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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 14 mars 2018

Journal en français facile 14 mars 2018

Vous écoutez RFI et il est 20h TU 21h à Paris.

Céline PELLARIN

Bonsoir à toutes et à tous. Merci d'être au rendez-vous du journal en français facile. Je suis avec Alexis Guilleux ce soir. Bonsoir Alexis.

Alexis GUILLEUX

Bonsoir Céline, bonsoir à tous.

CP

Rendre plus difficile l'achat d'arme à feu aux Etats Unis. C'est le combat dans lequel se sont lancés des milliers de jeunes américains. Ils ont marché devant la Maison Blanche pour que Donald Trump agissent. Ils ne veulent plus de nouvelle tuerie dans les écoles de leur pays.

AG

Au Royaume Uni, c'est fait, la Première ministre prend des sanctions contre la Russie. Londres juge Moscou responsable de l'empoisonnement d'un ancien espion russe sur son sol. Une vingtaine de diplomate russe vont devoir quitter le territoire britannique.

CP

En Israël, le gouvernement sort d'une longue crise qui a failli le faire exploser. Les différents partis de la coalition au pouvoir ont trouvé un compromis sur le service militaire des Israéliens religieux.

AG

Une partie de la jeunesse américaine veut faire changer la législation sur les armes à feu.

CP

Et pour faire changer la loi, ils veulent se faire entendre de leur président. Alors ils sont sous les fenêtres de la Maison Blanche à Washington. Des milliers de collégiens et de lycéens ont organisé cette marche. Et la date n'est pas choisie au hasard. Nous sommes le 14 mars et il y a un mois, jour pour jour, se déroulait la tuerie du lycée de Parkland en Floride. Ces jeunes manifestants demandent au président Trump d'agir pour limiter la vente d'armes à feu dans le pays. La correspondance d'Éric de Salve. Beaucoup manifestent aujourd'hui pour la première fois de leur vie. Par milliers à Washington, les élèves ont marché devant la Maison Blanche puis ont convergé vers la colline du Capitole siège du Congrès américain. A cet endroit, la veille sur la pelouse, sept mille paires de chaussures avaient été déposées pour symboliser les sept mille enfants tués par armes à feu depuis une tuerie dans une école américaine en 2002. Mais aujourd'hui un mois jour pour jour après le drame, cette marche baptisée «National school walkout » rend d'abord hommage aux victimes du massacre de Parkland en Floride. En scandant des slogans hostiles à la NRA, le puissant lobby des armes aux Etats-Unis, les adolescents demandent au président Trump des mesures concrètes pour limiter l'accès aux armes à feu aux Etats Unis. Ils sont rejoints à Washington par de nombreux élus de premier plan comme Bernie Sanders, ancien candidat à la primaire démocrate. Mobilisation aussi dans le reste du pays. Dès dix heures de nombreuses ont respecté dix-sept minutes de silence en hommage aux dix-sept victimes tuées par balle au lycée de Parkland le 14 février dernier. Hasard du calendrier, le tueur devait comparaitre aujourd'hui pour sa mise en accusation. Les procureurs de Floride ont annoncé leur intention de requérir contre lui la peine de mort.

CP

La Chambre des représentants a approuvé à l'unanimité un texte de loi augmentant la dépense publique afin d'aider les écoles et les autorités locales à empêcher de nouvelles tueries. Mais au même moment un professeur tirait accidentellement avec une arme en classe. Un élève a été indirectement blessé par le coup de feu, il a reçu des bout de plafond où à atterrit la balle. Le professeur, voulait montrer à ses élèves comment désarmer quelqu'un. L'effet est manqué, c'est le moins que l'on puisse dire. AG

La Première ministre du Royaume Uni, Theresa May, a annoncé mercredi une série de sanctions contre la Russie.

