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Tout Le Monde En Parle - Saison 14, Influenceurs - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt

Influenceurs - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt

♪ Only god knows how far it goes ♪

Ils veulent qu'on les regarde sur les réseaux sociaux, Voici Alicia Moffet, Elisabeth Rioux et Marc Fitt.

(musique et applaudissements)

Bonsoir vous trois, bienvenue à Tout le monde en parle.

Bonsoir.

Bonsoir.

Merci, bonsoir.

Vous êtes trois des six participants de la série documentaire Influenceurs qui sera présentée dès mardi à Vrak.

Vous gagnez votre vie, très bien d'ailleurs, en commercialisant votre image sur Facebook, Snapchat, Youtube et surtout Instagram. Élisabeth, toi, tu es une jeune entrepreneure de 20 ans.

Tu as fondé ta compagnie de maillots de bain, Hoaka Swimwear, qui obtient un grand succès.

T'es devenue une influenceur, parce que tu as 1,3 millions de personnes qui te suivent sur ton compte Instagram. On va regarder un extrait. Manon.

J'ai toujours rêvé d'être entrepreneure, ça a toujours été quelque chose familial, je me suis dit : Ah! J'aimerais ça commencer de quoi pour, pendant que je suis à l'université, ça me fait un peu d'argent. Il est un petit peu...

Good?

Ya!

Finalement, c'est juste devenu un beaucoup trop gros pour qu'est-ce que je m'attendais. En ce moment, on a une production d'environ 6000 maillots par semaine. Bientôt, on va avoir une production de 7000 maillots par semaine, donc 1000 maillots par jour.

J'aime ça «runner» une compagnie, prendre des décisions et ça me permet de voyager. So it's like a five hour hike, but who cares... Look at this! (applaudissements)

1,3 million de personnes.

Mais comment es-tu devenue aussi populaire?

C'est vraiment simple, là, c'est vraiment de poster un contenu de qualité, puis aussi, d'avoir une personnalité en ligne. Moi, ce qui a fait probablement que j'ai réussi, je pense, c'est que justement, je fais des photos vraiment de qualité, à des endroits un peu rêvés, je voyage vraiment beaucoup, puis mes photos,

c'est pas mal toutes des photos de voyage. J'ai beaucoup une personnalité, je parle beaucoup de mes sentiments, de qu'est-ce que je vis, de la façon que, mettons, je vais gérer ma business et tout. Les gens, ils sentent vraiment qu'ils me connaissent de façon personnelle, puis tu sais, je parle vraiment aux gens comme que je parle à mes amis,

puis je pense que ça, ça été pour moi qu'est-ce qui a fait que, ça a vraiment marché dans le fond. Alicia, tu as 19 ans, on t'a remarquée lors de ton passage à La Voix en 2015. Et dans la série, on te suit dans la gestion de ta compagnie de cosmétiques, Cosmetics Alicia.

Oui.

Mais aussi dans tes démarches pour devenir une chanteuse connue aux États-Unis;

232 000 personnes te suivent sur ta page Instagram. Manon.

Dans le fond, je fais de l'argent par les contrats que je reçois des compagnies. Puis récemment, je commence à faire de l'argent avec ma compagnie que j'ai lancée : Alicia Cosmetics. ♪ ♪ ♪

Je me considère comme extrêmement chanceuse.

C'est juste qu'il n'y a rien que je voudrais faire d'autre que ce que je fais en ce moment. Mais maintenant, par exemple, je dirais que je recommence vraiment à ravoir la piqûre du chant depuis comme deux mois.

J'aimerais ça que ce soit, genre international. Je le sais que ça a toujours été mon rêve d'être une célébrité à Hollywood, pas une célébrité, mais d'être connue aux States. Tu sais, c'est sûr que c'est encore un rêve, mais on verra. On verra. (applaudissements)

Et toi, t'as décidé de vendre du rouge à lèvres. Oui.

Bien, en fait, ce qui est arrivé, c'est qu'après La Voix, j'ai comme eu un peu une «écoeurantite» du chant, parce que j'ai comme, j'ai été en tournée, pendant un an, puis on dirait que il y a des côtés de la business que j'ai vus qui m'ont comme un peu «turn off». Comme?

Bien j'ai réalisé qu'être chanteuse, c'est pas juste chanter sur une scène, il y a beaucoup de choses en arrière de tout ça.

Oui.

Par exemple, les tournées promotionnelles, l'écriture de l'album, le studio. Il y avait beaucoup de choses auxquelles j'avais pas vraiment pensé, puis comme, c'est ça. Ça m'avait un peu «turn off», fait que j'ai comme essayé de trouver une alternative. Marc Fitt, tu as 27 ans.

Tu es un passionné de l'entraînement physique. Tu as créé ta marque en donnant des conseils sur le fitness et en publiant des photos et des vidéos de toi en action et ou en chest.

Tu es plus connu aux États-Unis qu'ici. Manon.

Bien le fitness, je dirais c'est comme, c'est un mode de vie. On n'est pas fait pour être assis à un bureau toute la journée et c'est vraiment ça le message que je veux avoir dans le fond. Je veux juste faire bouger le monde le plus possible.

♪ ♪ ♪

Sur Facebook, j'ai 4,9 millions de personnes qui me suivent; sur Instagram, 1,4 million; sur Youtube, j'ai accumulé 43 millions de views en 5 ans. Peace out! Have a great day. It's time to kill it! La marque Marc Fitt, c'est vraiment le développement de soi, c'est produire plein de vidéos, produire des podcasts, produire plein de posts qui vont inspirer le monde.

C'est tout ce qui va englober de montrer mes actions dans un quotidien. (applaudissements)

Des millions de posts, des millions d'abonnés, est-ce que ça se traduit en millions de dollars? (rires)

Faudrait demander à mon agent, mais...

Bien, tu dois connaître la réponse.

(rires)

Je la connais la réponse,

mais je pense pas que c'est le but de qu'est-ce que je fais de dire combien que je fais ou peu importe. Est-ce que tu serais capable de soulever ton salaire en cennes noires?

