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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 28 novembre 2017

Journal en français facile 28 novembre 2017

Gilles Moreau : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, voici votre Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie !

Sylvie Berruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !

GM : Dans l'actualité : le discours d'Emmanuel Macron à Ouagadougou devant les étudiants burkinabè. Le président veut tourner la page de la « Françafrique ». Il propose à la jeunesse africaine une relation renouvelée, reposant sur des liens plus forts avec l'Europe. Emmanuel Macron participera demain au sommet Europe-Afrique d' Abidjan, sommet qui sera dominé par les questions de sécurité et d'immigration. SB : Au deuxième jour de sa visite en Birmanie, le pape François a rencontré Aung San Suu Kyi.

Pour lui, les dirigeants birmans doivent respecter « tous les groupes ethniques et leur identité ». Mais il n'a pas prononcé le mot « Rohingyas ». GM : La Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile, le premier depuis plusieurs mois. Le missile a survolé la mer du Japon. Le président américain Donald Trump s'exprimera tout à l'heure sur le sujet. -----

SB : Au Burkina Faso, Emmanuel Macron a voulu donner un nouveau départ aux relations franco-africaines.

GM : Un thème qu'il a développé dans son discours prononcé à l'université de Ouagadougou. Discours de près de 2 heures suivi d'un débat très animé et très direct avec les étudiants burkinabè. Emmanuel Macron propose à la jeunesse africaine une relation renouvelée, reposant sur des liens plus forts entre l'Afrique et l'Europe. Il s'est présenté comme le représentant d'une génération pour laquelle « les crimes de la colonisation sont incontestables ». Il a proposé à la jeunesse africaine « de se tenir à ses côtés » pour relever les défis du continent, à commencer par le terrorisme. Véronique Rigolet :

Chaque mot avait été pesé pour tourner résolument la page de la Françafrique. Pendant 1 h 40 Emmanuel Macron a ainsi tenu un discours vibrant de vérité et de solidarité à la jeunesse burkinabè, faisant valoir que « l'Afrique n'était ni un continent perdu, ni un continent sauvé ». Et le président français de s'inscrire résolument dans cette nouvelle génération post-coloniale qui « ne vient pas dire à l'Afrique ce qu'elle doit faire, mais pour l'accompagner », a-t-il dit, cette jeunesse africaine « condamnée à réussir ». Emmanuel Macron entend « se tenir à ses côtés » face aux défis du continent : le terrorisme, le changement climatique, le développement économique et le combat de la démocratie. Un discours volontariste accompagné d'une promesse d'augmentation de l'aide au développement et l'annonce d'une initiative euro-africaine pour mettre fin à la tragédie des migrants réduits en esclavage en Libye. Des engagements applaudis avant que ne commence la séquence des questions-réponses avec la salle. Séquence nettement moins maîtrisée durant laquelle le président s'est vu interrogé sur « l'élimination jalouse de Khadafi » par la France, ou bien encore sur la présence militaire française et la question démographique. Autant de points de crispations, malgré la main tendue du président français, une certaine défiance qui perdure et qui s'est illustrée également par des manifestations dans les rues de Ouagadougou en marge du discours présidentiel. GM : Demain, Emmanuel Macron participe au sommet Europe-Afrique d' Abidjan, 5e sommet qui sera dominé par les questions de sécurité et d'immigration. La France compte lancer une « initiative » contre les passeurs qui exploitent les migrants en Libye.

SB : Au Kenya, dans un climat de tensions et de divisions politiques, le président Kenyatta a prêté serment pour un second mandat de cinq ans.

GM : C'était devant des dizaines de milliers de partisans rassemblés dans un stade de la capitale Nairobi. Alors que le président prêtait serment, les forces de l'ordre intervenaient pour réprimer un rassemblement de l'opposition dans un autre quartier de Nairobi. Le bilan est d'au moins deux morts. SB : Au deuxième jour de sa visite en Birmanie, le pape François a rencontré Aung San Suu Kyi.

