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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 27/04/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 27/04/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI il est 22h00 à Paris, 20h00 en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile.

À la Une ce soir : l'aide internationale commence à arriver en Inde. Des cargaisons de matériel médical en provenance de Grande-Bretagne. L'Inde est lourdement touchée par la seconde vague du coronavirus. Plus de 2 800 décès ont été enregistrés en une seule journée hier.

Face à la pandémie une expérience qui donne de l'espoir au monde de la culture. Plus de 5 000 personnes rassemblées sans distance de sécurité pour un concert test à Barcelone, c'était il y a un mois. Résultats rendus publics aujourd'hui, « aucun cas de contagion recensé pendant le concert » affirment les organisateurs.

Dans cette édition également en Russie, une nouvelle décision de justice visant les soutiens de l'opposant Alexeï Navalny.

Et en France, un appel de militaires qui fait polémique. Un millier de militaires qui dénonce dans la presse l'affaiblissement de la France. La ministre des Armées Florence Parly réclame des sanctions. Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, elle, soutient cette initiative.

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RA : Chaque jour, un nouveau triste record en Inde. Le pays confronté à une seconde vague de Covid-19 extrêmement forte. Plus de 2 800 décès annoncés dans la seule journée d'hier, plus de 350 000 nouveaux cas en 24 heures. Le pays se trouve dans une situation extrêmement difficile, les hôpitaux manquent de tout. Alors la communauté internationale vient en aide de l'Inde, avec ce matin l'arrivée des premières cargaisons de matériel médical en provenance de Grande-Bretagne, Christophe Paget.

« Bel exemple de coopération internationale », tweetait ce matin le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, en partageant des photos des premières cargaisons d'aide médicale britanniques en train d'être déchargée sur les pistes de l'aéroport de Delhi. Dans les caisses, entre autres, 100 ventilateurs et 95 concentrateurs d'oxygène. Cette semaine, au total, ce sont près de 500 concentrateurs d'oxygène et 140 respirateurs qui doivent être envoyés du Royaume-Uni en Inde, où familles de malades et personnels de santé cherchent désespérément, outre des places dans des hôpitaux saturés, de l'oxygène. La France doit donc entre autres envoyer d'ici la fin de la semaine de quoi alimenter en oxygène jusqu'à 10 000 patients par jour. De source diplomatique Berlin devrait donner « dès que possible » à l'Inde une usine d'oxygène de son armée. L'Union européenne et l'Organisation mondiale de la santé doivent elles aussi envoyer de l'oxygène. Washington y réfléchit également, mais pour le moment son aide d'urgence se concentre sur les vaccins, avec l'envoie de composants, mais peut-être aussi d'une partie des 60 millions de doses d'AstraZeneca que les États-Unis ont prévu d'envoyer à l'étranger. L'Inde doit ouvrir son programme de vaccination à tous les adultes ce samedi, mais manque déjà de doses.

RA : La situation sanitaire de l'Inde qui inquiète évidemment à l'étranger où l'on craint une propagation du variant indien. D'où la décision aujourd'hui de la Belgique d'interdire l'entrée sur son territoire de voyageurs en provenance d'Inde, mais également du Brésil et de l'Afrique du Sud, deux autres pays fortement touchés par la pandémie.

Également sur le plan sanitaire, les conclusions de cette expérience qui ont de quoi donner de l'espoir au monde de la culture : il y a un mois jour pour jour, le 27 mars dernier, était organisé à Barcelone en Espagne un concert test. 5 000 personnes rassemblées, avec le masque, mais sans distance de sécurité. Les conclusions ont donc été rendues publiques aujourd'hui et elles sont encourageantes comme l'explique Josep María Llibre, docteur en maladies infectieuses, il a supervisé l'événement :

« On a diagnostiqué dans les 14 jours suivant le concert, six cas de Covid ce qui représente un taux d'incidence de 131 cas / 100 000 habitants, gardez ce chiffre en tête. Ces six cas sont peu ou pas symptomatiques et il n'y a eu aucune transmission secondaire de ces cas à d'autres contacts. Pour au moins quatre de ces six cas on sait que la contagion ne n'est pas passée pendant le concert, pour les deux autres ça a été impossible de le déterminer avec notre enquête. Et on a comparé ce taux d'incidence avec la population de Barcelone, la même semaine et pour le même groupe d'âge et ce taux est de 260 cas / 100 000 habitants. Donc 131 pour ceux qui sont allés au concert et 260 la population avec laquelle on les a comparés ! Et donc on est sûrs que ce concert n'a pas été un endroit de « supercontagion » et on a confirmé ce qu'on pensait le jour du concert : les gens étaient plus sûrs dans la salle qu'à n'importe quel endroit de la ville. » RA : Josep María Llibre, docteur en maladies infectieuses, présentant les conclusions du concert test organisé il y a un mois à Barcelone en présence de 5 000 personnes. De quoi donner des idées à la France, ce soir le Syndicat spectacle musical et de variété dit espérer que des concerts tests de ce type pourront se tenir en France dans le « courant du mois de mai ». Message envoyé aux autorités françaises.