(rires)

J'ai aucune idée, j'ai comme pas des cennes noires, mais... Qu'est-ce que tu leur vends toi à ces gens-là? Principalement 99 % de mon contenu est gratuit, puis ça, j'ai été capable de le faire, parce qu'au début c'est sûr que j'ai vendu des programmes d'entraînement, puis je faisais du coaching one on one plus online,

puis j'ai entraîné plus que des dizaines de milliers de personnes via une plateforme que j'ai construite par moi-même quand j'ai commencé. Parce que quand j'ai commencé dans le fond, j'ai commencé avec 300 $, puis j'étais dans le sous-sol chez mon père. Puis j'ai lancé un blogue gratuitement, je faisais juste donner mes conseils de diète, d'entraînement, comment j'ai développé mon corps. Fait que là, ça a juste commencé avec une petite échelle, puis là, je me suis dit :

ah, pourquoi je les mettrais pas sur Internet.

J'ai fait un site gratuitement, puis là, je me suis rendu compte qu'il y avait un million de personnes qui venaient à chaque mois sur mon site, puis là, je me suis dit : ah, bien... puis là,

j'avais plus de demandes des gens qui voulaient avoir du coaching un par un, fait que j'ai créé mon premier programme. Mais j'ai l'impression que pour Élisabeth et Alicia, c'est la même chose. Vous avez été surprises par votre succès.

J'imagine que vous vous êtes pas dit ça en disant à 20 ans, je vais être super riche. (Alicia) : Ah, non, non.

C'était pas ça l'idée de départ. Non, quand j'ai commencé ma compagnie, c'était vraiment, ma famille toute au complet sont vraiment dans la business, mais eux, c'est vraiment plus construction, puis j'ai toujours eu cette piqûre-là depuis que je suis jeune de comme tout qu'est-ce qui est entrepreneuriat, j'aime ça entreprendre des projets, puis comme, avoir le contrôle dans qu'est-ce que je fais. Je suis un peu le genre de personne qui a de la misère à voir un boss mettons.

Je l'ai fait par passion, puis pendant vraiment, vraiment longtemps, mettons, tu sais, tu dis l'argent rentre dans le compte de banque, mais tu t'en rends même pas compte, comme, je le dépensais pas, puis je me versais même pas de paye, puis c'était vraiment juste de faire rouler ça, puis de travailler tout le temps.

Puis encore aujourd'hui, je suis encore comme ça, j'ai pas le temps de dépenser. Tu sais, on parle beaucoup de l'argent, puis c'est sûr que le monde, quand... Ça les intrigue.

C'est ça, ça les intrigue vraiment beaucoup, puis c'est tout le temps les questions qu'on nous pose combien d'argent vous faites, bla, bla, bla, mais je pense que le but...

Oui, mais ce qui est intriguant là-dedans,

c'est que c'est la nouvelle façon de faire des médias. C'est un beau modèle d'affaire. Parce qu'on sait comment, comment on peut gagner de l'argent en cinéma, en télévision... C'est le nouveau marketing. Les gens comprennent pas comment on fait de l'argent avec... Exactement.

Instagram.

Puis honnêtement, personnellement,

je me rappelle qu'une fois j'avais vu quelqu'un écrire sur les réseaux sociaux qu'il faisait de l'argent par Instagram, puis ça fait un an et demi de ça, là.

Puis, j'étais comme... Oui.

Comment tu peux faire de l'argent avec Instagram. Moi aussi j'avais vu un... C'est sûr que peut-être d'une vue externe, le monde regarde ça, sont comme : Ah comment, comment ils peuvent faire de l'argent, mais un des exemples que j'aime donner, c'est un panneau d'autoroute, une annonce. Une compagnie va payer pour mettre une annonce,

puis là, le monde, ils passent en auto, puis là, ils voient tout le panneau.

Bien ça, c'est du marketing qui a été payé là. Nous, dans le fond, on est comme... moi, en tant que personne, moi,

c'est vraiment plus orienté fitness, inspiration, entrepreneuriat, mais une compagnie qui veut investir dans ce type de marketing-là, bien,

c'est mieux d'investir dans une page Instagram ou Facebook comme la mienne. Parce qu'il y a beaucoup plus de monde, ça va coûter moins cher, puis c'est exactement... C'est plus «targetté», c'est vraiment plus l'audience cible. C'est pas toi qui «postais» pendait la nuit. Non, c'est moi. Ah non, je pense c'est toi. Mais c'est parce que moi, en fait, ma compagnie. Parce que tu as des abonnés à travers le monde?

Bien c'est ça. Bien moi, c'est surtout pour mon personnel, je «post» une fois par jour puis je passe vraiment, vraiment, vraiment pas de temps,

à part si c'est l'heure de «poster». Et si ça, ça revient pendant la nuit, c'est que moi, Hoaka, c'est vraiment international, c'est pas juste ici, puis, je me dois d'être présente en ligne sur, à des heures internationales, fait que j'ai mes cadrans pendant la nuit, à chaque deux ou trois heures. Hein pour vrai?

Juste pour faire mon post.

Oui.

Mon Dieu.

Je vais te donner des outils, tu peux poster automatique.

Non, je sais mais, je fais pas confiance à ces applications.

J'ai déjà essayé. Elisabeth l'essentiel de ta stratégie de marketing est assez simple, c'est toi en bikini pendant un voyage sur une plage sur Instagram. Tu demandes entre 10 000 et 12 000 $ pour une publication payée.

Les compagnies qui vous commandites savent exactement combien de personnes vous suivent,

qui aiment vos photos, qui les commandent.

Ces données-là contribuent à vous faire avoir des contrats.

Oui.

