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Le Précepteur - channe youtube, FREUD - L'origine de la religion 📏 (1)

FREUD - L'origine de la religion 📏 (1)

bonjour à tous aujourd'hui on va parler

de freud et de la religion dans la

précédente vidéo consacrée à des cartes

on a vu à quel point les domaines de la

foi et de la raison pouvait être des

domaines totalement irréconciliables on

a vu qu'en voulant démontrer l'existence

de dieu par des preuves rationnelle des

cartes avaient plutôt contribuer à

montrer les limites de la raison et à

quel point foi et raison semble vouée à

rester des étrangers l'un pour l'autre

et on va voir aujourd'hui avec freud

qu'une autre approche du rapport entre

foi et raison est possible il ne s'agira

pas de démontrer rationnellement

l'existence de dieu mais il s'agira de

comprendre rationnellement les origines

de la croyance en dieu il s'agira de

comprendre pourquoi l'homme croire

pourquoi l'homme croit en dieu et

pourquoi il a créé la religion freud est

à un médecin du 19e et du 20e siècle

fondateur de la psychanalyse et c'est

quelqu'un qui s'inscrit résolument dans

le courant matérialiste c'est à dire que

pour lui la religion les croyances

religieuses sont d'abord des

constructions de l'esprit humain

pour lui ce n'est pas dieu qui a créé

l'homme c'est l'homme qui a créé dieu

donc pour freud on ne peut pas rendre

compte rationnellement de l'existence de

dieu

si vous préférez on peut pas prouver son

existence mais par contre on peut rendre

compte rationnellement de la croyance en

dieu c'est à dire qu'on peut comprendre

les raisons pour lesquelles l'homme a

créé dieu et aujourd'hui on va voir

quelle explication donne freud à la

création par les hommes de dieu alors

freud avait lui-même un rapport assez

ambigu à la religion il est né et a

grandi dans une famille de tradition

juive jeudi de tradition parce que sa

famille n'était déjà plus tellement

pratiquante mais malgré tout freud a été

baigné dans la culture juive et plus

précisément dans la culture talmudique

et donc il connaît bien la religion

qu'il connaît bien le monothéisme

il a lu les textes il a lu la bible

lorsqu'il était enfant il a même

consacré l'un de ses livres à moïse et

au monothéisme

donc on ne peut pas dire que c'était

quelqu'un qui rejetait la religion

tradition familiale il rejetait la

religion parce qu'en tant que

rationaliste matérialiste il plaçait sa

foi dans la science plutôt que dans la

religion

mais même si freud n'était pas lui même

croyant même s'il était hostile à la

religion il s'y intéresse parce qu'ils y

voient un phénomène humain tout à fait

révélateur de la nature humaine tout à

fait révélateur de la nature de son

psychisme et de son besoin d'idoles

freud était absolument fasciné par le

psychisme humain et pour lui toute

croyance est d'abord la manifestation

d'un désir je vous renvoie ma vidéo sur

freud et l'inconscient freud considère

que notre vie psychique est entièrement

gouverné par nos désirs

ce désir cette pulsion sexuelle et

animale fraude considère qu'elle est à

l'origine de tous les phénomènes

psychiques

pour lui il n'ya pas de séparation il

n'y a pas de démarcation entre la vie

sexuelle et la vie psychique puisqu'en

réalité la vie psychique n'est que le

résultat n'est que le prolongement de la

vie sexuelle

ça ne veut pas dire qu'on pense tout le

temps au sexe mais ça veut simplement

dire que la pulsion sexuelle ne cesse

jamais d'alimenter notre psychisme

ça signifie que toutes nos pensées et

tous nos désirs sont d'origine sexuelle

alors vous allez me dire en quoi est ce

que la religion peut bien avoir une

origine sexuelle effectivement dit comme

ça ça paraît assez improbable apparaît

assez étrange

en fait c'est pas exactement comme ça

qu'il faut comprendre les choses pour

comprendre le phénomène religieux et la

croyance des hommes en dieu il va être

nécessaire nous dit freud de revenir aux

fondements

