×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

Français Authentique - Eric, Comment poser des questions naturellement en français ?

Comment poser des questions naturellement en français ?

Salut !

Puisque tu apprends le français, tu as certainement l'objectif de parler

un français naturel et courant. Pour cela, tu as besoin de savoir poser des questions

de façon complètement naturelle, même si c'est parfois un petit peu compliqué. On va essayer

de résoudre ce problème ensemble aujourd'hui.

Avant de commencer, je t'indique que tu peux

télécharger la fiche PDF qui est dans la description, c'est le premier lien, et qui

comprend tout ce dont on va parler aujourd'hui. Donc, elle est structurée, elle est claire,

elle a un design plaisant pour toi et elle reprend tous les exemples que je vais aborder. Donc,

tu peux déjà ouvrir ça dans un nouvel onglet pour, à la fin de la vidéo, pouvoir revoir

un petit peu ce qu'on va étudier ensemble. Souvent, il est relativement facile pour

les apprenants de répondre à une question et de comprendre une question, c'est toujours

plus facile. On a souvent des difficultés à poser des vraies questions ou à poser des questions de

façon claire et naturelle. C'est compliqué parce qu'il y a souvent plusieurs possibilités. On a

tendance à mélanger ou, comme on dit en français, à s'embrouiller, c'est-à-dire à se mélanger, à ne

pas savoir exactement comment poser la question. Et souvent, on se complique la vie, c'est-à-dire

que des choses simples, on les rend un peu compliqué en essayant de poser des questions

en français. Aujourd'hui, je vais te résumer les meilleures façons de poser des questions en

français et on va voir quelques exemples ensemble. Dans la première partie, on va voir comment poser

des questions quand la réponse peut être oui ou non ou si. « Si », c'est la réponse « oui » qui

est donnée à une question négative. Par exemple : « Tu ne veux pas de pain ? » si tu veux du pain,

tu ne diras pas : « Oui », tu diras : « Si ». « Tu ne veux pas de pain ? » « Si ». Donc ici, dans

cette première partie, on va voir à des questions qui peuvent avoir pour réponse oui, non ou si.

Premier moyen de poser ce type de question, c'est d'inverser le verbe et le sujet. Ça,

c'est plutôt dans le registre soutenu. Je t'invite à aller voir la vidéo sur les différents registres

de langue, elle se trouve dans le « i » comme info et dans la description de cette

vidéo. En inversant le sujet et le verbe, tu poses des questions de façon soutenue.

Par exemple : « Avez-vous trouvé vos clés ? » Tu as le verbe « avez » conjugué, le

sujet « vous » et ensuite le reste de la phrase. « Avez-vous », inversion du sujet et du verbe pour

créer la question. Ou encore : « Ai-je oublié de t'appeler ? » ou « A-t-il déjà rencontré tes

parents ? » Tu vois qu'en inversant le sujet et le verbe, on pose des questions sous forme soutenue.

Quand le verbe se termine par une voyelle, on ajoute un « t » entre le verbe et le sujet. Par

exemple, « va-t-il venir ? » On ne dit pas « va il venir ? », mais « va-t-il venir ? » Le « t » vient

entre le « va » et le « il » parce que « va », le verbe, se termine par une voyelle.

C'est bien de le connaître, de le comprendre, mais tu remarques que ça sonne formel de poser des

questions comme ça. C'est bien de le comprendre, mais ce n'est pas forcément comme ça que toi tu

vas poser tes questions naturellement. Toi, tu vas plutôt utiliser la formule courante pour

poser tes questions, c'est « est-ce que ». On l'utilise surtout à l'oral et ça se décompose

sous la forme est-ce que + sujet + verbe. Par exemple : « Est-ce que tu as faim ? » ou

encore « Est-ce que j'ai oublié mon sac chez toi ? » ou « Est-ce qu'il reste du gâteau ? » Tu remarques que tu as ici la possibilité de dire « reste-t-il du gâteau ? » ou « est-ce

