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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 29/08/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 29/08/2022 20h00 GMT

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI, il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : Et à la Une ce soir : des pluies meurtrières au Pakistan. Le dernier bilan dépasse désormais les 1 100 morts. Les conséquences sont très importantes, notre reportage à suivre.

SB : La crise de l'énergie. Illustration en Italie dans ce Journal en français facile où les prix flambent, c'est-à-dire qu'ils sont toujours plus hauts. Et puis la réponse de la France qui poursuit dans son objectif de sobriété énergétique : aujourd'hui la Première ministre Elisabeth Borne a demandé aux entreprises de mettre en place dès septembre des plans pour réduire les consommations de 10%.

RA : Et puis Pierre-Emmerick Aubameyang cambriolé et frappé. Équipés d'armes, plusieurs hommes se sont introduits au domicile du footballeur gabonais. Ils ont forcé le joueur à ouvrir son coffre-fort et ont volé de nombreux objets de valeur avant de prendre la fuite.

-----

SB : Le bilan s'est encore alourdi au Pakistan.

RA : Oui, le pays est confronté à des pluies de mousson meurtrières. Au moins 1 136 personnes ont été tuées, chiffre communiqué par l'autorité nationale de gestion des catastrophes. Au Pakistan, un habitant sur sept est touché par ces inondations, cela représente 33 millions de personnes. Les conséquences sont très importantes : des glissements de terrain, des routes endommagées, des villages engloutis, c'est-à-dire qui se trouvent sous les eaux. Et puis les conséquences sanitaires, sur le plan de la santé : des cas de choléra ont été signalés. Notre envoyée spéciale Sonia Ghezali s'est rendue dans plusieurs villages sinistrés, je vous propose d'écouter son reportage.

Des dizaines de familles ont trouvé refuge dans une bâtisse du centre de Sukkur dans le Sind. Mansoor Ali, un policier municipal, est là presque chaque jour. « C'est une salle de mariage, mais la police l'a réservé pour accueillir les victimes des inondations. » Shehzad Ehmad est ici depuis près d'une semaine : « Les autorités nous distribuent de la nourriture, quelques organisations locales aussi nous aident. On prie pour que l'eau se retire et que l'on puisse retourner dans nos maisons. » Un souhait partagé par son épouse, traumatisée : « Une de nos voisines est morte. Elle cuisinait quand le toit de sa maison s'est effondré à cause de la pluie. Elle est tombée sur son réchaud à gaz et elle a été brulée vivante. Elle avait 4 enfants en bas âge. Nous n'avons plus rien, nous avons tout perdu. On est tous pauvres ici. On ne peut que prier Dieu. » Même si la pluie a cessé de tomber sur Sukkur, les rescapés craignent de nouveaux épisodes de pluie diluvienne, car la mousson ne s'achève que mi-septembre. Sonia Ghezali de retour de Sukkur, Islamabad, RFI.

SB : Situation très inquiétante en Irak ce soir.

RA : Oui, l'Irak qui est secoué par une crise politique depuis les dernières élections législatives au mois d'octobre. Mais aujourd'hui, la situation a totalement dégénéré, elle s'est aggravée, après que Moqtada Sadr qui est un chef chiite, eh bien, annonce son retrait de la vie politique. Suite à cela, ses partisans ont envahi le palais de la République à Bagdad. Au moins 12 manifestants ont été tués par balles. Dernière information ce soir : dans la zone où ont lieu ces tensions, que l'on appelle la Zone Verte, au moins sept obus de mortier sont tombés, les obus de mortier c'est un armement très puissant.

SB : C'est l'une des grandes inquiétudes de cette rentrée dans de nombreux pays du monde : la crise de l'énergie.

RA : C'est l'une des grandes conséquences de la guerre en Ukraine en raison notamment du gaz russe qui se fait plus rare et dont dépendent beaucoup de pays, particulièrement en Europe. L'Union européenne tente face à cela de s'organiser, ce lundi la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit qu'elle était en train de préparer une « réforme structurelle » du marché européen de l'électricité. Car pour le moment, la conséquence de cette crise, c'est la hausse des prix. Illustration en Italie. Reportage à Rome signé Anne Le Nir.