CP

La cheffe du gouvernement britannique, juge Moscou responsable et même "coupable" de l'empoisonnement d'un ex-espion russe sur son sol. Pour marquer sa désapprobation, sa colère, Theresa May va faire expulser vingt-trois diplomates russes et geler, mettre sur pause les contacts diplomatiques avec la Russie. On écoute Theresa May

Ce matin j'ai présidé un conseil de sécurité national. Nous avons décidé de prendre des mesures immédiates pour démanteler le réseau d'espionnage russe au Royaume uni. Nous allons travailler d'urgence à développer des parades à toute forme d'activité hostile étatique, afin de s'assurer que ceux qui voudraient mener ce genre d'action ne puissent entrer au Royaume Uni. Nous prendrons aussi des mesures pour suspendre les contacts de haut niveau entre notre pays et la fédération de Russie. Pour commencer, le Royaume Uni va expulser vingt-trois diplomates qui ont été identifiés comme agents de renseignements non déclarés. Ils ont une semaine pour partir. Ce sera la deuxième expulsion la plus importante en trente ans. Ce n'est pas la première fois que la Russie agit contre nous. Avec ces expulsions nous allons porter un coup aux capacités de renseignement de la Russie dans notre pays, ces prochaines années. Et s'ils essaient de reconstruire cela, nous allons les en empêcher. CP

La Première ministre du Royaume Uni, Theresa May. L'ambassade de Russie à Londres a immédiatement dénoncé la réaction britannique, la qualifiant « d'hostile, inacceptable et injustifiée ». A Moscou aussi on dénonce les décisions de Londres. Le pouvoir russe estime que le Royaume Uni à fait le choix de la confrontation et promet une riposte.

AG

Mais cette brouille diplomatique n'aura pas de conséquences pour le monde du football. CP

En effet, c'était la crainte de la Fifa, l'instance internationale du football. Puisque le Mondial est organisé en juin en Russie. La Fifa et les autorités russes affirment que l'équipe d'Angleterre et ses soutiens seront les bienvenus pour assister à la compétition. AG

En Slovaquie, le Premier ministre Robert Fico a présenté dans la soirée sa démission.

CP

Un départ du pouvoir réclamée par l'opposition après l'assassinat de Jan Kuciak. Ce journaliste enquêtait sur une affaire de corruption au plus haut niveau de l'Etat avec des liens avec la mafia italienne. Il a été tué par balle, ainsi que sa fiancée, le mois dernier. L'Union européenne a demandé à la Slovaquie de faire rapidement la lumière sur ce meurtre et de coopérer avec l'Office européen de lutte anti-fraude. AG

Le gouvernement israélien a survécu à sa plus grave crise depuis sa formation en 2015.

CP

Ce qui l'a sauvé, c'est l'adoption d'un texte par la Knesset, le parlement. Un compromis provisoire qui concerne un sujet très sensible: le service militaire des ultra-orthodoxes, des juifs religieux très stricts sur l'application de leur foi. Les partis politiques qui menaçaient de quitter le gouvernement, restent donc en place. Mais si cette sortie de crise pourrait apparaître comme un succès pour le Premier ministre, elle marque en réalité un échec pour Benyamin Netanyahu. Et c'est notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil, qui nous explique tout cela. A la tribune de la Knesset, ce mardi soir, Benyamin Netanyahu se voulait vainqueur et s'est moqué de l'opposition: « Je sais que je vous ai épargné une grande déception » a-t-il lancé aux élus non-membre de sa majorité, assurant qu'en cas d'élections, il l'aurait à nouveau emporté. Mais son ton moqueur cachait mal son échec. Benyamin Netanyahu espérait pouvoir organiser des élections au mois de juin. La date lui aurait été favorable: juste après une séquence qui devrait lui être propice - les soixante-dix ans de la création d'Israël et l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem - et avant une éventuelle mise en examen dans des affaires de corruption. Mais les formations de sa coalition étaient opposées à ce scrutin. Car si les sondages sont favorables au Likoud du chef du gouvernement, ils sont mauvais pour ses alliés. Et l'opposition, elle, voulait des élections en octobre. Une échéance trop lointaine et donc trop incertaine pour Benyamin Netanyahu. Même au sein de son propre parti, certains élus auraient signifié leur opposition au projet du Premier ministre. Au bout du compte, Benyamin Netanyahu n'a pas trouvé la majorité nécessaire pour dissoudre la Knesset et il a dû se résoudre à régler cette crise que plusieurs de ses ministres qualifiaient de « fabriquée de toutes pièces ». AG

Après le gouvernement israélien, on passe au gouvernement français.

CP

Comme nous sommes mercredi, s'est tenu le Conseil des ministres à l'Elysée. Et la réforme de la SNCF, l'entreprise des chemins de fer a été discutée. C'est logiquement la ministre des transports, Elizabeth Borne, qui a présenté le projet de loi. Un texte qui autoriserait le gouvernement à légiférer, à faire des lois par ordonnances, c'est-à-dire sans passer par le vote du Parlement. Le gouvernement compte en effet faire passer sa réforme rapidement car il y a selon lui urgence. Ecoutez Elizabeth Borne.