qu'il reste du gâteau ? » Ça veut dire la même chose. Dans les deux cas, on est dans le cas

d'une question qui demande oui ou non comme réponse. Et dans le premier cas, « reste-t-il

du gâteau ? » on est plus soutenu que dans le deuxième cas, « est-ce qu'il reste du gâteau ? » Troisième façon de poser une question dont la réponse est oui ou non, c'est tout simplement de changer juste l'intonation. C'est surtout dans le langage courant ou dans le langage familier, un

registre courant ou registre familier, à l'oral, qu'on va uniquement changer l'intonation de la

phrase, on va élever le ton pour montrer que c'est une question, mais on ne va pas changer du tout le

sens des mots. Donc, c'est tout simplement sujet + verbe + le reste de la phrase avec la question.

Par exemple : « T'as pas faim ? » Tu remarques ici l'intonation montante. « T'as pas faim ? » Je

pose la question. C'est ici l'équivalent de dire « est-ce que tu as faim ? » ou « as-tu

faim ? » « T'as pas faim ? » Ici, le « t'as pas faim ? » on est encore dans le cas où la question

est négative. C'est pas, il n'y a pas, « t'as pas faim ». Donc la réponse n'est pas oui, si tu as

faim, la réponse c'est « si », « si, j'ai faim ». Un autre exemple : « Je suis en retard ? » Ici,

il n'y a pas vraiment de différence ou en tout cas dans le sens des mots à l'écrit, il n'y a

pas de différence entre quelqu'un qui dit « je suis en retard » en l'affirmant, en

disant « je suis en retard », et le fait de poser la question. La seule différence entre les deux,

c'est l'intonation. Si je suis en retard et que je le dis, je vais dire : « Je suis en retard. » Mais

si je veux poser la question, parce que je ne sais pas si je suis en retard, je vais dire : « Je suis

en retard ? » en élevant l'intonation montante. Un autre exemple, ce serait de dire : « Elle est

encore là ? » Tu vois bien la différence entre « Elle est encore là ? », qui pose une question,

et le « Elle est encore là », qui donne une information.

Donc, tu remarques qu'on a trois façons ici de poser une question dont la réponse est oui ou

non. Dans le langage soutenu, on inverse le sujet et le verbe ; dans le langage courant,

on dit « est-ce que » ; et dans le langage un peu familier, on a juste une intonation montante.

Passons maintenant au cas dans lequel la réponse à la question ne peut pas être oui ou non ni si. Si

la réponse est une chose, la question va être qu'est-ce que + sujet + verbe. Par exemple :

« Qu'est-ce que tu fais ? » Tu vois qu'on ne peut pas répondre par oui, non ou si. Qu'est-ce que tu

fais ? Ou encore qu'est-ce qui + verbe. Par exemple : « Qu'est-ce qui se passe ? » Si la

réponse est une personne, tu vas dire qui est-ce que + sujet + verbe. « Qui est-ce que tu attends

? » par exemple. Ou ça peut être qui est-ce qui + verbe. Par exemple : « Qui est-ce qui est là ? » Tu vois que pour poser des questions dont la réponse n'est ni oui, ni non, ni si, tu peux avoir si la réponse est une chose « qu'est-ce que » ou « qu'est-ce

qui », et si la réponse est une personne, « qui est-ce que » ou « qui est-ce qui ».

Découvrons ensemble quelques mots interrogatifs, ces mots qui te permettent de construire des

questions. On peut d'ailleurs les ajouter, ces mots interrogatifs,

aux formes que nous avons vues précédemment. Le « qui » est là pour interroger au sujet d'une

personne. Par exemple : « Qui attends-tu ? » ou « Qui est-ce que tu attends ? » ou « Tu attends

qui ? » ou « T'attends qui ? » Tu retrouves bien les trois formes que nous avons vues

tout à l'heure, avec inversion du sujet ou les « est-ce que » ou encore l'intonation montante,

