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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 04 février 2017

Journal en français facile 04 février 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 21 heures à Paris

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Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile.

Au sommaire : La justice américaine contre-pouvoir à Donald Trump ; un juge annule le décret anti-immigration du président des Etats-Unis, qui trouve cela "ridicule"

L'ancien chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar n'est plus considéré comme un terroriste par les Nations-Unies

Et puis un week-end politique en France : gros plan dans ce journal sur Benoit Hamon, contraint à l'équlibre entre son projet et la ligne officielle du Parti socialiste

Alors qu'Ivan Amar reviendra sur l'affaire Fillon, avec le mot de la semaine, le "Penelopegate"

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C'est donc un premier revers pour Donald Trump, un premier échec : le président des Etats-Unis voit ses projets anti-immigration contestés par la justice.

Un juge fédéral, c'est-à-dire un juge qui a autorité sur l'ensemble des Etats-Unis, et pas seulement dans l'Etat où il siège, un juge, donc, a suspendu le décret qui interdisait l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de 7 pays musulmans (l'Iran, l'Irak, la Syrie, le Yémen, la Libye, la Somalie et le Soudan). Résultat, toute personne en possession d'un visa, et quel que soit son pays d'origine, peut de nouveau entrer sur le sol américain. Donald Trump, lui ne cache pas sa colère, et il s'en prend au juge, qu'il juge "ridicule". Christophe Paget « L'opinion de ce soi-disant juge, qui en fait empêche notre pays d'appliquer la loi, est ridicule et sera annulée !

» C'est par ce tweet que Donald Trump a réagi ce matin à l'injonction du juge James Robart. Le juge fédéral de Seattle qui a suspendu sur l'ensemble du territoire américain l'application du décret présidentiel, le temps qu'une plainte déposée lundi dernier par le ministre de la justice de l'Etat de Washington, Bob Ferguson, soit examinée. « Ce n'est pas celui qui parle le plus fort dans le prétoire qui a le dernier mot, mais la Constitution », s'est félicité Bob Ferguson, qui dans sa plainte demande l'invalidation des points clés du décret, c'est-à-dire la fermeture des frontières des Etats-Unis aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane pendant trois mois. Depuis une semaine, d'autres juges fédéraux avaient déjà obtenu que des personnes retenues dans des aéroports américains, malgré des titres de séjours en règle, puissent entrer aux Etats-Unis. Mais la décision du juge Robart est celle dont la portée est la plus vaste. Selon le New York times le gouvernement américain a autorisé les compagnies aériennes à accueillir de nouveau à leur bord les personnes bloquées depuis une semaine. Mais avant même le tweet de Donald Trump, la Maison-Blanche avait précisé qu'elle comptait déposer « une injonction d'urgence pour annuler la décision du juge et faire appliquer le décret ». Hasard du calendrier, c'est aujourd'hui qu'ont eu lieu plusieurs manifestations contre le décret anti-immigration de Donald Trump.

A Paris, à Berlin et surtout à Londres où plus de 10.000 personnes se sont rassemblées Il était considéré comme terroriste.

Il ne l'est plus. Les Nations-Unies viennent de lever les sanctions contre le chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar, tristement célèbre, notamment, pour le bombardement intensif sur Kaboul dans les années 90, qui avait fait des milliers de victimes. Il était aussi accusé d'être lié à Al Qaeda. Cette amnistie, le fait qu'on efface ses crimes, intervient après la signature d'un accord de paix en septembre dernier entre Gulbuddin Hekmatyar et le président afghan. Un accord d'ailleurs dénoncé par plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme. Correspondance à Kaboul de Sonia Ghezali. Le gel des avoirs, l'interdiction de voyager, l'embargo sur les armes… Ces sanctions à l'encontre de Gulbuddin Hekmatyar prises en 2003 sont désormais levées.

Le retour en Afghanistan de l'ancien chef de guerre, qui vit à l'étranger depuis plusieurs années dans un lieu tenu secret, est attendu dans les prochaines semaines. La levée des sanctions de l'ONU n'était pas une condition pour son retour au pays mais celle-ci facilite les choses et donne un coup de fouet au processus de paix selon le représentant du Gulbuddin Hekmatyar. Celui-ci précise qu'il s'agissait d' un point important de l'accord de paix signé le 29 septembre dernier entre le Hezb e islami et les autorités afghanes qui peinent par ailleurs à mettre en place des négociations de paix avec les talibans. Cette levée des sanctions est vivement critiquée par les associations de défense des droits de l'homme, Gulbuddin Hekmatyar ayant participé avec ses hommes au bombardement meurtier de Kaboul durant la guerre civile. La France, avant de la soutenir, s'y était aussi opposée dans un premier temps. Les hommes armés du Hezb e islami étant responsable de l'embuscade d'Uzbin dans laquelle 10 soldats français avaient été tués en 2008. En Afghanistan encore, des avalanches de neige, et le froid, ont tué plus d'une vingtaine de personnes.

