaze a fait sauter son camion bourré d’explosifs ce matin dans le quartier diplomatique de Kaboul. Un quartier pourtant très protégé qui abrite de nombreuses ambassades. Les précisions de Christophe Paget :

Le kamikaze a fait exploser le camion à 8h30 du matin, l’heure de pointe, à un check point situé près de l’ambassade d’Allemagne. L’onde de choc a été entendue dans tout Kaboul. Les vitres du quartier ont été pulvérisées et une cinquantaine de véhicules détruits. Plusieurs ambassades ont fait état de dégâts importants. Le cratère laissé par l’explosion ferait 7 mètres de profondeur. De nombreux habitants sont allés donner leur sang pour les blessés, comme le demandait le gouvernement afghan. Le président Ashraf Ghani parle de crimes de guerre, de « terroristes qui continuent de tuer des innocents même pendant le mois sacré de Ramadan ». De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a affirmé que « de telles attaques ne changent rien à notre détermination à soutenir le gouvernement afghan dans ses efforts pour stabiliser le pays ». L’Allemagne qui a repoussé le départ d’un vol charter de demandeurs d’asile afghans prévu ce mercredi, estimant que les employés de l’ambassade de Kaboul avait plus important à faire après cet attentat que de préparer leur arrivée. Cette attaque intervient alors que l’armée afghane ne parvient pas à contenir l’avancée des talibans et l’implantation de l’organisation État islamique dans le pays, alors que le président américain Donald Trump réfléchit à envoyer, à nouveaux, des milliers de militaires américains en Afghanistan.

GM : L’attentat de Kaboul n’a pas été revendiqué. Le groupe État Islamique est soupçonné,  de même que  les Talibans. Or, les talibans ont affirmé sur Twitter ne « pas être impliqués ». Ils ont même condamné l’attentat.

SB : Incertitude autour de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique.

GM : La Chine et l’Europe soutiendront cet accord lors d’un sommet demain et vendredi à Bruxelles et ce, quelle que soit la décision de Donald Trump. Aux États-Unis, certains médias affirment que le président américain a décidé de se retirer de l’accord de Paris. Or dans un tweet, Donald Trump s’est contenté d’annoncer une décision « dans les prochains jours ».

SB : Direction la Corée du Sud, avec une polémique ( c’est à dire un débat très vif ) au sujet du déploiement d’un système américain d’interception de missiles.

GM : Élu il y a trois semaines, le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in accuse son propre ministère de la défense de lui avoir caché l’arrivée de quatre nouveaux lanceurs. Il  a ordonné l’ouverture d’une enquête. Nous retrouvons à Séoul Frédéric Ojardias :

Le président sud-coréen a sauté au plafond en apprenant la nouvelle, affirme le quotidien Joongang Ilbo : 4 lanceurs de missiles du bouclier américain THAAD ont été déployés sur le territoire sud-coréen sans qu’il en soit informé. Deux premiers lanceurs avaient déjà été installés fin avril, c’est-à-dire moins de deux semaines avant les élections. Moon Jae-in avait alors critiqué ce déploiement précipité d’un système qui provoque de fortes résistances locales… et qui suscite la fureur de la Chine. Pékin s’estime visé et multiplie depuis les mesures de rétorsion économique visant la Corée du Sud. Le président américain Donald Trump avait aussi jeté de l’huile sur leur feu en demandant aux Sud-Coréens de payer la facture, 1 milliards de dollars. Face à cette nouvelle controverse, le Pentagone assuré que l’installation de son système avait été « très transparente ». Si le THAAD est jugé nécessaire par certains pour faire face à la multiplication des tirs de missiles nord-coréens, d’autres redoutent une course aux armements. L’opinion sud-coréenne est très divisée sur le sujet. Une division qui, visiblement, se manifeste jusqu’au sein du gouvernement.

SB : En France, les contours (c’est-à-dire les grandes lignes) de la loi de moralisation de la vie politique se précisent.

GM : Le président Macron a promis d’en faire le premier grand texte de son quinquennat. C’est son ministre de la Justice François Bayrou qui le présentera au Parlement. François Bayrou qui fera le point sur ce projet de loi demain jeudi devant la presse.

SB : Dans ce contexte, l’affaire Ferrand (du nom du ministre de la Cohésion des territoires, fragilisé par de révélations sur un montage immobilier) fragilise aussi tout l’exécutif. Ce matin en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de se montrer solidaire. Il a aussi souligné que « la presse ne devait pas prendre la place du juge ».

