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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 19 mai 2017

Journal en français facile 19 mai 2017

Transcription Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris

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FG Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, d'abord, la présidentielle en Iran ZK Il y a eu une très forte affluence dans les bureaux de vote, c'est-à-dire beaucoup de monde. Le président sortant Hassan Rohani affronte, entre autres, le conservateur Ebrahim Raissi

FG Le cri de victoire de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, réfugié depuis 5 ans dans une ambassade à Londres. La justice suédoise abandonne les poursuites lancées contre lui, mais ses ennuis ne sont pas forcément terminés. Les Etats-Unis aimeraient bien le juger pour la publication de millions de documents confidentiels américains

ZK Egalement dans ce journal, des tensions entre l'Union européenne et les Philippines FG Et puis la menace d'une nouvelle crise financière mondiale : les fonds de pension de fonctionnaires à la retraite aux Etats-Unis sont au bord de la faillite -----

ZK La présidentielle iranienne à la une de l'actualité ; le dépouillement des bulletins a commencé FG Il y avait quatre candidats en lice, mais les regards se portent sur les deux favoris : le président sortant, d'abord, Hassan Rohani, candidat à un nouveau mandat de quatre ans, il est partisan de l'ouverture de l'Iran - c'est sous son mandat que les sanctions internationales ont été en partie levées, après l'accord international sur le nucléaire iranien. Et puis face à lui le candidat conservateur Ebrahim Raissi, qui a fait campagne en faveur des plus pauvres. Pas de chiffre définitif de la participation pour l'instant, mais il y a eu beaucoup de monde dans les bureaux de vote, à tel point que les autorités ont reporté à deux reprises l'heure de fermeture du scrutin. Envoyée spéciale à Téhéran, Murielle Paradon

Les autorités ont voulu permettre à tous les Iraniens de pouvoir accomplir leur devoir électoral. Il y a d'ailleurs eu un appel du Guide suprême dans ce sens. A Téhéran, on a constaté de longues files d'attente devant les bureaux de vote, toute la journée et jusque tard dans la soirée. Les Iraniens ont fait la queue, calmement, malgré la chaleur persistante. Les partisans de Hassan Rohani, le président sortant, ont appelé à la mobilisation sur les réseaux sociaux : ils ont donné des adresses de bureaux de vote à Téhéran où il n'y avait pas trop de monde. L'enjeu est important pour eux : réélire le président qui continuera – ils l'espèrent – la politique d'ouverture qu'il a amorcée récemment depuis la signature de l'accord sur le nucléaire avec les Occidentaux. Sinon, ce sera un retour au conservatisme qu'ils ont connu auparavant. Les partisans du principal candidat conservateur Ebrahim Raissi espèrent eux que ce dernier sera élu ; il a promis notamment de créer des emplois – ça a été l'un des principaux thèmes de la campagne. L'issue du scrutin reste incertaine, il faudra attendre samedi pour avoir des premiers résultats. Murielle Paradon, Téhéran, RFI

ZK Egalement dans l'actualité, la visite d'Emmanuel Macron au Mali FG C'était une de ses promesses de campagne : le président français est allé saluer à Gao, dans le nord du Mali, les soldats français engagés dans l'opération Berkhane et la lutte contre le terrorisme. Emmanuel Macron prolonge l'action de son prédécesseur, François Hollande, et il compte même accélérer la lutte contre les djihadistes.. « L'opération Barkhane, a-t-il dit, ne s'arrêtera que lorsque les terroristes seront éradiqués dans la région. ZK Julian Assange crie victoire : la justice suédoise abandonne ses poursuites contre le fondateur de Wikileaks

