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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 18 septembre 2017

Journal en français facile 18 septembre 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir, bienvenue dans le Journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG : Au sommaire de ce journal, Zéphirin, l'Assemblée générale des Nations Unies. ZK : Elle s'ouvrira demain, mais dès aujourd'hui Donald Trump a critiqué l'ONU et sa bureaucratie. FG : En Afghanistan, le gouvernement veut armer 20 000 civils, pour tenter de ramener la sécurité dans des régions isolées.

ZK : En Allemagne, la fin de la campagne des législatives marquée par le discours virulent de l'extrême droite contre l'islam. FG : Enfin une nouvelle affaire de chantage dans le football français. La victime, c'est Layvin Kurzawa. On vous dit tout à la fin de ce journal.

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ZK : Et dans quelques heures, ce sera le début officiel de la 72e Assemblée générale des Nations Unies.

FG : C'est le grand rendez-vous annuel de la diplomatie mondiale : les représentants des 194 pays membres de l'ONU sont à New York, pour échanger sur les grands sujets de la planète. Et tous les chefs d'État ont droit à la même tribune, au même temps de discours. ZK : Mais avant le début de cette Assemblée générale, les échanges diplomatiques ont déjà commencé, Florent.

FG : Prenez par exemple Donald Trump : il s'exprimera demain mardi à la tribune de l'ONU, mais il est déjà à New York ; il participait à une réunion sur la réforme des Nations Unies. Et comme à son habitude, le président américain n'a pas mâché ses mots, il a parlé directement, franchement. On sait depuis longtemps ce qu'il pense des Nations-Unies, il en pense du mal, il trouve que l'ONU dépense trop d'argent, et que les États-Unis dépensent trop d'argent pour l'ONU, justement. On sait aussi ce qu'il pense du multilatéralisme, c'est-à-dire de la manière de résoudre les crises et de discuter de la marche du monde non pas d'État à État, mais au sein d'une organisation où de nombreux pays peuvent défendre leur voix. Et donc, lors de cette réunion, Donald Trump a une nouvelle fois critiqué l'ONU et « sa bureaucratie », son administration parfois très ou trop procédurière. Envoyé spécial à New York, au siège des Nations Unies, Achim Lippold.

Après le bâton, la carotte : Donald Trump, qui n'avait pas ménagé ses critiques envers l'ONU, se dit à présent prêt à coopérer avec l'organisation pour la rendre plus performante. Le président américain souhaite « dégraisser » l'administration jugée boursoufflé, réduire la contribution financière de son pays et mieux définir les objectifs des opérations de maintien de la paix : « Je suis confiant que si nous travaillons ensemble en vue d'obtenir de vraies réformes courageuses, les Nations Unies vont devenir une force plus performante, plus forte, plus juste pour la paix et l'harmonie dans le monde. » Donald Trump peut compter sur le soutien du secrétaire général de l'ONU. Selon Antonio Guterres, l'organisation doit se concentrer sur les gens et non sur la bureaucratie. « Pour servir les gens que nous appuyons et les gens qui nous appuient, nous devons être agiles et performants, flexibles et efficients. Et nous devons agir de cette façon pour être à la hauteur des valeurs de la charte des Nations Unies ». La France, qui n'a pas été associée au projet, a décidé de l'appuyer, sans grand enthousiasme. Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères : « Comme toute institution, son fonctionnement est perfectible. Nous en sommes tous convaincus. C'est pourquoi la France soutient pleinement le secrétaire général de l'ONU dans sa volonté de réformer l'organisation pour la rendre plus efficace, plus transparente, plus réactive. » Reste à mettre toutes ces déclarations en œuvre. Pour l'instant, une soixantaine de pays ne soutiennent pas encore l'initiative. Mais une réforme de cette envergure nécessite le consensus de tous les États membres. Achim Lippold, New-York RFI.

ZK : On va maintenant parler de l'Afghanistan, Florent, l'un des pays au monde où l'insécurité est la plus forte. Il y a encore eu hier un attentat qui tué 4 personnes.

