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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 06 février 2017

Journal en français facile 06 février 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 21 heures à Paris

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Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio. Bonsoir Zéphirin

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG A la une : les "excuses" de François Fillon aux Français : le candidat de la droite reconnait une "erreur", en ayant fait travailler sa famille. Mais il reste candidat envers et contre tout

ZK Donald Trump en difficulté au Sénat : la nomination de sa ministre de l'Education apparait incertaine FG Et puis en Espagne, le début du procès d'Artur Mas à Barcelone : il avait organisé un référendum illégal sur l'indépendance de la Catalogne -------

ZK On commence donc ce journal par la conférence de presse de François Fillon, en difficulté depuis la révélation des emplois présumés fictifs de sa femme et de deux de ses enfants. Le candidat de la droite s'excuse, mais reste droit dans ses bottes, Florent FG François Fillon a reconnu une "erreur", mais il assure qu'il n'a rien fait d'illégal, qu'il n'a pas violé la loi. Pas question pour lui de renoncer à sa candidature à la présidentielle. Résumé de cette conférence de presse, qui a duré trois quarts d'heure, avec Julien Chavanne. C'est au bout de 7 minutes de défense acharnée, point par point, que François Fillon fait son mea culpa : « Suis-je pour autant quitte sur le plan moral ? J'ai privilégié une relation de confiance, c'était une erreur. Je le regrette profondément et je présente mes excuses aux Français. » S'il reconnaît une erreur, c'est sur le plan moral. Il réfute tout emploi fictif. Candidat, il le reste. A ses yeux, il n'y a jamais vraiment eu de scénario pour le remplacer : « De plan B, on a vu qu'il n'y en avait pas. Je crois qu'un de mes amis a utilisé une belle formule : ‘plan B c'est plan Bérézina'. Ceux qui ont réclamé que je me retire de cette compétition sont peu nombreux, en tout cas pas majoritaires. » Qu'importe les états d'âme de quelques députés. François Fillon va mettre en scène toute cette semaine le rassemblement de la famille. Ce mardi matin avec les parlementaires réunis au QG. L'après-midi à Troyes chez François Baroin. "C'est une nouvelle campagne qui commence", promet le candidat. Pour le sénateur Gérard Longuet, l'épreuve pourrait même servir François Fillon. « La seule chose que nous savons de plus depuis dix jours, c'est que notre candidat a du caractère et du sang-froid. » Une "nouvelle campagne" avec l'ombre de l'enquête du parquet financier. Et puis cette incertitude : les électeurs seront-ils rassurés par la défense de François Fillon ? Les derniers sondages le donnent éliminé dès le premier tour.

ZK Et puis, Florent, les réactions sont nombreuses après cette conférence de presse

FG "Tout le monde à droite est rassemblé derrière François Fillon", assure son porte-parole Thierry Solère, alors que pour le candidat socialiste Benoit Hamon, François Fillon "persiste dans le déni" - le déni, Zéphirin, c'est quand on refuse, contre l'évidence, de reconnaître la réalité... ZK Direction les Etats-Unis, maintenant. Avec un nouvel épisode dans le feuilleton judiciaire sur le décret anti-immigration de Donald Trump

FG Plusieurs géants des nouvelles technologies entrent dans la bataille, Facebook, Google ou encore Apple. Au total près d'une centaine d'entreprises ont déposé une requête en justice pour contester le décret Trump. Elles dénoncent les "dommages" que peut provoquer l'interdiction faites aux ressortissants de 7 pays musulmans d'entrer aux Etats-Unis, pendant 4 mois. ZK Et puis autre difficulté pour Donald Trump, Florent : la nomination du futur ministre de l'Education qui pose problème. FG Elle s'appelle Betsy DeVos, épouse d'un milliardaire, sans aucune expérience dans le domaine de l'Education. Comme c'est le cas pour tous les ministres aux Etats-Unis, sa nomination doit être approuvée par un vote du Sénat. Mais il n'est pas sûr qu'elle obtienne la majorité, parce que deux sénatrices républicaines, qui appartiennent pourtant au camp de Donald Trump, ont déjà annoncé leur opposition à cette nomination. Les explications de Romain Lemaresquier

