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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 23 janvier 2018

Journal en français facile 23 janvier 2018

Gilles Moreau : 21 h à Paris, 20 h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez sur RFI. Voici votre Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir !

Sylvie Berruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !

GM : Dans l'actualité, une trentaine de pays réunis à Paris pour dire « non » à l'emploi des armes chimiques. Parmi eux, les États-Unis qui dénoncent le rôle joué par la Russie en Syrie.

SB : Au Bangladesh, le retour de réfugiés rohingyas vers Birmanie n'a pas pu débuter dans les délais prévus. 750 000 réfugiés sont concernés.

GM : Dans ce journal également, aux États-Unis, une augmentation spectaculaire des tarifs douaniers sur les lave-linge et les panneaux solaires. Donald Trump veut protéger les intérêts américains.

SB : La disparition d'un grand nom du jazz en Afrique du Sud : Hugh Masekela, qui était aussi un militant anti-apartheid.

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SB : Toujours de violents combats dans le nord de la Syrie où les positions de la milice kurde YPG sont attaquées par l'armée turque et ses alliés syriens.

GM : Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, les combats ont fait depuis samedi dernier une centaine de morts, dont 28 civils et 2 militaires turcs.

SB : La guerre en Syrie, toujours elle... Il en a été question aujourd'hui à Paris où une trentaine de pays étaient réunis à l'initiative de la France pour dire « non » aux armes chimiques.

GM : Initiative française contre l'impunité dans l'emploi de ces armes chimiques. Paris veut lutter contre leur banalisation et leur prolifération. Notamment en Syrie où le rôle de la Russie a été dénoncé lors de cette réunion. Sami Boukhelifa :

Des armes meurtrières, utilisées la première fois il y a un siècle sur les champs de bataille durant la première guerre mondiale. Depuis il y a eu protocoles et conventions, avec un objectif : interdire leur fabrication et leur utilisation. Mais malgré cela, déplore le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, le régime syrien a recours à ces armes en toute impunité : « Il a été impossible de bâtir un consensus international condamnant la Syrie au Conseil de sécurité et à l'OIAC. Si nous sommes face à un tel blocage, ce n'est pas parce que nous ne disposerions pas d'instruments ni de preuves pour agir, vous l'aveez compris, mais en raison de l'obstruction à laquelle se livrent quelques pays. » Cette obstruction c'est évidemment le véto russe. Moscou est donc désigné comme le principal responsable des attaques chimiques par Rex Tillerson, le secrétaire d'État américain : « Les récentes attaques dans la Ghouta Orientale sont très préoccupantes. Elles nous montrent que le régime syrien de Bachar Al Assad, continue probablement d'utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. Peu importe qui a mené ces attaques, la Russie en porte la responsabilité puisqu'elle est impliquée en Syrie. » Le Secrétaire d'État américain le rappelle également : cette semaine plus de vingt civils ont été victimes d'une attaque présumée au chlore en Syrie.

SB : Le vice-président américain Mike Pence a achevé sa visite en Israël.

GM : Avant de repartir, il s'est recueilli au Mémorial de la Shoah et au Mur des Lamentations. Mais n'a pas eu le moindre contact avec les Palestiniens qui ne considèrent plus les États-Unis comme interlocuteur, depuis leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale de l'État hébreu.

SB : Au Bengladesh, le programme de retour en Birmanie des réfugiés Rohingyas a pris du retard. Il n'a pas débuté comme prévu ce mardi.

GM : Le Bangladesh n'a pas eu le temps de construire des centres de transit et de transmettre à la Birmanie des listes de réfugiés, candidats au retour. Dans le même temps, cette question du retour semble alimenter des tensions au sein de la communauté des Rohingyas. Des violences ont même éclaté entre eux. Les explications de Mubin Khan, journaliste au Dacca Tribune :

