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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 13 septembre 2017

Journal en français facile 13 septembre 2017

Gilles Moreau : Voici votre Journal en français facile présenté avec Céline Péllarin. Bonsoir Céline !

Dans l'actualité : Paris et Los Angeles désignées pour organiser les Jeux Olympiques d'été. C'est maintenant une certitude. Paris en 2024, Los Angeles en 2028. La double attribution des Jeux a été approuvée à l'unanimité des membres du CIO. C'était tout à l'heure à Lima, au Pérou.

CP : Le secrétaire général de l'ONU demande à la Birmanie d'arrêter ses opérations militaires contre la minorité Rohingyas, opérations qui s'apparentent à un " nettoyage ethnique ". De son côté, Aung San Suu Kyi, en position très délicate dans ce dossier, a renoncé à se rendre à l' Assemblée générale de l'ONU.

GM : Après Saint Martin, Emmanuel Macron est à Saint Barthélémy, autre île française en partie dévastée par l'Ouragan Irma. Aux Etats-Unis, le bilan s'est alourdi. On dénombre 36 morts.

CP : Sans surprise, c'est bien Paris qui accueillera les Jeux Olympiques d'été en 2024 et Los Angeles les suivants, en 2028.

GM : La double attribution des Jeux était acquise. Elle est maintenant officielle. Elle est intervenue à Lima, au Pérou, lors d'un vote unanime à mains levées du CIO (le Comité International olympique). Après des années d'attente et plusieurs échecs cuisants, Paris tient enfin ses Jeux, à la plus grande satisfaction du président Macron :

« Mes chers compatriotes, nous venons d'apprendre la bonne nouvelle, alors je voulais avec vous me réjouir. Alors maintenant s'ouvre une nouvelle page. Durant les sept années qui viennent, nous allons préparer ces Jeux olympiques avec toute notre énergie. Et je veux donc vous dire que ces Jeux olympiques, ce seront bien entendu les Jeux de Paris, et la ville de Paris a eu dans cette candidature un rôle essentiel et jouera un rôle essentiel, mais c'est tout le pays qui doit être mobilisé. Des épreuves se passeront à travers tout le pays, selon les disciplines. Et je souhaite que ce soient toutes les fédérations sportives qui soient pleinement mobilisées, pleinement intégrées. Ces Jeux olympiques doivent nous permettre de mobiliser le sport partout en France, le sport amateur en particulier et les pratiques sportives partout dans le pays. C'est l'ambition que je veux porter dans ces prochaines années afin de préparer ces Jeux. » GM : Paris accueillera donc les Jeux d'été, 4 ans après Tokyo en 2020, Paris où il pleut ce soir. Sous la pluie, des anneaux olympiques géants ont été dévoilés sur l'esplanade du Trocadéro face à la Tour Eiffel.

CP: Nous venons d'entendre Emmanuel Macron. Le président français était aujourd'hui à Saint Barthélémy. Avec Saint-Martin, c'est l'autre île française en partie dévastée par le passage de l'ouragan Irma, la semaine dernière.

GM : Petite île de 9 000 habitants, Saint-Barthélemy est un peu moins dévastée que sa voisine. Mais l'eau et l'électricité manquent cruellement. Le retour à la normale est la priorité affichée par le chef de l'Etat. Emmanuel Macron a promis de nouvelles mesures en faveur des sinistrés, dont un mécanisme d'aide financière d'urgence qui sera mis en place dans les tout prochains jours.

Aux Etats-Unis, les habitants de Floride chassés de chez eux par la tempête sont de retour et constatent l'ampleur des dégâts. C'est le cas notamment dans les Keys, ces îles situées à la pointe sud de la Floride. Quant au bilan en vies humaines, il s'est alourdi : 16 morts de plus recensés aux Etats-Unis, portant le total à 36.

CP : Le chef de l'ONU Antonio Guterres appelle la Birmanie à suspendre les opérations contre les Rohingyas, alors que plus de 400 000 d'entre eux ont fui les combats pour se réfugier au Bangladesh.

GM : Signe de sa position très inconfortable sur le sujet, Aung San Suu Kyi a annulé le déplacement qu'elle devait faire à l'Assemblée générale des Nations unies. La dirigeante birmane sortira de son silence sur cette crise des Rohingyas la semaine prochaine lors d'une allocution télévisée.