avec ce mot interrogatif « qui ». « Que » ou « quoi » peuvent permettre

d'interroger au sujet d'une chose. Par exemple : « Que mange-t-il ? » ou « Qu'est-ce qu'il

mange ? » ou encore « Il mange quoi ? » « Où » permet d'interroger en ce qui

concerne un lieu. « Où allez-vous ? » « Où est-ce que vous allez ? » « Vous allez où ? » « Quand » permet d'interroger sur un moment. Par exemple : « Quand partez-vous ? » « Quand est-ce

que vous partez ? » « Vous partez quand ? » « Comment » est utilisé pour interroger en ce

qui concerne une description. Par exemple : « Comment vont-ils ? » « Comment est-ce

qu'ils vont ? » « Comment ils vont ? » « Pourquoi » ça interroge sur une raison,

on cherche à comprendre une raison. Par exemple : « Pourquoi ne me réponds-tu pas ? » ou « Pourquoi

est-ce que tu ne me réponds pas ? » ou « Pourquoi tu ne me réponds pas ? » On peut même ici enlever

le « ne ». « Pourquoi tu réponds pas ? » « Combien » ça interroge sur un nombre.

« Combien d'enfants a-t-il ? » ou « Combien d'enfants est-ce

qu'il a ? » ou « Combien il a d'enfants ? » Et enfin, « combien de temps », il permet

d'interroger sur une durée. Par exemple : « Combien de temps avez-vous habité en

France ? » ou encore « Combien de temps est-ce que vous avez habité en France ? » ou « Combien

de temps tu as habité en France ? » ou même « Combien de temps t'as habité en France ? » Ici, on est passé du vouvoiement au tutoiement parce que le fait d'avoir une intonation montante, c'est plutôt familier. J'en profite pour t'inviter à aller jeter un œil à la vidéo sur le tutoiement

et le vouvoiement. Elle est dans le « i » comme info ou dans la description en bas.

Voilà pour aujourd'hui. C'était assez dense comme vidéo. Tu peux maintenant poser des questions de

façon tout à fait naturelle. Tu as vu qu'on avait trois grandes façons de poser des questions,

avec l'inversion sujet/verbe, de façon un peu soutenue, avec le « est-ce que » de façon

courante, ou avec tout simplement l'intonation montante, de façon plus courante et familière.

Chaque façon de poser les questions entraîne un registre de langue différent, évidemment. Si tu

veux par exemple avoir l'air plus naturel, plus natif, tu peux éviter l'inversion sujet/verbe

et plutôt changer l'intonation pour poser tes questions. Et pour sonner encore plus natif,

tu peux essayer de faire des contractions. Donc, voilà pour aujourd'hui. J'espère que

ça t'a plu. Tu peux télécharger la fiche PDF dans laquelle tu vas avoir le tableau

de synthèse qui t'explique exactement comment poser des questions naturellement. Il s'agit du

premier lien qui est là dans la description de cette vidéo. Tu cliques sur ce lien et tu peux

directement télécharger cette fiche PDF après avoir donné ton adresse mail et tu recevras

des informations liées à l'apprentissage du français évidemment, tu seras ajouté à

la lettre d'information de Français Authentique. Si tu as aimé cette vidéo, fais-le savoir. C'est

un petit test, elle est un peu plus longue que d'habitude. Donc, n'hésite pas à nous dire via

un petit pouce en l'air, un pouce bleu, que tu as apprécié ce type de sujet un peu technique.

Si ce n'est pas encore fait, abonne-toi à la chaîne You Tube de Français Authentique pour

ne rien manquer. Et dis-nous en commentaire s'il y a des sujets particuliers sur lesquels

tu aimerais qu'on travaille ensemble. Merci de ta confiance. Je te dis à très

bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !

Comment poser des questions naturellement en français ? Wie stellt man Fragen natürlich auf Französisch? How to ask questions naturally in French? ¿Cómo preguntar con naturalidad en francés? Como fazer perguntas naturalmente em francês? Как естественно задавать вопросы на французском языке?

