×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

Pure Politique, BRAV-M : la brigade du désordre public

BRAV-M : la brigade du désordre public

La République, ici, c'est nous ! C'est nous !

On a rebaptisé la France insoumise “la France incendiaire”.

Et nous avons eu le dernier mot.

Merci beaucoup madame.

Monsieur, voici, merci beaucoup.

La manif interdite de samedi contre les violences policières,

Élisabeth Borne qui fait des pieds et des mains pour rester à Matignon.

C'est le sommaire de ce numéro 35 de Pol'Express.

C'est certainement la polémique des prochains jours.

Au moins à l'Assemblée nationale.

Des députés de la NUPES ont participé à une manifestation interdite.

Celle-ci s'est tenue samedi, place de la République à l'appel du Comité Adama.

Invoquant la proximité avec les émeutes de la semaine passée,

la préfecture de police avait pourtant pris une mesure d'interdiction

confirmée par le tribunal administratif.

Au nombre des députés insoumis, une dizaine,

on remarquait notamment Éric Coquerel, Mathilde Panot,

Antoine Léaument ou encore Danielle Simonnet.

Trois élus écologistes étaient également présents :

Sandrine Rousseau, Aurélien Taché et David Cormand.

Le Parti socialiste, en désaccord avec l'emploi de l'expression “racisme systémique”

dans l'appel initial de la manifestation, était absent.

De même que le Parti communiste.

Hier, dans un tweet, la présidente de l'Assemblée,

Yaël Braun-Pivet s'est déclarée “atterrée”.

“Je suis atterrée de voir des élus de la Nation, arborant l'écharpe tricolore,

mutiques et souriants en entendant des manifestants scander

“tout le monde déteste la police”.

Cautionner l'irrespect et la haine envers nos forces de l'ordre,

c'est abîmer sciemment la République.”

Au micro d'Europe 1 Aurore Bergé a enfoncé le clou.

La France insoumise utilise cet argument-là,

pas de la faute politique,

mais de volontairement aller dans des manifestations illégales

pour essayer de faire croire que nous vivrions, ici en France,

dans un pays autoritaire.

Nous dans le groupe on a rebaptisé, dans le groupe que je prédise,

on a rebaptisé la France insoumise “la France incendiaire.”

Alors que s'est-il passé samedi ?

Eh bien, je vous ai rapporté quelques images.

Il est 14h30.

Sur la place de la République, les CRS, contrôlent les personnes présentes.

Les pièces d'identité sont photographiées.

Pour alimenter quel fichier ? Il serait intéressant que la préfecture de police nous le dise.

Merci beaucoup madame.

Monsieur, voici, merci beaucoup.

Dans un angle de la place, Assa Traoré, prend la parole.

C'est la soeur d'Adama, le jeune homme qui a trouvé la mort

lors de son interpellation par les gendarmes de Persan, dans l'Oise, il y a 7 ans.

On ne se laissera pas faire.

La preuve : nous sommes là, et nous avons eu le dernier mot.

Je le redis : Nous sommes les familles de victimes

mais nous ne serons jamais leurs victimes.

Tandis qu'Assa Traoré s'exprime,

les forces de l'ordre ont entrepris d'encercler les premiers manifestants.

Bousculade. La nasse est rompue.

La prise de parole reprend.

Cette fois au pied de la statue de la République qui agrémente le centre de la place.

Que veut le gouvernement si ce n'est une provocation ?

Alors je vous le dis : on ne va pas y céder,

on va se rassembler ici, place de la République,

autant que nous voulons, le temps que nous voulons,

pour dire que nous ne voulons plus de meurtre comme celui de Nahel.

Nous le disons : la République, ici, c'est nous !

C'est nous !

La manifestation a été interdite par arrêté du préfet de police.

Vous pouvez quitter la manifestation par le boulevard Magenta.

Un rideau de députés s'interpose.

Vous ne tuerez plus nos enfants !

Vous devez quitter les lieux en vous dirigeant vers le boulevard Magenta.

Boulevard Magenta, loin de se disperser, les manifestants s'organisent en cortège.

