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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 18 octobre 2017

Journal en français facile 18 octobre 2017

22h à Paris, 23h à Athènes, vous écoutez RFI

Bonsoir et bienvenue dans votre journal en Français facile... à mes côtés pour le présenter, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie

Bonsoir

Les grands titres de l'actualité... le discours d'Emmanuel Macron cet après-midi devant des représentants des forces de police. Le chef de l'état a présenté sa vision d'une police à la fois forte et juste, vous l'entendrez... Il a également donné des précisions sur la future "police de sécurité du quotidien"

Reportage à l'aéreport d'Athènes dans ce journal : ce matin, plus de 200 personnes ont embarqué à destination de Lyon, dans le centre de la France. Il s'agit de l'un des derniers vols du programme européen des relocalisations... Ce système permettait d'alléger des pays comme la Grèce où débarquaient un grand nombre de migrants.

Bien plus à l'est, nous serons aussi en Chine. L'économie du pays va s'ouvrir aux entreprises étrangères, investir en Chine sera plus facile... Voici en substance les annonces du président Xi Jiping à l'ouverture du congrès du Parti communiste

Et puis à la fin de ce journal, on retrouve Olivier Pron en direct : à l'heure où je vous parle, Paris mène 2-0 face aux Belges d'Anderlecht, c'est du football bien sur, de la Ligue des champions.

Le président Emmanuel Macron s'est adressé cet après-midi à des représentants des forces de l'ordre

Il y avait 500 personnes réunies cet après-midi au palais l'Élysée : des chefs de service de la police et de la gendarmerie, des préfets de région, ou encore des responsables du ministère de l'Intérieur.

Face à eux, le président a voulu dire deux choses : d'une part, sa fierté face au travail mené par les forces de l'ordre. Et d'autre part, ce qu'il attendait d'eux pour la durée de son mandat.

Valérie Gas a assisté à la conférence du chef de l'état

"Je vous demande d'être forts et justes" : forts et justes dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de l'ordre, les deux axes majeurs développés par Emmanuel Macron. Une mission rendue d'autant plus difficile par l'exigence croissante des Français en matière de sécurité. Emmanuel Macron a prévenu : "Le niveau de risques qui est le nôtre - et nous l'avons encore vécu récemment - fait que nos concitoyens ne tolèrent plus le moindre dysfonctionnement".

Une allusion à l'attaque teroriste contre deux jeunes filles à Marseille perpétrée par un homme qui aurait dû être expulsé de France et à la suite de laquelle le prefet du Rhone a été remplacé. Un exemple pour illustrer la volonté du chef de l'Etat de faire passer un message de fermeté aux force de l'ordre auxquelles il a aussi fait part d'une exigence : "J'attends aussi beaucoup de vous, en terme d'exemplarité et de déontologie. " Tout au long de son discours, Emmanuel Macron a donc insisté sur la nécessité de répondre aux attentes des Français et d'assurer cette mission première de l'Etat : les protéger. La police de sécurité du quotidien, qu'il veut mettre en place, répond aussi à cette ambition : "La soctrine qui sous-tend la police de sécurité du quotidien consiste à placer le service du citoyen au cœur du métier de gendarme et de policiers. " Emmanuel Macron a fixé un objectif et a promis des moyens, notamment en promettant l'embauche de 10 000 policiers et gendarmes. Lors de ce discours, le président a redit que l'Etat reconduirait "de manière intraitable" les étrangers qui n'ont pas de titre de séjour. En revanche, affirme le président, la France doit accueillir "de manière exigeante et conforme à nos valeurs" les réfugiés et personnes en règle.

Sur ce sujet des migrations, justement, 231 personnes sont arrivées en France aujourd'hui, elles venaient d'Athènes

Des Syriens, des Irakiens et des Palestiniens ont embarqué dans un avion depuis la capitale grecque ce matin. Le vol était organisé par la France dans le cadre du système européen des relocalisations...