Le mot « bollette », factures, en italien, est sur la bouche de tous les entrepreneurs et commerçants. Alfonso Sacchi propriétaire du restaurant- pizzeria romain, Taverna Le Coppelle, ne sait plus comment joindre les deux bouts. « J'ai constaté une augmentation considérable des factures d'électricité. Je payais 1 700 euros par mois en moyenne, maintenant, je dois payer 3 400 euros par mois. Quant au bois pour le four à pizza, son prix a bondi de 19 à 27 euros les 100 kilos. Arrivé à ce point, cela ne me convient pas de continuer. Dois-je mettre la clef sous la porte ? » Comme le relève Arnaud de Montalembert, gérant de six superettes dont la marque appartient à un groupe français bien connu, en Italie, il n'existe pas de bouclier tarifaire. « Au mois de juillet, on a eu des factures d'électricité qui ont passé de 3 500 euros mensuels, qu'on payait l'année précédente sur la même période, entre 13 et 14 000 pour chaque magasin. Ce qu'on demande aux autorités, c'est de prendre leur responsabilité, qu'elles fassent un plafonnement du prix de l'énergie. Mais aujourd'hui, on n'est absolument pas rassurés sur ces points-là ». En pleine campagne électorale, tous les partis réclament des mesures d'aide exceptionnelles. Mais le chef du gouvernement sortant, Mario Draghi, n'a aucune intention de creuser le déficit budgétaire. Anne Le Nir, Rome, RFI.

SB : Et face à cette hausse de prix, face à une énergie qui risque de se faire plus rare, la France appelle à la sobriété.

RA : Alors la sobriété, c'est le mot de la rentrée pour l'exécutif. La sobriété, cela veut dire moins consommer. La semaine dernière, le président Emmanuel Macron avait appelé à la fin de l'abondance. Et dans le même sens, aujourd'hui, la Première ministre Elisabeth Borne s'est exprimée aujourd'hui dans son premier grand discours de rentrée. Elle était devant les dirigeants d'entreprises français et elle leur a demandé de faire des efforts pour éviter que l'on manque d'énergie dans les prochains mois. On écoute Elisabeth Borne.

Chaque entreprise doit se mobiliser et agir. J'appelle donc chacune à établir en septembre son propre plan de sobriété. Si nous agissons collectivement, nous pouvons surmonter ce risque de pénurie, mais si chacun ne prend pas sa part ou que toutes les hypothèses défavorables se conjuguaient, nous serions amenées à imposer des baisses de consommation. Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées et nous devons malheureusement nous y préparer. L'heure n'est plus à attendre, l'heure n'est plus aux demi-mesures, l'heure n'est plus au chacun pour soi, l'heure est à la responsabilité collective. État, entreprises, collectivités, citoyens, chacun doit prendre sa part.

RA : Voilà la cheffe du gouvernement français Elisabeth Borne lors de l'université d'été du Medef à l'hippodrome de Longchamp, à Paris. Propos recueillis par Julien Chavanne.

SB : Pas de décollage vers la Lune aujourd'hui.

RA : Oui, c'est la nouvelle fusée de la Nasa qui devait décoller, pour le retour d'une mission américaine sur la Lune, cinquante ans après le dernier vol d'Apollo. Mais ce décollage a dû être annulé en raison d'un problème technique notamment qui concerne notamment l'un des moteurs. Déception pour les milliers de personnes qui avaient fait le déplacement au Centre spatial Kennedy en Floride dans l'espoir d'assister au spectacle. Mais la mission Artémis 1, c'est ainsi qu'elle s'appelle, cette mission, pourrait être lancé vendredi, ont indiqué les personnes qui sont en charge.

SB : Et enfin l'un des joueurs de football africain les plus connus victimes d'un cambriolage avec violence.

RA : Il s'agit du Gabonais Pierre-Emmerick Aubameyang qui joue au FC Barcelone. Alors les faits se sont déroulés la nuit dernière, plusieurs hommes sont entrés chez lui en banlieue de Barcelone. Que s'est-il exactement passé ? Précisions de notre correspondante Elise Gazengel.