Mais plus que vous avez des abonnés,

plus que vous avez le pouvoir de négocier avec des partenariat d'affaire et plus que c'est payant pour vous. Est-ce que c'est possible d'acheter des abonnés et si oui, le faites-vous? C'est possible d'acheter des abonnés définitivement puis il y a beaucoup de gens qui en font. Mais l'affaire, c'est que les gens, quand ils achètent des abonnés, les compagnies de plus en plus se rendent compte qu'il faut que tu regardes le nombre d'abonnés versus le nombre de commentaires, versus le nombre de likes, parce que ceux qui achètent des abonnés, bien ces abonnés-là, ils vont pas nécessairement être actifs.

Puis ce que les compagnies veulent c'est des vrais abonnés actifs. Puis justement, comme j'ai dit, les compagnies s'en rendent de plus en plus compte. OK.

Fait qu'honnêtement ça sert à rien de faire ça... On peut se tirer dans le pied là.

Oui, c'est ça tu te tires dans le pied. Moi, étant une compagnie, c'est comme le premier truc que je regarde. C'est qui les abonnés, puis... S'ils sont actifs. Puis, si la personne est «relevant».

Tu sais il y a des gens qui ont mettons, 5 millions d'abonnés, mais ils ont comme 5000 likes par photo. Là, tu sais que il y a comme quelque chose de croche là-dedans là.

Oui.

Mais il y a aussi...

Parce que les abonnés que tu achètes, c'est pas des vraies personnes. C'est juste, c'est le nombre que tu achètes, mais c'est pas, il y a personne en arrière de ça. Fait que c'est vraiment, mais tu sais... Quand que tu es une compagnie, tu demandes les impressions de la personne.

Fait que mettons moi, je fais environ 4 à 5 millions d'impressions par photo. Fait que tu sais, la compagnie, elle sait qu'il y a 4 à 5 millions de personnes, 80 % filles, 20 % gars qui vont voir la photo.

Fait que tu sais,

eux, ils savent exactement où est-ce qu'ils s'enlignent puis c'est là qu'ils établissent un prix. Fait que c'est pour ça, mettons moi, il y a sûrement des gens qui ont, plus d'abonnés que moi, puis qui chargent moins cher, bien en fait je le sais parce que j'ai une compagnie, mais c'est que eux, ils ont pas nécessairement les mêmes statistiques que moi. Fait que c'est vraiment. Ok, est-ce que vous avez déjà fait la promotion d'un produit sur vos plateformes sans l'avoirvraiment essayé? Pas moi, non.

Moi quand j'ai commencé...quand j'étais vraiment jeune là. Au début, moi aussi.

La première fois.

Les débuts.

Que j'ai reçu un produit... Tu deviens tout énervée.

Tu es comme mon Dieu, j'ai de quoi de gratuit. Oui, tu as comme 16 ans puis tu es comme : oh my God.

Puis tu sais, je savais pas comment ça marchait.

Puis j'avais reçu du thé, puis là, j'étais comme : oh mon Dieu c'est tellement nice. Puis tu sais j'étais pas payée rien là, c'était vraiment juste comme pour le «trip» de j'ai 16 ans puis je me trouve bien cool, mais tu sais comme j'ai vraiment pu... (Guy): Tu peux pas faire ça, en fait.

Non, c'est ça. C'est sûr que... si on regarde mon Instagram en ce moment, je fais pas de promotion parce que j'aime pas ça. C'est comme, c'est pas mon revenu en ce moment. C'est, tu sais, justement je charge 10 à 12 000 par... pour un post , mais firs, faut que j'aime la compagnie, puis aussi, je charge aussi cher parce que même une compagnie que j'aime, je veux pas que mon Instagram devienne promotionnel, fait que comme.

Tu veux pas perdre de crédibilité.

Moi, si j'ai un contrat par année ou si j'en ai un par semaine, c'est pas mon revenu j'en n'ai pas besoin. OK, et toi Alicia?

Bien c'est parce que... oui j'en fait un peu, mais c'est, comme Elisabeth elle a dit, tu peux pas en faire trop parce que tu perds de la crédibilité un peu dans un sens.

Par exemple, les thés, puis les affaires de blanchiment de dent,

honnêtement, les compagnie paient cher, mais faut que tu choisisses tes batailles

comme j'ai dit parce que, oui, tu fais de l'argent, mais de l'autre côté, tu perds la confiance de tes abonnés, puis eux éventuellement ils vont se désabonner.

Ils vont dire que ton Instagram de toute façon tu es juste payée,

puis tu es juste une publicité sur pattes.

Une femme sandwich.

Oui exactement.

Puis tu veux vraiment pas ça parce que tu veux garder la confiance de tes abonnés puisla crédibilité parce que...

Bien en fait ma question était avez-vous un code moral,

une limite que vous êtes pas prêtes à franchir dans votre course au nombre de likes ou d'abonnés? Je pense que c'est important dans tout qu'est-ce qu'on «poste». On le sait qu'on a une influence sur les jeunes puis que ceux qui nous regardent c'est, tu sais moi, justement, ma soeur est de la génération juste après.

Ma petite soeur elle a 17 ans tu sais, puis moi j'ai 20 ans. Fait que je sais que moi, qu'est-ce que je fais, après ça c'est les petites filles de l'âge à ma petite sœur qui vont le refaire. Fait que comme, moi je me dis, si je fais ça, est-ce je serais d'accord que ma petite soeur, elle le fasse après? Oui, non?

Je le ferai pas.

Tu sais les thés qu'on parle c'est des thés qui font maigrir. OK.

Tu sais, la génération après ça, bien comme tu dis, ta soeur 17 ans, 16 ans,

ils regardent ça, puis ils sont comme : oh mon Dieu, je vais boire du thé je vais maigrir,

puis c'est juste de leur vendre un faux rêve, vraiment, vraiment faux. Ça marche pas ce thé-là?

Bien non. (rires)

Bien, dans un sens, tous les thés font maigrir là, c'est pas que ça fait maigrir. Mais je veux dire c'est bon de boire du thé puis tout. Puis tu sais eux, ils le «marketent» de cette façon-là,

mais c'est comme tu sais tu prends le monde pour des nonos là. Toi, toi Marc, il y a pas des shakes protéinés ou des trucs comme ça?