Il y a deux ans, cette formule avait été mise en place pour que les pays de l'Union européenne accueillent tous des migrants qui débarquaient en Italie et en Grèce. Le système a pris fin le mois dernier, seulement 28 % des quotas ont été atteints. À l'aéréoport d'Athènes, notre correspondante a rencontré ceux qui espèrent enfin une vie meilleure

Devant la porte d'embarquement pour Lyon, Mohammed Khalil attend, les traits tirés. Ce jeune kurde de Syrie a quitté son pays en 2010. Il est passé par le Liban et le Kurdistan Irakien avant d'arriver en Grèce il y a deux ans où il s'est immédiatement inscrit pour être relocalisé ailleurs en Europe : « Je n'ai dormi que deux heures car je pense à mon vol. Je veux partir. J'en ai assez. C'était trop dur pour tout le monde. Nous avons attendu deux ans. C'est tellement difficile. Mais maintenant, tout va être simple. » Il fait partie des 4300 réfugiés qui ont pu partir en France alors que le pays parlait d'en accueillir plus de 12 000 de Grèce. Pour Christophe Chantepy, l'ambassadeur de France à Athènes, cette différence s'explique car les candidats n'étaient finalement pas si nombreux selon lui : "Ce n'est pas un objectif qui avait été fixé, c'était une cible générale. Il se trouve que la cible globale est atteinte puisqu'il n'y a plus aujourd'hui pratiquement de personnes relocalisables à partir de la Grèce continentale dans les autres pays de l'Europe. " Dans le cadre des relocalisation, la France, est le deuxième pays d'accueil après l'Allemagne. 80 pour cent des réfugiés qui ont fait le voyage sont des Syriens

Avec ce programme européen, 22 000 réfugiés ont été envoyés depuis la Grèce vers le reste de l'Europe. 5 000 personnes attendent encore.

Au moins quatre personnes sont mortes dans de nouvelles manifestations au Togo...

Des affrontements entre des partisans de l'opposition et les forces de l'ordre ont dégénéré, dans au moins deux villes du pays. Le ministre de la Sécurité explique trois personnes sont mortes sous les balles, à Sokodé, dans le nord du pays. Il dénombre également un mort et plusieurs blessés à Lomé, la capitale. L'opposition parle de deux morts... Vous y reviendrez Sylvie dans la dernière édition d'Afrique soir, à 22h30 temps universel.

Et puis au Kenya, le leader de l'opposition Raïla Odinga demande à ses partisans de manifester en masse le 26 octobre prochain, jour prévu pour la nouvelle élection présidentielle.

Raïla Odinga a déjà annoncé qu'il ne participait pas à cette élection, il estime que la Commission électorale n'a pas mené assez de réforme pour garantir que ce scrutin se déroulera sereinement. La victoire d'Uhuru Kenyatta à la présidentielle du mois d'août avait justement été annulée par la Cour suprême qui avait pointé une mauvaise gestion du vote par la Commission

En Chine, le 19e congrès du Parti communiste s'est ouvert ce matin. Le président Xi Jinping promet que l'économie de son pays va s'ouvrir d'avantage au monde.

2 300 personnes environ ont assisté au long discours du président chinois... Il a repris des idées déjà évoquées lors de son allocution au forum économique de Davos : la Chine, dit-il, va devenir plus facile d'accès pour les entreprises étrangères. Elles recevront d'ailleurs le même traitement que les entreprises chinoises. Mais depuis que Xi Jinping a abordé cette idée, les réalisations concrètes se font encore attendre.

Précisions avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt

Alors que Washington et Bruxelles accusent la Chine de protectionnisme, l'homme fort de Pékin persiste et signe… en se présentant comme un défenseur du libre-échange, comme il l'avait déjà fait à Davos : « L'ouverture amène le progrès, le repli sur soi conduit à la régression. La porte ouverte de la Chine ne se refermera pas, mais au contraire continuera à s'ouvrir encore davantage. Nous étendrons le commerce extérieur, tout en encourageant l'émergence de nouvelles activités et de nouveaux modes de commerce pour faire de la chine une puissance commerciale. Nous appliquerons la politique de libéralisation et de facilitation du commerce et de l'investissement de haut niveau, assouplirons considérablement les conditions d'accès au marché, élargirons l'ouverture sur l'extérieur du secteur des services, et protégerons les droits et intérêts légitimes des entrepreneurs étrangers en matière d'investissement. Toute entreprise enregistrée en chine sera traitée sur un pied d'égalité. » Ce loin d'être le cas aujourd'hui. Un exemple : l'industrie automobile. Tout constructeur qui veut conquérir le marché chinois doit créer une co-entreprise avec un partenaire local et donc transférer son savoir-faire technique. D'autres domaines sont complètement interdits d'accès. Les entreprises européennes se disent d'ailleurs « lasses des promesses et de la litanie des engagements jamais tenus ».

