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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 22 avril 2017

Journal en français facile 22 avril 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris

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FG Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente aux côtés de Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, le premier tour de la présidentielle française

ZK Avec un jour d'avance, les bureaux de vote ont déjà ouvert dans la plupart des territoires d'outre-mer, et notamment en Guyane, reportage à suivre dans un instant FG Le mot de la semaine d'Yvan Amar sera d'ailleurs consacré aux indécis, ils sont, parait-il, nombreux ZK La fin de la visite du vice-président des Etats-Unis en Australie : un accord a été trouvé pour des migrants retenus dans des îles du Pacifique

FG Enfin la punition du patron d'American… de United Airlines, pardon, après l'expulsion violente d'un passager : il sera payé en fonction de la satisfaction des clients de la compagnie aérienne américaine -----

ZK Et on commence par la présidentielle française. Dans 24 heures, on connaîtra les résultats du premier tour, et l'affiche du second tour, et les premiers bureaux de vote ont déjà ouvert, Florent FG Eh oui, avant le vote dans l'Hexagone, en France métropolitaine, les Français de l'étranger résidant en Amérique votent ce samedi. Même chose pour les Français de l'outre-mer. Compte tenu du décalage horaire, ils votent en avance, pour ne pas connaître les résultats avant d'accomplir leur devoir citoyen. C'est à Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles françaises au large du Canada, où on a été les premiers à voter. Ce fut ensuite en Guyane, puis aux Antilles, avant la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. A la Réunion et à Mayotte, on votera demain dimanche.

ZK Et en Guyane, les bureaux de vote ont ouvert il y a 10 heures. Reportage de notre envoyée spéciale Alice Pozycki

« A voté ! » Lentement, aidé de sa béquille, cet électeur guyanais sort du bureau de vote. A 75 ans, il n'imaginait pas ne pas glisser son bulletin dans l'urne. « J'attendais le début des hostilités. C'est important, bien sûr. Et puis c'est un de mes derniers votes. Ah ben oui, à mon âge… » Son choix est fait depuis un bon moment déjà, et ça n'est pas le mouvement social de ces dernières semaines qui lui aura fait changer d'avis. « Avant même les problèmes guyanais, je savais pour qui j'allais voter. » C'est tout le contraire pour Alain Chrétien Oakui. Petites lunettes rondes sur le nez, c'est en repensant à ces dernières semaines de lutte sociale qu'il a pris la décision d'aller voter. « Je me suis décidé en toute dernière minute. Je ne voulais pas y aller, et puis finalement j'ai dit : je vais faire mon devoir électoral. C'était le seul moyen d'exprimer par les urnes ce dont on a besoin. Je me suis dit : nous sommes français, nous sommes un département assez riche, grand. Il était de notre devoir, suite à ce mouvement social, où maintenant les Français de l'Hexagone, l'Europe toute entière, savent maintenant où se trouve la Guyane, que je fasse mon devoir civique ce matin. » Les Guyanais ont beau voter un jour avant l'Hexagone, comme tout le monde il leur faudra attendre la clôture de tous les bureaux de vote français pour connaitre les résultats. Alice Pozycki, Cayenne, RFI

ZK En Australie, la fin de la tournée américaine en Asie de Mike Pence, le vice-président des Etats-Unis

FG Avec un accord sur plusieurs centaines de réfugiés dont l'Australie ne veut pas. Barack Obama s'était engagé à les accueillir aux Etats-Unis. Donald Trump, une fois élu, l'avait refusé. Et puis finalement, Mike Pence, le vice-président, vient de donner son accord. Correspondance à Melbourne de Caroline Lafargue.

Le gouvernement australien veut vider deux centres de rétention qu'il a ouverts à Manus, en Papouasie Nouvelle-Guinée, et à Nauru, une micro république du Pacifique. Canberra refuse d'accueillir ces réfugiés (en grande partie musulmans) sur son sol, et en novembre dernier, Barack Obama avait donc accepté d'accorder 1250 visas, au maximum. Donald Trump a jugé l'accord, je cite « stupide » à son arrivée à la Maison-Blanche en janvier. Mais finalement son vice-président a annoncé que l'administration Trump honorera cet arrangement, à contrecœur. Lors de sa visite en Australie, Mike Pence a présenté ce geste comme une faveur concédée à Malcolm Turnbull, le premier ministre australien, je cite « au nom de l'importance énorme de l'alliance historique qui lie les Etats-Unis à l'Australie ». Le gouvernement australien pousse un soupir de soulagement, car il y a urgence. La situation est explosive dans les centres de rétention de Nauru et Manus. La plupart des migrants y sont enfermés depuis 2013, dans l'attente d'un pays d'accueil, et totalement désespérés. En parallèle, les tensions avec les populations locales augmentent. La semaine dernière encore, à Manus, une bagarre a éclaté entre des militaires papous et des réfugiés qui voulaient utiliser le même terrain de foot. Les policiers ont dû tirer des coups de feu pour rétablir l'ordre, sans faire de blessés. Caroline Lafargue, Melbourne, RFI