« D'abord je pense que l'idée d'améliorer le transport ferroviaire fait bien parti des engagement de campagne. Et vous pouvez demander aux voyageurs qui empruntent les trains du quotidien, ce qu'ils pensent du sujet. On a vu des incidents et on voit les difficultés qu'on rencontre sur un certain nombre de ligne. Et moi je suis interpellé par un certain nombre de régions, qui aujourd'hui ne sont pas satisfaites de la qualité de service. Les Français attendent un meilleur service public ferroviaire, les régions aussi. Et personne n'a intérêt à laisser s'installer un climat de défiance entre la SNCF et les voyageurs. Ou entre la SNCF et la région.

CP

La ministre des transports, Elizabeth Borne au micro de Marine de La Moissonnière et Boris Vichith.

AG

On reste en France pour parler de dinosaure et de fossile à la Tour Eiffel.

CP

Un dinosaure dans la capitale française dans quelques mois. En tout cas son squelette, car cet animal est mort il y a cent cinquante millions d'années. En juin il sera exposé au premier étage de la tour Eiffel. Et ce fossile est impressionnant. Il est complet à 70%. Le dinosaure en question mesurait neuf mètres de long et deux mètres soixante de haut. Ce qui le rend vraiment unique c'est que l'on ne sait pas quel est ce dinosaure. Pour l'instant c'est un mystère pour les scientifiques. Si vous êtes un féru de dinosaure, vous pourrez l'acheter lors d'une vente aux enchères. Mais il vous faudra, un compte en banque bien rempli. Sa valeur est aujourd'hui estimée entre un et deux millions d'euros. C'est la fin de ce journal en français facile. Une édition réalisée par Laurent Philippot. Merci à lui et merci à vous Alexis Guilleux.

AG

Merci Céline et à demain.

CP

Le texte et l'audio du journal en français facile est à réécouter et à relire tous les jours sur le site www.savoirs.rfi.fr .

Journal en français facile 14 mars 2018 Journal en français facile March 14, 2018

Vous écoutez RFI et il est 20h TU 21h à Paris.

Céline PELLARIN

Bonsoir à toutes et à tous. Merci d'être au rendez-vous du journal en français facile. Je suis avec Alexis Guilleux ce soir. Bonsoir Alexis.

Alexis GUILLEUX

Bonsoir Céline, bonsoir à tous.

CP

Rendre plus difficile l'achat d'arme à feu aux Etats Unis. C'est le combat dans lequel se sont lancés des milliers de jeunes américains. Ils ont marché devant la Maison Blanche pour que Donald Trump agissent. Ils ne veulent plus de nouvelle tuerie dans les écoles de leur pays.

AG

Au Royaume Uni, c'est fait, la Première ministre prend des sanctions contre la Russie. Londres juge Moscou responsable de l'empoisonnement d'un ancien espion russe sur son sol. Une vingtaine de diplomate russe vont devoir quitter le territoire britannique.

CP

En Israël, le gouvernement sort d'une longue crise qui a failli le faire exploser. Les différents partis de la coalition au pouvoir ont trouvé un compromis sur le service militaire des Israéliens religieux.

AG

Une partie de la jeunesse américaine veut faire changer la législation sur les armes à feu.