Direction enfin la Belgique, pour cette soirée Ligue des champions !

Anderlecht reçoit le Paris Saint Germain... Je n'en dis pas plus, c'est Olivier Pron qui nous fait vivre le match en direct. Olivier c'est à vous !

Depuis le début de la soirée, à chaque fois que vous êtes venu me voir, il y avait un but juste avant. Et bien ç'a encore été le cas figurez-vous ! 3-0 pour Paris, la messe est dite... On ne voit pas comment Anderlecht, qui n'a pas démérité dans cette rencontre, face à des Parisiens, qui ne nous auront pas fait paradoxalement une forte impression ! Tous les observateurs ici se disent "Oui, ça passe contre Anderlecht ce 3-0, mais contre une autre équipe, en jouant comme ça, notamment derrière... ça pourrait coincer très fort ! " Enfin peu importe, Paris est tout près d'un troisième succès en trois matches, onze buts marqués, zéro encaissé... Troisième but c'était il y a quelques secondes, un coup franc de Neymar ! Bah oui, on avait vu marquer Mbappé, on avait vu marquer Cavani sur une passe de Mbappé. Il fallait bien que Neymar lui aussi marque, sur coup franc, à 20 mètres, pratiquement dans l'axe. Il a choisi de tirer dans le mur, en misant sur le fait que celui-ci, le mur, il allait sauter... Bah il a bien fait ! Parce qu'en frappant à ras de terre, il a trompé le gardien. Trois - zéro, pour Paris, ici au stade Constant Vanden Stock de Bruxelles !

Merci Bruxelles en direct de Bruxelles, on vous retrouve dans 20 minutes pour la suite de ce match. Il est 22h10, merci d'avoir suivi ce journal en Français facile sur RFI.

Journal en français facile 18 octobre 2017 Journal en français facile October 18, 2017 Journal en français facile 18 de outubro de 2017

22h à Paris, 23h à Athènes, vous écoutez RFI

Bonsoir et bienvenue dans votre journal en Français facile... à mes côtés pour le présenter, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie

Bonsoir

Les grands titres de l’actualité... le discours d’Emmanuel Macron cet après-midi devant des représentants des forces de police. Le chef de l’état a présenté sa vision d’une police à la fois forte et juste, vous l’entendrez... Il a également donné des précisions sur la future "police de sécurité du quotidien"

Reportage à l’aéreport d’Athènes dans ce journal : ce matin, plus de 200 personnes ont embarqué à destination de Lyon, dans le centre de la France. Il s’agit de l’un des derniers vols du programme européen des relocalisations... Ce système permettait d’alléger des pays comme la Grèce où débarquaient un grand nombre de migrants.

Bien plus à l’est, nous serons aussi en Chine. L’économie du pays va s’ouvrir aux entreprises étrangères, investir en Chine sera plus facile... Voici en substance les annonces du président Xi Jiping à l’ouverture du congrès du Parti communiste

Et puis à la fin de ce journal, on retrouve Olivier Pron en direct : à l’heure où je vous parle, Paris mène 2-0 face aux Belges d’Anderlecht, c’est du football bien sur, de la Ligue des champions.

Le président Emmanuel Macron s’est adressé cet après-midi à des représentants des forces de l’ordre

Il y avait 500 personnes réunies cet après-midi au palais l’Élysée : des chefs de service de la police et de la gendarmerie, des préfets de région, ou encore des responsables du ministère de l’Intérieur.

Face à eux, le président a voulu dire deux choses : d’une part, sa fierté face au travail mené par les forces de l’ordre. Et d’autre part, ce qu’il attendait d’eux pour la durée de son mandat.

Valérie Gas a assisté à la conférence du chef de l’état

"Je vous demande d’être forts et justes"  : forts et justes dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de l’ordre, les deux axes majeurs développés par Emmanuel Macron. Une mission rendue d’autant plus difficile par l’exigence croissante des Français en matière de sécurité. Emmanuel Macron a prévenu : "Le niveau de risques qui est le nôtre - et nous l’avons encore vécu récemment - fait que nos concitoyens ne tolèrent plus le moindre dysfonctionnement".