Présentement j'en «promouvoi»" pas de shake protéiné ou peu importe. Je suis en discussion avec quand même une grosse compagnie pour,

c'est une compagnie de suppléments, mais ça fait déjà quatre mois que je teste les produits, puis j'ai demandé tout le catalogue au complet, toutes les saveurs, puis je regarde le label. J'ai eu une autre approche d'une autre compagnie de suppléments juste avant, puis c'est, je dirai pas le nom, parce que je veux pas salir l'image d'une compagnie ou peu importe. J'ai juste dit non, même si c'était bien payé, même si tu me donnes 200 millions, je m'en fous, si c'est pas bon pour le public. T'as pas dit non pour 200 millions? C'était pas 200 millions, mais je fais juste dire un exemple... Parce que moi les shakes, je vais les vendre moi.

(rires)

Je pense que l'intégrité de la personne, c'est beaucoup plus important. Compris Dany?

Hein?

Sur le long terme ça...

Il manque les bananes.

Ça va salir mon image.

Puis en même temps, je vais mal dormir la nuit.

Puis sincèrement, je vais vraiment mal dormir parce que je vais me sentir mal qu'il y ait du monde qui prennent des produits qui sont pas bons pour leur santé. Marc, ton vrai nom c'est Marc-André Bénard. Oui.

As-tu choisis le nom de famille Fitt parce que ça «fittait» avec fitness?

Un petit peu. (rires)

Bien, j'espère. Non, j'avais pas pensé à ça. Mais en fait j'avais, ma première page Facebook que j'avais commencée, j'avais mis Fitness Page for all. Je voulais vraiment que ce soit une communauté de fitness,

puis je me suis rendu compte que je «postais» juste moi.

Ça fait que je me suis dit bien là, la communauté est pas bien grande, ça fait que je vais,

faut que je trouve un autre nom, faut que je me «rebrand» un peu.

Oui.

Puis finalement, j'avais 10 000 abonnés à ce temps-là puis c'était en 2011, Puis c'était quand même un gros deal pour moi 10 000 abonnés. J'étais comme : ah c'est toute mon école, au cégep, c'est fou comment qu'il y a du monde. Bien oui c'est beaucoup. Puis j'étais au gym, puis là j'étais comme : faut que je me trouve un autre nom, puis si j'appelle ça Marc-André Bénard, le monde saura pas l'écrire. Peut-être moins international.

Bien, ça marche pas tout le temps, moi j'avais 22 000 abonnés Instagram, je me suis montré en bédaine, je suis rendu à 8000.

(rires)

Alicia t'es allée à Los Angeles pour chanter avec Kurt Hugo Schneider, un musicien et un producteur qui a plus de 9 millions d'abonnés sur Youtube. On regarde un extrait de votre collaboration. Manon.

C'était bon. ♪ You don'I chase me if you did, Baby I would chase you too ♪ ♪ No you don't judge me cause you see it from this point of view ♪ ♪ Cause I got issues, yYou got 'em too ♪ ♪ Give 'em all to me and I'll give mine to you ♪ ♪ Bask in the glory of all our problems ♪

♪ Cause we got the kind of love It takes to solve 'em ♪ ♪ I got issues ♪ And one of them is how bad I need you ♪

(applaudissements)

Est-ce que ça se pourrait que tu lâche les rouges à lèvre pour retourner à la chanson?

Ah, définitivement!

Bien tu sais, je veux dire, je veux pas lâcher les rouges à lèvre pour la chanson, mais,

la chanson, c'est comme, c'est de là que je suis partie. Puis c'est ça que j'aime tellement faire, puis c'est ça qui me passionne. Ça fait que c'est sûr que tu me donnerais le choix entre mettre du temps sur ma compagnie puis mettre du temps sur le chant,

c'est même pas une question que je vais mettre du temps sur le chant parce que c'est ça qui me passionne. Puis je sais que c'est ça que les gens aiment me voir faire. Dès que je mets un cover sur Instagram ou sur Youtube, ou dès que je chante en général,

c'est ça que les gens aiment et c'est ça que j'aime faire. Merci d'être venus à l'émission. Vous restez avec nous?

Oui.

Bien oui.

Certain. OK!

Ici on donne des petites cartes.

Je sais que vous écoutez pas la télé.

C'est qui les épais qui perdent leur journée sur Facebook, Twitter et Instagram? C'est nous autres. C'est qui les petits vites qui se font payer pour le faire? C'est vous autres.» (rires et applaudissements)

Merci à vous trois.

Après la pause Mario Cyr.

(musique et applaudissements)

Mario, est-ce que c'est déjà arrivé qu'un animal s'attaque à toi sous l'eau? Oui, bien... Beaucoup, beaucoup de morsures de phoques et ça, c'est pas grave, c'est des petites morsures. C'est correct. Non, non!

On en a tous! (rires)

Ta bataille avec Jean-Luc est personnelle

Influenceurs - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt Influencer - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt Influencers - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt Influyentes - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt اینفلوئنسرها - آلیشیا موفت، الیزابت ریوکس، مارک فیت インフルエンサー - アリシア・モフェット、エリザベス・ルー、マーク・フィット 인플루언서 - 알리시아 모펫, 엘리자베스 리우, 마크 피트 Beïnvloeders - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt Influenciadores - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt Etkileyenler - Alicia Moffet, Elisabeth Rioux, Marc Fitt 影响者 - Alicia Moffet、Elisabeth Rioux、Marc Fitt

♪ Only god knows how far it goes ♪ ♪ 只有天知道它能走多远 ♪

Ils veulent qu'on les regarde sur les réseaux sociaux, They want us to watch them on social networks, Voici Alicia Moffet, Elisabeth Rioux et Marc Fitt.

(musique et applaudissements) (music and applause)

Bonsoir vous trois, bienvenue à Tout le monde en parle. Welcome to Tout le monde en parle.

Bonsoir.

Bonsoir.

Merci, bonsoir.

