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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 12 décembre 2017

Journal en français facile 12 décembre 2017

Adrien Delgrange : Bonsoir à tous, merci d'avoir choisi d'écouter RFI, il est 21h à Paris, l'heure de votre Journal en français facile. Je suis avec Zéphyrin Kouadio pour le vous présenter, bonsoir Zephyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Adrien et bonsoir à tous.

AD : Au sommaire de ce journal du 12 décembre.

ZK : Paris Capitale verte! Aujourd'hui de nombreux chefs d'État ont participé à un sommet sur le climat organisé par le président français. Que faut-il retenir de cette réunion. Nous en parlons dès le début de ce journal.

AD : Aux États-Unis, nous suivrons une délicate élection pour Donald Trump, c'est une élection sénatoriale dans l'Alabama où le président américain joue gros. ZK : Et puis dans l'actualité, l'explosion aujourd'hui d'une usine de gaz en Autriche. Voilà pour les titres.

-----

ZK : Paris a accueilli, plus de cinquante chefs d'État venus du monde entier, pour parler sauvegarde de la planète. AD : Cette initiative française arrive 2 ans après la signature de l'accord de Paris sur le climat. L'occasion donc de faire un premier bilan. Et bien, pour Emmanuel Macron, il faut accélérer, il faut se dépêcher pour agir avant qu'il ne soit trop tard. Le président appelle à une mobilisation beaucoup plus forte pour limiter la hausse des températures. Alors quels ont été les engagements pris aujourd'hui à Paris ? Réponse d'Altin Lazaj : Des dizaines de milliards d'euros vont être consacrés à la lutte contre le changement climatique. Des engagements fermes pris par différents gouvernements, des institutions financières, des entreprises multinationales et des fondations privées. Les annonces les plus significatives ont été faites par les banques et les sociétés d'assurances. L'assureur Axa par exemple, a décidé de ne plus assurer et investir dans les entreprises impliquées dans la construction de centrales à charbon. D'autres institutions bancaires comme la banque mondiale et BNP Paribas ont annoncé qu'elles ne vont plus financer les projets d'exploitation de pétrole et de gaz. Outre le désengagement des énergies fossiles, ces institutions ont décidé d'augmenter les investissements destinés aux projets verts. Mais malgré ces annonces, beaucoup reste à faire. Pour atteindre les objectifs de la Coop 21 c'est-à-dire contenir la hausse des températures à un minimum de 2 degrés, il faudra 3500 milliards d'euros d'investissements chaque année pendant 30 ans. Mais ce qui est important, c'est que les mentalités changent. La finance privée au service du climat était quelque chose d'inimaginable il y a dix ans. Aujourd'hui, ils sont enfin conciliables. AD : Comment financer les énergies vertes - comme les éoliennes et panneaux solaires - et puis sortir des énergies fossiles, comme le pétrole et le charbon ? Aujourd'hui - vous l'avez entendu avec Altin - pour répondre à cette question il y avait des chefs d'État, mais aussi des représentants des ONG et des associations environnementales. Comme par exemple Clémence Dubois, porte-parole de l'association 350.org. Et elle nous donne son avis.

Ça fait deux ans que l'accord de Paris a été signé, or on voit que ce n'est parce que cet accord été signé qu'on est en train de sortir des énergies fossiles ; ce qui est nécessaire pour s'attaquer réellement à la crise climatique. Et donc aujourd'hui, tous ces gens sont là pour exiger « pas un euro de plus » : c'est la revendication la plus simple qui ait jamais été exigé aux dirigeantes et aux dirigeants. C'est une revendication qui ne coûte rien, mais rapporte beaucoup puisqu'en réalité on exige que ces flux financiers soient redirigés réellement vers la transition énergétique. Mais aujourd'hui on voit que par exemple pour la Caisse des Dépôts et consignations - qui est l'institution publique majeure en France - eh bien on continue à investir massivement dans les énergies fossiles. Donc « pas un euro de plus ».