Le Sénat américain est formé par 100 élus et actuellement ce sont les Républicains qui y détiennent la majorité avec 52 sénateurs. Ces voix devraient donc normalement suffire pour confirmer Betsy DeVos, nommée par Donald Trump à l'éducation. Mais suite à l'annonce par les sénatrices républicaines du Maine et de l'Alaska qu'elles voteront contre cette nomination, la situation est désormais bien différente. Betsy DeVos, une des plus généreuses donatrices du Parti républicain, épouse d'un milliardaire et qui défend la liberté de choisir son école, a su s'attirer les foudres de nombre d'élus au Sénat, et pas que des Démocrates. Ils dénoncent non seulement son inexpérience, mais également ses idées, elle qui souhaite mettre en place un système de bons donnés par l'Etat aux enfants pour qu'ils puissent payer leur frais de scolarité dans des écoles privés. Face à la crainte de se retrouver dans une situation d'égalité parfaite lors du vote de sa confirmation, la Maison Blanche n'a d'autre choix que d'appeler à la rescousse le vice-président Mike Pence. Ce dernier devrait se rendre au Sénat apporter sa voix pour éviter un camouflet politique. Ce serait alors la première fois qu'un vice-président agit de la sorte. Une situation qui démontre encore une fois la défiance que suscite, même au sein du Parti républicain, le 45eme président des Etats-Unis.

ZK Dans l'actualité Trump, encore, une visite du président des Etats-Unis au Centre de commandement militaire américain pour le Moyen-Orient. Florent, une visite placée sous le signe de la lutte contre le terrorisme. Donald Trump promet de vaincre "le terrorisme islamique radical" et "les forces de la mort et de la destruction". Voilà qui nous amène à la Syrie, où les djihadistes du groupe Etat islamique sont en difficulté, Florent

FG L'Etat islamique est assiégé à Al Bab, cette ville à une trentaine de kilomètres de la frontière turque. Totalement encerclée, d'un côté, au nord, par les rebelles et l'armée turque, et de l'autre, au sud, par l'armée syrienne et le Hezbollah libanais. L'armée syrienne a pris le contrôle de la dernière route qui relie Al-Bab aux territoires syriens contrôlés par le groupe Etat islamique. Selon un rapport des Nations-Unies, d'ailleurs, EI se trouve désormais "militairement sur la défensive", en Irak, en Syrie, en Libye et en Afghanistan ZK En Afghanistan, justement, le bilan des avalanches pourrait s'alourdir FG On parle jusqu'ici d'une centaine de morts. Mais il pourrait y en avoir beaucoup plus, parce que les secours, sous-équipés, ne sont pas encore arrivés dans plusieurs zones touchées par le froid, la neige et les avalanches. Correspondance à Kaboul de Sonia Ghezali.

Les équipes de secours ont énormément de difficultés à accéder aux zones sinistrées qui se trouvent pour la plupart dans le nord-est du pays, dans les provinces du Nouristan et du Badakshan. De nombreux villages seraient ensevelis sous plusieurs mètres de neige à la suite d'avalanches – c'est ce que signalent des responsables locaux. La neige a cessé de tomber aujourd'hui, ce qui va faciliter considérablement les interventions des secouristes en hélicoptère. Un appareil est déjà sur place, un autre est en route. Par contre, l'accès par la route est impossible par endroit. Il faut savoir qu'en temps normal, il faut parfois 20 jours de marche pour accéder à certains villages. Le travail des secouristes est d'autant plus difficile qu'ils n'ont que très peu d'équipements adaptés. Le nord-est de l'Afghanistan est une grande zone montagneuse et certains villages se trouvent à très haute altitude dans des zones très escarpées. Douze districts sont inaccessibles à l'heure qu'il est, ce qui fait craindre la découverte d'un nombre élevé de victimes dans les prochains jours. Il y a les avalanches qui sont meurtrières mais il y a aussi le froid, car la majeure partie de la population qui vit dans ces zones rurales est dans une très grande pauvreté et vit dans des conditions extrêmement difficiles. Sonia Ghezali, Kaboul, RFI