Salut !

Puisque tu apprends le français,  tu as certainement l'objectif de parler

un français naturel et courant. Pour cela,  tu as besoin de savoir poser des questions

de façon complètement naturelle, même si c'est  parfois un petit peu compliqué. On va essayer

de résoudre ce problème ensemble aujourd'hui.

Avant de commencer, je t'indique que tu peux

télécharger la fiche PDF qui est dans la  description, c'est le premier lien, et qui

comprend tout ce dont on va parler aujourd'hui. Donc, elle est structurée, elle est claire,

elle a un design plaisant pour toi et elle reprend  tous les exemples que je vais aborder. Donc,

tu peux déjà ouvrir ça dans un nouvel onglet  pour, à la fin de la vidéo, pouvoir revoir

un petit peu ce qu'on va étudier ensemble. Souvent, il est relativement facile pour

les apprenants de répondre à une question et  de comprendre une question, c'est toujours

plus facile. On a souvent des difficultés à poser  des vraies questions ou à poser des questions de

façon claire et naturelle. C'est compliqué parce  qu'il y a souvent plusieurs possibilités. On a

tendance à mélanger ou, comme on dit en français,  à s'embrouiller, c'est-à-dire à se mélanger, à ne

pas savoir exactement comment poser la question. Et souvent, on se complique la vie, c'est-à-dire

que des choses simples, on les rend un peu  compliqué en essayant de poser des questions

en français. Aujourd'hui, je vais te résumer  les meilleures façons de poser des questions en

français et on va voir quelques exemples ensemble. Dans la première partie, on va voir comment poser

des questions quand la réponse peut être oui ou  non ou si. « Si », c'est la réponse « oui » qui

est donnée à une question négative. Par exemple :  « Tu ne veux pas de pain ? » si tu veux du pain,

tu ne diras pas : « Oui », tu diras : « Si ». «  Tu ne veux pas de pain ? » « Si ». Donc ici, dans

cette première partie, on va voir à des questions  qui peuvent avoir pour réponse oui, non ou si.

Premier moyen de poser ce type de question,  c'est d'inverser le verbe et le sujet. Ça,

c'est plutôt dans le registre soutenu. Je t'invite  à aller voir la vidéo sur les différents registres

de langue, elle se trouve dans le « i »  comme info et dans la description de cette

vidéo. En inversant le sujet et le verbe,  tu poses des questions de façon soutenue.

Par exemple : « Avez-vous trouvé vos clés  ? » Tu as le verbe « avez » conjugué, le

sujet « vous » et ensuite le reste de la phrase. « Avez-vous », inversion du sujet et du verbe pour

créer la question. Ou encore : « Ai-je oublié  de t'appeler ? » ou « A-t-il déjà rencontré tes

parents ? » Tu vois qu'en inversant le sujet et le  verbe, on pose des questions sous forme soutenue.

Quand le verbe se termine par une voyelle, on  ajoute un « t » entre le verbe et le sujet. Par

exemple, « va-t-il venir ? » On ne dit pas « va il  venir ? », mais « va-t-il venir ? » Le « t » vient

entre le « va » et le « il » parce que «  va », le verbe, se termine par une voyelle.

C'est bien de le connaître, de le comprendre,  mais tu remarques que ça sonne formel de poser des

questions comme ça. C'est bien de le comprendre,  mais ce n'est pas forcément comme ça que toi tu

vas poser tes questions naturellement. Toi, tu  vas plutôt utiliser la formule courante pour

poser tes questions, c'est « est-ce que ». On  l'utilise surtout à l'oral et ça se décompose

sous la forme est-ce que + sujet + verbe. Par exemple : « Est-ce que tu as faim ? » ou

encore « Est-ce que j'ai oublié mon sac chez  toi ? » ou « Est-ce qu'il reste du gâteau ? » Tu remarques que tu as ici la possibilité de  dire « reste-t-il du gâteau ? » ou « est-ce