ZK En Afghanistan, le bilan ne cesse de s'alourdir plus de 24 heures après l'attaque des talibans contre la base militaire de Mazar i Sharif, dans le nord du pays FG Au moins 100 morts, peut-être 150 même, selon des témoignages. Un carnage qui a duré cinq heures. On s'interroge à présent sur d'éventuelles complicités au sein de l'armée afghane : comment ces talibans, même s'ils étaient déguisés en soldats, ont-ils pu pénétrer dans cette base militaire ultra-sécurisée, extrêmement protégée ? ZK On va maintenant vous parler de United Airlines, la compagnie aérienne américaine qui avait expulsé violemment un de ses passagers en raison de la pratique du surbooking

FG Le surbooking, en anglais, ou la surréservation, toutes les compagnies font ça : elles vendent plus de billets qu'il n'y a de places, pour être sûres que les avions soient pleins. L'affaire avait fait beaucoup de bruit, elle avait causé du tort à l'image de la compagnie. Eh bien le patron de United Airlines vient d'être puni. Francine Quentin

Il avait fallu 48 heures au patron de United Airlines pour présenter ses excuses au passager brutalement éjecté d'un avion pour avoir protesté contre les surréservations. Bien après la diffusion des vidéos de l'incident, l'indignation des réseaux sociaux et la brutale chute des cours de bourse. Le patron de la compagnie paye aujourd'hui son attitude. Sa rémunération pour 2017 sera liée non seulement aux résultats financiers de l'entreprise et à la performance en bourse mais aussi à un nouveau critère : la satisfaction des clients. En 2016 Oscar Munoz a touché 18 millions de dollars, trois fois plus qu'en 2015. De plus, il devait être nommé président du conseil d'administration de United Airlines ; ce n'est plus d'actualité, il ne cumulera pas cette fonction avec celle qu'il occupe déjà comme directeur général. Le passager molesté, David Dao, âgé de 69 ans, a depuis l'incident pris un avocat et s'apprête à porter plainte contre la compagnie. La compagnie qui de son côté s'est engagée à une enquête interne sur les situations de surbooking et sa politique de dédommagements. ZK A l'écoute de RFI, il est 22 heures et 7 minutes ici à Paris. Nous sommes samedi, Florent, et le samedi, c'est « Le mot de la semaine » d'Ivan Amar. FG Et pour le premier tour de la présidentielle française, Yvan Amar se penche sur le mot « indécis »

Les Français plus indécis que jamais. Voilà ce qui ressort de l'état d'esprit qui règne en France à la veille du premier tour de l'élection présidentielle. Indécis, voilà un mot assez facile à comprendre. Il s'agit de celui qui n'a pas pris de décision. Mais attention : c'est celui qui n'a pas pris de décision quand il a une décision à prendre. Si on n'a rien à décider, ben on n'est pas indécis. Alors, on dit indécis, avec un « s » à la fin, qu'on ne prononce pas. On ne dit pas « indécidé », alors que ce pourrait être la forme la plus attendue, la plus logique. L'indécis, c'est celui qui n'arrive pas à se déterminer, c'est-à-dire à savoir ce qu'il va faire, ce qu'il est prêt à faire, dans quel sens il veut aller. L'indécis n'est pas résolu, il est irrésolu : voilà un autre mot qui a à peu près le même sens. Alors, est-ce qu'on peut dire que l'indécis est hésitant ? Oui, bien sûr, même si les deux mots n'ont pas exactement la même signification, parce que l'hésitant, c'est celui qui hésite, donc il balance entre plusieurs directions, entre plusieurs choix. Et quand on parle d'indécision, on accentue moins cet aller-retour entre des possibilités diverses. Mais on va surtout pointer le fait qu'on n'arrive pas à bouger. Comme si on était paralysé, comme si on avait du mal à faire le pas décisif.

FG Merci Yvan Amar. On arrive à la fin de ce journal en français facile, que vous pouvez réécouter et lire sur le site de RFI Savoirs. Merci Zéphirin Kouadio.

ZK Merci Florent Guignard

FG Et on ne vous dit pas à demain, parce que demain il n'y aura pas de journal en français facile, en raison de l'élection présidentielle, ce sera une soirée spéciale sur RFI, que vous pourrez suivre à partir de 19h30, heure de Paris, jusqu'à minuit et demi. Très bonne soirée à tous.