ce que nous dit freud donc c'est que

l'être humain est d'abord un être de

désir

un être de pulsions c'est un être qui

est fondamentalement animé par

l'agressivité par la violence par

l'instinct de destruction de destruction

et d'autodestruction autrement dit

fondamentalement l'être humain n'est pas

adapté à la vie sociale et quand je dis

qu'il n'est pas adapté à la vie sociale

il faut comprendre qu'il n'est pas

naturellement enclins à vivre avec les

autres

il n'est pas naturellement enclins à

respecter l'autre l'homme est animé par

sa pulsion pulsions

désirante pulsions de domination il

n'est pas naturellement altruiste et pas

naturellement bienveillant avec ses

semblables

et c'est parce que l'être humain est

animé de cette pulsion d'agressivité

qu'il a besoin d'être gouvernée par un

chef un chef c'est à dire une autorité

une autorité qui va canaliser la pulsion

de la foule afin d'éviter que le peuple

ne s'autodétruise donc là vous

reconnaissez l'anthropologie de obs

l'idée que l'homme est un loup pour

l'homme et chez freud de la foule ne

peut être canalisée dans sa pulsion que

s'ils pèsent sur elle la menace d'un

châtiment

autrement dit c'est par crainte du

châtiment que la foule va en rabattre

sur son agressivité

c'est donc là encore une passion qui

vient canaliser une autre passion c'est

à dire que c'est la crainte qui vient

canaliser l'agressivité c'est la crainte

du chef

la crainte de l'autorité qui va pousser

les individus à rester pacifique est à

retenir leurs pulsions à la réprimer et

à la refouler la répression et le

refoulement ce sont des phénomènes

psychiques par lesquels on empêche la

pulsion de s'extérioriser l'empêchent de

se manifester et de causer des dégâts

vous imaginez bien que si à chaque fois

que vous sortez dans la rue vous avez la

possibilité de vous faire sauter dessus

par quelqu'un qui va vouloir vous tuer

ou qu'il va vouloir vous agressez d'une

manière ou d'une autre

là ce serait un petit peu compliqué de

vivre en société donc il faut bien d'une

manière ou d'une autre que les individus

se retiennent et se retenir

c'est à dire contredire sa pulsion

l'empêcher de se manifester

saissac freud appelle la répression et

le refoulement la différence entre les

deux étant simplement que la répression

s'effectue à un niveau conscient tandis

que le refoulement lui s'effectue à un

niveau inconscient et donc ce besoin de

la foule d'être sous l'autorité d'un

chef

la chef qui détient le pouvoir et qui

peut inspirer la crainte à la foule

freud y voit une analogie avec le

comportement infantile la tendance

infantile à avoir besoin d'une autorité

parce que pour freud de la foule est

infantile elles et infantile par essence

et parce qu'elle est infantile elle a

besoin d'un père elle a beau

loin d'une autorité directrice

directrice au sens où elle va lui donner

une direction

et pourquoi est ce que la foule a besoin

d'être guidé et bien parce que

l'autorité ça rassure l'autorité ça

donne un cadre

ça donne des repères l'autorité c'est ce

qui permet de ne pas se poser de

questions et donc paradoxalement c'est

ce qui permet de se déresponsabiliser de

s'abandonner au contrôle de l'autorité

l'enfant est sous l'autorité de ses

parents c'est ce qui fait que ce sont

ses parents qui sont responsables de ces

actes là évidemment l'absence de

responsabilité de l'enfant

ça ne veut pas dire que l'enfant a le

droit de faire tout et n'importe quoi

justement c'est parce que l'enfant va

devenir un adulte qui doit acquérir le

sens de la responsabilité

mais tant qu'il est enfant tant qu'il

est sous l'autorité parentale

c'est le parent qui endosse la

responsabilité et donc l'autorité

parentale

l'enfant peut parfois la rejeter la

remettre en cause mais n'empêche que

cette autorité elle le rassure elle le

rassure parce qu'elle lui permet de ne

pas avoir à assumer les conséquences de

ses décisions et à leur assure également

parce que l'autorité parentale va de