AD : Propos recueillis par Stéphane Lagarde. Parmi les absents : Donald Trump, puisqu'il a décidé de retirer son pays de l'Accord de Paris, et de n'envoyer mardi dans la capitale française qu'un chargé d'ambassade, c'est « une honte » a estimé l'ancien secrétaire d'État John Kerry, qui lui était présent au sommet climat. ZK : C'est une élection cruciale, importante... Aux États-Unis, dans l'État de l'Alabama, 3 millions d'électeurs sont appelés aujourd'hui à élire un sénateur... AD : C'est un vote pour remplacer -Jeff Sessions- nommé ministre de la Justice par Donald Trump. Le président américain soutient son candidat Roy Moore, seulement le candidat républicain, est accusé d'abus sexuels sur mineures à la fin des années 70....et puis si le candidat de Donal Trump perd cette élection, la majorité républicaine ne tiendra plus qu'à un fil. Explications de Marie Normand.

Pour la 1ere fois depuis 25 ans, le scandale qui touche le Républicain Roy Moore a mis le siège de sénateur de l'Alabama a portée de main des Démocrates. Même l'autre sénateur républicain de cet État a annoncé qu'il ne voterait pas pour lui. Une défaite mettrait pourtant Donald Trump en difficulté, puisque sa majorité au Sénat passerait alors de 52 à 51 sièges sur 100... C'est-à-dire une marge de manœuvre réduite à peau de chagrin pour mener à bien les projets de la Maison-Blanche. Alors le président américain s'est engagé à fond pour Roy Moore, quitte à ternir, au passage, l'image du Parti Républicain à moins d'un an des élections de mi-mandat. « Nos progrès, soutient Donald Trump dans un message envoyé sur les téléphones des électeurs de cet État, vont s'arrêter si Doug Jones est élu ». Doug Jones, c'est donc le candidat Démocrate, soutenu officiellement par l'ancien président Barack Obama. Il a réduit son écart sur Roy Moore ces dernières semaines. Mais l'Alabama reste un bastion conservateur et ceux qui auraient pu être tentés de voter pour lui butent sur sa position favorable au droit à l'avortement. Le candidat de l'ultra droite Roy Moore, lui y est hostile... Hostile aussi à l'homosexualité, qu'il dit même vouloir rendre illégale. AD : Marie Normand. Dans l'Alabama: les bureaux ferment à 2h en temps universel. ZK : Les anciens dirigeants du cimentier Lafarge ne disent pas la vérité! pour l'ONG Sherpa. Ils sont 6, dont l'ancien PDG mis en examen pour « mise en danger de la vie d'autrui » et « financement d'une entreprise terroriste », la justice reproche à Lafarge d'avoir payé plusieurs des groupes djihadistes, dont l'État islamique. ZK : Intéressons-nous à présent au rôle, à l'influence, de la Russie au Moyen-Orient. AD : En 2 jours, Vladimir Poutine est allé en Turquie, en Syrie et Égypte. Sur des sujets économiques, diplomatiques et militaires. Les déplacements officiels, du président russe dans cette région du monde, c'est l'illustration du retour de Moscou au Moyen-Orient. Nicolas Falez.

L'intervention militaire russe de 2015 en Syrie a permis de sauver le régime de Bachar El Assad, Moscou veut y voir une victoire contre les djihadistes du groupe État islamique, et la Russie a bien l'intention de peser dans tous les processus consacrés à l'avenir politique de la Syrie. À l'heure où la Russie annonce le retrait d'une « partie significative » de ses troupes déployées en Syrie, on constate que Moscou a entamé un retour durable dans tout le Moyen-Orient. Au Caire cette semaine, Vladimir Poutine et son homologue Abdel Fattah Al Sissi ont finalisé l'accord de construction de la première centrale nucléaire égyptienne. Le Président russe s'est ensuite rendu en Turquie, les deux pays se sont rapprochés ces dernières années et envisagent désormais de renforcer leur coopération militaire ce qui est susceptible de froisser les États-Unis, car la Turquie est membre de l'OTAN. Malgré sa proximité avec Téhéran et Damas, la diplomatie russe semble vouloir s'adresser à tous les acteurs de la région, aux Turcs comme aux Kurdes, à l'Iran comme aux Pays du Golfe, aux Israéliens comme aux Palestiniens, au moment où leur conflit connaît un nouvel épisode de tension après l'annonce américaine concernant Jérusalem. ZK : Direction l'Europe centrale, en Autriche, précisément, où ce matin au terminal gazier, une usine, a explosé ! AD : Explosion qui a fait un mort et 21 blessés. Pour comprendre ce qui s'est passé. Les précisions de notre correspondante à Vienne, Isaure Hiace.