ZK Et puis en Espagne, un procès qui fait du bruit, le procès de l'ancien président indépendantiste de Catalogne Artur Mas FG La Catalogne, avec le Pays basque, est l'une des provinces d'Espagne les plus marquées par le sentiment nationaliste et indépendantiste. En 2014, le président de la région avait organisé un référendum sur l'indépendance de la Catalogne. Une consultation illégale aux yeux de la loi espagnole. Le procès s'est ouvert à Barcelone, Artur Mas risque 10 ans d'inéligibilité - il ne pourrait plus être élu pendant 10 ans si les juges le condamnent. Correspondance de François Musseau

« C'est moi qui ai pris l'initiative, car j'étais le chef de l'exécutif, et donc la responsabilité retombe sur mes épaules. » C'est en ces termes que s'est exprimé Artur mas, le leader nationaliste catalan accusé d'avoir désobéi à la justice espagnole en autorisant une consultation illégale le 9 novembre 2014. Devant les magistrats, l'homme n'a pas baissé la tête un seul instant, tout au contraire. « S'il fallait le refaire, s'il fallait de nouveau consulter les catalans pour connaitre leur sentiment vis-à-vis d'une possible indépendance, je le referai aujourd'hui sans hésiter une seconde. » L'audience a été très tendue entre l'accusé et les juges. Artur Mas considère qu'il n'a commis aucune faute car c'était un référendum consultatif. Il estime surtout qu'il est, je cite, « la victime d'un procès politique de la part de Madrid » qui veut, je cite encore, « criminaliser le droit d'un peuple à disposer de lui-même ». Artur Mas a d'ailleurs refusé de répondre aux questions du parquet et ne s'est adressé qu'à ses avocats. On a pu le voir sur de lui ; de fait, s'il est condamné à des années d'inéligibilité, il sait qu'il sera perçu comme une victime par les siens et que la cause séparatiste gagnera d'innombrables adeptes supplémentaires en Catalogne. François Musseau, Barcelone, RFI

FG C'est la fin de ce journal en français facile. Merci Zéphirin Kouadio

ZK Merci Florent Guignard

FG Bonne soirée à tous

Journal en français facile 06 février 2017 Journal en français facile February 06, 2017 Journal en français facile 06 febbraio 2017 Journal en français facile 06 februari 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 21 heures à Paris

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Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio. Bonsoir Zéphirin

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG A la une : les "excuses" de François Fillon aux Français : le candidat de la droite reconnait une "erreur", en ayant fait travailler sa famille. Mais il reste candidat envers et contre tout

ZK Donald Trump en difficulté au Sénat : la nomination de sa ministre de l'Education apparait incertaine FG Et puis en Espagne, le début du procès d'Artur Mas à Barcelone : il avait organisé un référendum illégal sur l'indépendance de la Catalogne -------

ZK On commence donc ce journal par la conférence de presse de François Fillon, en difficulté depuis la révélation des emplois présumés fictifs de sa femme et de deux de ses enfants. Le candidat de la droite s'excuse, mais reste droit dans ses bottes, Florent FG François Fillon a reconnu une "erreur", mais il assure qu'il n'a rien fait d'illégal, qu'il n'a pas violé la loi. Pas question pour lui de renoncer à sa candidature à la présidentielle. Résumé de cette conférence de presse, qui a duré trois quarts d'heure, avec Julien Chavanne. C'est au bout de 7 minutes de défense acharnée, point par point, que François Fillon fait son mea culpa : « Suis-je pour autant quitte sur le plan moral ? J'ai privilégié une relation de confiance, c'était une erreur. Je le regrette profondément et je présente mes excuses aux Français. » S'il reconnaît une erreur, c'est sur le plan moral. Il réfute tout emploi fictif. Candidat, il le reste. A ses yeux, il n'y a jamais vraiment eu de scénario pour le remplacer : « De plan B, on a vu qu'il n'y en avait pas. Je crois qu'un de mes amis a utilisé une belle formule : ‘plan B c'est plan Bérézina'. Ceux qui ont réclamé que je me retire de cette compétition sont peu nombreux, en tout cas pas majoritaires. » Qu'importe les états d'âme de quelques députés. François Fillon va mettre en scène toute cette semaine le rassemblement de la famille. Ce mardi matin avec les parlementaires réunis au QG. L'après-midi à Troyes chez François Baroin. "C'est une nouvelle campagne qui commence", promet le candidat. Pour le sénateur Gérard Longuet, l'épreuve pourrait même servir François Fillon. « La seule chose que nous savons de plus depuis dix jours, c'est que notre candidat a du caractère et du sang-froid. » Une "nouvelle campagne" avec l'ombre de l'enquête du parquet financier. Et puis cette incertitude : les électeurs seront-ils rassurés par la défense de François Fillon ? Les derniers sondages le donnent éliminé dès le premier tour.