CP : En Afghanistan, 3 morts et 5 blessés dans un nouvel attentat suicide, près d'un stade de Kaboul où se déroulait un match de cricket. Le kamikaze a déclenché sa charge au moment où les forces de l'ordre voulaient le fouiller.

GM : Par ailleurs, l'Allemagne a repris ses expulsions d'Afghans déboutés du droit d'asile. Un vol-charter, avec 8 expulsés à bord , s' est posé ce matin à l'aéroport de Kaboul, en provenance de la ville allemande de Düsseldorf.

Ecoutez le reportage de Sonia Ghezali : « Un groupe de jeunes hommes franchit le portail de la sortie de l'aéroport de Kaboul escorté par 5 policiers afghans, matraques et boucliers anti-émeute dans les mains. Mohamat Jamchédi, jeans, baskets, tee-shirt blanc explique les raisons de son expulsion : « Ils ont rejeté ma demande d'asile en disant qu'il n'y avait pas de problème de sécurité en Afghanistan, et que je pouvais rentrer chez moi ». Le jeune homme a 21 ans. Il a passé deux ans à Munich après avoir quitté l'Iran voisin où il était réfugié. "Je ne sais pas ce qui se passe ici, je n'étais pas là pendant si longtemps". Ils sont 8 à avoir été expulsés d'Allemagne. Ils ont fait le voyage, escortés par 30 policiers allemands dans un avion affrété à cet effet. 5 d'entre eux se pressent dans un taxi jaune. A l'intérieur Iman Toheri, 36 ans. L'homme a passé 34 années en Iran. Il y a 2 ans, avec sa femme et ses 4 enfants il a rejoint l'Allemagne payant 20 000 dollars au total aux passeurs. Installé à Hambourg, il a passé cette dernière année en prison. "J'ai battu ma fille de 13 ans. Des voisins m'ont vu et ont appelé la police qui est venue chez moi pour m'arrêter. J'ai été envoyé en prison. Ma femme et mes enfants sont toujours en Allemagne".Les 8 hommes, sans distinction, ont déposé leurs quelques sacs dans un hôtel du centre de Kaboul pris en charge par le gouvernement. Combien de temps y resteront-t-ils? Ils l'ignorent. Aucun n'a reçu d'aide financière des autorités allemandes. Celles-ci leur ont simplement remis une liste avec les adresses des différents bureaux de l'Organisation internationale pour les migrations situés en Afghanistan. » CP : En Côte d'Ivoire, des étudiants mécontents de la hausse des droits d'inscription ont laissé éclater leur colère. Des incidents les ont opposés aux forces de l'ordre, dans le quartier de Cocody à Abidjan.

GM : Aux Philippines, la situation devient chaque jour plus difficile pour les opposants au président Duterte, lancé dans une guerre sans merci au narcotrafic. En un peu plus d'un an, cette guerre a fait des milliers de morts.

CP : Les parlementaires philippins ont privé la Commission des droits de l'homme de son budget. Et ils ont fait un premier pas pour destituer la présidente de la Cour suprême. Christophe Paget :

« Il n'a eu que ce qu'il mérite », a commenté Rodrigo Duterte, en faisant référence au président de la Commission des droits de l'homme. Cette commission avait lancé une enquête sur les meurtres liés à la guerre contre la drogue . Aujourd'hui les parlementaires tentent de faire passer son budget de 1 million 300 000 euros à… 16 euros. Ils essaient aussi d'obtenir la destitution de la cheffe de la Cour suprême, qui l'an dernier avait accusé Rodrigo Duterte de mettre une cible sur la tête de sept juges en les accusant de trafic de drogue et en donnant leurs noms. Le président avait répondu en menaçant de décréter la loi martiale. La Cour suprême, la Commission des droits de l'homme... Rodrigo Duterte essaie de faire sauter deux garde-fous mis en place par la Constitution pour surveiller le travail de l'exécutif. « Cela nous place sur une route directe vers la dictature », a réagi Francis Pangilinan, chef du principal mouvement d'opposition et sénateur. Le Sénat qui doit lui aussi se prononcer sur ces décisions des députés. S'il est comme la chambre basse dominé par les alliés du président, il s'est jusqu'ici montré plus indépendant. En quinze mois, la police philippine affirme avoir abattu près de 4 000 toxicomanes ou trafiquants présumés. Des milliers d'autres ont été tués dans des circonstances qui n'ont toujours pas été éclaircies. » CP : Direction à présent l'Espagne : Madrid fait pression à moins de 3 semaines du référendum d'autodétermination de la Catalogne. GM : Référendum prévu le 1er octobre prochain. Il est considéré comme illégal par les autorités espagnoles. Des autorités qui passent désormais aux menaces. Correspondance de François Musseau :