FG : Alors pour tenter de ramener la paix dans ce grand pays où sévissent à la fois les talibans et le groupe État islamique, le gouvernement envisage d'armer 20 000 civils pour reprendre le contrôle des régions isolées. En clair, il s'agit de mettre en place des milices. ZK : Une milice, Florent, c'est un groupe d'hommes armés qui ne fait pas officiellement partie des forces de sécurité, c'est comme une armée parallèle. FG : Alors, des milices de ce type, il y en a déjà en Afghanistan, depuis 2010 ; elles sont régulièrement accusées d'exactions, de crimes contre la population. Mais pour le gouvernement afghan, c'est peut-être la seule solution pour maintenir la sécurité dans des zones reculées. Reportage de notre correspondante Sonia Ghezali, en Afghanistan à Jalalabad, dans l'est du pays. Une soixantaine d'années, une tunique traditionnelle blanche sur un pantalon large, Haji Samat est à la tête de ce qu'il nomme le mouvement de résistance de la province du Nangahar. Une alliance de chefs de tribus qui se sont unis pour se battre contre l'organisation État islamique qui s'est installée sur leur terre il y a plus de 2 ans. « Ce sont les habitants des villages qui prennent les armes pour se protéger. Nous sommes courageux, nous défendons nos femmes, nos terres, nos richesses. Ici on a voté pour le président Ashraf Ghani. Le peuple et le gouvernement sont unis pour notre défense. » Sur le mur de son bureau qui se trouve à quelques mètres du palais du gouverneur, le vieil homme a accroché une photo. « Le cheval blanc que vous voyez sur la photo est celui de Hafiz Sayed, l'ancien commandant de Daesh que j'ai combattu. J'ai pris son cheval et je l'ai apporté au président Ashraf Ghani. » Dans les zones montagneuses, escarpées et reculées du pays, l'alliance avec la population locale semble être indispensable pour combattre les insurgés, pour les autorités. Mais une fois les armes distribuées, aucun contrôle n'est mis en place par les autorités. Sonia Ghezali, Kaboul, de retour de Jalalabad, RFI.

ZK : En Allemagne, dernière ligne droite avant les législatives de dimanche prochain.

FG : Et dans cette dernière semaine de campagne, l'AFD, le parti de l'extrême droite, a décidé de durcir encore le ton. Il profite de la crise des réfugiés en s'en prenant aux étrangers, et en assimilant, en comparant l'islam au terrorisme. À Berlin, la correspondance de Pascal Thibault.

Les deux têtes de liste du mouvement ont pris place devant une salle bondée. À six jours des élections législatives, l'Alternative pour l'Allemagne a le vent en poupe et pourrait terminer dimanche soir en troisième position derrière chrétiens et sociaux-démocrates. Chaque lundi, le parti a présenté des propositions sur un thème précis. Ça n'est pas un hasard si l'immigration et l'islam et leurs dangers dénoncés pour la criminalité figurent ce lundi à l'ordre du jour. Alexander Gauland, le septuagénaire gentleman farmer, a dénoncé « le terrorisme qui a ses racines dans le Coran » et « l'islamisation croissante » de l'Allemagne. L'autre tête de liste Alice Weidel a présenté de nombreuses mesures sécuritaires. « La sécurité intérieure en recul en Allemagne est une conséquence directe de la politique d'ouverture des frontières. Les espaces publics sont de plus en plus dangereux, notamment pour les femmes. Et la CDU, responsable de cet état de fait, ose mettre en avant la sécurité dans sa campagne. L'Alternative pour l'Allemagne est le seul parti qui a des réponses à ces questions. » L'homosexuelle Alice Weidel a joué aussi la carte personnelle évoquant l'homophobie des migrants. Elle et sa compagne d'origine sri-lankaise préféreraient éviter certains quartiers trop dangereux en Allemagne. Pascal Thibaut, Berlin, RFI.

ZK : Un nouveau fait divers en marge du football français. On connaissait l'affaire du chantage à la sextape de Mathieu Valbuena (une vidéo de ses ébats sexuels), voici une nouvelle affaire de chantage. FG : Elle concerne encore un joueur de l'équipe de France : il s'agit de Layvin Kurzawa. Il a été filmé en train de critiquer l'entraîneur des Bleus, Didier Deschamps, et des voyous ont essayé de le faire chanter : ils ont menacé de diffuser la vidéo s'il ne leur versait pas de l'argent. Christophe Jousset.