Vous êtes trois des six participants de la série documentaire Influenceurs qui sera présentée dès mardi à Vrak. Sie sind drei von sechs Teilnehmern der Dokumentarserie Influenceurs, die ab Dienstag auf Vrak zu sehen sein wird. You are three of the six participants in the documentary series Influenceurs, which starts airing Tuesday on Vrak.

Vous gagnez votre vie, très bien d'ailleurs, en commercialisant votre image sur Facebook, Snapchat, Youtube et surtout Instagram. You make a living, a very good one at that, marketing your image on Facebook, Snapchat, Youtube and especially Instagram. Élisabeth, toi, tu es une jeune entrepreneure de 20 ans. Elisabeth, you're a 20-year-old entrepreneur.

Tu as fondé ta compagnie de maillots de bain, Hoaka Swimwear, qui obtient un grand succès. You founded your very successful swimwear company, Hoaka Swimwear.

T'es devenue une influenceur, parce que tu as 1,3 millions de personnes qui te suivent sur ton compte Instagram. You've become an influencer, because you have 1.3 million people following you on your Instagram account. On va regarder un extrait. We'll take a look at an extract. Manon. Manon.

J'ai toujours rêvé d'être entrepreneure, ça a toujours été quelque chose familial, I've always dreamed of being an entrepreneur, it's always been something in the family, je me suis dit : Ah! I said to myself: Ah! J'aimerais ça commencer de quoi pour, I'd like to start with what for, pendant que je suis à l'université, ça me fait un peu d'argent. while I'm at university, it makes me a bit of money. Il est un petit peu... He's a little bit...

Good?

Ya!

Finalement, c'est juste devenu un beaucoup trop gros pour qu'est-ce que je m'attendais. Schließlich wurde es einfach viel zu groß für das, was ich erwartet hatte. In the end, it just got way too big for what I expected. En ce moment, on a une production d'environ 6000 maillots par semaine. Bientôt, on va avoir une production de 7000 maillots par semaine, donc 1000 maillots par jour. Soon, we'll be producing 7,000 shirts a week, or 1,000 shirts a day.

J'aime ça «runner» une compagnie, prendre des décisions et ça me permet de voyager. I like "running" a company, making decisions and it allows me to travel. So it's like a five hour hike, but who cares... Look at this! So it's like a five-hour hike, but who cares... Look at this! So it's like a five hour hike, but who cares... Look at this! (applaudissements)

1,3 million de personnes. 1.3 million people.

Mais comment es-tu devenue aussi populaire? But how did you become so popular?

C'est vraiment simple, là, c'est vraiment de poster un contenu de qualité, It's really simple, it's all about posting quality content, puis aussi, d'avoir une personnalité en ligne. and also to have an online personality. Moi, ce qui a fait probablement que j'ai réussi, Me, which is probably why I succeeded, je pense, c'est que justement, je fais des photos vraiment de qualité, à des endroits un peu rêvés, je voyage vraiment beaucoup, puis mes photos, I travel a lot, and then my photos,

c'est pas mal toutes des photos de voyage. they're all pretty travel photos. J'ai beaucoup une personnalité, je parle beaucoup de mes sentiments, I have a lot of personality, I talk a lot about my feelings, de qu'est-ce que je vis, de la façon que, mettons, je vais gérer ma business et tout. how I live, how I'm going to run my business and all that. Les gens, ils sentent vraiment qu'ils me connaissent de façon personnelle, puis tu sais, People, they really feel that they know me on a personal level, then you know, je parle vraiment aux gens comme que je parle à mes amis,

puis je pense que ça, ça été pour moi qu'est-ce qui a fait que, ça a vraiment marché dans le fond. Alicia, tu as 19 ans, on t'a remarquée lors de ton passage à La Voix en 2015. Et dans la série, on te suit dans la gestion de ta compagnie de cosmétiques, Cosmetics Alicia.

Oui.

Mais aussi dans tes démarches pour devenir une chanteuse connue aux États-Unis;

232 000 personnes te suivent sur ta page Instagram. Manon.

Dans le fond, je fais de l'argent par les contrats que je reçois des compagnies. Puis récemment, je commence à faire de l'argent avec ma compagnie que j'ai lancée : Alicia Cosmetics. ♪ ♪ ♪

Je me considère comme extrêmement chanceuse.

C'est juste qu'il n'y a rien que je voudrais faire d'autre que ce que je fais en ce moment. Mais maintenant, par exemple, je dirais que je recommence vraiment à ravoir la piqûre du chant depuis comme deux mois.

J'aimerais ça que ce soit, genre international. Je le sais que ça a toujours été mon rêve d'être une célébrité à Hollywood, pas une célébrité, mais d'être connue aux States. Tu sais, c'est sûr que c'est encore un rêve, mais on verra. On verra. (applaudissements)

Et toi, t'as décidé de vendre du rouge à lèvres. Oui.

Bien, en fait, ce qui est arrivé, c'est qu'après La Voix, j'ai comme eu un peu une «écoeurantite» du chant, parce que j'ai comme, j'ai été en tournée, pendant un an, puis on dirait que il y a des côtés de la business que j'ai vus qui m'ont comme un peu «turn off». Comme?

Bien j'ai réalisé qu'être chanteuse, c'est pas juste chanter sur une scène, il y a beaucoup de choses en arrière de tout ça.

Oui.

Par exemple, les tournées promotionnelles, l'écriture de l'album, le studio. Il y avait beaucoup de choses auxquelles j'avais pas vraiment pensé, puis comme, c'est ça. Ça m'avait un peu «turn off», fait que j'ai comme essayé de trouver une alternative. Marc Fitt, tu as 27 ans.

Tu es un passionné de l'entraînement physique. Tu as créé ta marque en donnant des conseils sur le fitness et en publiant des photos et des vidéos de toi en action et ou en chest.

Tu es plus connu aux États-Unis qu'ici. Manon.

Bien le fitness, je dirais c'est comme, c'est un mode de vie. On n'est pas fait pour être assis à un bureau toute la journée et c'est vraiment ça le message que je veux avoir dans le fond. Je veux juste faire bouger le monde le plus possible.