FG Wikileaks, Zéphirin, c'est cette organisation non gouvernementale qui publie depuis une dizaine d'années des documents censés rester confidentiels, comme des télégrammes diplomatiques américains, ou les e-mails, les courriers électroniques, d'Hillary Clinton pendant la dernière campagne présidentielle américaine. Julian Assange est réfugié depuis 5 ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, pour éviter justement d'être renvoyé en Suède, à la suite des plaintes pour viols lancés contre lui. Ces plaintes sont donc abandonnées, au terme d'une très longue bataille juridique. Et après cette bonne nouvelle pour lui, Julian Assange est apparu au balcon de l'ambassade d'Equateur, pour saluer, selon ses mots, « une victoire importante ». Son horizon judiciaire n'est pourtant pas complètement dégagé, comme nous l'explique notre correspondante à Londres Muriel Delcroix Après une première réaction de soulagement et une photo tweetée où Julian Assange arbore un grand sourire, le fondateur de Wikileaks est apparu quelques heures plus tard beaucoup plus grave et il a, au balcon de l'ambassade d'Equateur, exprimé toute sa rancœur contre ce qu'il a qualifié de « terrible injustice ». Julian Assange sait que ce développement spectaculaire est loin de régler sa situation. D'abord parce que les services de police britanniques ont déjà prévenu que dès qu'il mettrait un pied en dehors de l'ambassade d'Equateur, ils seraient dans l'obligation de l'arrêter pour avoir violé il y a près de 5 ans les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni. Mais surtout Julian Assange et ses avocats restent très prudents car ils soupçonnent que les Etats Unis ont lancé en secret une demande d'extradition contre lui pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents américains diplomatiques et militaires. Les autorités britanniques ont toujours refusé de dire si elles avaient reçu un mandat d'arrêt américain mais la volonté de Washington de poursuivre le fondateur de Wikileaks est très claire : encore récemment l'administration de Donald Trump a signalé que l'arrestation de l'Australien était une « priorité ». Quant au gouvernement britannique, il semble pour l'instant vouloir garder ses distances face au cas Julian Assange. La Première ministre Theresa May s'est contentée de dire que c'était à la police de décider de son sort si l'Australien s'avisait de quitter l'ambassade d'Equateur. Muriel Delcroix, Londres, RFI

ZK Et puisqu'on parlait à l'instant de Donald Trump, sachez que le président des Etats-Unis vient de quitter son pays pour la première fois depuis son élection FG Son avion a décollé il y a une demi-heure, pour le début d'une longue tournée internationale de 8 jours. 5 pays visités au total. Première étape, l'Arabie saoudite, avant le Vatican, Israël, la Palestine, et puis le sommet de l'Otan à Bruxelles et le sommet du G7 en Sicile. ZK Des tensions entre les Philippines et l'Union européenne FG Le président philippin Rodrigo Duterte n'a pas apprécié les récentes critiques de l'Union européenne sur la guerre, très musclée, que mène son gouvernement contre les trafiquants de drogue. Résultat, Manille a décidé de renoncer à plusieurs aides européennes qui se chiffrent en centaines de millions d'euros. Correspondance à Manille de Marianne Dardard

La suspension des subventions européennes pourrait concerner jusqu'à 250 millions d'euros alloués à des programmes d'aide, notamment pour la paix à Mindanao. Selon un diplomate de Manille qui préfère rester anonyme, la décision du gouvernement philippin est "inquiétante car cela envoie un mauvais signe tout en risquant de priver les populations d'une aide financière directe. L'Union européenne finance de nombreux projets dans l'archipel par le biais des ONG. Selon des représentants du gouvernement philippin, néanmoins les programmes déjà en place ne seraient pas concernés. A plusieurs reprises, le président Rodrigo Duterte avait fustigé l'Union européenne, qu'il accuse d'ingérence, pour avoir critiqué sa guerre antidrogue jugée sanglante. De son côté, Bruxelles avait menacé de supprimer ses incitations commerciales à l'export. Marianne Dardard, Manille, RFI

ZK Aux Etats-Unis, la menace d'une crise des fonds de pension américains FG Les fonds de pension servent à financer les retraites des Américains, c'est-à-dire qu'on investit de l'argent sur les marchés ou dans des entreprises pour financer les retraites. Et là ce sont les fonds de pension des collectivités locales aux Etats-Unis qui sont en difficulté. En gros il manque 4 000 milliards, rien que ça Zéphirin, pour payer les fonctionnaires retraités. Une situation explosive qui pourrait provoquer une nouvelle crise économique, 10 ans après la crise des subprimes. Patricia Lecompte

De grandes villes comme Dallas, Philadelphie ou Chicago n'ont plus les moyens de payer l'intégralité des retraites promises. Aucune ville, aucun Etat ne serait épargné. Certaines villes ont opté pour un versement partiel des pensions, d'autres n'honorent plus leurs factures ; des solutions qui ne sont pas viables. Il manque 3 850 milliards de dollars aux fonds de pensions publics pour honorer les versements des agents territoriaux. Rien que l'an dernier, le trou dans la caisse aurait augmenté de 434 milliards de dollars. Cette situation résulte de plusieurs facteurs. Le vieillissement de la population conjugué à l'augmentation de l'espérance de vie n'explique pas tout. En faisant le choix de la libéralisation des régimes de retraite, les collectivités locales se sont tournées vers des investissements à risques dans des proportions démesurées. Elles misaient sur une rentabilité de 7,5% par an, elles ont récolté trois fois moins. Victime des taux d'intérêt bas, les investissements ne produisent pas suffisamment de gains. Les agences de notation sortent le carton rouge. Elles ont dégradé la note de plusieurs villes comme Chicago ou Dallas.

FG 22 heures 10 à Paris, merci d'écouter RFI, c'est la fin de ce journal en français facile. Très bonne soirée à tous.