« L'étau se resserre sur les autorités séparatistes, qui ont convoqué les d'électeurs de Catalogne pour se prononcer sur l'indépendance ou non de leur région. Via le tribunal constitutionnel, la pression est devenue très forte sur les 948 municipalités appelées à céder leurs locaux pour la tenue du référendum. Parmi eux, 712 se disent indépendantistes et ont donné leur accord. Or les magistrats espagnols les ont tous convoqués pour leur signifier clairement que ce serait « un acte illégal », je cite. Déjà, 30 maires séparatistes, membre de la formation anticapitaliste CUP ont annoncé qu'ils n'iraient pas à cette convocation et qu'ils désobéiraient. Parallèlement, le chef du gouvernement Mariano Rajoy a appelé solennellement tous les Catalans à ne pas participer à ce rendez-vous électoral, qui serait, je cite, « une initiative antidémocratique ». L'avenir proche est très incertain, mais les séparatistes se heurtent à un grand obstacle : les Mossos, c'est-à-dire la police régionale catalane, ont été sommés par le parquet de saisir les urnes, les bulletins et tout matériel lié à la tenue de ce référendum, un référendum que les médias ont à juste titre baptisé : le référendum de la division. » GM : Football, enfin. Au programme, ce soir : la suite et la fin de la première journée des phases de poules, en Ligue des champions. Monaco affronte en Allemagne l'équipe de Leipzig. Dans le même groupe Porto reçoit Besiktas.

C'est la fin de votre Journal en français facile à retrouver comme chaque jour sur notre site Internet. Bonsoir à tous.

Journal en français facile 13 septembre 2017 Journal en français facile September 13, 2017

Gilles Moreau : Voici votre Journal en français facile présenté avec Céline Péllarin. Bonsoir Céline !

Dans l’actualité : Paris et Los Angeles désignées pour organiser les Jeux Olympiques d’été. C’est maintenant une certitude. Paris en 2024, Los Angeles en 2028. La double attribution des Jeux a été approuvée à l’unanimité des membres du CIO. C’était tout à l’heure à Lima, au Pérou.

CP : Le secrétaire général de l’ONU demande à la Birmanie d’arrêter ses opérations militaires contre la minorité Rohingyas, opérations qui s’apparentent à un " nettoyage ethnique ". De son côté,  Aung San Suu Kyi, en position très délicate dans ce dossier, a renoncé à se rendre à l' Assemblée générale de l’ONU.

GM : Après Saint Martin, Emmanuel Macron est à Saint Barthélémy, autre île française en partie dévastée par l’Ouragan Irma. Aux Etats-Unis, le bilan s’est alourdi. On dénombre 36 morts.

CP : Sans surprise,  c’est bien Paris qui accueillera les Jeux Olympiques d’été en 2024 et Los Angeles les suivants, en 2028.

GM : La double attribution des Jeux était acquise. Elle est maintenant officielle. Elle est intervenue à Lima, au Pérou, lors d’un vote unanime à mains levées du CIO (le Comité International olympique). Après des années d’attente et plusieurs échecs cuisants,  Paris tient enfin ses Jeux, à la plus grande satisfaction du président Macron :