♪ ♪ ♪

Sur Facebook, j'ai 4,9 millions de personnes qui me suivent; sur Instagram, 1,4 million; sur Youtube, j'ai accumulé 43 millions de views en 5 ans. Peace out! Have a great day. It's time to kill it! La marque Marc Fitt, c'est vraiment le développement de soi, c'est produire plein de vidéos, produire des podcasts, produire plein de posts qui vont inspirer le monde.

C'est tout ce qui va englober de montrer mes actions dans un quotidien. (applaudissements)

Des millions de posts, des millions d'abonnés, est-ce que ça se traduit en millions de dollars? (rires)

Faudrait demander à mon agent, mais...

Bien, tu dois connaître la réponse.

(rires)

Je la connais la réponse,

mais je pense pas que c'est le but de qu'est-ce que je fais de dire combien que je fais ou peu importe. Est-ce que tu serais capable de soulever ton salaire en cennes noires?

(rires)

J'ai aucune idée, j'ai comme pas des cennes noires, mais... Qu'est-ce que tu leur vends toi à ces gens-là? Principalement 99 % de mon contenu est gratuit, puis ça, j'ai été capable de le faire, parce qu'au début c'est sûr que j'ai vendu des programmes d'entraînement, puis je faisais du coaching one on one plus online,

puis j'ai entraîné plus que des dizaines de milliers de personnes via une plateforme que j'ai construite par moi-même quand j'ai commencé. Parce que quand j'ai commencé dans le fond, j'ai commencé avec 300 $, puis j'étais dans le sous-sol chez mon père. Puis j'ai lancé un blogue gratuitement, je faisais juste donner mes conseils de diète, d'entraînement, comment j'ai développé mon corps. Fait que là, ça a juste commencé avec une petite échelle, puis là, je me suis dit :

ah, pourquoi je les mettrais pas sur Internet.

J'ai fait un site gratuitement, puis là, je me suis rendu compte qu'il y avait un million de personnes qui venaient à chaque mois sur mon site, puis là, je me suis dit : ah, bien... puis là,

j'avais plus de demandes des gens qui voulaient avoir du coaching un par un, fait que j'ai créé mon premier programme. Mais j'ai l'impression que pour Élisabeth et Alicia, c'est la même chose. Vous avez été surprises par votre succès.

J'imagine que vous vous êtes pas dit ça en disant à 20 ans, je vais être super riche. (Alicia) : Ah, non, non.

C'était pas ça l'idée de départ. Non, quand j'ai commencé ma compagnie, c'était vraiment, ma famille toute au complet sont vraiment dans la business, mais eux, c'est vraiment plus construction, puis j'ai toujours eu cette piqûre-là depuis que je suis jeune de comme tout qu'est-ce qui est entrepreneuriat, j'aime ça entreprendre des projets, puis comme, avoir le contrôle dans qu'est-ce que je fais. Je suis un peu le genre de personne qui a de la misère à voir un boss mettons.

Je l'ai fait par passion, puis pendant vraiment, vraiment longtemps, mettons, tu sais, tu dis l'argent rentre dans le compte de banque, mais tu t'en rends même pas compte, comme, je le dépensais pas, puis je me versais même pas de paye, puis c'était vraiment juste de faire rouler ça, puis de travailler tout le temps.

Puis encore aujourd'hui, je suis encore comme ça, j'ai pas le temps de dépenser. Tu sais, on parle beaucoup de l'argent, puis c'est sûr que le monde, quand... Ça les intrigue.

C'est ça, ça les intrigue vraiment beaucoup, puis c'est tout le temps les questions qu'on nous pose combien d'argent vous faites, bla, bla, bla, mais je pense que le but...

Oui, mais ce qui est intriguant là-dedans,

c'est que c'est la nouvelle façon de faire des médias. C'est un beau modèle d'affaire. Parce qu'on sait comment, comment on peut gagner de l'argent en cinéma, en télévision... C'est le nouveau marketing. Les gens comprennent pas comment on fait de l'argent avec... Exactement.

Instagram.

Puis honnêtement, personnellement,

je me rappelle qu'une fois j'avais vu quelqu'un écrire sur les réseaux sociaux qu'il faisait de l'argent par Instagram, puis ça fait un an et demi de ça, là.

Puis, j'étais comme... Oui.

Comment tu peux faire de l'argent avec Instagram. Moi aussi j'avais vu un... C'est sûr que peut-être d'une vue externe, le monde regarde ça, sont comme : Ah comment, comment ils peuvent faire de l'argent, mais un des exemples que j'aime donner, c'est un panneau d'autoroute, une annonce. Une compagnie va payer pour mettre une annonce,

puis là, le monde, ils passent en auto, puis là, ils voient tout le panneau.

Bien ça, c'est du marketing qui a été payé là. Nous, dans le fond, on est comme... moi, en tant que personne, moi,

c'est vraiment plus orienté fitness, inspiration, entrepreneuriat, mais une compagnie qui veut investir dans ce type de marketing-là, bien,

c'est mieux d'investir dans une page Instagram ou Facebook comme la mienne. Parce qu'il y a beaucoup plus de monde, ça va coûter moins cher, puis c'est exactement... C'est plus «targetté», c'est vraiment plus l'audience cible. C'est pas toi qui «postais» pendait la nuit. Non, c'est moi. Ah non, je pense c'est toi. Mais c'est parce que moi, en fait, ma compagnie. Parce que tu as des abonnés à travers le monde?

Bien c'est ça. Bien moi, c'est surtout pour mon personnel, je «post» une fois par jour puis je passe vraiment, vraiment, vraiment pas de temps,

à part si c'est l'heure de «poster». Et si ça, ça revient pendant la nuit, c'est que moi, Hoaka, c'est vraiment international, c'est pas juste ici, puis, je me dois d'être présente en ligne sur, à des heures internationales, fait que j'ai mes cadrans pendant la nuit, à chaque deux ou trois heures. Hein pour vrai?

Juste pour faire mon post.

Oui.