CP

Et pour faire changer la loi, ils veulent se faire entendre de leur président. Alors ils sont sous les fenêtres de la Maison Blanche à Washington. Des milliers de collégiens et de lycéens ont organisé cette marche. Et la date n'est pas choisie au hasard. Nous sommes le 14 mars et il y a un mois, jour pour jour, se déroulait la tuerie du lycée de Parkland en Floride. Ces jeunes manifestants demandent au président Trump d'agir pour limiter la vente d'armes à feu dans le pays. La correspondance d'Éric de Salve. Beaucoup manifestent aujourd'hui pour la première fois de leur vie. Par milliers à Washington, les élèves ont marché devant la Maison Blanche puis ont convergé vers la colline du Capitole siège du Congrès américain. A cet endroit, la veille sur la pelouse, sept mille paires de chaussures avaient été déposées pour symboliser les sept mille enfants tués par armes à feu depuis une tuerie dans une école américaine en 2002. Mais aujourd'hui un mois jour pour jour après le drame, cette marche baptisée «National school walkout » rend d'abord hommage aux victimes du massacre de Parkland en Floride. En scandant des slogans hostiles à la NRA, le puissant lobby des armes aux Etats-Unis, les adolescents demandent au président Trump des mesures concrètes pour limiter l'accès aux armes à feu aux Etats Unis. Ils sont rejoints à Washington par de nombreux élus de premier plan comme Bernie Sanders, ancien candidat à la primaire démocrate. Mobilisation aussi dans le reste du pays. Dès dix heures de nombreuses ont respecté dix-sept minutes de silence en hommage aux dix-sept victimes tuées par balle au lycée de Parkland le 14 février dernier. Hasard du calendrier, le tueur devait comparaitre aujourd'hui pour sa mise en accusation. Les procureurs de Floride ont annoncé leur intention de requérir contre lui la peine de mort.

CP

La Chambre des représentants a approuvé à l'unanimité un texte de loi augmentant la dépense publique afin d'aider les écoles et les autorités locales à empêcher de nouvelles tueries. Mais au même moment un professeur tirait accidentellement avec une arme en classe. Un élève a été indirectement blessé par le coup de feu, il a reçu des bout de plafond où à atterrit la balle. Le professeur, voulait montrer à ses élèves comment désarmer quelqu'un. L'effet est manqué, c'est le moins que l'on puisse dire. AG

La Première ministre du Royaume Uni, Theresa May, a annoncé mercredi une série de sanctions contre la Russie.

CP

La cheffe du gouvernement britannique, juge Moscou responsable et même "coupable" de l'empoisonnement d'un ex-espion russe sur son sol. Pour marquer sa désapprobation, sa colère, Theresa May va faire expulser vingt-trois diplomates russes et geler, mettre sur pause les contacts diplomatiques avec la Russie. On écoute Theresa May

Ce matin j'ai présidé un  conseil de sécurité national. Nous avons décidé de prendre des mesures immédiates pour démanteler le réseau d'espionnage russe au Royaume uni. Nous allons travailler d'urgence à développer des parades à toute forme d'activité hostile étatique, afin de s'assurer que ceux qui voudraient mener ce genre d'action ne puissent entrer au Royaume Uni. Nous prendrons aussi des mesures pour suspendre les contacts de haut niveau entre notre pays et la fédération de Russie. Pour commencer, le Royaume Uni va expulser vingt-trois diplomates qui ont été identifiés comme agents de renseignements non déclarés. Ils ont une semaine pour partir. Ce sera la deuxième expulsion la plus importante en trente ans. Ce n'est pas la première fois que la Russie agit contre nous. Avec ces expulsions nous allons porter un coup aux capacités de renseignement de la Russie dans notre pays, ces prochaines années. Et s'ils essaient de reconstruire cela, nous allons les en empêcher. CP

La Première ministre du Royaume Uni, Theresa May. L'ambassade de Russie à Londres a immédiatement dénoncé la réaction britannique, la qualifiant « d'hostile, inacceptable et injustifiée ». A Moscou aussi on dénonce les décisions de Londres. Le pouvoir russe estime que le Royaume Uni à fait le choix de la confrontation et promet une riposte.

AG

Mais cette brouille diplomatique n'aura pas de conséquences pour le monde du football. CP

En effet, c'était la crainte de la Fifa, l'instance internationale du football. Puisque le Mondial est organisé en juin en Russie. La Fifa et les autorités russes affirment que l'équipe d'Angleterre et ses soutiens seront les bienvenus pour assister à la compétition. AG

En Slovaquie, le Premier ministre Robert Fico a présenté dans la soirée sa démission.

CP

Un départ du pouvoir réclamée par l'opposition après l'assassinat de Jan Kuciak. Ce journaliste enquêtait sur une affaire de corruption au plus haut niveau de l'Etat avec des liens avec la mafia italienne. Il a été tué par balle, ainsi que sa fiancée, le mois dernier. L'Union européenne a demandé à la Slovaquie de faire rapidement la lumière sur ce meurtre et de coopérer avec l'Office européen de lutte anti-fraude. AG

Le gouvernement israélien a survécu à sa plus grave crise depuis sa formation en 2015.