La scène remonte à deux ou trois mois, peut-être plus. Layvin Kurzawa est avec des amis dans un bar à chicha à Paris. Détendu, l'arrière gauche de l'équipe de France se lâche. Il critique Didier Deschamps, joignant à la parole quelques gestes déplacés. Il ne sait pas qu'il est filmé. Une vidéo prise avec un téléphone est opportunément transmise à des malfaiteurs qui vont vite devenir des maîtres chanteurs. Ils menacent de publier le film compromettant. Sauf si Kurzawa paie une grosse somme d'argent. 100 000 euros, selon nos confrères d'Europe 1 qui ont révélé l'affaire. Près de 200 000, selon l'AFP. Le défenseur se tourne alors vers les policiers. Un homme de l'Office central de lutte contre le crime organisé se fait passer pour un intermédiaire. Il arrange un rendez-vous pour la remise de la rançon début août. Mais grâce à des écoutes téléphoniques, les enquêteurs découvrent les véritables intentions des malfaiteurs. Trois d'entre eux attendent Layvin Kurzawa à la sortie de son domicile pour lui voler l'argent. Ils sont arrêtés en flagrant délit et ils se trouvent actuellement en détention provisoire. Un quatrième a été interpellé en septembre.

FG : Et c'est ainsi que se termine ce journal en français facile, que vous pouvez retrouver sur le site de RFI Savoirs. Merci Zéphirin Kouadio.

ZK : Merci Florent Guignard.

FG : 22 heures 10 à Paris. Très bonne soirée à tous.

Journal en français facile 18 septembre 2017 Journal en français facile September 18, 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir, bienvenue dans le Journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG : Au sommaire de ce journal, Zéphirin, l'Assemblée générale des Nations Unies. ZK : Elle s'ouvrira demain, mais dès aujourd'hui Donald Trump a critiqué l'ONU et sa bureaucratie. FG : En Afghanistan, le gouvernement veut armer 20 000 civils, pour tenter de ramener la sécurité dans des régions isolées.

ZK : En Allemagne, la fin de la campagne des législatives marquée par le discours virulent de l'extrême droite contre l'islam. FG : Enfin une nouvelle affaire de chantage dans le football français. La victime, c'est Layvin Kurzawa. On vous dit tout à la fin de ce journal.

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ZK : Et dans quelques heures, ce sera le début officiel de la 72e Assemblée générale des Nations Unies.

FG : C'est le grand rendez-vous annuel de la diplomatie mondiale : les représentants des 194 pays membres de l'ONU sont à New York, pour échanger sur les grands sujets de la planète. Et tous les chefs d'État ont droit à la même tribune, au même temps de discours. ZK : Mais avant le début de cette Assemblée générale, les échanges diplomatiques ont déjà commencé, Florent.

FG : Prenez par exemple Donald Trump : il s'exprimera demain mardi à la tribune de l'ONU, mais il est déjà à New York ; il participait à une réunion sur la réforme des Nations Unies. Et comme à son habitude, le président américain n'a pas mâché ses mots, il a parlé directement, franchement. On sait depuis longtemps ce qu'il pense des Nations-Unies, il en pense du mal, il trouve que l'ONU dépense trop d'argent, et que les États-Unis dépensent trop d'argent pour l'ONU, justement. On sait aussi ce qu'il pense du multilatéralisme, c'est-à-dire de la manière de résoudre les crises et de discuter de la marche du monde non pas d'État à État, mais au sein d'une organisation où de nombreux pays peuvent défendre leur voix. Et donc, lors de cette réunion, Donald Trump a une nouvelle fois critiqué l'ONU et « sa bureaucratie », son administration parfois très ou trop procédurière. Envoyé spécial à New York, au siège des Nations Unies, Achim Lippold.