ZK Et puis, Florent, les réactions sont nombreuses après cette conférence de presse

FG "Tout le monde à droite est rassemblé derrière François Fillon", assure son porte-parole Thierry Solère, alors que pour le candidat socialiste Benoit Hamon, François Fillon "persiste dans le déni" - le déni, Zéphirin, c'est quand on refuse, contre l'évidence, de reconnaître la réalité... ZK Direction les Etats-Unis, maintenant. Avec un nouvel épisode dans le feuilleton judiciaire sur le décret anti-immigration de Donald Trump

FG Plusieurs géants des nouvelles technologies entrent dans la bataille, Facebook, Google ou encore Apple. Au total près d'une centaine d'entreprises ont déposé une requête en justice pour contester le décret Trump. Elles dénoncent les "dommages" que peut provoquer l'interdiction faites aux ressortissants de 7 pays musulmans d'entrer aux Etats-Unis, pendant 4 mois. ZK Et puis autre difficulté pour Donald Trump, Florent : la nomination du futur ministre de l'Education qui pose problème. FG Elle s'appelle Betsy DeVos, épouse d'un milliardaire, sans aucune expérience dans le domaine de l'Education. Comme c'est le cas pour tous les ministres aux Etats-Unis, sa nomination doit être approuvée par un vote du Sénat. Mais il n'est pas sûr qu'elle obtienne la majorité, parce que deux sénatrices républicaines, qui appartiennent pourtant au camp de Donald Trump, ont déjà annoncé leur opposition à cette nomination. Les explications de Romain Lemaresquier

Le Sénat américain est formé par 100 élus et actuellement ce sont les Républicains qui y détiennent la majorité avec 52 sénateurs. Ces voix devraient donc normalement suffire pour confirmer Betsy DeVos, nommée par Donald Trump à l'éducation. Mais suite à l'annonce par les sénatrices républicaines du Maine et de l'Alaska qu'elles voteront contre cette nomination, la situation est désormais bien différente. Betsy DeVos, une des plus généreuses donatrices du Parti républicain, épouse d'un milliardaire et qui défend la liberté de choisir son école, a su s'attirer les foudres de nombre d'élus au Sénat, et pas que des Démocrates. Ils dénoncent non seulement son inexpérience, mais également ses idées, elle qui souhaite mettre en place un système de bons donnés par l'Etat aux enfants pour qu'ils puissent payer leur frais de scolarité dans des écoles privés. Face à la crainte de se retrouver dans une situation d'égalité parfaite lors du vote de sa confirmation, la Maison Blanche n'a d'autre choix que d'appeler à la rescousse le vice-président Mike Pence. Ce dernier devrait se rendre au Sénat apporter sa voix pour éviter un camouflet politique. Ce serait alors la première fois qu'un vice-président agit de la sorte. Une situation qui démontre encore une fois la défiance que suscite, même au sein du Parti républicain, le 45eme président des Etats-Unis.

ZK Dans l'actualité Trump, encore, une visite du président des Etats-Unis au Centre de commandement militaire américain pour le Moyen-Orient. Florent, une visite placée sous le signe de la lutte contre le terrorisme. Donald Trump promet de vaincre "le terrorisme islamique radical" et "les forces de la mort et de la destruction". Voilà qui nous amène à la Syrie, où les djihadistes du groupe Etat islamique sont en difficulté, Florent