Mon Dieu.

Je vais te donner des outils, tu peux poster automatique.

Non, je sais mais, je fais pas confiance à ces applications.

J'ai déjà essayé. Elisabeth l'essentiel de ta stratégie de marketing est assez simple, c'est toi en bikini pendant un voyage sur une plage sur Instagram. Tu demandes entre 10 000 et 12 000 $ pour une publication payée.

Les compagnies qui vous commandites savent exactement combien de personnes vous suivent,

qui aiment vos photos, qui les commandent.

Ces données-là contribuent à vous faire avoir des contrats.

Oui.

Mais plus que vous avez des abonnés,

plus que vous avez le pouvoir de négocier avec des partenariat d'affaire et plus que c'est payant pour vous. Est-ce que c'est possible d'acheter des abonnés et si oui, le faites-vous? C'est possible d'acheter des abonnés définitivement puis il y a beaucoup de gens qui en font. Mais l'affaire, c'est que les gens, quand ils achètent des abonnés, les compagnies de plus en plus se rendent compte qu'il faut que tu regardes le nombre d'abonnés versus le nombre de commentaires, versus le nombre de likes, parce que ceux qui achètent des abonnés, bien ces abonnés-là, ils vont pas nécessairement être actifs.

Puis ce que les compagnies veulent c'est des vrais abonnés actifs. Puis justement, comme j'ai dit, les compagnies s'en rendent de plus en plus compte. OK.

Fait qu'honnêtement ça sert à rien de faire ça... On peut se tirer dans le pied là.

Oui, c'est ça tu te tires dans le pied. Moi, étant une compagnie, c'est comme le premier truc que je regarde. C'est qui les abonnés, puis... S'ils sont actifs. Puis, si la personne est «relevant».

Tu sais il y a des gens qui ont mettons, 5 millions d'abonnés, mais ils ont comme 5000 likes par photo. Là, tu sais que il y a comme quelque chose de croche là-dedans là.

Oui.

Mais il y a aussi...

Parce que les abonnés que tu achètes, c'est pas des vraies personnes. Because the subscribers you buy aren't real people. C'est juste, c'est le nombre que tu achètes, mais c'est pas, il y a personne en arrière de ça. Fait que c'est vraiment, mais tu sais... It really is, but you know... Quand que tu es une compagnie, tu demandes les impressions de la personne. When you're a company, you ask for the person's impressions.

Fait que mettons moi, je fais environ 4 à 5 millions d'impressions par photo. As a matter of fact, I do about 4 to 5 million prints per photo. Fait que tu sais, la compagnie, elle sait qu'il y a 4 à 5 millions de personnes, Because you know, the company knows that there are 4 to 5 million people, 80 % filles, 20 % gars qui vont voir la photo.

Fait que tu sais,

eux, ils savent exactement où est-ce qu'ils s'enlignent puis c'est là qu'ils établissent un prix. Fait que c'est pour ça, mettons moi, il y a sûrement des gens qui ont, plus d'abonnés que moi, puis qui chargent moins cher, bien en fait je le sais parce que j'ai une compagnie, mais c'est que eux, ils ont pas nécessairement les mêmes statistiques que moi. Fait que c'est vraiment. Ok, est-ce que vous avez déjà fait la promotion d'un produit sur vos plateformes sans l'avoirvraiment essayé? Okay, have you ever promoted a product on your platforms without actually trying it out? Pas moi, non.

Moi quand j'ai commencé...quand j'étais vraiment jeune là. Au début, moi aussi.

La première fois.

Les débuts.

Que j'ai reçu un produit... Tu deviens tout énervée.

Tu es comme mon Dieu, j'ai de quoi de gratuit. Oui, tu as comme 16 ans puis tu es comme : oh my God.

Puis tu sais, je savais pas comment ça marchait.

Puis j'avais reçu du thé, puis là, j'étais comme : oh mon Dieu c'est tellement nice. Puis tu sais j'étais pas payée rien là, c'était vraiment juste comme pour le «trip» de j'ai 16 ans puis je me trouve bien cool, mais tu sais comme j'ai vraiment pu... (Guy): Tu peux pas faire ça, en fait.

Non, c'est ça. C'est sûr que... si on regarde mon Instagram en ce moment, je fais pas de promotion parce que j'aime pas ça. C'est comme, c'est pas mon revenu en ce moment. C'est, tu sais, justement je charge 10 à 12 000 par... pour un post , mais firs, faut que j'aime la compagnie, puis aussi, je charge aussi cher parce que même une compagnie que j'aime, je veux pas que mon Instagram devienne promotionnel, fait que comme.

Tu veux pas perdre de crédibilité.

Moi, si j'ai un contrat par année ou si j'en ai un par semaine, c'est pas mon revenu j'en n'ai pas besoin. OK, et toi Alicia?

Bien c'est parce que... oui j'en fait un peu, mais c'est, comme Elisabeth elle a dit, tu peux pas en faire trop parce que tu perds de la crédibilité un peu dans un sens.

Par exemple, les thés, puis les affaires de blanchiment de dent,

honnêtement, les compagnie paient cher, mais faut que tu choisisses tes batailles

comme j'ai dit parce que, oui, tu fais de l'argent, mais de l'autre côté, tu perds la confiance de tes abonnés, puis eux éventuellement ils vont se désabonner.

Ils vont dire que ton Instagram de toute façon tu es juste payée,

puis tu es juste une publicité sur pattes.

Une femme sandwich.

Oui exactement.

Puis tu veux vraiment pas ça parce que tu veux garder la confiance de tes abonnés puisla crédibilité parce que...

Bien en fait ma question était avez-vous un code moral,

une limite que vous êtes pas prêtes à franchir dans votre course au nombre de likes ou d'abonnés? Je pense que c'est important dans tout qu'est-ce qu'on «poste». On le sait qu'on a une influence sur les jeunes puis que ceux qui nous regardent c'est, tu sais moi, justement, ma soeur est de la génération juste après.