pair avec la protection qu'est ce que

c'est que la figure paternelle la figure

paternelle

c'est la figure qui inspire à la fois

l'amour et la crainte la figure

paternelle

c'est celle à qui on craindre à mener

une mauvaise note

c'est celle dont on redoute la réaction

si elle apprend qu'on a fait quelque

chose de mal

c'est la figure qui porte en elle à la

fois la promesse d'une protection et la

menace d'un châtiment et c'est pour

cette raison que dans un schéma éducatif

traditionnel la figure du père est

considéré comme structurantes

structurante au sens où elle donne des

repères des repères entre le bien et le

mal des repères entre l'acte juste et la

faute

l'acte juste qui recevra une récompense

est la faute qui sera puni

évidemment c'est un paradoxe parce qu'on

retrouve dans cette figure du père deux

aspects contradictoires à la fois la

protection et la punition

le père est à la fois aimer et redouté

mais pour freud il n'y a pas de

contradiction à éprouver des sentiments

contradictoires c'est à dire qui

éprouvait des sentiments contradictoires

pour freud c'est un petit peu le lot

commun

la fascination peut aller de pair avec

la répulsion

de la même façon qu'on peut être attiré

par des choses qui nous font du mal

c'est pas incompatibles ce n'est pas

illogique et selon freud c'est parce que

l'être humain a besoin d'une figure

autoritaire suprême qui l'a inventé dieu

et donc ce n'est pas un hasard si dans

la plupart des religions monothéistes

dieu est représenté sous les traits

d'une figure paternelle

on dit bien dieu le père parce que le

père c'est celui qui assure l'ordre qui

récompensent équipe unie qui donne une

direction et dont la force lui permet

d'imposer ces décrets un père qui peut

déployer une colère terrifiante mais qui

peut aussi se montrer protecteur et

c'est pourquoi le dieu de l'ancien

testament est un dieu absolument

impitoyable envers les fautes humaines

on pense évidemment à l'exemple de

sodome et gomorrhe dans la bible et dans

le coran avec la destruction de la ville

de sodome par le souffre et le feu ce

dom dont le péché est énorme nous dit la

genèse vous savez c'est quand dieu

envoie deux de ses anges pour vérifier

que le péché est caractérisée et lorsque

la confirmation lui ai donné dieu décide

de détruire sodome et la ville voisine

comores afin de laver le péché ouais

c'est une manière un petit peu

autoritaire d' exercer la justice mais

ça montre là encore que la punition est

associé à cette idée de justice à cette

idée de rétablir le bien est donc en

créant dieu les hommes ont créé une

sorte de père surpuissant père

omnipotent et omniscient omniscient

signifiant qu' on ne peut rien lui

cacher c'est ça aussi qui inspire la

crainte de dieu chez les hommes c'est

son omniscience on ne peut pas pêcher en

cachette on peut pas pêcher quand dieu a

le dos tourné

parce que dieu il a des yeux derrière la

tête on peut pas l'arnaqué

c'est ça l'idée on peut par

ah qu'est dieu et faire passer le péché

sous le tapis c'est pas possible

et comme il est omnipotent comme il a

les pleins pouvoirs car ça signifie

qu'on ne pourra pas s'extraire de son

châtiment on pourra pas empêcher que la

sanction tombait autrement dit qu aucun

péché ne restera impuni

d'où l'invention de l'enfer qui est le

lieu où finiront les méchants at-il et

promis une vie éternelle de souffrance

tandis que les justes ceux qui auront

accompli le bien eux auront la

récompense d'une vie heureuse

éternel donc c'est ce schéma binaire ce

schéma dualiste entre la récompense est

la punition qui caractérise le mieux

selon freud la figure paternelle la

figure paternelle elle est à la fois

bienveillante et protectrice mais elle

est également sévère et punitive et le

lien entre ces deux tendances ces deux

pôles c'est la justice la justice qui

récompense les bons et qui punit les

méchants vous voyez quand je dis ça


FREUD - L'origine de la religion 📏 (1) FREUD - The origin of religion 📏 (1)