FG L'Etat islamique est assiégé à Al Bab, cette ville à une trentaine de kilomètres de la frontière turque. Totalement encerclée, d'un côté, au nord, par les rebelles et l'armée turque, et de l'autre, au sud, par l'armée syrienne et le Hezbollah libanais. L'armée syrienne a pris le contrôle de la dernière route qui relie Al-Bab aux territoires syriens contrôlés par le groupe Etat islamique. Selon un rapport des Nations-Unies, d'ailleurs, EI se trouve désormais "militairement sur la défensive", en Irak, en Syrie, en Libye et en Afghanistan ZK En Afghanistan, justement, le bilan des avalanches pourrait s'alourdir FG On parle jusqu'ici d'une centaine de morts. Mais il pourrait y en avoir beaucoup plus, parce que les secours, sous-équipés, ne sont pas encore arrivés dans plusieurs zones touchées par le froid, la neige et les avalanches. Correspondance à Kaboul de Sonia Ghezali.

Les équipes de secours ont énormément de difficultés  à accéder aux zones sinistrées qui se trouvent pour la plupart dans le nord-est du pays, dans les provinces du Nouristan et du Badakshan. De nombreux  villages seraient ensevelis sous plusieurs mètres de neige à la suite d'avalanches – c'est ce que signalent des responsables locaux. La neige a cessé de tomber aujourd'hui, ce qui va faciliter considérablement les interventions des secouristes en hélicoptère. Un appareil est déjà sur place, un autre est en route. Par contre, l'accès par la route est impossible par endroit. Il faut savoir qu'en temps normal, il faut parfois 20 jours de marche pour accéder à certains villages. Le travail des  secouristes est d'autant plus difficile qu'ils n'ont que très peu d'équipements adaptés. Le nord-est de l'Afghanistan est une grande zone montagneuse et certains villages se trouvent à très haute altitude dans des zones très escarpées. Douze districts sont inaccessibles à l'heure qu'il est, ce qui fait craindre la découverte d'un nombre élevé de victimes dans les prochains jours. Il y a les avalanches qui sont meurtrières mais il y a aussi le froid, car la majeure partie de la population qui vit dans ces zones rurales est dans une très grande pauvreté et vit dans des conditions extrêmement difficiles. Sonia Ghezali, Kaboul, RFI

ZK Et puis en Espagne, un procès qui fait du bruit, le procès de l'ancien président indépendantiste de Catalogne Artur Mas FG La Catalogne, avec le Pays basque, est l'une des provinces d'Espagne les plus marquées par le sentiment nationaliste et indépendantiste. En 2014, le président de la région avait organisé un référendum sur l'indépendance de la Catalogne. Une consultation illégale aux yeux de la loi espagnole. Le procès s'est ouvert à Barcelone, Artur Mas risque 10 ans d'inéligibilité - il ne pourrait plus être élu pendant 10 ans si les juges le condamnent. Correspondance de François Musseau

« C'est moi qui ai pris l'initiative, car j'étais le chef de l'exécutif, et donc la responsabilité retombe sur mes épaules. » C'est en ces termes que s'est exprimé Artur mas, le leader nationaliste catalan accusé d'avoir désobéi à la justice espagnole en autorisant une consultation illégale le 9 novembre 2014. Devant les magistrats, l'homme n'a pas baissé la tête un seul instant, tout au contraire. « S'il fallait le refaire, s'il fallait de nouveau consulter les catalans pour connaitre leur sentiment vis-à-vis d'une possible indépendance, je le referai aujourd'hui sans hésiter une seconde. » L'audience a été très tendue entre l'accusé et les juges. Artur Mas considère qu'il n'a commis aucune faute car c'était un référendum consultatif. Il estime surtout qu'il est, je cite, « la victime d'un procès politique de la part de Madrid » qui veut, je cite encore, « criminaliser le droit d'un peuple à disposer de lui-même ». Artur Mas a d'ailleurs refusé de répondre aux questions du parquet et ne s'est adressé qu'à ses avocats. On a pu le voir sur de lui ; de fait, s'il est condamné à des années d'inéligibilité, il sait qu'il sera perçu comme une victime par les siens et que la cause séparatiste gagnera d'innombrables adeptes supplémentaires en Catalogne. François Musseau, Barcelone, RFI

FG C'est la fin de ce journal en français facile. Merci Zéphirin Kouadio

ZK Merci Florent Guignard

FG Bonne soirée à tous