Une allusion à l’attaque teroriste contre deux jeunes filles à Marseille perpétrée par un homme qui aurait dû être expulsé de France et à la suite de laquelle le prefet du Rhone a été remplacé. Un exemple pour illustrer la volonté du chef de l’Etat de faire passer un message de fermeté aux force de l’ordre auxquelles il a aussi fait part d’une exigence : "J’attends aussi beaucoup de vous, en terme d’exemplarité et de déontologie. " Tout au long de son discours, Emmanuel Macron a donc insisté sur la nécessité de répondre aux attentes des Français et d’assurer cette mission première de l’Etat : les protéger. La police de sécurité du quotidien, qu’il veut mettre en place, répond aussi à cette ambition : "La soctrine qui sous-tend la police de sécurité du quotidien consiste à placer le service du citoyen au cœur du métier de gendarme et de policiers. " Emmanuel Macron a fixé un objectif  et a promis des moyens, notamment en promettant l’embauche de 10 000 policiers et gendarmes. Lors de ce discours, le président a redit que l’Etat reconduirait "de manière intraitable" les étrangers qui n’ont pas de titre de séjour. En revanche, affirme le président, la France doit accueillir "de manière exigeante et conforme à nos valeurs" les réfugiés et personnes en règle.

Sur ce sujet des migrations, justement, 231 personnes sont arrivées en France aujourd’hui, elles venaient d’Athènes

Des Syriens, des Irakiens et des Palestiniens ont embarqué dans un avion depuis la capitale grecque ce matin. Le vol était organisé par la France dans le cadre du système européen des relocalisations...

Il y a deux ans, cette formule avait été mise en place pour que les pays de l’Union européenne accueillent tous des migrants qui débarquaient en Italie et en Grèce. Le système a pris fin le mois dernier, seulement 28 % des quotas ont été atteints. À l’aéréoport d’Athènes, notre correspondante a rencontré ceux qui espèrent enfin une vie meilleure

Devant la porte d’embarquement pour Lyon, Mohammed Khalil attend, les traits tirés. Ce jeune kurde de Syrie a quitté son pays en 2010. Il est passé par le Liban et le Kurdistan Irakien avant d’arriver en Grèce il y a deux ans où il s’est immédiatement inscrit pour être relocalisé ailleurs en Europe : « Je n’ai dormi que deux heures car je pense à mon vol. Je veux partir. J’en ai assez. C’était trop dur pour tout le monde. Nous avons attendu deux ans. C’est tellement difficile. Mais maintenant, tout va être simple. » Il fait partie des 4300 réfugiés qui ont pu partir en France alors que le pays parlait d’en accueillir plus de 12 000 de Grèce. Pour Christophe Chantepy, l’ambassadeur de France à Athènes, cette différence s’explique car les candidats n’étaient finalement pas si nombreux selon lui : "Ce n’est pas un objectif qui avait été fixé, c’était une cible générale. Il se trouve que la cible globale est atteinte puisqu’il n’y a plus aujourd’hui pratiquement de personnes relocalisables à partir de la Grèce continentale dans les autres pays de l’Europe. " Dans le cadre des relocalisation, la France, est le deuxième pays d’accueil après l’Allemagne. 80 pour cent des réfugiés qui ont fait le voyage sont des Syriens

Avec ce programme européen, 22 000 réfugiés ont été envoyés depuis la Grèce vers le reste de l’Europe. 5 000 personnes attendent encore.

Au moins quatre personnes sont mortes dans de nouvelles manifestations au Togo...

Des affrontements entre des partisans de l’opposition et les forces de l’ordre ont dégénéré, dans au moins deux villes du pays. Le ministre de la Sécurité explique trois personnes sont mortes sous les balles, à Sokodé, dans le nord du pays. Il dénombre également un mort et plusieurs blessés à Lomé, la capitale. L’opposition parle de deux morts... Vous y reviendrez Sylvie dans la dernière édition d’Afrique soir, à 22h30 temps universel.