D'importantes chutes de neige empêchent aussi l'arrivée des secours. En bref encore, fin de la crise politique en Roumanie : le premier ministre annonce qu'il va abroger, supprimer, le décret qui assouplissait les lois anti-corruption.

Le gouvernement roumain cède face à la pression de la rue : depuis une semaine, des dizaines de milliers de Roumains ont manifesté leur opposition à ce décret. En France, l'auteur de l'attaque du musée du Louvre, vendredi, vient d'être placé en garde à vue, à l'hôpital.

Les médecins l'ont déclaré "audible", ce qui veut dire qu'il peut être auditionné, entendu par les enquêteurs. Il avait été blessé au ventre, et son état s'est amélioré. On passe à la politique française.

Ce dimanche, Benoit Hamon sera officiellement investi candidat socialiste à la présidentielle. Une réunion déjà marquée par l'absence de plusieurs ministres, qui contestent ainsi la ligne politique de Benoit Hamon. Alors dans une interview au journal Le Monde, cet après-midi, le candidat socialiste se livre à un exercice d'équilibriste : fidélité au Parti socialiste, et fidélité à son projet, largement approuvé par les électeurs de la primaire. Anissa El Jabri. « Je ne serai pas un candidat ligoté je ferai ma campagne présidentielle librement.

» La phrase vaut engagement pour ses électeurs de la primaire, pour ceux aussi qui pensaient voter Mélenchon et se tournent, disent les enquêtes, d'opinion, vers sa candidature. La phrase vaut aussi comme une fin de non-recevoir à ceux qui demandent au frondeur de mettre de l'eau dans son vin. « Bien sûr, je ne pars pas de nulle part, dit Benoit Hamon. Il y a des acquis du quinquennat que je revendique. » Et de citer, comme toujours, mariage pour tous, créations de postes dans l'Education nationale et dans la police, compte pénibilité... Sûr de lui, Benoit Hamon ajoute : « libre à chacun de choisir quand nous rejoindre. » Un défi à certains ministres et leurs amis légitimistes toujours persuadés que sa campagne prendra l'eau d'ici trois semaines. Sans changer de cap, donc, Benoit Hamon peut en revanche « enrichir » (c'est son terme) son programme. Sur le volet européen il fait cette annonce : il reprend à son compte cette proposition de l'économiste Thomas Piketty : un parlement de la zone euro et un traité budgétaire européen. Et on continue avec la politique française, avec le mot de la semaine d'Ivan Amar.

C'est un mot qu'on entend en fait depuis 10 jours, depuis la révélation de l'emploi présumé fictif de la femme de François Fillon, ce mot c'est "Pénelopegate", Ivan. Le Pénélopegate qui fait trembler la politique en France en ce moment, tout le monde sait ce que c'est : cette série d'interrogations sur le travail réel ou fictif de Pénélope Fillon Ce qui est bien plus étrange, c'est ce mot de Pénélopegate, que tout le monde a l'air de comprendre.

Alors quand on rajoute « gate » à un nom, en général un nom propre, c'est qu'on imagine qu'il y a un scandale dans l'air. On rend publique une affaire qui jusque là était secrète, mais ça va faire des vagues : il est toujours question de révélation, le plus souvent fracassante ! Alors avant Pénélope, on a parlé de l'Irangate, de l'Angolagate, par exemple. Pourquoi gate, prononcé plus ou moins à l'anglaise, parce que ça s'écrit G-A-T-E. Pourquoi cette porte ? Au départ, « gate » veut dire « porte » en anglais. Eh bien, au départ, on a le scandale du Watergate qui avait fait tomber le président Nixon. L'affaire éclate en 1972. Nixon quitte le pouvoir en 74. Et le gouvernement américain, en fait, avait fait poser des micros dans les locaux du parti politique démocrate, qui était opposé au parti du président Nixon. Et tout cela sur ordre de la Maison-Blanche. On avait imaginé, c'est-à-dire qu'on avait simulé un faux cambriolage pour cacher les micros. Malheureusement, les faux cambrioleurs s'étaient fait arrêter par la police. Et comme l'immeuble cambriolé s'appelait simplement le Watergate, c'est le nom qu'on a retenu pour désigner cette affaire qui a eu de grosses répercussions. Et depuis, chaque fois qu'il y a un scandale, on met « gate » derrière le nom en question, « Pénélopegate » par exemple. Merci Yvan Amar, on se retrouve demain pour l'expression de la semaine, et pour un nouveau journal en français facile sur Radio France Internationale.

Il est 21 heures 10 à Paris, très bonne soirée.