Journal en français facile 22 avril 2017 Zeitung in leichtem Französisch 22. April 2017 Journal en français facile April 22, 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris

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FG Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente aux côtés de Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, le premier tour de la présidentielle française

ZK Avec un jour d'avance, les bureaux de vote ont déjà ouvert dans la plupart des territoires d'outre-mer, et notamment en Guyane, reportage à suivre dans un instant FG Le mot de la semaine d'Yvan Amar sera d'ailleurs consacré aux indécis, ils sont, parait-il, nombreux ZK La fin de la visite du vice-président des Etats-Unis en Australie : un accord a été trouvé pour des migrants retenus dans des îles du Pacifique

FG Enfin la punition du patron d'American… de United Airlines, pardon, après l'expulsion violente d'un passager : il sera payé en fonction de la satisfaction des clients de la compagnie aérienne américaine -----

ZK Et on commence par la présidentielle française. Dans 24 heures, on connaîtra les résultats du premier tour, et l'affiche du second tour, et les premiers bureaux de vote ont déjà ouvert, Florent FG Eh oui, avant le vote dans l'Hexagone, en France métropolitaine, les Français de l'étranger résidant en Amérique votent ce samedi. Même chose pour les Français de l'outre-mer. Compte tenu du décalage horaire, ils votent en avance, pour ne pas connaître les résultats avant d'accomplir leur devoir citoyen. C'est à Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles françaises au large du Canada, où on a été les premiers à voter. Ce fut ensuite en Guyane, puis aux Antilles, avant la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. A la Réunion et à Mayotte, on votera demain dimanche.

ZK Et en Guyane, les bureaux de vote ont ouvert il y a 10 heures. Reportage de notre envoyée spéciale Alice Pozycki

« A voté ! » Lentement, aidé de sa béquille, cet électeur guyanais sort du bureau de vote. A 75 ans, il n'imaginait pas ne pas glisser son bulletin dans l'urne. « J'attendais le début des hostilités. C'est important, bien sûr. Et puis c'est un de mes derniers votes. Ah ben oui, à mon âge… » Son choix est fait depuis un bon moment déjà, et ça n'est pas le mouvement social de ces dernières semaines qui lui aura fait changer d'avis. « Avant même les problèmes guyanais, je savais pour qui j'allais voter. » C'est tout le contraire pour Alain Chrétien Oakui. Petites lunettes rondes sur le nez, c'est en repensant à ces dernières semaines de lutte sociale qu'il a pris la décision d'aller voter. « Je me suis décidé en toute dernière minute. Je ne voulais pas y aller, et puis finalement j'ai dit : je vais faire mon devoir électoral. C'était le seul moyen d'exprimer par les urnes ce dont on a besoin. Je me suis dit : nous sommes français, nous sommes un département assez riche, grand. Il était de notre devoir, suite à ce mouvement social, où maintenant les Français de l'Hexagone, l'Europe toute entière, savent maintenant où se trouve la Guyane, que je fasse mon devoir civique ce matin. » Les Guyanais ont beau voter un jour avant l'Hexagone, comme tout le monde il leur faudra attendre la clôture de tous les bureaux de vote français pour connaitre les résultats. Alice Pozycki, Cayenne, RFI

ZK En Australie, la fin de la tournée américaine en Asie de Mike Pence, le vice-président des Etats-Unis

FG Avec un accord sur plusieurs centaines de réfugiés dont l'Australie ne veut pas. Barack Obama s'était engagé à les accueillir aux Etats-Unis. Donald Trump, une fois élu, l'avait refusé. Et puis finalement, Mike Pence, le vice-président, vient de donner son accord. Correspondance à Melbourne de Caroline Lafargue.

Le gouvernement australien veut vider deux centres de rétention qu'il a ouverts à Manus, en Papouasie Nouvelle-Guinée, et à Nauru, une micro république du Pacifique. Canberra refuse d'accueillir ces réfugiés (en grande partie musulmans) sur son sol, et en novembre dernier, Barack Obama avait donc accepté d'accorder 1250 visas, au maximum. Donald Trump a jugé l'accord, je cite « stupide » à son arrivée à la Maison-Blanche en janvier. Mais finalement son vice-président a annoncé que l'administration Trump honorera cet arrangement, à contrecœur. Lors de sa visite  en Australie, Mike Pence a présenté ce geste comme une faveur concédée à Malcolm Turnbull, le premier ministre australien, je cite « au nom de l'importance énorme de l'alliance historique qui lie les Etats-Unis à l'Australie ». Le gouvernement australien pousse un soupir de soulagement, car il y a urgence. La situation est explosive dans les centres de rétention de Nauru et Manus. La plupart des migrants y sont enfermés depuis 2013, dans l'attente d'un pays d'accueil, et totalement désespérés. En parallèle, les tensions avec les populations locales augmentent. La semaine dernière encore, à Manus, une bagarre a éclaté entre des militaires papous et des réfugiés qui voulaient utiliser le même terrain de foot. Les policiers ont dû tirer des coups de feu pour rétablir l'ordre, sans faire de blessés. Caroline Lafargue, Melbourne, RFI