GM : Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix 1991, mais dont le prestige a décliné en raison du drame des réfugiés Rohingyas. Dans le discours qui a suivi cette rencontre, le pape a évité de prononcer le nom de cette minorité musulmane, tout en appelant les dirigeants birmans à respecter « tous les groupes ethniques et leur identité ». On l'écoute : « Le futur de la Birmanie doit être la paix. Une paix fondée sur le respect de la dignité et les droits des autres membres de la société, et sur le respect du groupe ethnique et son identité. Il faut respecter l'état de droit et un ordre démocratique qui permettent à chaque individu et à chaque groupe, sans exclusion, de contribuer au bien commun. Les différences religieuses ne doivent pas être un motif de division et de divergence, mais plutôt une force pour l'unité, le pardon, la tolérance et une sage construction du pays. GM : Le pape François qui poursuit sa visite en Birmanie avant de se rendre jeudi au Bangladesh. La Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile, le premier depuis plusieurs mois. Le missile a survolé la mer du Japon et, selon certaines sources à Tokyo, il s'est abattu dans la Zone économique exclusive du Japon. Selon la Maison-Blanche, Donald Trump a été informé du tir alors que l'engin était encore en vol. SB : Revenons maintenant sur le dossier du glyphosate, ce composant d'herbicides autorisé pour une période de 5 ans de plus en Europe, malgré l'opposition des défenseurs de l'environnement. GM : Ce feu vert intervenu lundi grâce au vote de l'Allemagne a provoqué des remous politiques aujourd'hui à Berlin. Pour beaucoup, l'Allemagne aurait dû s'abstenir au lieu de voter pour. Explications de notre correspondant Pascal Thibault :

« Cela n'était pas conforme à la ligne de conduite que nous avions fixée ». Angela Merkel a ce mardi rappelé à l'ordre son ministre de l'Agriculture, le conservateur bavarois Christian Schmidt. Ce dernier avait lundi à Bruxelles voté en faveur de la ré-autorisation de l'herbicide glyphosate alors que sa collègue en charge de l'environnement, la sociale-démocrate Barbara Hendricks lui avait rappelé, juste avant, son opposition à une telle mesure. Dans un gouvernement de coalition, l'abstention est de rigueur lorsque les deux partenaires ne parviennent pas à un accord sur un dossier. L'Allemagne s'en était tenue à cette ligne de conduite traditionnelle lors des précédents votes sur le glyphosate. Le ministre de l'Agriculture conservateur a déclaré avoir fait cavalier seul. Une décision qui a provoqué la colère des sociaux-démocrates qui gèrent toujours les affaires courantes depuis les élections du 24 septembre dans un gouvernement les associant aux conservateurs d'Angela Merkel. La décision solitaire du Bavarois Schmidt à Bruxelles qui a fait basculer la décision en faveur du glyphosate empoisonne les relations entre sociaux et chrétiens-démocrates alors qu'une nouvelle grande coalition pourrait à nouveau diriger l'Allemagne. Angela Merkel se serait bien passée de cet incident de parcours. D'où son rappel à l'ordre adressé au ministre rebelle sans pour autant le remercier, ce que réclamaient certains à gauche. SB : Un nouveau cycle de discussions a commencé à Genève sous l'égide de l'ONU (sous sa responsabilité ) pour tenter de régler le conflit en Syrie. GM : Il s'annonce tout aussi cahotique ( compliqué ) que les précédents. L'opposition réclame toujours le départ de Bachar el-Assad. La délégation du régime de Damas a manifesté son mécontentement en retardant sa venue à Genève.

SB : Aux États-Unis, nouvelle conséquence du scandale Harvey Weinstein : la chambre des Représentants va voter une loi qui rendra obligatoire une formation des parlementaires contre le harcèlement sexuel.