GM : Le parti d’Emmanuel Macron obtient une victoire dans le cadre de la campagne des législatives.

SB : Le Conseil constitutionnel (le gardien de la Constitution en France) a accordé à ce parti, la République en Marche,  une augmentation du temps de diffusion de ses messages de campagne. Écoutons les explications de Raphaël Reynes :

Pour attribuer les temps de diffusion des clips électoraux, la loi distinguait, jusqu’à présent, deux catégories de partis politiques. Ceux disposant d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et ceux n’en disposant pas. Le mouvement lancé par Emmanuel Macron s’estimait lésé. Pour les avocats de La République en Marche, le code électoral ne tenait pas compte de l’importance que pouvait avoir un mouvement récemment créé notamment par le nombre de candidats qu’il présente aux élections législatives ou par le score obtenu lors d’autres élections comme le scrutin présidentiel, bien sûr. Dans sa décision, ce mercredi, le Conseil constitutionnel leur donne raison et demande au conseil supérieur de l’audiovisuel de revoir à la hausse le temps alloué. Les partis qui n’ont pas de groupe parlementaire dans l’assemblée sortante pourront avoir jusqu’à 5 fois plus de temps d’antenne. Soit 35 minutes au lieu de 7, lors du premier tour de scrutin. 25 minutes, au lieu de 5, pour le second. La décision va profiter à la République en Marche. Mais aussi au Front National et à la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui resteront tout de même très loin du parti socialiste et des Républicains qui disposent toujours, respectivement, de 2 heures et d’1h44 d’antenne sur les radios et télévisions publiques.

SB : Emmanuel Macron s’est rendu aujourd’hui à Saint-Nazaire.

GM : Saint-Nazaire, siège des chantiers navals STX qui viennent de se rapprocher du groupe italien Fincantieri. Cette ville de la côte atlantique a donc reçu la visite du chef de l’État. Son premier déplacement officiel en région depuis qu’il est à l’Elysée.

SB : Une vague de chaleur s’est abattue sur la France.

GM : À titre d’exemple, la journée de dimanche a été marquée par des records de températures dans plusieurs villes... On n’avait pas vu une journée aussi chaude en France ... depuis 70 ans !

SB : Et d’après Météo France, ça va continuer. L’été s’annonce chaud, après ces températures record qui ont aggravé la sécheresse des sols - surtout dans le nord-est et en Corse.

GM : Le tennis à Roland Garros. Encore une journée difficile pour les Français.

SB : Commençons par deux victoires françaises, celle de Lucas Pouille dans le tableau masculin, et celle de Kristina Mladenovic chez les dames. En revanche c’est déjà fini pour Tsonga.

GM : En effet le N° 1 Français Jo-Wilfried Tsonga s’est incliné dès le premier tour, battu par le modeste Argentin Renzo Olivo, 91 ème joueur mondial. Écoutons la réaction de Tsonga, en conférence de presse d’après-match. Battu mais pas abattu !

J’aurais préféré évidemment que ça se passe autrement, que je puisse continuer dans ce tournoi. Maintenant je n’ai pas à rougir de ma défaite, tout simplement parce que je me suis battu et je me suis battu avec ce que j’avais. Quand on donne tout on n’a rien à regretter. Il m’a manqué des choses. Je suis rentré dans un match compliqué où j’avais du mal à faire ce que j’ai l’habitude de faire. Et à la fin ça m’a coûté le match. Triste de quitter le tournoi aussi tôt. C’est le tennis ça fait partie du jeu. La semaine dernière j’ai bien joué. J’ai gagné le premier tournoi sur terre battue de ma carrière. Je pouvais penser que j’étais bien, et cette semaine je perds. Des fois c’est l’inverse. Donc ça fait vraiment partie du tennis et c’est le sport qui est comme ça.

GM : Autre déception française : Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert têtes de série numéro deux du double messieurs, sont éliminés dès le premier tour. Parmi les qualifiés du jour : Novak Djokovic, Rafael Nadal, Dominic Thiem, Grigor Dimitrov, David Goffin et chez les dames : Gabriele Muguruza.

SB : Un mot de football : deux ans de plus pour Arsène Wenger à Arsenal.

GM : L’entraîneur français a prolongé son contrat avec le club londonien, quatre jours après la victoire en Coupe d’Angleterre. Arsène Wenger, contesté à la tête des Gunners ces derniers temps, a 67 ans. Il entraine Arsenal depuis 1996. C’est la fin du journal en français facile, merci de l’avoir écouté.