En Russie à présent, la décision de la justice : elle interdit quasiment toutes les activités des organisations qui sont liées à Alexeï Navalny. L'opposant numéro 1 au président russe Vladimir Poutine qui est toujours emprisonné à Moscou. Ainsi le Fonds de lutte contre la corruption n'aura désormais plus le droit de publier des contenus sur internet ou d'organiser des manifestations. La pression toujours plus forte du Kremlin sur les soutiens de Navalny : hier ce sont les bureaux régionaux liés à l'opposant qui ont dû fermer leurs portes sur décision de justice. C'est un reportage à Moscou de Daniel Vallot.

Inutile de se présenter devant le « Quartier général » du mouvement fondé par Alexeï Navalny à Moscou : les locaux sont vides et le panneau qui en signalait l'existence a été retiré de la vue des passants. En quelques jours seulement, le mouvement fondé par l'opposant a été contraint de basculer dans une forme de clandestinité. Les cadres sont pour la plupart détenus, assignés à résidence, ou ont fui à l'étranger. Les comptes sur les réseaux sociaux ferment les uns après les autres. Quant aux militants, ils sont pour la plupart injoignables et certains nous confient leur crainte de s'exprimer publiquement. C'est en région que nous avons pu joindre une responsable – Ksenia Fadeeva, députée à la Douma de Tomsk, et ancienne dirigeante du bureau local d'Alexeï Navalny : « Nous avons fermé le bureau jusqu'à la décision définitive du tribunal… La pression policière est de plus en plus forte. Ces derniers jours des voitures de police ont commencé à me suivre. Et plusieurs de nos militants ont été arrêtés. Si nous sommes reconnus comme une organisation extrémiste, il est clair que nous ne pourrons pas continuer à travailler. » La loi russe prévoit des peines de six ans de prison pour toute personne ayant « collaboré » avec une organisation considérée comme extrémiste. Trop dangereux pour les militants et les sympathisants qui soutiennent depuis des années l'opposant russe et sa croisade anti-corruption. Après avoir jeté en prison l'opposant, c'est son mouvement que le pouvoir russe veut désormais écarter définitivement de la vie publique. Daniel Vallot, Moscou, RFI.

RA : La politique en France, avec une tribune qui fait beaucoup parler. Une tribune, c'est un écrit de plusieurs personnalités et diffusés dans la presse. Là, il s'agit d'un millier de militaires qui dénoncent dans le journal Valeurs Actuelles le « délitement » de la France, c'est-à-dire son affaiblissement, et ils se disent prêts à soutenir les « politiques qui ouvreront contre ». Un appel qu'a saisi la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a réaffirmé ce mardi son soutien à ces militaires. Analyse de ce soutien avec Anne Soetemondt.

Où est passée la Marine Le Pen qui soutenait les « gilets jaunes » mais prenait de la distance avec leurs éléments factieux ? En soutenant la tribune publiée dans Valeurs Actuelles qui parle délitement de la France, chaos et hordes de banlieue. Marine Le Pen a tendu une perche à ses détracteurs, leur permettant de la renvoyer au sombre passé du Front national, au putsch des généraux, 60 ans jour pour jour avant la publication de l'appel. « Le masque tombe, Marine Le Pen, c'est l'extrême droite », attaque la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. « Mme Le Pen a raté une occasion de montrer qu'elle avait pris une nouvelle dimension », a renchéri l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Alors faute ou stratégie politique ? Sur France Info Marine Le Pen assume, la candidate à la présidentielle soigne d'ailleurs depuis longtemps les militaires. D'après le Cevipof, 40% d'entre eux ont voté pour elle en 2017. Après un appel du pied à la droite -en se positionnant pour le remboursement de la dette Covid- puis à la gauche, en investissant un ancien insoumis tête de liste aux régionales, Marine Le Pen montre qu'elle chasse sur tous les terres électorales.

RA : À l'inverse, la ministre des Armées Florence Parly demande des sanctions contre les militaires qui se sont exprimés, estimant qu'ils sont sortis de leur « devoir de réserve ».

Enfin du football ce soir, la première demi-finale aller de la Ligue des Champions. Le Real Madrid accueille les Anglais de Chelsea. Demain, c'est le Paris Saint-Germain qui sera sur la pelouse du Parc des Princes face à Manchester City.

Fin du journal en français facile.