GM : Une grande première pour ces élus, mais pas pour les citoyens ordinaires, car ce type de pratique est déjà courant dans les entreprises américaines. Romain Lemaresquier :

Face à la multiplication des dénonciations de cas de harcèlements sexuels aux États-Unis, des affaires qui touchent également des élus américains, la chambre des Représentants n'avait d'autre choix que de mettre en place un tel système. Ces formations, qui sont désormais monnaie courante dans les entreprises depuis plusieurs décennies, visent à prévenir le harcèlement sexuel. Il s'agit principalement de questionnaires en ligne, de vidéos, de conférence d'avocats explicitant la loi. Des mesures inefficaces selon de nombreuses associations qui travaillent dans ce domaine. Raison pour laquelle certains élus américains n'hésitent pas à dire qu'il ne s'agit là que d'un premier pas. Le chef de la majorité républicaine Paul Ryan et celle de la minorité démocrate Nancy Pelosi vont devoir faire plus, comme l'espère la républicaine Barbara Comstock, élue de Virginie à la Chambre des représentants. C'est ce que le public américain attend face à l'accumulation d'affaires ces dernières semaines. Car à l'image de ce qu'il se passe dans les milieux privés, des élus américains ont également payé pendant de nombreuses années des dédommagements à des victimes de harcèlement sexuel en échange de leur silence. Des pratiques auxquelles il faut désormais mettre fin. Et pour de nombreux élus américains, la seule solution viable est de mettre un terme à l'opacité entourant ces affaires, c'est-à-dire rendre obligatoire une certaine transparence. GM : En France, le débat sur l'encadrement des loyers est relancé par une décision de justice. Le tribunal administratif de Paris a annulé l'encadrement des loyers en vigueur dans la capitale depuis 2015. SB : Le Grand prix 2017 de l'humour politique est décerné à François Hollande. GM : L'ancien président est récompensé pour l'ensemble de ses traits d'humour, selon le Press Club de France qui organise ce concours. On parle d'ailleurs de ses « hollanderies ». Exemples : « Toutes les décisions que je prends, je les prends seul avec moi-même, dans un dialogue singulier » et « Aujourd'hui, je suis à deux doigts d'être aimé ». C'est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page RFI Savoirs. Bonsoir à tous, bonsoir Sylvie !

Journal en français facile 28 novembre 2017 Journal en français facile November 28, 2017

Gilles Moreau : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, voici votre Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie !

Sylvie Berruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !

GM : Dans l'actualité : le discours d'Emmanuel Macron à Ouagadougou devant les étudiants burkinabè. Le président veut tourner la page de la « Françafrique ». Il propose à la jeunesse africaine une relation renouvelée, reposant sur des liens plus forts avec l'Europe. Emmanuel Macron participera demain au sommet Europe-Afrique d' Abidjan, sommet qui sera dominé par les questions de sécurité et d'immigration. SB : Au deuxième jour de sa visite en Birmanie, le pape François a rencontré Aung San Suu Kyi.

Pour lui, les dirigeants birmans doivent respecter « tous les groupes ethniques et leur identité ». Mais il n'a pas prononcé le mot « Rohingyas ». GM : La Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile, le premier depuis plusieurs mois. Le missile a survolé la mer du Japon. Le président américain Donald Trump s'exprimera tout à l'heure sur le sujet. -----

SB : Au Burkina Faso, Emmanuel Macron a voulu donner un nouveau départ aux relations franco-africaines.

GM : Un thème qu'il a développé dans son discours prononcé à l'université de Ouagadougou. Discours de près de 2 heures suivi d'un débat très animé et très direct avec les étudiants burkinabè. Emmanuel Macron propose à la jeunesse africaine une relation renouvelée, reposant sur des liens plus forts entre l'Afrique et l'Europe. Il s'est présenté comme le représentant d'une génération pour laquelle « les crimes de la colonisation sont incontestables ». Il a proposé à la jeunesse africaine « de se tenir à ses côtés » pour relever les défis du continent, à commencer par le terrorisme. Véronique Rigolet :