« Mes chers compatriotes, nous venons d’apprendre la bonne nouvelle, alors je voulais avec vous me réjouir. Alors maintenant s’ouvre une nouvelle page. Durant les sept années qui viennent, nous allons préparer ces Jeux olympiques avec toute notre énergie. Et je veux donc vous dire que ces Jeux olympiques, ce seront bien entendu les Jeux de Paris, et la ville de Paris a eu dans cette candidature un rôle essentiel et jouera un rôle essentiel, mais c’est tout le pays qui doit être mobilisé. Des épreuves se passeront à travers tout le pays, selon les disciplines. Et je souhaite que ce soient toutes les fédérations sportives qui soient pleinement mobilisées, pleinement intégrées. Ces Jeux olympiques doivent nous permettre de mobiliser le sport partout en France, le sport amateur en particulier et les pratiques sportives partout dans le pays. C’est l’ambition que je veux porter dans ces prochaines années afin de préparer ces Jeux. » GM : Paris accueillera donc les Jeux d’été, 4 ans après Tokyo en 2020, Paris où il pleut ce soir. Sous la pluie, des anneaux olympiques géants ont été dévoilés sur l’esplanade du Trocadéro face à la Tour Eiffel.

CP: Nous venons d’entendre Emmanuel Macron. Le président français était aujourd’hui à Saint Barthélémy. Avec Saint-Martin, c’est l’autre île française en partie dévastée par le passage de l’ouragan Irma, la semaine dernière.

GM : Petite île de 9 000 habitants, Saint-Barthélemy est un peu moins dévastée que sa voisine. Mais l’eau et l’électricité manquent cruellement. Le retour à la normale est la priorité affichée par le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a promis de nouvelles mesures en faveur des sinistrés, dont un mécanisme d’aide financière d’urgence qui sera mis en place dans les tout prochains jours.

Aux Etats-Unis, les habitants de Floride chassés de chez eux par la tempête sont de retour et constatent l’ampleur des dégâts. C’est le cas notamment dans les Keys, ces îles situées à la pointe sud de la Floride. Quant au bilan en vies humaines, il s’est alourdi : 16 morts de plus recensés aux Etats-Unis, portant le total à 36.

CP : Le chef de l’ONU Antonio Guterres appelle la Birmanie à suspendre les opérations contre les Rohingyas, alors que plus de 400 000 d’entre eux ont fui les combats pour se réfugier au Bangladesh.

GM : Signe de sa position très inconfortable sur le sujet, Aung San Suu Kyi a annulé le déplacement qu’elle devait faire à l’Assemblée générale des Nations unies. La dirigeante birmane sortira de son silence sur cette crise des Rohingyas la semaine prochaine lors d’une allocution télévisée.

CP : En Afghanistan, 3 morts et 5 blessés dans un nouvel attentat suicide, près d’un stade de Kaboul où se déroulait un match de cricket. Le kamikaze a déclenché sa charge au moment où les forces de l’ordre voulaient le fouiller.

GM : Par ailleurs, l’Allemagne a repris ses expulsions d’Afghans déboutés du droit d’asile. Un vol-charter, avec 8 expulsés à bord , s' est posé ce matin à l’aéroport de Kaboul, en provenance de la ville allemande de  Düsseldorf.

Ecoutez le reportage de Sonia Ghezali : « Un groupe de jeunes hommes franchit le portail de la sortie de l’aéroport de Kaboul escorté par 5 policiers afghans, matraques et boucliers anti-émeute dans les mains. Mohamat Jamchédi, jeans, baskets, tee-shirt blanc explique les raisons de son expulsion : « Ils ont rejeté ma demande d’asile en disant qu’il n’y avait pas de problème de sécurité en Afghanistan, et que je pouvais rentrer chez moi ». Le jeune homme a 21 ans. Il a passé deux ans à Munich après avoir quitté l’Iran voisin où il était réfugié. "Je ne sais pas ce qui se passe ici, je n’étais pas là pendant si longtemps". Ils sont 8 à avoir été expulsés d’Allemagne. Ils ont fait le voyage, escortés par 30 policiers allemands dans un avion affrété à cet effet. 5 d’entre eux se pressent dans un taxi jaune. A l’intérieur Iman Toheri, 36 ans. L’homme a passé 34 années en Iran. Il y a 2 ans, avec sa femme et ses 4 enfants il a rejoint l’Allemagne payant 20 000 dollars au total aux passeurs. Installé à  Hambourg, il a passé cette dernière année  en prison. "J’ai battu ma fille de 13 ans. Des voisins m’ont vu et ont appelé la police qui est venue chez moi pour m’arrêter. J’ai été envoyé en prison. Ma femme et mes enfants sont toujours en Allemagne".Les 8 hommes, sans distinction, ont déposé leurs quelques sacs dans un hôtel du centre de Kaboul pris en charge par le gouvernement. Combien de temps y resteront-t-ils? Ils l’ignorent. Aucun n’a reçu d’aide financière des autorités allemandes. Celles-ci leur ont simplement  remis une liste avec les adresses des différents bureaux de  l’Organisation internationale pour les migrations situés en Afghanistan. » CP : En Côte d’Ivoire, des étudiants mécontents de la hausse des droits d’inscription ont laissé éclater leur colère. Des incidents les ont opposés aux forces de l’ordre, dans le quartier de Cocody à Abidjan.