Journal en français facile 27/04/2021 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 27/04/2021 20.00 GMT Easy French Newspaper 27/04/2021 20h00 GMT Diario en francés fácil 27/04/2021 20h00 GMT Giornale in francese facile 27/04/2021 20h00 GMT Tijdschrift in eenvoudig Frans 27/04/2021 20h00 GMT Jornal em francês fácil 27/04/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI il est 22h00 à Paris, 20h00 en temps universel. You are listening to RFI, it is 10 p.m. in Paris, 8 p.m. in universal time.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile.

À la Une ce soir : l'aide internationale commence à arriver en Inde. Des cargaisons de matériel médical en provenance de Grande-Bretagne. L'Inde est lourdement touchée par la seconde vague du coronavirus. Plus de 2 800 décès ont été enregistrés en une seule journée hier.

Face à la pandémie une expérience qui donne de l'espoir au monde de la culture. Plus de 5 000 personnes rassemblées sans distance de sécurité pour un concert test à Barcelone, c'était il y a un mois. Résultats rendus publics aujourd'hui, « aucun cas de contagion recensé pendant le concert » affirment les organisateurs.

Dans cette édition également en Russie, une nouvelle décision de justice visant les soutiens de l'opposant Alexeï Navalny.

Et en France, un appel de militaires qui fait polémique. Un millier de militaires qui dénonce dans la presse l'affaiblissement de la France. La ministre des Armées Florence Parly réclame des sanctions. Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, elle, soutient cette initiative.

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RA : Chaque jour, un nouveau triste record en Inde. Le pays confronté à une seconde vague de Covid-19 extrêmement forte. Plus de 2 800 décès annoncés dans la seule journée d'hier, plus de 350 000 nouveaux cas en 24 heures. Le pays se trouve dans une situation extrêmement difficile, les hôpitaux manquent de tout. Alors la communauté internationale vient en aide de l'Inde, avec ce matin l'arrivée des premières cargaisons de matériel médical en provenance de Grande-Bretagne, Christophe Paget.

« Bel exemple de coopération internationale », tweetait ce matin le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, en partageant des photos des premières cargaisons d'aide médicale britanniques en train d'être déchargée sur les pistes de l'aéroport de Delhi. Dans les caisses, entre autres, 100 ventilateurs et 95 concentrateurs d'oxygène. Cette semaine, au total, ce sont près de 500 concentrateurs d'oxygène et 140 respirateurs qui doivent être envoyés du Royaume-Uni en Inde, où familles de malades et personnels de santé cherchent désespérément, outre des places dans des hôpitaux saturés, de l'oxygène. La France doit donc entre autres envoyer d'ici la fin de la semaine de quoi alimenter en oxygène jusqu'à 10 000 patients par jour. De source diplomatique Berlin devrait donner « dès que possible » à l'Inde une usine d'oxygène de son armée. L'Union européenne et l'Organisation mondiale de la santé doivent elles aussi envoyer de l'oxygène. Washington y réfléchit également, mais pour le moment son aide d'urgence se concentre sur les vaccins, avec l'envoie de composants, mais peut-être aussi d'une partie des 60 millions de doses d'AstraZeneca que les États-Unis ont prévu d'envoyer à l'étranger. L'Inde doit ouvrir son programme de vaccination à tous les adultes ce samedi, mais manque déjà de doses.

RA : La situation sanitaire de l'Inde qui inquiète évidemment à l'étranger où l'on craint une propagation du variant indien. D'où la décision aujourd'hui de la Belgique d'interdire l'entrée sur son territoire de voyageurs en provenance d'Inde, mais également du Brésil et de l'Afrique du Sud, deux autres pays fortement touchés par la pandémie.

Également sur le plan sanitaire, les conclusions de cette expérience qui ont de quoi donner de l'espoir au monde de la culture : il y a un mois jour pour jour, le 27 mars dernier, était organisé à Barcelone en Espagne un concert test. 5 000 personnes rassemblées, avec le masque, mais sans distance de sécurité. Les conclusions ont donc été rendues publiques aujourd'hui et elles sont encourageantes comme l'explique Josep María Llibre, docteur en maladies infectieuses, il a supervisé l'événement :

« On a diagnostiqué dans les 14 jours suivant le concert, six cas de Covid ce qui représente un taux d'incidence de 131 cas / 100 000 habitants, gardez ce chiffre en tête. Ces six cas sont peu ou pas symptomatiques et il n'y a eu aucune transmission secondaire de ces cas à d'autres contacts. Pour au moins quatre de ces six cas on sait que la contagion ne n'est pas passée pendant le concert, pour les deux autres ça a été impossible de le déterminer avec notre enquête. Et on a comparé ce taux d'incidence avec la population de Barcelone, la même semaine et pour le même groupe d'âge et ce taux est de 260 cas / 100 000 habitants. Donc 131 pour ceux qui sont allés au concert et 260 la population avec laquelle on les a comparés ! Et donc on est sûrs que ce concert n'a pas été un endroit de « supercontagion » et on a confirmé ce qu'on pensait le jour du concert : les gens étaient plus sûrs dans la salle qu'à n'importe quel endroit de la ville. » RA : Josep María Llibre, docteur en maladies infectieuses, présentant les conclusions du concert test organisé il y a un mois à Barcelone en présence de 5 000 personnes. De quoi donner des idées à la France, ce soir le Syndicat spectacle musical et de variété dit espérer que des concerts tests de ce type pourront se tenir en France dans le « courant du mois de mai ». Message envoyé aux autorités françaises.