Chaque mot avait été pesé pour tourner résolument la page de la Françafrique. Pendant 1 h 40 Emmanuel Macron a ainsi tenu un discours vibrant de vérité et de solidarité à la jeunesse burkinabè, faisant valoir que « l'Afrique n'était ni un continent perdu, ni un continent sauvé ». Et le président français de s'inscrire résolument dans cette nouvelle génération post-coloniale qui « ne vient pas dire à l'Afrique ce qu'elle doit faire, mais pour l'accompagner », a-t-il dit, cette jeunesse africaine « condamnée à réussir ». Emmanuel Macron entend « se tenir à ses côtés » face aux défis du continent : le terrorisme, le changement climatique, le développement économique et le combat de la démocratie. Un discours volontariste accompagné d'une promesse d'augmentation de l'aide au développement et l'annonce d'une initiative euro-africaine pour mettre fin à la tragédie des migrants réduits en esclavage en Libye. Des engagements applaudis avant que ne commence la séquence des questions-réponses avec la salle. Séquence nettement moins maîtrisée durant laquelle le président s'est vu interrogé sur « l'élimination jalouse de Khadafi » par la France, ou bien encore sur la présence militaire française et la question démographique. Autant de points de crispations, malgré la main tendue du président français, une certaine défiance qui perdure et qui s'est illustrée également par des manifestations dans les rues de Ouagadougou en marge du discours présidentiel. GM : Demain, Emmanuel Macron participe au sommet Europe-Afrique d' Abidjan, 5e sommet qui sera dominé par les questions de sécurité et d'immigration. La France compte lancer une « initiative » contre les passeurs qui exploitent les migrants en Libye.

SB : Au Kenya, dans un climat de tensions et de divisions politiques, le président Kenyatta a prêté serment pour un second mandat de cinq ans.

GM : C'était devant des dizaines de milliers de partisans rassemblés dans un stade de la capitale Nairobi. Alors que le président prêtait serment, les forces de l'ordre intervenaient pour réprimer un rassemblement de l'opposition dans un autre quartier de Nairobi. Le bilan est d'au moins deux morts. SB : Au deuxième jour de sa visite en Birmanie, le pape François a rencontré Aung San Suu Kyi.

GM : Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix 1991, mais dont le prestige a décliné en raison du drame des réfugiés Rohingyas. Dans le discours qui a suivi cette rencontre, le pape a évité de prononcer le nom de cette minorité musulmane, tout en appelant les dirigeants birmans à respecter « tous les groupes ethniques et leur identité ». On l'écoute : « Le futur de la Birmanie doit être la paix. Une paix fondée sur le respect de la dignité et les droits des autres membres de la société, et sur le respect du groupe ethnique et son identité. Il faut respecter l'état de droit et un ordre démocratique qui permettent à chaque individu et à chaque groupe, sans exclusion, de contribuer au bien commun. Les différences religieuses ne doivent pas être un motif de division et de divergence, mais plutôt une force pour l'unité, le pardon, la tolérance et une sage construction du pays. GM : Le pape François qui poursuit sa visite en Birmanie avant de se rendre jeudi au Bangladesh. La Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile, le premier depuis plusieurs mois. Le missile a survolé la mer du Japon et, selon certaines sources à Tokyo, il s'est abattu dans la Zone économique exclusive du Japon. Selon la Maison-Blanche, Donald Trump a été informé du tir alors que l'engin était encore en vol. SB : Revenons maintenant sur le dossier du glyphosate, ce composant d'herbicides autorisé pour une période de 5 ans de plus en Europe, malgré l'opposition des défenseurs de l'environnement. GM : Ce feu vert intervenu lundi grâce au vote de l'Allemagne a provoqué des remous politiques aujourd'hui à Berlin. Pour beaucoup, l'Allemagne aurait dû s'abstenir au lieu de voter pour. Explications de notre correspondant Pascal Thibault :