GM : Aux Philippines, la situation devient chaque jour plus difficile pour les opposants au président Duterte, lancé dans une guerre sans merci au narcotrafic. En un peu plus d’un an, cette guerre a fait des milliers de morts.

CP : Les parlementaires philippins ont privé la Commission des droits de l’homme de son budget. Et ils ont fait un premier pas pour destituer la présidente de la Cour suprême. Christophe Paget :

« Il n’a eu que ce qu’il mérite », a commenté Rodrigo Duterte, en faisant référence au président de la Commission des droits de l’homme. Cette commission avait lancé une enquête sur les meurtres liés à la guerre contre la drogue . Aujourd’hui les parlementaires tentent de faire passer son budget de 1 million 300 000 euros à… 16 euros. Ils essaient aussi d’obtenir la destitution de la cheffe de la Cour suprême, qui l’an dernier avait accusé Rodrigo Duterte de mettre une cible sur la tête de sept juges en les accusant de trafic de drogue et en donnant leurs noms. Le président avait répondu en menaçant de décréter la loi martiale. La Cour suprême, la Commission des droits de l’homme... Rodrigo Duterte essaie de faire sauter deux garde-fous mis en place par la Constitution pour surveiller le travail de l’exécutif. « Cela nous place sur une route directe vers la dictature », a réagi Francis Pangilinan, chef du principal mouvement d’opposition et sénateur. Le Sénat qui doit lui aussi se prononcer sur ces décisions des députés. S’il est comme la chambre basse dominé par les alliés du président, il s’est jusqu’ici montré plus indépendant. En quinze mois, la police philippine affirme avoir abattu près de 4 000 toxicomanes ou trafiquants présumés. Des milliers d’autres ont été tués dans des circonstances qui n’ont toujours pas été éclaircies. » CP : Direction à présent l’Espagne : Madrid fait pression à moins de 3 semaines du référendum d’autodétermination de la Catalogne. GM : Référendum prévu le 1er octobre prochain. Il est considéré comme illégal par les autorités espagnoles. Des autorités qui passent désormais aux menaces. Correspondance de François Musseau :

« L’étau se resserre sur les autorités séparatistes, qui ont convoqué les d’électeurs de Catalogne pour se prononcer sur l’indépendance ou non de leur région. Via le tribunal constitutionnel, la pression est devenue très forte sur les 948 municipalités appelées à céder leurs locaux pour la tenue du référendum. Parmi eux, 712 se disent indépendantistes et ont donné leur accord. Or les magistrats espagnols les ont tous convoqués pour leur signifier clairement que ce serait « un acte illégal », je cite. Déjà, 30 maires séparatistes, membre de la formation anticapitaliste CUP ont annoncé qu’ils n’iraient pas à cette convocation et qu’ils désobéiraient. Parallèlement, le chef du gouvernement Mariano Rajoy a appelé solennellement tous les Catalans à ne pas participer à ce rendez-vous électoral, qui serait, je cite, « une initiative antidémocratique ». L’avenir proche est très incertain, mais les séparatistes se heurtent à un grand obstacle : les Mossos, c’est-à-dire la police régionale catalane, ont été sommés par le parquet de saisir les urnes, les bulletins et tout matériel lié à la tenue de ce référendum, un référendum que les médias ont à juste titre baptisé : le référendum de la division. » GM : Football, enfin. Au programme, ce soir : la suite et la fin de la première journée des phases de poules, en Ligue des champions. Monaco affronte en Allemagne l’équipe de Leipzig. Dans le même groupe Porto reçoit Besiktas.

C’est la fin de votre Journal en français facile à retrouver comme chaque jour sur notre site Internet. Bonsoir à tous.