En Autriche, des perturbations après l'explosion survenue ce matin au terminal gazier de Baumgarten, à l'est du pays. Explosion qui a fait un mort et 21 blessés, selon un nouveau bilan de Gas Connect Austria, l'opérateur du terminal. La livraison de gaz est perturbée, notamment celles à destination de l'Italie. Les précisions de notre correspondante à Vienne, Isaure Hiace. L'explosion survenue à 8h45 ce matin a été suivie d'un important incendie au sein du terminal gazier de Baumgarten. Incendie totalement maîtrisé depuis 15h cet après-midi, selon Gas Connect Austria, l'opérateur du terminal gazier. 250 pompiers et 40 secouristes ont dû intervenir toute la journée. Une zone de 100 m2 a été endommagée. Le terminal est désormais sécurisé selon l'opérateur. Mais les conséquences sont importantes, notamment sur les livraisons de gaz. Le terminal de Baumgarten est l'un des principaux centres de distribution en Europe centrale de gaz provenant de la Russie et de la Norvège. Les livraisons à destination de l'Italie sont particulièrement impactées. L'Italie qui, comme l'Autriche, compte ce soir sur ses propres stocks en gaz. Les autorités et une équipe d'experts analysent désormais les dégâts, pour savoir quand et comment il sera possible d'acheminer à nouveau du gaz. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

AD : C'est la fin de ce Journal en français facile.

Journal en français facile 12 décembre 2017 Journal en français facile December 12, 2017

Adrien Delgrange : Bonsoir à tous, merci d'avoir choisi d'écouter RFI, il est 21h à Paris, l'heure de votre Journal en français facile. Je suis avec Zéphyrin Kouadio pour le vous présenter, bonsoir Zephyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Adrien et bonsoir à tous.

AD : Au sommaire de ce journal du 12 décembre.

ZK : Paris Capitale verte! Aujourd'hui de nombreux chefs d'État ont participé à un sommet sur le climat organisé par le président français. Que faut-il retenir de cette réunion. Nous en parlons dès le début de ce journal.

AD : Aux États-Unis, nous suivrons une délicate élection pour Donald Trump, c'est une élection sénatoriale dans l'Alabama où le président américain joue gros. ZK : Et puis dans l'actualité, l'explosion aujourd'hui d'une usine de gaz en Autriche. Voilà pour les titres.