Il était une heure du matin cette nuit lorsque quatre hommes cagoulés se sont introduits au domicile de l'international gabonais Pierre-Emmerick Aubameyang à Castelldefells, en banlieue de Barcelone, en escaladant le mur de son jardin. Selon les révélations d'El País et de la radio Rac1, les voleurs, munis d'armes à feu et de barres de fer, ont menacé le footballeur et sa femme, les ont ligotés et allongés au sol pendant une heure jusqu'à ce qu'ils ouvrent un coffre-fort qui contenait des objets de valeur avant de prendre la fuite. Le footballeur du Barça a été frappé au menton avec une barre de fer, sa femme est, elle aussi, légèrement blessée la tête, mais le couple a refusé de se rendre à l'hôpital pour ne pas traumatiser davantage leurs enfants, présents lors du cambriolage. Il y a deux mois, des voleurs s'étaient déjà introduits chez eux, mais la famille était absente. Cette fois, les malfaiteurs semblent ne plus craindre de croiser leurs victimes. Une méthode qui inquiète ici alors que mi-août, un autre joueur du Barça, Robert Lewandoski s'était fait voler sa montre en plein jour, devant le centre d'entraînement, alors qu'il signait des autographes à ses fans. Elise Gazengel, Barcelone, RFI.

RA : Et puis les premières nouvelles de Pierre-Emmerick Aubameyang après ce cambriolage. « Il va bien. Il est effrayé mais il va bien », indique à l'Agence France Presse une source interne au FC Barcelone.

Voilà, c'est ainsi que s'achève ce Journal en français facile. Merci Sylvie.

SB : Avec plaisir.

RA : À demain, bonne soirée à tous, 22h10 ici à Paris.


Journal en français facile 29/08/2022 20h00 GMT Easy French Newspaper 29/08/2022 20h00 GMT

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI, il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : Et à la Une ce soir : des pluies meurtrières au Pakistan. Le dernier bilan dépasse désormais les 1 100 morts. Les conséquences sont très importantes, notre reportage à suivre.

SB : La crise de l'énergie. Illustration en Italie dans ce Journal en français facile où les prix flambent, c'est-à-dire qu'ils sont toujours plus hauts. Et puis la réponse de la France qui poursuit dans son objectif de sobriété énergétique : aujourd'hui la Première ministre Elisabeth Borne a demandé aux entreprises de mettre en place dès septembre des plans pour réduire les consommations de 10%.

RA : Et puis Pierre-Emmerick Aubameyang cambriolé et frappé. Équipés d'armes, plusieurs hommes se sont introduits au domicile du footballeur gabonais. Ils ont forcé le joueur à ouvrir son coffre-fort et ont volé de nombreux objets de valeur avant de prendre la fuite.

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SB : Le bilan s'est encore alourdi au Pakistan.

RA : Oui, le pays est confronté à des pluies de mousson meurtrières. Au moins 1 136 personnes ont été tuées, chiffre communiqué par l'autorité nationale de gestion des catastrophes. Au Pakistan, un habitant sur sept est touché par ces inondations, cela représente 33 millions de personnes. Les conséquences sont très importantes : des glissements de terrain, des routes endommagées, des villages engloutis, c'est-à-dire qui se trouvent sous les eaux. Et puis les conséquences sanitaires, sur le plan de la santé : des cas de choléra ont été signalés. Notre envoyée spéciale Sonia Ghezali s'est rendue dans plusieurs villages sinistrés, je vous propose d'écouter son reportage.