Je dirais que 90 % des Rohingyas qui sont hébergés en ce moment dans les camps au Bangladesh ne veulent pas rentrer en Birmanie. Ils ne sont pas d'accord avec le programme de rapatriement qui ne reconnaît pas leur appartenance à la communauté Rohingyas et ils ont peur de retourner dans des camps construits par les autorités birmanes. Les Rohingyas sont divisés en petits groupes qui disposent d'un madjid, c'est une sorte de chef de groupe, de leader, qui a passé un certain temps ici au Bangladesh et qui parle le bengali et ce sont eux qui ont la charge de dresser une liste des candidats au rapatriement. Concernant les troubles, il y a eu des heurts entre ceux qui veulent retourner en Birmanie et qui représentent une toute petite minorité et ceux qui veulent rester ici. Le groupe qui veut rentrer en Birmanie coopère évidemment avec les autorités et les agences humanitaires. Il est donc possible que ces meurtres soient une sorte d'avertissement de ceux qui ne veulent pas rentrer à tous ceux qui seraient susceptibles de coopérer avec les services chargés du rapatriement.

GM : Propos recueillis par Zeenat Hansrod.

SB : L'archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, a réagi aux violences de dimanche dernier en République démocratique du Congo.

GM : La répression des marches anti-Joseph Kabila a fait au moins 6 morts, de source onusienne. Le cardinal a dénoncé « des policiers et des militaires plus armés que s'ils étaient sur un champ de bataille ». « Sommes-nous devenus une prison à ciel ouvert ? » s'indigne ce prélat proche du pape François qui invite les Congolais à « rester inébranlables » (à ne pas dévier ou ne pas faiblir).

SB : Direction les États-Unis où les machines à laver et les panneaux solaires importés seront dorénavant lourdement taxés.

GM : La décision a été prise par Donald Trump qui entend lutter contre le « dumping » des pays asiatiques et protéger les intérêts américains. Les explications de David Baché :

Le libéralisme, c'est quand ça nous arrange. Traduction de la spectaculaire mesure protectionniste décidée par le Président américain, et ancien homme d'affaires, Donald Trump, en cohérence avec son slogan "America first." Le constructeur américain d'électroménager Whirlpool les avait demandés, Donald Trump les a donc imposés : des tarifs douaniers sur les machines à laver de 20 %, et même de 50 % au-delà d' 1 million 200 000 importations. (Au bout de trois ans, les tarifs baisseront à 16 et 40 %.) Dans le viseur, les Sud-coréens Samsung et LG, dont les machines sont surtout fabriquées en Thaïlande et au Vietnam. Même si, pour contourner des sanctions qu'ils voyaient venir, les deux groupes ont ou vont implanter des usines sur le sol américain. La Chine est aussi visée, elle qui a inondé le marché américain de panneaux solaires ces dernières années. Leur taxation va atteindre 30 %, puis décroître de 5 % les trois années suivantes. La Corée du Sud et la Chine ont déjà annoncé qu'elles contesteraient ces décisions auprès de l'Organisation mondiale du commerce ; d'autres pays devraient leur emboîter le pas. L'administration américaine envisage des mesures similaires pour l'acier et l'aluminium, dans ce qui ressemble au début d'une guerre économique contre les pays.

SB : Les ministres des Finances de l'Union européenne ont décidé de retirer 8 pays (sur 17) de leur liste noire des paradis fiscaux.

GM : Décision prise moins de 2 mois après avoir publiée cette liste. Parmi les pays retirés : le Panama, la Corée du Sud et la Tunisie. Cette réduction de moitié a été vivement critiquée par des députés européens et par des militants anti-fraude.

SB : Après les importantes précipitations (les chutes de pluie) des derniers jours, le niveau de nombreux cours d'eau continue de monter en France.

GM : À Paris, la crue de la Seine pourrait atteindre ou légèrement dépasser d'ici à la fin de la semaine le pic atteint en juin 2016.

SB : Hugh Masekela, le grand jazzman sud-africain, disparaît à l'âge de 78 ans.