bonjour à tous aujourd'hui on va parler

de freud et de la religion dans la

précédente vidéo consacrée à des cartes

on a vu à quel point les domaines de la

foi et de la raison pouvait être des

domaines totalement irréconciliables on

a vu qu'en voulant démontrer l'existence

de dieu par des preuves rationnelle des

cartes avaient plutôt contribuer à

montrer les limites de la raison et à

quel point foi et raison semble vouée à

rester des étrangers l'un pour l'autre

et on va voir aujourd'hui avec freud

qu'une autre approche du rapport entre

foi et raison est possible il ne s'agira

pas de démontrer rationnellement

l'existence de dieu mais il s'agira de

comprendre rationnellement les origines

de la croyance en dieu il s'agira de

comprendre pourquoi l'homme croire

pourquoi l'homme croit en dieu et

pourquoi il a créé la religion freud est

à un médecin du 19e et du 20e siècle

fondateur de la psychanalyse et c'est

quelqu'un qui s'inscrit résolument dans

le courant matérialiste c'est à dire que

pour lui la religion les croyances

religieuses sont d'abord des

constructions de l'esprit humain

pour lui ce n'est pas dieu qui a créé

l'homme c'est l'homme qui a créé dieu

donc pour freud on ne peut pas rendre

compte rationnellement de l'existence de

dieu

si vous préférez on peut pas prouver son

existence mais par contre on peut rendre

compte rationnellement de la croyance en

dieu c'est à dire qu'on peut comprendre

les raisons pour lesquelles l'homme a

créé dieu et aujourd'hui on va voir

quelle explication donne freud à la

création par les hommes de dieu alors

freud avait lui-même un rapport assez

ambigu à la religion il est né et a

grandi dans une famille de tradition

juive jeudi de tradition parce que sa

famille n'était déjà plus tellement

pratiquante mais malgré tout freud a été

baigné dans la culture juive et plus

précisément dans la culture talmudique

et donc il connaît bien la religion

qu'il connaît bien le monothéisme

il a lu les textes il a lu la bible

lorsqu'il était enfant il a même

consacré l'un de ses livres à moïse et

au monothéisme

donc on ne peut pas dire que c'était

quelqu'un qui rejetait la religion

tradition familiale il rejetait la

religion parce qu'en tant que

rationaliste matérialiste il plaçait sa

foi dans la science plutôt que dans la

religion

mais même si freud n'était pas lui même

croyant même s'il était hostile à la

religion il s'y intéresse parce qu'ils y

voient un phénomène humain tout à fait

révélateur de la nature humaine tout à

fait révélateur de la nature de son

psychisme et de son besoin d'idoles

freud était absolument fasciné par le

psychisme humain et pour lui toute

croyance est d'abord la manifestation

d'un désir je vous renvoie ma vidéo sur

freud et l'inconscient freud considère

que notre vie psychique est entièrement

gouverné par nos désirs

ce désir cette pulsion sexuelle et

animale fraude considère qu'elle est à

l'origine de tous les phénomènes

psychiques

pour lui il n'ya pas de séparation il

n'y a pas de démarcation entre la vie

sexuelle et la vie psychique puisqu'en

réalité la vie psychique n'est que le

résultat n'est que le prolongement de la

vie sexuelle

ça ne veut pas dire qu'on pense tout le

temps au sexe mais ça veut simplement

dire que la pulsion sexuelle ne cesse

jamais d'alimenter notre psychisme

ça signifie que toutes nos pensées et

tous nos désirs sont d'origine sexuelle

alors vous allez me dire en quoi est ce

que la religion peut bien avoir une

origine sexuelle effectivement dit comme

ça ça paraît assez improbable apparaît

assez étrange

en fait c'est pas exactement comme ça

qu'il faut comprendre les choses pour

comprendre le phénomène religieux et la

croyance des hommes en dieu il va être

nécessaire nous dit freud de revenir aux

fondements

ce que nous dit freud donc c'est que

l'être humain est d'abord un être de

désir