CP

Ce qui l'a sauvé, c'est l'adoption d'un texte par la Knesset, le parlement. Un compromis provisoire qui concerne un sujet très sensible: le service militaire des ultra-orthodoxes, des juifs religieux très stricts sur l'application de leur foi. Les partis politiques qui menaçaient de quitter le gouvernement, restent donc en place. Mais si cette sortie de crise pourrait apparaître comme un succès pour le Premier ministre, elle marque en réalité un échec pour Benyamin Netanyahu. Et c'est notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil, qui nous explique tout cela. A la tribune de la Knesset, ce mardi soir, Benyamin Netanyahu se voulait vainqueur et s'est moqué de l'opposition: « Je sais que je vous ai épargné une grande déception » a-t-il lancé aux élus non-membre de sa majorité, assurant qu'en cas d'élections, il l'aurait à nouveau emporté. Mais son ton moqueur cachait mal son échec. Benyamin Netanyahu espérait pouvoir organiser des élections au mois de juin. La date lui aurait été favorable: juste après une séquence qui devrait lui être propice - les soixante-dix ans de la création d'Israël et l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem - et avant une éventuelle mise en examen dans des affaires de corruption. Mais les formations de sa coalition étaient opposées à ce scrutin. Car si  les sondages sont favorables au Likoud du chef du gouvernement, ils sont mauvais pour ses alliés. Et l'opposition, elle, voulait des élections en octobre. Une échéance trop lointaine et donc trop incertaine pour Benyamin Netanyahu. Même au sein de son propre parti, certains élus auraient signifié leur opposition au projet du Premier ministre. Au bout du compte, Benyamin Netanyahu n'a pas trouvé la majorité nécessaire pour dissoudre la Knesset et il a dû se résoudre à régler cette crise que plusieurs de ses ministres qualifiaient de « fabriquée de toutes pièces ». AG

Après le gouvernement israélien, on passe au gouvernement français.

CP

Comme nous sommes mercredi, s'est tenu le Conseil des ministres à l'Elysée. Et la réforme de la SNCF, l'entreprise des chemins de fer a été discutée. C'est logiquement la ministre des transports, Elizabeth Borne, qui a présenté le projet de loi. Un texte qui autoriserait le gouvernement à légiférer, à faire des lois par ordonnances, c'est-à-dire sans passer par le vote du Parlement. Le gouvernement compte en effet faire passer sa réforme rapidement car il y a selon lui urgence. Ecoutez Elizabeth Borne.

« D'abord je pense que l'idée d'améliorer le transport ferroviaire fait bien parti des engagement de campagne. Et vous pouvez demander aux voyageurs qui empruntent les trains du quotidien, ce qu'ils pensent du sujet. On a vu des incidents et on voit les difficultés qu'on rencontre sur un certain nombre de ligne. Et moi je suis interpellé par un certain nombre de régions, qui aujourd'hui ne sont pas satisfaites de la qualité de service. Les Français attendent un meilleur service public ferroviaire, les régions aussi. Et personne n'a intérêt à laisser s'installer un climat de défiance entre la SNCF et les voyageurs. Ou entre la SNCF et la région.

CP

La ministre des transports, Elizabeth Borne au micro de Marine de La Moissonnière et Boris Vichith.

AG

On reste en France pour parler de dinosaure et de fossile à la Tour Eiffel.

CP

Un dinosaure dans la capitale française dans quelques mois. En tout cas son squelette, car cet animal est mort il y a cent cinquante millions d'années. En juin il sera exposé au premier étage de la tour Eiffel. Et ce fossile est impressionnant. Il est complet à 70%. Le dinosaure en question mesurait neuf mètres de long et deux mètres soixante de haut. Ce qui le rend vraiment unique c'est que l'on ne sait pas quel est ce dinosaure. Pour l'instant c'est un mystère pour les scientifiques. Si vous êtes un féru de dinosaure, vous pourrez l'acheter lors d'une vente aux enchères. Mais il vous faudra, un compte en banque bien rempli. Sa valeur est aujourd'hui estimée entre un et deux millions d'euros. C'est la fin de ce journal en français facile. Une édition réalisée par Laurent Philippot. Merci à lui et merci à vous Alexis Guilleux.

AG

Merci Céline et à demain.

CP

Le texte et l'audio du journal en français facile est à réécouter et à relire tous les jours sur le site www.savoirs.rfi.fr .