GM : Jazzman et militant anti-apartheid, il avait vécu en exil pendant 30 ans avant de revenir au pays après la liberation de Nelson Mandela, un ami personnel. Écoutons la réaction très émue de son manager Josh Georgiou. Sébastien Jédor l'a joint en Afrique du Sud :

« Je me souviens d'un homme qui aimait la vie plus que tout. Il aimait les gens, il aimait son peuple, il aimait l'Afrique. Il aimait rire et il aimait rendre les gens heureux. Et c'est ce qu'il a fait. Il transcendait le jazz, mon ami... Le jazz, c'était le point de départ, et il en faisait quelque chose de très personnel. Il a apporté les rythmes africains au jazz. Mais il était plus qu'un jazzman : c'était un activiste, un combattant de la liberté. Avec Jonas Gwangwa, notre sœur Miriam Makeba, Caïphus Semenya, il était l'un des derniers de cette génération. Il était en première ligne avec eux contre l'apartheid. C'était lui le leader. » GM : Josh Georgiou, le manager de Hugh Masekela qui vient de succomber à un cancer de la prostate. SB : Tennis, dure journée pour les favoris aux Internationaux d'Australie !

GM : Le tournoi est terminé pour Grigor Dimitrov et pour Rafael Nadal. Le 1er sorti par le Britannique Kyle Edmund. Quant a Nadal, une blessure à la cuisse l'a contraint à l'abandon dans le 5 ème set du match qui l'opposait au Croate Marin Cillic. À suivre demain la fin des 1/4 de finales notamment le match Federer — Berdych. Dans le tableau féminin la Belge Mertens est en 1/2 finale sans avoir perdu un seul set… C'est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page RFI Savoirs. Bonsoir à tous !

Journal en français facile 23 janvier 2018 Journal en français facile January 23, 2018

Gilles Moreau : 21 h à Paris, 20 h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez sur RFI. Voici votre Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir !

Sylvie Berruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !

GM : Dans l’actualité, une trentaine de pays réunis à Paris pour dire « non » à l’emploi des armes chimiques. Parmi eux, les États-Unis qui dénoncent le rôle joué par la Russie en Syrie.

SB : Au Bangladesh, le retour de réfugiés rohingyas vers Birmanie n’a pas pu débuter dans les délais prévus. SB: In Bangladesh, the return of Rohingya refugees to Burma could not start on schedule. 750 000 réfugiés sont concernés.

GM : Dans ce journal également, aux États-Unis, une augmentation spectaculaire des tarifs douaniers sur les lave-linge et les panneaux solaires. GM: Also in this newspaper, in the United States, a dramatic increase in tariffs on washing machines and solar panels. Donald Trump veut protéger les intérêts américains.

SB : La disparition d’un grand nom du jazz en Afrique du Sud : Hugh Masekela, qui était aussi un militant anti-apartheid.

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SB : Toujours de violents combats dans le nord de la Syrie où les positions de la milice kurde YPG sont attaquées par l’armée turque et ses alliés syriens.

GM : Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, les combats ont fait depuis samedi dernier une centaine de morts, dont 28 civils et 2 militaires turcs.

SB : La guerre en Syrie, toujours elle... Il en a été question aujourd’hui à Paris où une trentaine de pays étaient réunis à l’initiative de la France pour dire « non » aux armes chimiques.

GM : Initiative française contre l’impunité dans l’emploi de ces armes chimiques. Paris veut lutter contre leur banalisation et leur prolifération. Notamment en Syrie où le rôle de la Russie a été dénoncé lors de cette réunion. Sami Boukhelifa :

Des armes meurtrières, utilisées la première fois il y a un siècle sur les champs de bataille durant la première guerre mondiale. Depuis il y a eu protocoles et conventions, avec un objectif : interdire leur fabrication et leur utilisation. Since then there have been protocols and conventions, with one objective: to prohibit their manufacture and use. Mais malgré cela, déplore le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, le régime syrien a recours à ces armes en toute impunité : « Il a été impossible de bâtir un consensus international condamnant la Syrie au Conseil de sécurité et à l’OIAC. Si nous sommes face à un tel blocage, ce n’est pas parce que nous ne disposerions pas d’instruments ni de preuves pour agir, vous l’aveez compris, mais en raison de l’obstruction à laquelle se livrent quelques pays. If we are faced with such a blockage, it is not because we do not have the instruments and the evidence to act, as you will have understood, but because of the obstruction in which some countries are engaged. » Cette obstruction c’est évidemment le véto russe. Moscou est donc désigné comme le principal responsable des attaques chimiques par Rex Tillerson, le secrétaire d’État américain : « Les récentes attaques dans la Ghouta Orientale sont très préoccupantes. Elles nous montrent que le régime syrien de Bachar Al Assad, continue probablement d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. Peu importe qui a mené ces attaques, la Russie en porte la responsabilité puisqu’elle est impliquée en Syrie. » Le Secrétaire d’État américain le rappelle également : cette semaine plus de vingt civils ont été victimes d’une attaque présumée au chlore en Syrie.