Journal en français facile 19 mai 2017 Journal en français facile May 19, 2017

Transcription Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris

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FG Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, d'abord, la présidentielle en Iran ZK Il y a eu une très forte affluence dans les bureaux de vote, c'est-à-dire beaucoup de monde. Le président sortant Hassan Rohani affronte, entre autres, le conservateur Ebrahim Raissi

FG Le cri de victoire de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, réfugié depuis 5 ans dans une ambassade à Londres. La justice suédoise abandonne les poursuites lancées contre lui, mais ses ennuis ne sont pas forcément terminés. Les Etats-Unis aimeraient bien le juger pour la publication de millions de documents confidentiels américains

ZK Egalement dans ce journal, des tensions entre l'Union européenne et les Philippines FG Et puis la menace d'une nouvelle crise financière mondiale : les fonds de pension de fonctionnaires à la retraite aux Etats-Unis sont au bord de la faillite -----

ZK La présidentielle iranienne à la une de l'actualité ; le dépouillement des bulletins a commencé FG Il y avait quatre candidats en lice, mais les regards se portent sur les deux favoris : le président sortant, d'abord, Hassan Rohani, candidat à un nouveau mandat de quatre ans, il est partisan de l'ouverture de l'Iran - c'est sous son mandat que les sanctions internationales ont été en partie levées, après l'accord international sur le nucléaire iranien. Et puis face à lui le candidat conservateur Ebrahim Raissi, qui a fait campagne en faveur des plus pauvres. Pas de chiffre définitif de la participation pour l'instant, mais il y a eu beaucoup de monde dans les bureaux de vote, à tel point que les autorités ont reporté à deux reprises l'heure de fermeture du scrutin. Envoyée spéciale à Téhéran, Murielle Paradon

Les autorités ont voulu permettre à tous les Iraniens de pouvoir accomplir leur devoir électoral. Il y a d'ailleurs eu un appel du Guide suprême dans ce sens. A Téhéran, on a constaté de longues files d'attente devant les bureaux de vote, toute la journée et jusque tard dans la soirée. Les Iraniens ont fait la queue, calmement, malgré la chaleur persistante. Les partisans de Hassan Rohani, le président sortant, ont appelé à la mobilisation sur les réseaux sociaux : ils ont donné des adresses de bureaux de vote à Téhéran où il n'y avait pas trop de monde. L'enjeu est important pour eux : réélire le président qui continuera – ils l'espèrent – la politique d'ouverture qu'il a amorcée récemment depuis la signature de l'accord sur le nucléaire avec les Occidentaux. Sinon, ce sera un retour au conservatisme qu'ils ont connu auparavant. Les partisans du principal candidat conservateur Ebrahim Raissi espèrent eux que ce dernier sera élu ; il a promis notamment de créer des emplois – ça a été l'un des principaux thèmes de la campagne. L'issue du scrutin reste incertaine, il faudra attendre samedi pour avoir des premiers résultats. Murielle Paradon, Téhéran, RFI

ZK Egalement dans l'actualité, la visite d'Emmanuel Macron au Mali FG C'était une de ses promesses de campagne : le président français est allé saluer à Gao, dans le nord du Mali, les soldats français engagés dans l'opération Berkhane et la lutte contre le terrorisme. Emmanuel Macron prolonge l'action de son prédécesseur, François Hollande, et il compte même accélérer la lutte contre les djihadistes.. « L'opération Barkhane, a-t-il dit, ne s'arrêtera que lorsque les terroristes seront éradiqués dans la région. ZK Julian Assange crie victoire : la justice suédoise abandonne ses poursuites contre le fondateur de Wikileaks