Des dizaines de familles ont trouvé refuge dans une bâtisse du centre de Sukkur dans le Sind. Mansoor Ali, un policier municipal, est là presque chaque jour. « C'est une salle de mariage, mais la police l'a réservé pour accueillir les victimes des inondations. » Shehzad Ehmad est ici depuis près d'une semaine : « Les autorités nous distribuent de la nourriture, quelques organisations locales aussi nous aident. On prie pour que l'eau se retire et que l'on puisse retourner dans nos maisons. » Un souhait partagé par son épouse, traumatisée : « Une de nos voisines est morte. Elle cuisinait quand le toit de sa maison s'est effondré à cause de la pluie. Elle est tombée sur son réchaud à gaz et elle a été brulée vivante. Elle avait 4 enfants en bas âge. Nous n'avons plus rien, nous avons tout perdu. On est tous pauvres ici. On ne peut que prier Dieu. » Même si la pluie a cessé de tomber sur Sukkur, les rescapés craignent de nouveaux épisodes de pluie diluvienne, car la mousson ne s'achève que mi-septembre. Sonia Ghezali de retour de Sukkur, Islamabad, RFI.

SB : Situation très inquiétante en Irak ce soir.

RA : Oui, l'Irak qui est secoué par une crise politique depuis les dernières élections législatives au mois d'octobre. Mais aujourd'hui, la situation a totalement dégénéré, elle s'est aggravée, après que Moqtada Sadr qui est un chef chiite, eh bien, annonce son retrait de la vie politique. Suite à cela, ses partisans ont envahi le palais de la République à Bagdad. Au moins 12 manifestants ont été tués par balles. Dernière information ce soir : dans la zone où ont lieu ces tensions, que l'on appelle la Zone Verte, au moins sept obus de mortier sont tombés, les obus de mortier c'est un armement très puissant.

SB : C'est l'une des grandes inquiétudes de cette rentrée dans de nombreux pays du monde : la crise de l'énergie.

RA : C'est l'une des grandes conséquences de la guerre en Ukraine en raison notamment du gaz russe qui se fait plus rare et dont dépendent beaucoup de pays, particulièrement en Europe. L'Union européenne tente face à cela de s'organiser, ce lundi la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit qu'elle était en train de préparer une « réforme structurelle » du marché européen de l'électricité. Car pour le moment, la conséquence de cette crise, c'est la hausse des prix. Illustration en Italie. Reportage à Rome signé Anne Le Nir.

Le mot « bollette », factures, en italien, est sur la bouche de tous les entrepreneurs et commerçants. Alfonso Sacchi propriétaire du restaurant- pizzeria romain, Taverna Le Coppelle, ne sait plus comment joindre les deux bouts. « J'ai constaté une augmentation considérable des factures d'électricité. Je payais 1 700 euros par mois en moyenne, maintenant, je dois payer 3 400 euros par mois. Quant au bois pour le four à pizza, son prix a bondi de 19 à 27 euros les 100 kilos. Arrivé à ce point, cela ne me convient pas de continuer. Dois-je mettre la clef sous la porte ? Czy powinienem włożyć klucz pod drzwi? » Comme le relève Arnaud de Montalembert, gérant de six superettes dont la marque appartient à un groupe français bien connu, en Italie, il n'existe pas de bouclier tarifaire. « Au mois de juillet, on a eu des factures d'électricité qui ont passé de 3 500 euros mensuels, qu'on payait l'année précédente sur la même période, entre 13 et 14 000 pour chaque magasin. Ce qu'on demande aux autorités, c'est de prendre leur responsabilité, qu'elles fassent un plafonnement du prix de l'énergie. Mais aujourd'hui, on n'est absolument pas rassurés sur ces points-là ». En pleine campagne électorale, tous les partis réclament des mesures d'aide exceptionnelles. Mais le chef du gouvernement sortant, Mario Draghi, n'a aucune intention de creuser le déficit budgétaire. Ale ustępujący szef rządu Mario Draghi nie ma zamiaru zwiększać deficytu budżetowego. Anne Le Nir, Rome, RFI.

SB : Et face à cette hausse de prix, face à une énergie qui risque de se faire plus rare, la France appelle à la sobriété.

RA : Alors la sobriété, c'est le mot de la rentrée pour l'exécutif. La sobriété, cela veut dire moins consommer. La semaine dernière, le président Emmanuel Macron avait appelé à la fin de l'abondance. Et dans le même sens, aujourd'hui, la Première ministre Elisabeth Borne s'est exprimée aujourd'hui dans son premier grand discours de rentrée. Elle était devant les dirigeants d'entreprises français et elle leur a demandé de faire des efforts pour éviter que l'on manque d'énergie dans les prochains mois. On écoute Elisabeth Borne.