Après le bâton, la carotte : Donald Trump, qui n'avait pas ménagé ses critiques envers l'ONU, se dit à présent prêt à coopérer avec l'organisation pour la rendre plus performante. After the stick, the carrot: Donald Trump, who had not spared his criticism of the UN, now says he is ready to cooperate with the organization to make it more efficient. Le président américain souhaite « dégraisser » l'administration jugée boursoufflé, réduire la contribution financière de son pays et mieux définir les objectifs des opérations de maintien de la paix : « Je suis confiant que si nous travaillons ensemble en vue d'obtenir de vraies réformes courageuses, les Nations Unies vont devenir une force plus performante, plus forte, plus juste pour la paix et l'harmonie dans le monde. » Donald Trump peut compter sur le soutien du secrétaire général de l'ONU. Selon Antonio Guterres, l'organisation doit se concentrer sur les gens et non sur la bureaucratie. « Pour servir les gens que nous appuyons et les gens qui nous appuient, nous devons être agiles et performants, flexibles et efficients. Et nous devons agir de cette façon pour être à la hauteur des valeurs de la charte des Nations Unies ». And we must act this way to live up to the values of the United Nations Charter ”. La France, qui n'a pas été associée au projet, a décidé de l'appuyer, sans grand enthousiasme. France, which was not associated with the project, decided to support it, without much enthusiasm. Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères : « Comme toute institution, son fonctionnement est perfectible. Nous en sommes tous convaincus. C'est pourquoi la France soutient pleinement le secrétaire général de l'ONU dans sa volonté de réformer l'organisation pour la rendre plus efficace, plus transparente, plus réactive. » Reste à mettre toutes ces déclarations en œuvre. It remains to implement all these declarations. Pour l'instant, une soixantaine de pays ne soutiennent pas encore l'initiative. Mais une réforme de cette envergure nécessite le consensus de tous les États membres. But a reform of this magnitude requires the consensus of all member states. Achim Lippold, New-York RFI.

ZK : On va maintenant parler de l'Afghanistan, Florent, l'un des pays au monde où l'insécurité est la plus forte. Il y a encore eu hier un attentat qui tué 4 personnes.

FG : Alors pour tenter de ramener la paix dans ce grand pays où sévissent à la fois les talibans et le groupe État islamique, le gouvernement envisage d'armer 20 000 civils pour reprendre le contrôle des régions isolées. En clair, il s'agit de mettre en place des milices. ZK : Une milice, Florent, c'est un groupe d'hommes armés qui ne fait pas officiellement partie des forces de sécurité, c'est comme une armée parallèle. FG : Alors, des milices de ce type, il y en a déjà en Afghanistan, depuis 2010 ; elles sont régulièrement accusées d'exactions, de crimes contre la population. Mais pour le gouvernement afghan, c'est peut-être la seule solution pour maintenir la sécurité dans des zones reculées. Reportage de notre correspondante Sonia Ghezali, en Afghanistan à Jalalabad, dans l'est du pays. Une soixantaine d'années, une tunique traditionnelle blanche sur un pantalon large, Haji Samat est à la tête de ce qu'il nomme le mouvement de résistance de la province du Nangahar. Une alliance de chefs de tribus qui se sont unis pour se battre contre l'organisation État islamique qui s'est installée sur leur terre il y a plus de 2 ans. « Ce sont les habitants des villages qui prennent les armes pour se protéger. Nous sommes courageux, nous défendons nos femmes, nos terres, nos richesses. Ici on a voté pour le président Ashraf Ghani. Le peuple et le gouvernement sont unis pour notre défense. » Sur le mur de son bureau qui se trouve à quelques mètres du palais du gouverneur, le vieil homme a accroché une photo. « Le cheval blanc que vous voyez sur la photo est celui de Hafiz Sayed, l'ancien commandant de Daesh que j'ai combattu. J'ai pris son cheval et je l'ai apporté au président Ashraf Ghani. I took his horse and brought it to President Ashraf Ghani. » Dans les zones montagneuses, escarpées et reculées du pays, l'alliance avec la population locale semble être indispensable pour combattre les insurgés, pour les autorités. Mais une fois les armes distribuées, aucun contrôle n'est mis en place par les autorités. But once the weapons are distributed, no controls are put in place by the authorities. Sonia Ghezali, Kaboul, de retour de Jalalabad, RFI.

ZK : En Allemagne, dernière ligne droite avant les législatives de dimanche prochain. ZK: In Germany, the last stretch before the legislative elections next Sunday.

FG : Et dans cette dernière semaine de campagne, l'AFD, le parti de l'extrême droite, a décidé de durcir encore le ton. Il profite de la crise des réfugiés en s'en prenant aux étrangers, et en assimilant, en comparant l'islam au terrorisme. À Berlin, la correspondance de Pascal Thibault.