En Russie à présent, la décision de la justice : elle interdit quasiment toutes les activités des organisations qui sont liées à Alexeï Navalny. L'opposant numéro 1 au président russe Vladimir Poutine qui est toujours emprisonné à Moscou. Ainsi le Fonds de lutte contre la corruption n'aura désormais plus le droit de publier des contenus sur internet ou d'organiser des manifestations. La pression toujours plus forte du Kremlin sur les soutiens de Navalny : hier ce sont les bureaux régionaux liés à l'opposant qui ont dû fermer leurs portes sur décision de justice. C'est un reportage à Moscou de Daniel Vallot.

Inutile de se présenter devant le « Quartier général » du mouvement fondé par Alexeï Navalny à Moscou : les locaux sont vides et le panneau qui en signalait l'existence a été retiré de la vue des passants. En quelques jours seulement, le mouvement fondé par l'opposant a été contraint de basculer dans une forme de clandestinité. Les cadres sont pour la plupart détenus, assignés à résidence, ou ont fui à l'étranger. Les comptes sur les réseaux sociaux ferment les uns après les autres. Quant aux militants, ils sont pour la plupart injoignables et certains nous confient leur crainte de s'exprimer publiquement. C'est en région que nous avons pu joindre une responsable – Ksenia Fadeeva, députée à la Douma de Tomsk, et ancienne dirigeante du bureau local d'Alexeï Navalny : « Nous avons fermé le bureau jusqu'à la décision définitive du tribunal… La pression policière est de plus en plus forte. Ces derniers jours des voitures de police ont commencé à me suivre. Et plusieurs de nos militants ont été arrêtés. Si nous sommes reconnus comme une organisation extrémiste, il est clair que nous ne pourrons pas continuer à travailler. » La loi russe prévoit des peines de six ans de prison pour toute personne ayant « collaboré » avec une organisation considérée comme extrémiste. Trop dangereux pour les militants et les sympathisants qui soutiennent depuis des années l'opposant russe et sa croisade anti-corruption. Après avoir jeté en prison l'opposant, c'est son mouvement que le pouvoir russe veut désormais écarter définitivement de la vie publique. Daniel Vallot, Moscou, RFI.

RA : La politique en France, avec une tribune qui fait beaucoup parler. Une tribune, c'est un écrit de plusieurs personnalités et diffusés dans la presse. Là, il s'agit d'un millier de militaires qui dénoncent dans le journal Valeurs Actuelles le « délitement » de la France, c'est-à-dire son affaiblissement, et ils se disent prêts à soutenir les « politiques qui ouvreront contre ». Un appel qu'a saisi la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a réaffirmé ce mardi son soutien à ces militaires. Analyse de ce soutien avec Anne Soetemondt.

Où est passée la Marine Le Pen qui soutenait les « gilets jaunes » mais prenait de la distance avec leurs éléments factieux ? En soutenant la tribune publiée dans Valeurs Actuelles qui parle délitement de la France, chaos et hordes de banlieue. Marine Le Pen a tendu une perche à ses détracteurs, leur permettant de la renvoyer au sombre passé du Front national, au putsch des généraux, 60 ans jour pour jour avant la publication de l'appel. « Le masque tombe, Marine Le Pen, c'est l'extrême droite », attaque la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. « Mme Le Pen a raté une occasion de montrer qu'elle avait pris une nouvelle dimension », a renchéri l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Alors faute ou stratégie politique ? Sur France Info Marine Le Pen assume, la candidate à la présidentielle soigne d'ailleurs depuis longtemps les militaires. D'après le Cevipof, 40% d'entre eux ont voté pour elle en 2017. Après un appel du pied à la droite -en se positionnant pour le remboursement de la dette Covid- puis à la gauche, en investissant un ancien insoumis tête de liste aux régionales, Marine Le Pen montre qu'elle chasse sur tous les terres électorales.

RA : À l'inverse, la ministre des Armées Florence Parly demande des sanctions contre les militaires qui se sont exprimés, estimant qu'ils sont sortis de leur « devoir de réserve ».

Enfin du football ce soir, la première demi-finale aller de la Ligue des Champions. Le Real Madrid accueille les Anglais de Chelsea. Demain, c'est le Paris Saint-Germain qui sera sur la pelouse du Parc des Princes face à Manchester City.

Fin du journal en français facile.