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ZK : Paris a accueilli, plus de cinquante chefs d'État venus du monde entier, pour parler sauvegarde de la planète. AD : Cette initiative française arrive 2 ans après la signature de l'accord de Paris sur le climat. L'occasion donc de faire un premier bilan. Et bien, pour Emmanuel Macron, il faut accélérer, il faut se dépêcher pour agir avant qu'il ne soit trop tard. Le président appelle à une mobilisation beaucoup plus forte pour limiter la hausse des températures. Alors quels ont été les engagements pris aujourd'hui à Paris ? Réponse d'Altin Lazaj : Des dizaines de milliards d'euros vont être consacrés à la lutte contre le changement climatique. Des engagements fermes pris par différents gouvernements, des institutions financières, des entreprises multinationales et des fondations privées. Les annonces les plus significatives ont été faites par les banques et les sociétés d'assurances. L'assureur Axa par exemple, a décidé de ne plus assurer et investir dans les entreprises impliquées dans la construction de centrales à charbon. D'autres institutions bancaires comme la banque mondiale et BNP Paribas ont annoncé qu'elles ne vont plus financer les projets d'exploitation de pétrole et de gaz. Outre le désengagement des énergies fossiles, ces institutions ont décidé d'augmenter les investissements destinés aux projets verts. Mais malgré ces annonces, beaucoup reste à faire. Pour atteindre les objectifs de la Coop 21 c'est-à-dire contenir la hausse des températures à un minimum de 2 degrés, il faudra 3500 milliards d'euros d'investissements chaque année pendant 30 ans. Mais ce qui est important, c'est que les mentalités changent. La finance privée au service du climat était quelque chose d'inimaginable il y a dix ans. Aujourd'hui, ils sont enfin conciliables. AD : Comment financer les énergies vertes - comme les éoliennes et panneaux solaires - et puis sortir des énergies fossiles, comme le pétrole et le charbon ? Aujourd'hui - vous l'avez entendu avec Altin - pour répondre à cette question il y avait des chefs d'État, mais aussi des représentants des ONG et des associations environnementales. Comme par exemple Clémence Dubois, porte-parole de l'association 350.org. Et elle nous donne son avis.

Ça fait deux ans que l'accord de Paris a été signé, or on voit que ce n'est parce que cet accord été signé qu'on est en train de sortir des énergies fossiles ; ce qui est nécessaire pour s'attaquer réellement à la crise climatique. Et donc aujourd'hui, tous ces gens sont là pour exiger « pas un euro de plus » : c'est la revendication la plus simple qui ait jamais été exigé aux dirigeantes et aux dirigeants. C'est une revendication qui ne coûte rien, mais rapporte beaucoup puisqu'en réalité on exige que ces flux financiers soient redirigés réellement vers la transition énergétique. Mais aujourd'hui on voit que par exemple pour la Caisse des Dépôts et consignations - qui est l'institution publique majeure en France - eh bien on continue à investir massivement dans les énergies fossiles. Donc « pas un euro de plus ».

AD : Propos recueillis par Stéphane Lagarde. Parmi les absents : Donald Trump, puisqu'il a décidé de retirer son pays de l'Accord de Paris, et de n'envoyer mardi dans la capitale française qu'un chargé d'ambassade, c'est « une honte » a estimé l'ancien secrétaire d'État John Kerry, qui lui était présent au sommet climat. ZK : C'est une élection cruciale, importante... Aux États-Unis, dans l'État de l'Alabama, 3 millions d'électeurs sont appelés aujourd'hui à élire un sénateur... AD : C'est un vote pour remplacer -Jeff Sessions- nommé ministre de la Justice par Donald Trump. Le président américain soutient son candidat Roy Moore, seulement le candidat républicain, est accusé d'abus sexuels sur mineures à la fin des années 70....et puis si le candidat de Donal Trump perd cette élection, la majorité républicaine ne tiendra plus qu'à un fil. Explications de Marie Normand.

Pour la 1ere fois depuis 25 ans, le scandale qui touche le Républicain Roy Moore a mis le siège de sénateur de l'Alabama a portée de main des Démocrates. Même l'autre sénateur républicain de cet État a annoncé qu'il ne voterait pas pour lui. Une défaite mettrait pourtant Donald Trump en difficulté, puisque sa majorité au Sénat passerait alors de 52 à 51 sièges sur 100... C'est-à-dire une marge de manœuvre réduite à peau de chagrin pour mener à bien les projets de la Maison-Blanche. Alors le président américain s'est engagé à fond pour Roy Moore, quitte à ternir, au passage, l'image du Parti Républicain à moins d'un an des élections de mi-mandat. « Nos progrès, soutient Donald Trump dans un message envoyé sur les téléphones des électeurs de cet État, vont s'arrêter si Doug Jones est élu ». Doug Jones, c'est donc le candidat Démocrate, soutenu officiellement par l'ancien président Barack Obama. Il a réduit son écart sur Roy Moore ces dernières semaines. Mais l'Alabama reste un bastion conservateur et ceux qui auraient pu être tentés de voter pour lui butent sur sa position favorable au droit à l'avortement. Le candidat de l'ultra droite Roy Moore, lui y est hostile... Hostile aussi à l'homosexualité, qu'il dit même vouloir rendre illégale. AD : Marie Normand. Dans l'Alabama: les bureaux ferment à 2h en temps universel. ZK : Les anciens dirigeants du cimentier Lafarge ne disent pas la vérité! pour l'ONG Sherpa. Ils sont 6, dont l'ancien PDG mis en examen pour « mise en danger de la vie d'autrui » et « financement d'une entreprise terroriste », la justice reproche à Lafarge d'avoir payé plusieurs des groupes djihadistes, dont l'État islamique. ZK : Intéressons-nous à présent au rôle, à l'influence, de la Russie au Moyen-Orient. AD : En 2 jours, Vladimir Poutine est allé en Turquie, en Syrie et Égypte. Sur des sujets économiques, diplomatiques et militaires. Les déplacements officiels, du président russe dans cette région du monde, c'est l'illustration du retour de Moscou au Moyen-Orient. Nicolas Falez.