SB : Le vice-président américain Mike Pence a achevé sa visite en Israël.

GM : Avant de repartir, il s’est recueilli au Mémorial de la Shoah et au Mur des Lamentations. Mais n’a pas eu le moindre contact avec les Palestiniens qui ne considèrent plus les États-Unis comme interlocuteur, depuis leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu.

SB : Au Bengladesh, le programme de retour en Birmanie des réfugiés Rohingyas a pris du retard. Il n’a pas débuté comme prévu ce mardi.

GM : Le Bangladesh n’a pas eu le temps de construire des centres de transit et de transmettre à la Birmanie des listes de réfugiés, candidats au retour. GM: Bangladesh did not have time to build transit centers and send Burma lists of refugees who are candidates for return. Dans le même temps, cette question du retour semble alimenter des tensions au sein de la communauté des Rohingyas. Des violences ont même éclaté entre eux. Les explications de Mubin Khan, journaliste au Dacca Tribune :

Je dirais que 90 % des Rohingyas qui sont hébergés en ce moment dans les camps au Bangladesh ne veulent pas rentrer en Birmanie. Ils ne sont pas d’accord avec le programme de rapatriement qui ne reconnaît pas leur appartenance à la communauté Rohingyas et ils ont peur de retourner dans des camps construits par les autorités birmanes. Les Rohingyas sont divisés en petits groupes qui disposent d’un madjid, c’est une sorte de chef de groupe, de leader, qui a passé un certain temps ici au Bangladesh et qui parle le bengali et ce sont eux qui ont la charge de dresser une liste des candidats au rapatriement. Concernant les troubles, il y a eu des heurts entre ceux qui veulent retourner en Birmanie et qui représentent une toute petite minorité et ceux qui veulent rester ici. Le groupe qui veut rentrer en Birmanie coopère évidemment avec les autorités et les agences humanitaires. Il est donc possible que ces meurtres soient une sorte d’avertissement de ceux qui ne veulent pas rentrer à tous ceux qui seraient susceptibles de coopérer avec les services chargés du rapatriement.

GM : Propos recueillis par Zeenat Hansrod.

SB : L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, a réagi aux violences de dimanche dernier en République démocratique du Congo.

GM : La répression des marches anti-Joseph Kabila a fait au moins 6 morts, de source onusienne. GM: The crackdown on anti-Joseph Kabila marches has left at least 6 dead, according to the UN. Le cardinal a dénoncé « des policiers et des militaires plus armés que s’ils étaient sur un champ de bataille ». The cardinal denounced "police officers and soldiers more armed than if they were on a battlefield". « Sommes-nous devenus une prison à ciel ouvert ? "Have we become an open-air prison? » s’indigne ce prélat proche du pape François qui invite les Congolais à « rester inébranlables » (à ne pas dévier ou ne pas faiblir). »Is indignant this prelate close to Pope Francis who invites the Congolese to« remain unshakable »(not to deviate or not to weaken).

SB : Direction les États-Unis où les machines à laver et les panneaux solaires importés seront dorénavant lourdement taxés.