FG Wikileaks, Zéphirin, c'est cette organisation non gouvernementale qui publie depuis une dizaine d'années des documents censés rester confidentiels, comme des télégrammes diplomatiques américains, ou les e-mails, les courriers électroniques, d'Hillary Clinton pendant la dernière campagne présidentielle américaine. Julian Assange est réfugié depuis 5 ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, pour éviter justement d'être renvoyé en Suède, à la suite des plaintes pour viols lancés contre lui. Ces plaintes sont donc abandonnées, au terme d'une très longue bataille juridique. Et après cette bonne nouvelle pour lui, Julian Assange est apparu au balcon de l'ambassade d'Equateur, pour saluer, selon ses mots, « une victoire importante ». Son horizon judiciaire n'est pourtant pas complètement dégagé, comme nous l'explique notre correspondante à Londres Muriel Delcroix Après une première réaction de soulagement et une photo tweetée où Julian Assange arbore un grand sourire, le fondateur de Wikileaks est apparu quelques heures plus tard beaucoup plus grave et il a, au balcon de l'ambassade d'Equateur, exprimé toute sa rancœur contre ce qu'il a qualifié de « terrible injustice ». Julian Assange sait que ce développement spectaculaire est loin de régler sa situation. D'abord parce que les services de police britanniques ont déjà prévenu que dès qu'il mettrait un pied en dehors de l'ambassade d'Equateur, ils seraient dans l'obligation de l'arrêter pour avoir violé il y a près de 5 ans les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni. Mais surtout Julian Assange et ses avocats restent très prudents car ils soupçonnent que les Etats Unis ont lancé en secret une demande d'extradition contre lui pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents américains diplomatiques et militaires. Les autorités britanniques ont toujours refusé de dire si elles avaient reçu un mandat d'arrêt américain mais la volonté de Washington de poursuivre le fondateur de Wikileaks est très claire : encore récemment l'administration de Donald Trump a signalé que l'arrestation de l'Australien était une « priorité ». Quant au gouvernement britannique, il semble pour l'instant vouloir garder ses distances face au cas Julian Assange. La Première ministre Theresa May s'est contentée de dire que c'était à la police de décider de son sort si l'Australien s'avisait de quitter l'ambassade d'Equateur. Muriel Delcroix, Londres, RFI

ZK Et puisqu'on parlait à l'instant de Donald Trump, sachez que le président des Etats-Unis vient de quitter son pays pour la première fois depuis son élection FG Son avion a décollé il y a une demi-heure, pour le début d'une longue tournée internationale de 8 jours. 5 pays visités au total. Première étape, l'Arabie saoudite, avant le Vatican, Israël, la Palestine, et puis le sommet de l'Otan à Bruxelles et le sommet du G7 en Sicile. ZK Des tensions entre les Philippines et l'Union européenne FG Le président philippin Rodrigo Duterte n'a pas apprécié les récentes critiques de l'Union européenne sur la guerre, très musclée, que mène son gouvernement contre les trafiquants de drogue. Résultat, Manille a décidé de renoncer à plusieurs aides européennes qui se chiffrent en centaines de millions d'euros. Correspondance à Manille de Marianne Dardard

La suspension des subventions européennes pourrait concerner jusqu'à 250 millions d'euros alloués à des programmes d'aide, notamment pour la paix à Mindanao. Selon un diplomate de Manille qui préfère rester anonyme, la décision du gouvernement philippin est "inquiétante car cela envoie un mauvais signe tout en risquant de priver les populations d'une aide financière directe. L'Union européenne finance de nombreux projets dans l'archipel par le biais des ONG. Selon des représentants du gouvernement philippin, néanmoins les programmes déjà en place ne seraient pas concernés. A plusieurs reprises, le président Rodrigo Duterte avait fustigé l'Union européenne, qu'il accuse d'ingérence, pour avoir critiqué sa guerre antidrogue jugée sanglante. De son côté, Bruxelles avait menacé de supprimer ses incitations commerciales à l'export. Marianne Dardard, Manille, RFI

ZK Aux Etats-Unis, la menace d'une crise des fonds de pension américains FG Les fonds de pension servent à financer les retraites des Américains, c'est-à-dire qu'on investit de l'argent sur les marchés ou dans des entreprises pour financer les retraites. Et là ce sont les fonds de pension des collectivités locales aux Etats-Unis qui sont en difficulté. En gros il manque 4 000 milliards, rien que ça Zéphirin, pour payer les fonctionnaires retraités. Une situation explosive qui pourrait provoquer une nouvelle crise économique, 10 ans après la crise des subprimes. Patricia Lecompte

De grandes villes comme Dallas, Philadelphie ou Chicago n'ont plus les moyens de payer l'intégralité des retraites promises. Aucune ville, aucun Etat ne serait épargné. Certaines villes ont opté pour un versement partiel des pensions, d'autres n'honorent plus leurs factures ; des solutions qui ne sont pas viables. Il manque 3 850 milliards de dollars aux fonds de pensions publics pour honorer les versements des agents territoriaux. Rien que l'an dernier, le trou dans la caisse aurait augmenté de 434 milliards de dollars. Cette situation résulte de plusieurs facteurs. Le vieillissement de la population conjugué à l'augmentation de l'espérance de vie n'explique pas tout. En faisant le choix de la libéralisation des régimes de retraite, les collectivités locales se sont tournées vers des investissements à risques dans des proportions démesurées. Elles misaient sur une rentabilité de 7,5% par an, elles ont récolté trois fois moins. Victime des taux d'intérêt bas, les investissements ne produisent pas suffisamment de gains. Les agences de notation sortent le carton rouge. Elles ont dégradé la note de plusieurs villes comme Chicago ou Dallas.

FG 22 heures 10 à Paris, merci d'écouter RFI, c'est la fin de ce journal en français facile. Très bonne soirée à tous.