Et puis au Kenya, le leader de l’opposition Raïla Odinga demande à ses partisans de manifester en masse le 26 octobre prochain, jour prévu pour la nouvelle élection présidentielle.

Raïla Odinga a déjà annoncé qu’il ne participait pas à cette élection, il estime que la Commission électorale n’a pas mené assez de réforme pour garantir que ce scrutin se déroulera sereinement. La victoire d’Uhuru Kenyatta à la présidentielle du mois d’août avait justement été annulée par la Cour suprême qui avait pointé une mauvaise gestion du vote par la Commission

En Chine, le 19e congrès du Parti communiste s’est ouvert ce matin. Le président Xi Jinping promet que l’économie de son pays va s’ouvrir d’avantage au monde.

2 300 personnes environ ont assisté au long discours du président chinois... Il a repris des idées déjà évoquées lors de son allocution au forum économique de Davos : la Chine, dit-il, va devenir plus facile d’accès pour les entreprises étrangères. Elles recevront d’ailleurs le même traitement que les entreprises chinoises. Mais depuis que Xi Jinping a abordé cette idée, les réalisations concrètes se font encore attendre.

Précisions avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt

Alors que Washington et Bruxelles accusent la Chine de protectionnisme, l’homme fort de Pékin persiste et signe… en se présentant comme un défenseur du libre-échange, comme il l’avait déjà fait à Davos : « L’ouverture amène le progrès, le repli sur soi conduit à la régression. La porte ouverte de la Chine ne se refermera pas, mais au contraire continuera à s’ouvrir encore davantage. Nous étendrons le commerce extérieur, tout en encourageant l’émergence de nouvelles activités et de nouveaux modes de commerce pour faire de la chine une puissance commerciale. Nous appliquerons la politique de libéralisation et de facilitation du commerce et de l’investissement de haut niveau, assouplirons considérablement les conditions d’accès au marché, élargirons l’ouverture sur l’extérieur du secteur des services, et protégerons les droits et intérêts légitimes des entrepreneurs étrangers en matière d’investissement. Toute entreprise enregistrée en chine sera traitée sur un pied d’égalité. » Ce loin d’être le cas aujourd’hui. Un exemple : l’industrie automobile. Tout constructeur qui veut conquérir le marché chinois doit créer une co-entreprise avec un partenaire local et donc transférer son savoir-faire technique. D’autres domaines sont complètement interdits d’accès. Les entreprises européennes se disent d’ailleurs « lasses des promesses et de la litanie des engagements jamais tenus ».

Direction enfin la Belgique, pour cette soirée Ligue des champions !

Anderlecht reçoit le Paris Saint Germain... Je n’en dis pas plus, c’est Olivier Pron qui nous fait vivre le match en direct. Olivier c’est à vous !

Depuis le début de la soirée, à chaque fois que vous êtes venu me voir, il y avait un but juste avant. Et bien ç’a encore été le cas figurez-vous ! 3-0 pour Paris, la messe est dite... On ne voit pas comment Anderlecht, qui n’a pas démérité dans cette rencontre, face à des Parisiens, qui ne nous auront pas fait paradoxalement une forte impression ! Tous les observateurs ici se disent "Oui, ça passe contre Anderlecht ce 3-0, mais contre une autre équipe, en jouant comme ça, notamment derrière... ça pourrait coincer très fort ! " Enfin peu importe, Paris est tout près d’un troisième succès en trois matches, onze buts marqués, zéro encaissé... Troisième but c’était il y a quelques secondes, un coup franc de Neymar ! Bah oui, on avait vu marquer Mbappé, on avait vu marquer Cavani sur une passe de Mbappé. Il fallait bien que Neymar lui aussi marque, sur coup franc, à 20 mètres, pratiquement dans l’axe. Il a choisi de tirer dans le mur, en misant sur le fait que celui-ci, le mur, il allait sauter... Bah il a bien fait ! Parce qu’en frappant à ras de terre, il a trompé le gardien. Trois - zéro, pour Paris, ici au stade Constant Vanden Stock de Bruxelles !

Merci Bruxelles en direct de Bruxelles, on vous retrouve dans 20 minutes pour la suite de ce match. Il est 22h10, merci d’avoir suivi ce journal en Français facile sur RFI.