un être de pulsions c'est un être qui

est fondamentalement animé par

l'agressivité par la violence par

l'instinct de destruction de destruction

et d'autodestruction autrement dit

fondamentalement l'être humain n'est pas

adapté à la vie sociale et quand je dis

qu'il n'est pas adapté à la vie sociale

il faut comprendre qu'il n'est pas

naturellement enclins à vivre avec les

autres

il n'est pas naturellement enclins à

respecter l'autre l'homme est animé par

sa pulsion pulsions

désirante pulsions de domination il

n'est pas naturellement altruiste et pas

naturellement bienveillant avec ses

semblables

et c'est parce que l'être humain est

animé de cette pulsion d'agressivité

qu'il a besoin d'être gouvernée par un

chef un chef c'est à dire une autorité

une autorité qui va canaliser la pulsion

de la foule afin d'éviter que le peuple

ne s'autodétruise donc là vous

reconnaissez l'anthropologie de obs

l'idée que l'homme est un loup pour

l'homme et chez freud de la foule ne

peut être canalisée dans sa pulsion que

s'ils pèsent sur elle la menace d'un

châtiment

autrement dit c'est par crainte du

châtiment que la foule va en rabattre

sur son agressivité

c'est donc là encore une passion qui

vient canaliser une autre passion c'est

à dire que c'est la crainte qui vient

canaliser l'agressivité c'est la crainte

du chef

la crainte de l'autorité qui va pousser

les individus à rester pacifique est à

retenir leurs pulsions à la réprimer et

à la refouler la répression et le

refoulement ce sont des phénomènes

psychiques par lesquels on empêche la

pulsion de s'extérioriser l'empêchent de

se manifester et de causer des dégâts

vous imaginez bien que si à chaque fois

que vous sortez dans la rue vous avez la

possibilité de vous faire sauter dessus

par quelqu'un qui va vouloir vous tuer

ou qu'il va vouloir vous agressez d'une

manière ou d'une autre

là ce serait un petit peu compliqué de

vivre en société donc il faut bien d'une

manière ou d'une autre que les individus

se retiennent et se retenir

c'est à dire contredire sa pulsion

l'empêcher de se manifester

saissac freud appelle la répression et

le refoulement la différence entre les

deux étant simplement que la répression

s'effectue à un niveau conscient tandis

que le refoulement lui s'effectue à un

niveau inconscient et donc ce besoin de

la foule d'être sous l'autorité d'un

chef

la chef qui détient le pouvoir et qui

peut inspirer la crainte à la foule

freud y voit une analogie avec le

comportement infantile la tendance

infantile à avoir besoin d'une autorité

parce que pour freud de la foule est

infantile elles et infantile par essence

et parce qu'elle est infantile elle a

besoin d'un père elle a beau

loin d'une autorité directrice

directrice au sens où elle va lui donner

une direction

et pourquoi est ce que la foule a besoin

d'être guidé et bien parce que

l'autorité ça rassure l'autorité ça

donne un cadre

ça donne des repères l'autorité c'est ce

qui permet de ne pas se poser de

questions et donc paradoxalement c'est

ce qui permet de se déresponsabiliser de

s'abandonner au contrôle de l'autorité

l'enfant est sous l'autorité de ses

parents c'est ce qui fait que ce sont

ses parents qui sont responsables de ces

actes là évidemment l'absence de

responsabilité de l'enfant

ça ne veut pas dire que l'enfant a le

droit de faire tout et n'importe quoi

justement c'est parce que l'enfant va

devenir un adulte qui doit acquérir le

sens de la responsabilité

mais tant qu'il est enfant tant qu'il

est sous l'autorité parentale

c'est le parent qui endosse la

responsabilité et donc l'autorité

parentale

l'enfant peut parfois la rejeter la

remettre en cause mais n'empêche que

cette autorité elle le rassure elle le

rassure parce qu'elle lui permet de ne

pas avoir à assumer les conséquences de

ses décisions et à leur assure également

parce que l'autorité parentale va de