L'intervention militaire russe de 2015 en Syrie a permis de sauver le régime de Bachar El Assad, Moscou veut y voir une victoire contre les djihadistes du groupe État islamique, et la Russie a bien l'intention de peser dans tous les processus consacrés à l'avenir politique de la Syrie. À l'heure où la Russie annonce le retrait d'une « partie significative » de ses troupes déployées en Syrie, on constate que Moscou a entamé un retour durable dans tout le Moyen-Orient. Au Caire cette semaine, Vladimir Poutine et son homologue Abdel Fattah Al Sissi ont finalisé l'accord de construction de la première centrale nucléaire égyptienne. Le Président russe s'est ensuite rendu en Turquie, les deux pays se sont rapprochés ces dernières années et envisagent désormais de renforcer leur coopération militaire ce qui est susceptible de froisser les États-Unis, car la Turquie est membre de l'OTAN. Malgré sa proximité avec Téhéran et Damas, la diplomatie russe semble vouloir s'adresser à tous les acteurs de la région, aux Turcs comme aux Kurdes, à l'Iran comme aux Pays du Golfe, aux Israéliens comme aux Palestiniens, au moment où leur conflit connaît un nouvel épisode de tension après l'annonce américaine concernant Jérusalem. ZK : Direction l'Europe centrale, en Autriche, précisément, où ce matin au terminal gazier, une usine, a explosé ! AD : Explosion qui a fait un mort et 21 blessés. Pour comprendre ce qui s'est passé. Les précisions de notre correspondante à Vienne, Isaure Hiace.

En Autriche, des perturbations après l'explosion survenue ce matin au terminal gazier de Baumgarten, à l'est du pays. Explosion qui a fait un mort et 21 blessés, selon un nouveau bilan de Gas Connect Austria, l'opérateur du terminal. La livraison de gaz est perturbée, notamment celles à destination de l'Italie. Les précisions de notre correspondante à Vienne, Isaure Hiace. L'explosion survenue à 8h45 ce matin a été suivie d'un important incendie au sein du terminal gazier de Baumgarten. Incendie totalement maîtrisé depuis 15h cet après-midi, selon Gas Connect Austria, l'opérateur du terminal gazier. 250 pompiers et 40 secouristes ont dû intervenir toute la journée. Une zone de 100 m2 a été endommagée. Le terminal est désormais sécurisé selon l'opérateur. Mais les conséquences sont importantes, notamment sur les livraisons de gaz. Le terminal de Baumgarten est l'un des principaux centres de distribution en Europe centrale de gaz provenant de la Russie et de la Norvège. Les livraisons à destination de l'Italie sont particulièrement impactées. L'Italie qui, comme l'Autriche, compte ce soir sur ses propres stocks en gaz. Les autorités et une équipe d'experts analysent désormais les dégâts, pour savoir quand et comment il sera possible d'acheminer à nouveau du gaz. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

AD : C'est la fin de ce Journal en français facile.