Journal en français facile 04 février 2017 Easy French Newspaper February 04, 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 21 heures à Paris

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Bonsoir, bienvenue, c’est le journal en français facile.

Au sommaire : La justice américaine contre-pouvoir à Donald Trump ; un juge annule le décret anti-immigration du président des Etats-Unis, qui trouve cela "ridicule"

L’ancien chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar n’est plus considéré comme un terroriste par les Nations-Unies

Et puis un week-end politique en France : gros plan dans ce journal sur Benoit Hamon, contraint à l’équlibre entre son projet et la ligne officielle du Parti socialiste

Alors qu’Ivan Amar reviendra sur l’affaire Fillon, avec le mot de la semaine, le "Penelopegate"

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C’est donc un premier revers pour Donald Trump, un premier échec : le président des Etats-Unis voit ses projets anti-immigration contestés par la justice.

Un juge fédéral, c’est-à-dire un juge qui a autorité sur l’ensemble des Etats-Unis, et pas seulement dans l’Etat où il siège, un juge, donc, a suspendu le décret qui interdisait l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de 7 pays musulmans (l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Yémen, la Libye, la Somalie et le Soudan). Résultat, toute personne en possession d’un visa, et quel que soit son pays d’origine, peut de nouveau entrer sur le sol américain. Donald Trump, lui ne cache pas sa colère, et il s’en prend au juge, qu’il juge "ridicule". Christophe Paget « L’opinion de ce soi-disant juge, qui en fait empêche notre pays d’appliquer la loi, est ridicule et sera annulée !

» C’est par ce tweet que Donald Trump a réagi ce matin à l’injonction du juge James Robart. Le juge fédéral de Seattle qui a suspendu sur l’ensemble du territoire américain l’application du décret présidentiel, le temps qu’une plainte déposée lundi dernier par le ministre de la justice de l’Etat de Washington, Bob Ferguson, soit examinée. « Ce n’est pas celui qui parle le plus fort dans le prétoire qui a le dernier mot, mais la Constitution », s’est félicité Bob Ferguson, qui dans sa plainte demande l’invalidation des points clés du décret, c’est-à-dire la fermeture des frontières des Etats-Unis aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane pendant trois mois. Depuis une semaine, d’autres juges fédéraux avaient déjà obtenu que des personnes retenues dans des aéroports américains, malgré des titres de séjours en règle, puissent entrer aux Etats-Unis. Mais la décision du juge Robart est celle dont la portée est la plus vaste. Selon le New York times le gouvernement américain a autorisé les compagnies aériennes à accueillir de nouveau à leur bord les personnes bloquées depuis une semaine. Mais avant même le tweet de Donald Trump, la Maison-Blanche avait précisé qu’elle comptait déposer « une injonction d’urgence pour annuler la décision du juge et faire appliquer le décret ». Hasard du calendrier, c’est aujourd’hui qu’ont eu lieu plusieurs manifestations contre le décret anti-immigration de Donald Trump.

A Paris, à Berlin et surtout à Londres où plus de 10.000 personnes se sont rassemblées Il était considéré comme terroriste.

Il ne l’est plus. Les Nations-Unies viennent de lever les sanctions contre le chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar, tristement célèbre, notamment, pour le bombardement intensif sur Kaboul dans les années 90, qui avait fait des milliers de victimes. Il était aussi accusé d’être lié à Al Qaeda. Cette amnistie, le fait qu’on efface ses crimes, intervient après la signature d’un accord de paix en septembre dernier entre Gulbuddin Hekmatyar et le président afghan. Un accord d’ailleurs dénoncé par plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme. Correspondance à Kaboul de Sonia Ghezali. Le gel des avoirs, l’interdiction de voyager, l’embargo sur les armes… Ces sanctions à l’encontre de Gulbuddin Hekmatyar prises en 2003 sont désormais levées.

Le retour en Afghanistan de l’ancien chef de guerre, qui vit à l’étranger depuis plusieurs années dans un lieu tenu secret, est attendu dans les prochaines semaines. La levée des sanctions de l’ONU n’était pas une condition pour son retour  au pays mais celle-ci facilite les choses et donne un coup de fouet au processus de paix selon le représentant du Gulbuddin Hekmatyar. Celui-ci précise qu’il s’agissait d' un point important de l’accord de paix signé le 29 septembre dernier entre le Hezb e islami et les autorités afghanes qui peinent par ailleurs à mettre en place des négociations de paix avec les talibans. Cette levée des sanctions est vivement critiquée par les associations de défense des droits de l’homme, Gulbuddin Hekmatyar ayant participé avec ses hommes au bombardement meurtier de Kaboul durant la guerre civile. La France, avant de la soutenir,  s’y était aussi opposée dans un premier temps. Les hommes armés du Hezb e islami étant responsable de l’embuscade d’Uzbin dans laquelle 10 soldats français avaient été tués en 2008. En Afghanistan encore, des avalanches de neige, et le froid, ont tué plus d’une vingtaine de personnes.