Ma petite soeur elle a 17 ans tu sais, puis moi j'ai 20 ans. Fait que je sais que moi, qu'est-ce que je fais, après ça c'est les petites filles de l'âge à ma petite sœur qui vont le refaire. Fait que comme, moi je me dis, si je fais ça, est-ce je serais d'accord que ma petite soeur, elle le fasse après? Oui, non?

Je le ferai pas.

Tu sais les thés qu'on parle c'est des thés qui font maigrir. OK.

Tu sais, la génération après ça, bien comme tu dis, ta soeur 17 ans, 16 ans,

ils regardent ça, puis ils sont comme : oh mon Dieu, je vais boire du thé je vais maigrir,

puis c'est juste de leur vendre un faux rêve, vraiment, vraiment faux. Ça marche pas ce thé-là?

Bien non. (rires)

Bien, dans un sens, tous les thés font maigrir là, c'est pas que ça fait maigrir. Mais je veux dire c'est bon de boire du thé puis tout. Puis tu sais eux, ils le «marketent» de cette façon-là,

mais c'est comme tu sais tu prends le monde pour des nonos là. Toi, toi Marc, il y a pas des shakes protéinés ou des trucs comme ça?

Présentement j'en «promouvoi»" pas de shake protéiné ou peu importe. Je suis en discussion avec quand même une grosse compagnie pour,

c'est une compagnie de suppléments, mais ça fait déjà quatre mois que je teste les produits, puis j'ai demandé tout le catalogue au complet, toutes les saveurs, puis je regarde le label. J'ai eu une autre approche d'une autre compagnie de suppléments juste avant, puis c'est, je dirai pas le nom, parce que je veux pas salir l'image d'une compagnie ou peu importe. J'ai juste dit non, même si c'était bien payé, même si tu me donnes 200 millions, je m'en fous, si c'est pas bon pour le public. T'as pas dit non pour 200 millions? C'était pas 200 millions, mais je fais juste dire un exemple... Parce que moi les shakes, je vais les vendre moi.

(rires)

Je pense que l'intégrité de la personne, c'est beaucoup plus important. Compris Dany?

Hein?

Sur le long terme ça...

Il manque les bananes.

Ça va salir mon image.

Puis en même temps, je vais mal dormir la nuit.

Puis sincèrement, je vais vraiment mal dormir parce que je vais me sentir mal qu'il y ait du monde qui prennent des produits qui sont pas bons pour leur santé. Marc, ton vrai nom c'est Marc-André Bénard. Oui.

As-tu choisis le nom de famille Fitt parce que ça «fittait» avec fitness?

Un petit peu. (rires)

Bien, j'espère. Non, j'avais pas pensé à ça. Mais en fait j'avais, ma première page Facebook que j'avais commencée, j'avais mis Fitness Page for all. Je voulais vraiment que ce soit une communauté de fitness,

puis je me suis rendu compte que je «postais» juste moi.

Ça fait que je me suis dit bien là, la communauté est pas bien grande, ça fait que je vais,

faut que je trouve un autre nom, faut que je me «rebrand» un peu.

Oui.

Puis finalement, j'avais 10 000 abonnés à ce temps-là puis c'était en 2011, Puis c'était quand même un gros deal pour moi 10 000 abonnés. J'étais comme : ah c'est toute mon école, au cégep, c'est fou comment qu'il y a du monde. Bien oui c'est beaucoup. Puis j'étais au gym, puis là j'étais comme : faut que je me trouve un autre nom, puis si j'appelle ça Marc-André Bénard, le monde saura pas l'écrire. Peut-être moins international.

Bien, ça marche pas tout le temps, moi j'avais 22 000 abonnés Instagram, je me suis montré en bédaine, je suis rendu à 8000.

(rires)

Alicia t'es allée à Los Angeles pour chanter avec Kurt Hugo Schneider, un musicien et un producteur qui a plus de 9 millions d'abonnés sur Youtube. On regarde un extrait de votre collaboration. Manon.

C'était bon. ♪ You don'I chase me if you did, Baby I would chase you too ♪ ♪ No you don't judge me cause you see it from this point of view ♪ ♪ Cause I got issues, yYou got 'em too ♪ ♪ Give 'em all to me and I'll give mine to you ♪ ♪ Bask in the glory of all our problems ♪

♪ Cause we got the kind of love It takes to solve 'em ♪ ♪ I got issues ♪ And one of them is how bad I need you ♪

(applaudissements)

Est-ce que ça se pourrait que tu lâche les rouges à lèvre pour retourner à la chanson?

Ah, définitivement!

Bien tu sais, je veux dire, je veux pas lâcher les rouges à lèvre pour la chanson, mais,

la chanson, c'est comme, c'est de là que je suis partie. Puis c'est ça que j'aime tellement faire, puis c'est ça qui me passionne. Ça fait que c'est sûr que tu me donnerais le choix entre mettre du temps sur ma compagnie puis mettre du temps sur le chant,

c'est même pas une question que je vais mettre du temps sur le chant parce que c'est ça qui me passionne. Puis je sais que c'est ça que les gens aiment me voir faire. Dès que je mets un cover sur Instagram ou sur Youtube, ou dès que je chante en général,

c'est ça que les gens aiment et c'est ça que j'aime faire. Merci d'être venus à l'émission. Vous restez avec nous?

Oui.

Bien oui.

Certain. OK!

Ici on donne des petites cartes.

Je sais que vous écoutez pas la télé.

C'est qui les épais qui perdent leur journée sur Facebook, Twitter et Instagram? C'est nous autres. C'est qui les petits vites qui se font payer pour le faire? C'est vous autres.» (rires et applaudissements)

Merci à vous trois.

Après la pause Mario Cyr.

(musique et applaudissements)

Mario, est-ce que c'est déjà arrivé qu'un animal s'attaque à toi sous l'eau? Oui, bien... Beaucoup, beaucoup de morsures de phoques et ça, c'est pas grave, c'est des petites morsures. C'est correct. Non, non!

On en a tous! (rires)

Ta bataille avec Jean-Luc est personnelle