qu'il reste du gâteau ? » Ça veut dire la même  chose. Dans les deux cas, on est dans le cas

d'une question qui demande oui ou non comme  réponse. Et dans le premier cas, « reste-t-il

du gâteau ? » on est plus soutenu que dans le  deuxième cas, « est-ce qu'il reste du gâteau ? » Troisième façon de poser une question dont la  réponse est oui ou non, c'est tout simplement de changer juste l'intonation. C'est surtout dans  le langage courant ou dans le langage familier, un

registre courant ou registre familier, à l'oral,  qu'on va uniquement changer l'intonation de la

phrase, on va élever le ton pour montrer que c'est  une question, mais on ne va pas changer du tout le

sens des mots. Donc, c'est tout simplement sujet  + verbe + le reste de la phrase avec la question.

Par exemple : « T'as pas faim ? » Tu remarques  ici l'intonation montante. « T'as pas faim ? » Je

pose la question. C'est ici l'équivalent de  dire « est-ce que tu as faim ? » ou « as-tu

faim ? » « T'as pas faim ? » Ici, le « t'as pas  faim ? » on est encore dans le cas où la question

est négative. C'est pas, il n'y a pas, « t'as pas  faim ». Donc la réponse n'est pas oui, si tu as

faim, la réponse c'est « si », « si, j'ai faim ». Un autre exemple : « Je suis en retard ? » Ici,

il n'y a pas vraiment de différence ou en tout  cas dans le sens des mots à l'écrit, il n'y a

pas de différence entre quelqu'un qui dit  « je suis en retard » en l'affirmant, en

disant « je suis en retard », et le fait de poser  la question. La seule différence entre les deux,

c'est l'intonation. Si je suis en retard et que je  le dis, je vais dire : « Je suis en retard. » Mais

si je veux poser la question, parce que je ne sais  pas si je suis en retard, je vais dire : « Je suis

en retard ? » en élevant l'intonation montante. Un autre exemple, ce serait de dire : « Elle est

encore là ? » Tu vois bien la différence entre  « Elle est encore là ? », qui pose une question,

et le « Elle est encore là  », qui donne une information.

Donc, tu remarques qu'on a trois façons ici de  poser une question dont la réponse est oui ou

non. Dans le langage soutenu, on inverse le  sujet et le verbe ; dans le langage courant,

on dit « est-ce que » ; et dans le langage un  peu familier, on a juste une intonation montante.

Passons maintenant au cas dans lequel la réponse à  la question ne peut pas être oui ou non ni si. Si

la réponse est une chose, la question va être  qu'est-ce que + sujet + verbe. Par exemple :

« Qu'est-ce que tu fais ? » Tu vois qu'on ne peut  pas répondre par oui, non ou si. Qu'est-ce que tu

fais ? Ou encore qu'est-ce qui + verbe. Par  exemple : « Qu'est-ce qui se passe ? » Si la

réponse est une personne, tu vas dire qui est-ce  que + sujet + verbe. « Qui est-ce que tu attends

? » par exemple. Ou ça peut être qui est-ce qui +  verbe. Par exemple : « Qui est-ce qui est là ? » Tu vois que pour poser des questions  dont la réponse n'est ni oui, ni non, ni si, tu peux avoir si la réponse est  une chose « qu'est-ce que » ou « qu'est-ce

qui », et si la réponse est une personne,  « qui est-ce que » ou « qui est-ce qui ».