GM : La décision a été prise par Donald Trump qui entend lutter contre le « dumping » des pays asiatiques et protéger les intérêts américains. Les explications de David Baché :

Le libéralisme, c’est quand ça nous arrange. Liberalism is when it suits us. Traduction de la spectaculaire mesure protectionniste décidée par le Président américain, et ancien homme d’affaires, Donald Trump, en cohérence avec son slogan "America first." Translation of the spectacular protectionist measure decided by the American President, and former businessman, Donald Trump, in line with his slogan "America first." Le constructeur américain d’électroménager Whirlpool les avait demandés, Donald Trump les a donc imposés : des tarifs douaniers sur les machines à laver de 20 %, et même de 50 % au-delà d' 1 million 200 000 importations. (Au bout de trois ans, les tarifs baisseront à 16 et 40 %.) Dans le viseur, les Sud-coréens Samsung et LG, dont les machines sont surtout fabriquées en Thaïlande et au Vietnam. Même si, pour contourner des sanctions qu’ils voyaient venir, les deux groupes ont ou vont implanter des usines sur le sol américain. Even if, to circumvent the sanctions they saw coming, the two groups have or will set up factories on American soil. La Chine est aussi visée, elle qui a inondé le marché américain de panneaux solaires ces dernières années. Leur taxation va atteindre 30 %, puis décroître de 5 % les trois années suivantes. Their taxation will reach 30%, then decrease by 5% over the following three years. La Corée du Sud et la Chine ont déjà annoncé qu’elles contesteraient ces décisions auprès de l’Organisation mondiale du commerce ; d’autres pays devraient leur emboîter le pas. South Korea and China have already announced that they will challenge these rulings at the World Trade Organization; other countries should follow suit. L’administration américaine envisage des mesures similaires pour l’acier et l’aluminium, dans ce qui ressemble au début d’une guerre économique contre les pays.

SB : Les ministres des Finances de l’Union européenne ont décidé de retirer 8 pays (sur 17) de leur liste noire des paradis fiscaux.

GM : Décision prise moins de 2 mois après avoir publiée cette liste. Parmi les pays retirés : le Panama, la Corée du Sud et la Tunisie. Cette réduction de moitié a été vivement critiquée par des députés européens et par des militants anti-fraude.

SB : Après les importantes précipitations (les chutes de pluie) des derniers jours, le niveau de nombreux cours d’eau continue de monter en France.

GM : À Paris, la crue de la Seine pourrait atteindre ou légèrement dépasser d’ici à la fin de la semaine le pic atteint en juin 2016.

SB : Hugh Masekela, le grand jazzman sud-africain, disparaît à l’âge de 78 ans.

GM : Jazzman et militant anti-apartheid, il avait vécu en exil pendant 30 ans avant de revenir au pays après la liberation de Nelson Mandela, un ami personnel. Écoutons la réaction très émue de son manager Josh Georgiou. Sébastien Jédor l’a joint en Afrique du Sud :

« Je me souviens d’un homme qui aimait la vie plus que tout. Il aimait les gens, il aimait son peuple, il aimait l’Afrique. Il aimait rire et il aimait rendre les gens heureux. Et c’est ce qu’il a fait. Il transcendait le jazz, mon ami... Le jazz, c’était le point de départ, et il en faisait quelque chose de très personnel. He transcended jazz, my friend ... Jazz was the starting point, and he made it into something very personal. Il a apporté les rythmes africains au jazz. Mais il était plus qu’un jazzman : c’était un activiste, un combattant de la liberté. Avec Jonas Gwangwa, notre sœur Miriam Makeba, Caïphus Semenya, il était l’un des derniers de cette génération. Il était en première ligne avec eux contre l’apartheid. C’était lui le leader. » GM : Josh Georgiou, le manager de Hugh Masekela qui vient de succomber à un cancer de la prostate. SB : Tennis, dure journée pour les favoris aux Internationaux d’Australie !

GM : Le tournoi est terminé pour Grigor Dimitrov et pour Rafael Nadal. Le 1er sorti par le Britannique Kyle Edmund. Quant a Nadal, une blessure à la cuisse l’a contraint à l’abandon dans le 5 ème set du match qui l’opposait au Croate Marin Cillic. À suivre demain la fin des 1/4 de finales notamment le match Federer — Berdych. Dans le tableau féminin la Belge Mertens est en 1/2 finale sans avoir perdu un seul set… C’est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page RFI Savoirs. Bonsoir à tous !