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Actualité du jour, Des milliers de Vénézuéliens affluent à la frontière colombienne

Des milliers de Vénézuéliens affluent à la frontière colombienne

Des dizaines de milliers de Vénézuéliens se sont rendus ce week-end en Colombie afin de s'approvisionner en denrées alimentaires et médicaments, profitant d'une ouverture temporaire de la frontière entre les deux voisins. Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait fermé les accès à la Colombie l'année dernière afin de mettre un terme au trafic de produits de substitution en direction de son pays, dont l'économie est aux abois. Depuis, la chute des cours du pétrole, dont dépend en grande partie l'économie vénézuélienne, a encore aggravé la situation, les pénuries sont devenues courantes, de même que les violences provoquées par le rationnement. Exceptionnellement, le gouverneur de la région de Tachira avait ouvert la frontière dimanche 10 juillet, journée durant laquelle 35.000 personnes sont allées faire des courses en Colombie, puis l'a fait à nouveau ce week-end. D'après les autorités colombiennes, le nombre de Vénézuéliens franchissant la frontière s'est élevé à 44.000 pour la journée de samedi et le double était attendu dimanche. "On est arrivé ici à 02h00 du matin et on a dormi dans la rue. Je suis venue pour acheter des médicaments que je ne peux pas trouver dans mon pays", raconte Erna Millan, qui a fait 12 heures de route avec l'équivalent de 30 euros en poche. "Je suis aussi venue pour me procurer un kit de césarienne pour ma fille, qui est sur le point d'accoucher", ajoute-telle. La ville frontalière de San Antonio a vu passer un grand nombre de Vénézuéliens, qui ont fait parfois plusieurs centaines de kilomètres, et les hôtels ont vite atteint leur capacité maximale. "Je suis venu acheter ce que je ne peux pas trouver chez moi : du riz, des haricots, des lentilles, du sucre, du papier toilettes", explique Elizabeth Perez, une fonctionnaire âgée de 47 ans. Selon Nicolas Maduro, les politiques menées par son prédécesseur, Hugo Chavez, ont permis de faire reculer la pauvreté et son gouvernement est la victime d'une "guerre économique" lancée par ses adversaires politiques avec le soutien des Etats-Unis.


Des milliers de Vénézuéliens affluent à la frontière colombienne Tausende Venezolaner strömen an die kolumbianische Grenze Thousands of Venezuelans flock to Colombian border Miles de venezolanos acuden a la frontera con Colombia هزاران نفر از مردم ونزوئلا به سمت مرزهای کلمبیا سرازیر شدند コロンビア国境に押し寄せる数千人のベネズエラ人 數千委內瑞拉人湧向哥倫比亞邊境

Des dizaines de milliers de Vénézuéliens se sont rendus ce week-end en Colombie afin de s'approvisionner en denrées alimentaires et médicaments, profitant d'une ouverture temporaire de la frontière entre les deux voisins. Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait fermé les accès à la Colombie l'année dernière afin de mettre un terme au trafic de produits de substitution en direction de son pays, dont l'économie est aux abois. Depuis, la chute des cours du pétrole, dont dépend en grande partie l'économie vénézuélienne, a encore aggravé la situation, les pénuries sont devenues courantes, de même que les violences provoquées par le rationnement. Exceptionnellement, le gouverneur de la région de Tachira avait ouvert la frontière dimanche 10 juillet, journée durant laquelle 35.000 personnes sont allées faire des courses en Colombie, puis l'a fait à nouveau ce week-end. D'après les autorités colombiennes, le nombre de Vénézuéliens franchissant la frontière s'est élevé à 44.000 pour la journée de samedi et le double était attendu dimanche. "On est arrivé ici à 02h00 du matin et on a dormi dans la rue. Je suis venue pour acheter des médicaments que je ne peux pas trouver dans mon pays", raconte Erna Millan, qui a fait 12 heures de route avec l'équivalent de 30 euros en poche. "Je suis aussi venue pour me procurer un kit de césarienne pour ma fille, qui est sur le point d'accoucher", ajoute-telle. La ville frontalière de San Antonio a vu passer un grand nombre de Vénézuéliens, qui ont fait parfois plusieurs centaines de kilomètres, et les hôtels ont vite atteint leur capacité maximale. "Je suis venu acheter ce que je ne peux pas trouver chez moi : du riz, des haricots, des lentilles, du sucre, du papier toilettes", explique Elizabeth Perez, une fonctionnaire âgée de 47 ans. Selon Nicolas Maduro, les politiques menées par son prédécesseur, Hugo Chavez, ont permis de faire reculer la pauvreté et son gouvernement est la victime d'une "guerre économique" lancée par ses adversaires politiques avec le soutien des Etats-Unis.