ZK En Afghanistan, le bilan ne cesse de s'alourdir plus de 24 heures après l'attaque des talibans contre la base militaire de Mazar i Sharif, dans le nord du pays FG Au moins 100 morts, peut-être 150 même, selon des témoignages. Un carnage qui a duré cinq heures. On s'interroge à présent sur d'éventuelles complicités au sein de l'armée afghane : comment ces talibans, même s'ils étaient déguisés en soldats, ont-ils pu pénétrer dans cette base militaire ultra-sécurisée, extrêmement protégée ? ZK On va maintenant vous parler de United Airlines, la compagnie aérienne américaine qui avait expulsé violemment un de ses passagers en raison de la pratique du surbooking

FG Le surbooking, en anglais, ou la surréservation, toutes les compagnies font ça : elles vendent plus de billets qu'il n'y a de places, pour être sûres que les avions soient pleins. L'affaire avait fait beaucoup de bruit, elle avait causé du tort à l'image de la compagnie. Eh bien le patron de United Airlines vient d'être puni. Francine Quentin

Il avait fallu 48 heures au patron de United Airlines pour présenter ses excuses au passager brutalement éjecté d'un avion pour avoir protesté contre les surréservations. Bien après la diffusion des vidéos de l'incident, l'indignation des réseaux sociaux et la brutale chute des cours de bourse. Le patron de la compagnie paye aujourd'hui son attitude. Sa rémunération pour 2017 sera liée non seulement aux résultats financiers de l'entreprise et à la performance en bourse mais aussi à un nouveau critère : la satisfaction des clients. En 2016 Oscar Munoz a touché 18 millions de dollars, trois fois plus qu'en 2015. De plus, il devait être nommé président du conseil d'administration de United Airlines ; ce n'est plus d'actualité, il ne cumulera pas cette fonction avec celle qu'il occupe déjà comme directeur général. Le passager molesté, David Dao, âgé de 69 ans, a depuis l'incident pris un avocat et s'apprête à porter plainte contre la compagnie. La compagnie qui de son côté s'est engagée à une enquête interne sur les situations de surbooking et sa politique de dédommagements. ZK A l'écoute de RFI, il est 22 heures et 7 minutes ici à Paris. Nous sommes samedi, Florent, et le samedi, c'est « Le mot de la semaine » d'Ivan Amar. FG Et pour le premier tour de la présidentielle française, Yvan Amar se penche sur le mot « indécis »

Les Français plus indécis que jamais. Voilà ce qui ressort de l'état d'esprit qui règne en France à la veille du premier tour de l'élection présidentielle. Indécis, voilà un mot assez facile à comprendre. Il s'agit de celui qui n'a pas pris de décision. Mais attention : c'est celui qui n'a pas pris de décision quand il a une décision à prendre. Si on n'a rien à décider, ben on n'est pas indécis. Alors, on dit indécis, avec un « s » à la fin, qu'on ne prononce pas. On ne dit pas « indécidé », alors que ce pourrait être la forme la plus attendue, la plus logique. L'indécis, c'est celui qui n'arrive pas à se déterminer, c'est-à-dire à savoir ce qu'il va faire, ce qu'il est prêt à faire, dans quel sens il veut aller. L'indécis n'est pas résolu, il est irrésolu : voilà un autre mot qui a à peu près le même sens. Alors, est-ce qu'on peut dire que l'indécis est hésitant ? Oui, bien sûr, même si les deux mots n'ont pas exactement la même signification, parce que l'hésitant, c'est celui qui hésite, donc il balance entre plusieurs directions, entre plusieurs choix. Et quand on parle d'indécision, on accentue moins cet aller-retour entre des possibilités diverses. Mais on va surtout pointer le fait qu'on n'arrive pas à bouger. Comme si on était paralysé, comme si on avait du mal à faire le pas décisif.

FG Merci Yvan Amar. On arrive à la fin de ce journal en français facile, que vous pouvez réécouter et lire sur le site de RFI Savoirs. Merci Zéphirin Kouadio.

ZK Merci Florent Guignard

FG Et on ne vous dit pas à demain, parce que demain il n'y aura pas de journal en français facile, en raison de l'élection présidentielle, ce sera une soirée spéciale sur RFI, que vous pourrez suivre à partir de 19h30, heure de Paris, jusqu'à minuit et demi. Très bonne soirée à tous.