Découvrons ensemble quelques mots interrogatifs,  ces mots qui te permettent de construire des

questions. On peut d'ailleurs les  ajouter, ces mots interrogatifs,

aux formes que nous avons vues précédemment. Le « qui » est là pour interroger au sujet d'une

personne. Par exemple : « Qui attends-tu ? » ou  « Qui est-ce que tu attends ? » ou « Tu attends

qui ? » ou « T'attends qui ? » Tu retrouves  bien les trois formes que nous avons vues

tout à l'heure, avec inversion du sujet ou les  « est-ce que » ou encore l'intonation montante,

avec ce mot interrogatif « qui ». « Que » ou « quoi » peuvent permettre

d'interroger au sujet d'une chose. Par exemple  : « Que mange-t-il ? » ou « Qu'est-ce qu'il

mange ? » ou encore « Il mange quoi ? » « Où » permet d'interroger en ce qui

concerne un lieu. « Où allez-vous ? » « Où  est-ce que vous allez ? » « Vous allez où ? » « Quand » permet d'interroger sur un moment. Par  exemple : « Quand partez-vous ? » « Quand est-ce

que vous partez ? » « Vous partez quand ? » « Comment » est utilisé pour interroger en ce

qui concerne une description. Par exemple  : « Comment vont-ils ? » « Comment est-ce

qu'ils vont ? » « Comment ils vont ? » « Pourquoi » ça interroge sur une raison,

on cherche à comprendre une raison. Par exemple :  « Pourquoi ne me réponds-tu pas ? » ou « Pourquoi

est-ce que tu ne me réponds pas ? » ou « Pourquoi  tu ne me réponds pas ? » On peut même ici enlever

le « ne ». « Pourquoi tu réponds pas ? » « Combien » ça interroge sur un nombre.

« Combien d'enfants a-t-il ? »  ou « Combien d'enfants est-ce

qu'il a ? » ou « Combien il a d'enfants ? » Et enfin, « combien de temps », il permet

d'interroger sur une durée. Par exemple  : « Combien de temps avez-vous habité en

France ? » ou encore « Combien de temps est-ce  que vous avez habité en France ? » ou « Combien

de temps tu as habité en France ? » ou même  « Combien de temps t'as habité en France ? » Ici, on est passé du vouvoiement au tutoiement  parce que le fait d'avoir une intonation montante, c'est plutôt familier. J'en profite pour t'inviter  à aller jeter un œil à la vidéo sur le tutoiement

et le vouvoiement. Elle est dans le « i »  comme info ou dans la description en bas.

Voilà pour aujourd'hui. C'était assez dense comme  vidéo. Tu peux maintenant poser des questions de

façon tout à fait naturelle. Tu as vu qu'on avait  trois grandes façons de poser des questions,

avec l'inversion sujet/verbe, de façon un  peu soutenue, avec le « est-ce que » de façon

courante, ou avec tout simplement l'intonation  montante, de façon plus courante et familière.

Chaque façon de poser les questions entraîne un  registre de langue différent, évidemment. Si tu

veux par exemple avoir l'air plus naturel, plus  natif, tu peux éviter l'inversion sujet/verbe

et plutôt changer l'intonation pour poser tes  questions. Et pour sonner encore plus natif,

tu peux essayer de faire des contractions. Donc, voilà pour aujourd'hui. J'espère que

ça t'a plu. Tu peux télécharger la fiche  PDF dans laquelle tu vas avoir le tableau

de synthèse qui t'explique exactement comment  poser des questions naturellement. Il s'agit du

premier lien qui est là dans la description de  cette vidéo. Tu cliques sur ce lien et tu peux

directement télécharger cette fiche PDF après  avoir donné ton adresse mail et tu recevras

des informations liées à l'apprentissage  du français évidemment, tu seras ajouté à

la lettre d'information de Français Authentique. Si tu as aimé cette vidéo, fais-le savoir. C'est

un petit test, elle est un peu plus longue que  d'habitude. Donc, n'hésite pas à nous dire via

un petit pouce en l'air, un pouce bleu, que tu  as apprécié ce type de sujet un peu technique.

Si ce n'est pas encore fait, abonne-toi à la  chaîne You Tube de Français Authentique pour

ne rien manquer. Et dis-nous en commentaire  s'il y a des sujets particuliers sur lesquels

tu aimerais qu'on travaille ensemble. Merci de ta confiance. Je te dis à très

bientôt pour du nouveau contenu  en français authentique. Salut !