pair avec la protection qu'est ce que

c'est que la figure paternelle la figure

paternelle

c'est la figure qui inspire à la fois

l'amour et la crainte la figure

paternelle

c'est celle à qui on craindre à mener

une mauvaise note

c'est celle dont on redoute la réaction

si elle apprend qu'on a fait quelque

chose de mal

c'est la figure qui porte en elle à la

fois la promesse d'une protection et la

menace d'un châtiment et c'est pour

cette raison que dans un schéma éducatif

traditionnel la figure du père est

considéré comme structurantes

structurante au sens où elle donne des

repères des repères entre le bien et le

mal des repères entre l'acte juste et la

faute

l'acte juste qui recevra une récompense

est la faute qui sera puni

évidemment c'est un paradoxe parce qu'on

retrouve dans cette figure du père deux

aspects contradictoires à la fois la

protection et la punition

le père est à la fois aimer et redouté

mais pour freud il n'y a pas de

contradiction à éprouver des sentiments

contradictoires c'est à dire qui

éprouvait des sentiments contradictoires

pour freud c'est un petit peu le lot

commun

la fascination peut aller de pair avec

la répulsion

de la même façon qu'on peut être attiré

par des choses qui nous font du mal

c'est pas incompatibles ce n'est pas

illogique et selon freud c'est parce que

l'être humain a besoin d'une figure

autoritaire suprême qui l'a inventé dieu

et donc ce n'est pas un hasard si dans

la plupart des religions monothéistes

dieu est représenté sous les traits

d'une figure paternelle

on dit bien dieu le père parce que le

père c'est celui qui assure l'ordre qui

récompensent équipe unie qui donne une

direction et dont la force lui permet

d'imposer ces décrets un père qui peut

déployer une colère terrifiante mais qui

peut aussi se montrer protecteur et

c'est pourquoi le dieu de l'ancien

testament est un dieu absolument

impitoyable envers les fautes humaines

on pense évidemment à l'exemple de

sodome et gomorrhe dans la bible et dans

le coran avec la destruction de la ville

de sodome par le souffre et le feu ce

dom dont le péché est énorme nous dit la

genèse vous savez c'est quand dieu

envoie deux de ses anges pour vérifier

que le péché est caractérisée et lorsque

la confirmation lui ai donné dieu décide

de détruire sodome et la ville voisine

comores afin de laver le péché ouais

c'est une manière un petit peu

autoritaire d' exercer la justice mais

ça montre là encore que la punition est

associé à cette idée de justice à cette

idée de rétablir le bien est donc en

créant dieu les hommes ont créé une

sorte de père surpuissant père

omnipotent et omniscient omniscient

signifiant qu' on ne peut rien lui

cacher c'est ça aussi qui inspire la

crainte de dieu chez les hommes c'est

son omniscience on ne peut pas pêcher en

cachette on peut pas pêcher quand dieu a

le dos tourné

parce que dieu il a des yeux derrière la

tête on peut pas l'arnaqué

c'est ça l'idée on peut par

ah qu'est dieu et faire passer le péché

sous le tapis c'est pas possible

et comme il est omnipotent comme il a

les pleins pouvoirs car ça signifie

qu'on ne pourra pas s'extraire de son

châtiment on pourra pas empêcher que la

sanction tombait autrement dit qu aucun

péché ne restera impuni

d'où l'invention de l'enfer qui est le

lieu où finiront les méchants at-il et

promis une vie éternelle de souffrance

tandis que les justes ceux qui auront

accompli le bien eux auront la

récompense d'une vie heureuse

éternel donc c'est ce schéma binaire ce

schéma dualiste entre la récompense est

la punition qui caractérise le mieux

selon freud la figure paternelle la

figure paternelle elle est à la fois

bienveillante et protectrice mais elle

est également sévère et punitive et le

lien entre ces deux tendances ces deux

pôles c'est la justice la justice qui

récompense les bons et qui punit les

méchants vous voyez quand je dis ça