« Cela n'était pas conforme à la ligne de conduite que nous avions fixée ». Angela Merkel a ce mardi rappelé à l'ordre son ministre de l'Agriculture, le conservateur bavarois Christian Schmidt. Ce dernier avait lundi à Bruxelles voté en faveur de la ré-autorisation de l'herbicide glyphosate alors que sa collègue en charge de l'environnement, la sociale-démocrate Barbara Hendricks lui avait rappelé, juste avant, son opposition à une telle mesure. Dans un gouvernement de coalition, l'abstention est de rigueur lorsque les deux partenaires ne parviennent pas à un accord sur un dossier. L'Allemagne s'en était tenue à cette ligne de conduite traditionnelle lors des précédents votes sur le glyphosate. Le ministre de l'Agriculture conservateur a déclaré avoir fait cavalier seul. Une décision qui a provoqué la colère des sociaux-démocrates qui gèrent toujours les affaires courantes depuis les élections du 24 septembre dans un gouvernement les associant aux conservateurs d'Angela Merkel. La décision solitaire du Bavarois Schmidt à Bruxelles qui a fait basculer la décision en faveur du glyphosate empoisonne les relations entre sociaux et chrétiens-démocrates alors qu'une nouvelle grande coalition pourrait à nouveau diriger l'Allemagne. Angela Merkel se serait bien passée de cet incident de parcours. D'où son rappel à l'ordre adressé au ministre rebelle sans pour autant le remercier, ce que réclamaient certains à gauche. SB : Un nouveau cycle de discussions a commencé à Genève sous l'égide de l'ONU (sous sa responsabilité ) pour tenter de régler le conflit en Syrie. GM : Il s'annonce tout aussi cahotique ( compliqué ) que les précédents. L'opposition réclame toujours le départ de Bachar el-Assad. La délégation du régime de Damas a manifesté son mécontentement en retardant sa venue à Genève.

SB : Aux États-Unis, nouvelle conséquence du scandale Harvey Weinstein : la chambre des Représentants va voter une loi qui rendra obligatoire une formation des parlementaires contre le harcèlement sexuel.

GM : Une grande première pour ces élus, mais pas pour les citoyens ordinaires, car ce type de pratique est déjà courant dans les entreprises américaines. Romain Lemaresquier :

Face à la multiplication des dénonciations de cas de harcèlements sexuels aux États-Unis, des affaires qui touchent également des élus américains, la chambre des Représentants n'avait d'autre choix que de mettre en place un tel système. Ces formations, qui sont désormais monnaie courante dans les entreprises depuis plusieurs décennies, visent à prévenir le harcèlement sexuel. Il s'agit principalement de questionnaires en ligne, de vidéos, de conférence d'avocats explicitant la loi. Des mesures inefficaces selon de nombreuses associations qui travaillent dans ce domaine. Raison pour laquelle certains élus américains n'hésitent pas à dire qu'il ne s'agit là que d'un premier pas. Le chef de la majorité républicaine Paul Ryan et celle de la minorité démocrate Nancy Pelosi vont devoir faire plus, comme l'espère la républicaine Barbara Comstock, élue de Virginie à la Chambre des représentants. C'est ce que le public américain attend face à l'accumulation d'affaires ces dernières semaines. Car à l'image de ce qu'il se passe dans les milieux privés, des élus américains ont également payé pendant de nombreuses années des dédommagements à des victimes de harcèlement sexuel en échange de leur silence. Des pratiques auxquelles il faut désormais mettre fin. Et pour de nombreux élus américains, la seule solution viable est de mettre un terme à l'opacité entourant ces affaires, c'est-à-dire rendre obligatoire une certaine transparence. GM : En France, le débat sur l'encadrement des loyers est relancé par une décision de justice. Le tribunal administratif de Paris a annulé l'encadrement des loyers en vigueur dans la capitale depuis 2015. SB : Le Grand prix 2017 de l'humour politique est décerné à François Hollande. GM : L'ancien président est récompensé pour l'ensemble de ses traits d'humour, selon le Press Club de France qui organise ce concours. On parle d'ailleurs de ses « hollanderies ». Exemples : « Toutes les décisions que je prends, je les prends seul avec moi-même, dans un dialogue singulier » et « Aujourd'hui, je suis à deux doigts d'être aimé ». C'est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page RFI Savoirs. Bonsoir à tous, bonsoir Sylvie !