D’importantes chutes de neige empêchent aussi l’arrivée des secours. En bref encore, fin de la crise politique en Roumanie : le premier ministre annonce qu’il va abroger, supprimer, le décret qui assouplissait les lois anti-corruption.

Le gouvernement roumain cède face à la pression de la rue : depuis une semaine, des dizaines de milliers de Roumains ont manifesté leur opposition à ce décret. En France, l’auteur de l’attaque du musée du Louvre, vendredi, vient d’être placé en garde à vue, à l’hôpital.

Les médecins l’ont déclaré "audible", ce qui veut dire qu’il peut être auditionné, entendu par les enquêteurs. Il avait été blessé au ventre, et son état s’est amélioré. On passe à la politique française.

Ce dimanche, Benoit Hamon sera officiellement investi candidat socialiste à la présidentielle. Une réunion déjà marquée par l’absence de plusieurs ministres, qui contestent ainsi la ligne politique de Benoit Hamon. Alors dans une interview au journal Le Monde, cet après-midi, le candidat socialiste se livre à un exercice d’équilibriste : fidélité au Parti socialiste, et fidélité à son projet, largement approuvé par les électeurs de la primaire. Anissa El Jabri. « Je ne serai pas un candidat ligoté  je ferai ma campagne présidentielle librement.

» La phrase vaut engagement pour ses électeurs de la primaire, pour ceux aussi qui pensaient voter Mélenchon et se tournent, disent les enquêtes, d’opinion, vers sa candidature. La phrase vaut aussi comme une fin de non-recevoir à ceux qui demandent au frondeur de mettre de l’eau dans son vin. « Bien sûr, je ne pars pas de nulle part, dit Benoit Hamon. Il y a des acquis du quinquennat que je revendique. » Et de citer, comme toujours, mariage pour tous, créations de postes dans l’Education nationale et dans la police, compte pénibilité... Sûr de lui, Benoit Hamon ajoute : « libre à chacun de choisir quand nous rejoindre. » Un défi à certains ministres et leurs amis légitimistes toujours persuadés que sa campagne prendra l’eau d’ici trois semaines. Sans changer de cap, donc, Benoit Hamon peut en revanche « enrichir » (c’est son terme) son programme. Sur le volet européen il fait cette annonce : il reprend à son compte cette proposition de l’économiste Thomas Piketty : un parlement de la zone euro et un traité budgétaire européen. Et on continue avec la politique française, avec le mot de la semaine d’Ivan Amar.

C’est un mot qu’on entend en fait depuis 10 jours, depuis la révélation de l’emploi présumé fictif de la femme de François Fillon, ce mot c’est "Pénelopegate", Ivan. Le Pénélopegate qui fait trembler la politique en France en ce moment, tout le monde sait ce que c’est : cette série d’interrogations sur le travail réel ou fictif de Pénélope Fillon Ce qui est bien plus étrange, c’est ce mot de Pénélopegate, que tout le monde a l’air de comprendre.

Alors quand on rajoute « gate » à un nom, en général un nom propre, c’est qu’on imagine qu’il y a un scandale dans l’air. On rend publique une affaire qui jusque là était secrète, mais ça va faire des vagues : il est toujours question de révélation, le plus souvent fracassante ! Alors avant Pénélope, on a parlé de l’Irangate, de l’Angolagate, par exemple. Pourquoi gate, prononcé plus ou moins à l’anglaise, parce que ça s’écrit G-A-T-E. Pourquoi cette porte ? Au départ, « gate » veut dire « porte » en anglais. Eh bien, au départ, on a le scandale du Watergate qui avait fait tomber le président Nixon. L’affaire éclate en 1972. Nixon quitte le pouvoir en 74. Et le gouvernement américain, en fait, avait fait poser des micros dans les locaux du parti politique démocrate, qui était opposé au parti du président Nixon. Et tout cela sur ordre de la Maison-Blanche. On avait imaginé, c’est-à-dire qu’on avait simulé un faux cambriolage pour cacher les micros. Malheureusement, les faux cambrioleurs s’étaient fait arrêter par la police. Et comme l’immeuble cambriolé s’appelait simplement le Watergate, c’est le nom  qu’on a retenu pour désigner cette affaire qui a eu de grosses répercussions. Et depuis, chaque fois qu’il y a un scandale, on met « gate » derrière le nom en question, « Pénélopegate » par exemple. Merci Yvan Amar, on se retrouve demain pour l’expression de la semaine, et pour un nouveau journal en français facile sur Radio France Internationale.

Il est 21 heures 10 à Paris, très bonne soirée.