Chaque entreprise doit se mobiliser et agir. J'appelle donc chacune à établir en septembre son propre plan de sobriété. Si nous agissons collectivement, nous pouvons surmonter ce risque de pénurie, mais si chacun ne prend pas sa part ou que toutes les hypothèses défavorables se conjuguaient, nous serions amenées à imposer des baisses de consommation. Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées et nous devons malheureusement nous y préparer. L'heure n'est plus à attendre, l'heure n'est plus aux demi-mesures, l'heure n'est plus au chacun pour soi, l'heure est à la responsabilité collective. État, entreprises, collectivités, citoyens, chacun doit prendre sa part.

RA : Voilà la cheffe du gouvernement français Elisabeth Borne lors de l'université d'été du Medef à l'hippodrome de Longchamp, à Paris. Propos recueillis par Julien Chavanne.

SB : Pas de décollage vers la Lune aujourd'hui. SB: Dzisiaj nie ma startu na Księżyc.

RA : Oui, c'est la nouvelle fusée de la Nasa qui devait décoller, pour le retour d'une mission américaine sur la Lune, cinquante ans après le dernier vol d'Apollo. Mais ce décollage a dû être annulé en raison d'un problème technique notamment qui concerne notamment l'un des moteurs. Déception pour les milliers de personnes qui avaient fait le déplacement au Centre spatial Kennedy en Floride dans l'espoir d'assister au spectacle. Mais la mission Artémis 1, c'est ainsi qu'elle s'appelle, cette mission, pourrait être lancé vendredi, ont indiqué les personnes qui sont en charge.

SB : Et enfin l'un des joueurs de football africain les plus connus victimes d'un cambriolage avec violence.

RA : Il s'agit du Gabonais Pierre-Emmerick Aubameyang qui joue au FC Barcelone. Alors les faits se sont déroulés la nuit dernière, plusieurs hommes sont entrés chez lui en banlieue de Barcelone. Que s'est-il exactement passé ? Précisions de notre correspondante Elise Gazengel.

Il était une heure du matin cette nuit lorsque quatre hommes cagoulés se sont introduits au domicile de l'international gabonais Pierre-Emmerick Aubameyang à Castelldefells, en banlieue de Barcelone, en escaladant le mur de son jardin. Selon les révélations d'El País et de la radio Rac1, les voleurs, munis d'armes à feu et de barres de fer, ont menacé le footballeur et sa femme, les ont ligotés et allongés au sol pendant une heure jusqu'à ce qu'ils ouvrent un coffre-fort qui contenait des objets de valeur avant de prendre la fuite. Le footballeur du Barça a été frappé au menton avec une barre de fer, sa femme est, elle aussi, légèrement blessée la tête, mais le couple a refusé de se rendre à l'hôpital pour ne pas traumatiser davantage leurs enfants, présents lors du cambriolage. Il y a deux mois, des voleurs s'étaient déjà introduits chez eux, mais la famille était absente. Cette fois, les malfaiteurs semblent ne plus craindre de croiser leurs victimes. Tym razem przestępcy nie boją się już krzyżować dróg ze swoimi ofiarami. Une méthode qui inquiète ici alors que mi-août, un autre joueur du Barça, Robert Lewandoski s'était fait voler sa montre en plein jour, devant le centre d'entraînement, alors qu'il signait des autographes à ses fans. Elise Gazengel, Barcelone, RFI.

RA : Et puis les premières nouvelles de Pierre-Emmerick Aubameyang après ce cambriolage. « Il va bien. Il est effrayé mais il va bien », indique à l'Agence France Presse une source interne au FC Barcelone.

Voilà, c'est ainsi que s'achève ce Journal en français facile. Merci Sylvie.

SB : Avec plaisir.

RA : À demain, bonne soirée à tous, 22h10 ici à Paris.