Les deux têtes de liste du mouvement ont pris place devant une salle bondée. The two leaders of the movement took their places in front of a crowded room. À six jours des élections législatives, l'Alternative pour l'Allemagne a le vent en poupe et pourrait terminer dimanche soir en troisième position derrière chrétiens et sociaux-démocrates. Six days before the parliamentary elections, the Alternative for Germany is on the rise and could end Sunday evening in third position behind Christians and Social Democrats. Chaque lundi, le parti a présenté des propositions sur un thème précis. Every Monday, the party presented proposals on a specific theme. Ça n'est pas un hasard si l'immigration et l'islam et leurs dangers dénoncés pour la criminalité figurent ce lundi à l'ordre du jour. It is no coincidence that immigration and Islam and their denounced dangers for crime are on the agenda this Monday. Alexander Gauland, le septuagénaire gentleman farmer, a dénoncé « le terrorisme qui a ses racines dans le Coran » et « l'islamisation croissante » de l'Allemagne. L'autre tête de liste Alice Weidel a présenté de nombreuses mesures sécuritaires. The other head of the list Alice Weidel presented many security measures. « La sécurité intérieure en recul en Allemagne est une conséquence directe de la politique d'ouverture des frontières. Les espaces publics sont de plus en plus dangereux, notamment pour les femmes. Et la CDU, responsable de cet état de fait, ose mettre en avant la sécurité dans sa campagne. And the CDU, responsible for this state of affairs, dares to put forward security in its campaign. L'Alternative pour l'Allemagne est le seul parti qui a des réponses à ces questions. » L'homosexuelle Alice Weidel a joué aussi la carte personnelle évoquant l'homophobie des migrants. The homosexual Alice Weidel also played the personal card evoking the homophobia of migrants. Elle et sa compagne d'origine sri-lankaise préféreraient éviter certains quartiers trop dangereux en Allemagne. Pascal Thibaut, Berlin, RFI.

ZK : Un nouveau fait divers en marge du football français. ZK: A new news item on the fringes of French football. On connaissait l'affaire du chantage à la sextape de Mathieu Valbuena (une vidéo de ses ébats sexuels), voici une nouvelle affaire de chantage. FG : Elle concerne encore un joueur de l'équipe de France : il s'agit de Layvin Kurzawa. Il a été filmé en train de critiquer l'entraîneur des Bleus, Didier Deschamps, et des voyous ont essayé de le faire chanter : ils ont menacé de diffuser la vidéo s'il ne leur versait pas de l'argent. Christophe Jousset.

La scène remonte à deux ou trois mois, peut-être plus. The scene goes back two or three months, maybe more. Layvin Kurzawa est avec des amis dans un bar à chicha à Paris. Détendu, l'arrière gauche de l'équipe de France se lâche. Relaxed, the left back of the France team is loose. Il critique Didier Deschamps, joignant à la parole quelques gestes déplacés. He criticizes Didier Deschamps, adding to his words a few inappropriate gestures. Il ne sait pas qu'il est filmé. He doesn't know he's being filmed. Une vidéo prise avec un téléphone est opportunément transmise à des malfaiteurs qui vont vite devenir des maîtres chanteurs. A video taken with a telephone is conveniently transmitted to criminals who will quickly become blackmailers. Ils menacent de publier le film compromettant. Sauf si Kurzawa paie une grosse somme d'argent. Unless Kurzawa pays a large sum of money. 100 000 euros, selon nos confrères d'Europe 1 qui ont révélé l'affaire. 100,000 euros, according to our colleagues from Europe 1 who revealed the case. Près de 200 000, selon l'AFP. Le défenseur se tourne alors vers les policiers. The defender then turns to the police. Un homme de l'Office central de lutte contre le crime organisé se fait passer pour un intermédiaire. A man from the Central Office for the Fight against Organized Crime poses as an intermediary. Il arrange un rendez-vous pour la remise de la rançon début août. He arranges a meeting for the remission of the ransom in early August. Mais grâce à des écoutes téléphoniques, les enquêteurs découvrent les véritables intentions des malfaiteurs. But thanks to wiretaps, investigators discover the real intentions of the criminals. Trois d'entre eux attendent Layvin Kurzawa à la sortie de son domicile pour lui voler l'argent. Three of them wait for Layvin Kurzawa outside his home to steal the money. Ils sont arrêtés en flagrant délit et ils se trouvent actuellement en détention provisoire. Un quatrième a été interpellé en septembre. A fourth was arrested in September.

FG : Et c'est ainsi que se termine ce journal en français facile, que vous pouvez retrouver sur le site de RFI Savoirs. Merci Zéphirin Kouadio.

ZK : Merci Florent Guignard.

FG : 22 heures 10 à Paris. Très bonne soirée à tous.