Les forces de l'ordre laissent faire.

À proximité de la Gare de l'Est, un cordon policier dissuade d'aller plus loin.

La Brav-M prend position dans une rue adjacente.

Juchée sur un abribus, Assa Traoré appelle à la dispersion.

Le gros de la manifestation se disperse gare de l'Est.

Les gendarmes mobiles, en calot, ferment la marche.

La manif est terminée, croit-on.

C'est alors que vont se produire deux incidents.

D'abord la violente interpellation d'Yssoufou Traoré,

un des frères d'Assa Traoré.

Il est accusé d'avoir porté un coup contre une commissaire de police

au départ de la manifestation.

Yssoufou Traoré a été blessé à l'oeil lors de cette interpellation.

Placé en garde à vue, il a été conduit à l'hôpital puis remis en liberté dimanche.

Ces images ont été tournées par le journaliste Clément Lanot.

Quelques instants après les avoir captées,

il va être victime de violences totalement injustifiées.

Deux confrères seront brutalisés avec lui :

Pierre Tremblay du HuffPost et Florian Poitout, photographe indépendant.

Nous sommes une quinzaine de journalistes, photographes ou reporters d'images

à couvrir régulièrement les manifestations, y compris les plus violentes.

Au fil du temps, les différents commissaires de police qui supervisent le dispositif

nous ont identifiés.

Aucune confusion ne peut être faite quant à notre qualité de journaliste.

De notre côté, nous avons appris à travailler au coeur de l'action

sans interférer avec les manoeuvres des policiers et gendarmes.

Chacun reste dans son rôle.

Les choses se passent correctement avec les gendarmes

et la plupart des compagnies de CRS.

C'est un peu plus tendu avec les compagnies d'intervention,

en particulier la numéro 12.

Et ça dérape souvent avec la Brav-M

dont la seule doctrine semble être de tabasser tout ce qui est à portée de matraque.

Défaut d'encadrement, stress, absence de discernement,

les raisons sont sans doute multiples.

Une chose est certaine : avec nos caméras et nos appareils photos,

nous sommes les yeux et les oreilles des citoyens.

La société a le droit de savoir comment s'exerce le maintien de l'ordre.

Car c'est en son nom qu'agissent policiers et gendarmes.

En décembre 2020, Gérald Darmanin entendait limiter

la diffusion d'images des forces de l'ordre.

C'était le fameux article 24 de la loi de sécurité globale.

Devant les protestations de l'ensemble des syndicats et des rédactions,

le ministre a dû renoncer.

Le nouveau schéma national du maintien de l'ordre

assure le libre exercice de notre métier de journaliste.

Une enquête administrative vient d'être ouverte par la préfecture de police

sur les violences contre mes trois confrères.

Une bonne occasion pour le préfet Laurent Nuñez

de rappeler aux policiers de la Brav-M que les journalistes ne sont pas des cibles.

C'est l'angoisse de tous les salariés à quelques jours de l'expiration de leur CDD.

Comment convaincre l'employeur de les reconduire,

voire de les embaucher pour une durée indéterminée ?

Alors, le salarié fait valoir son bilan.

C'est exactement l'exercice auquel s'est livrée Élisabeth Borne samedi

dans les colonnes du Parisien.

Car le délai des 100 jours que lui a accordé Emmanuel Macron expire le 14 juillet.

“Tous les chantiers que nous avions présentés fin avril dans la feuille de route

ont été engagés sur les quatre axes.

Sur le champ du travail par exemple,

ce sont quatre réformes qui sont faites ou engagées :

assurance chômage, retraites, lycées professionnels, France Travail.”

Mais souvent les employeurs se montrent ingrats.

Dans ce cas, les salariés en CDD

ne manquent pas de rappeler les promesses qui leur ont été faites.

“Ce qui m'importe, ce sont les discussions que j'ai avec le président de la République.

Il a eu l'occasion de dire que j'avais sa confiance.

Pour avancer, j'ai besoin de sa confiance et de celle du Parlement.”

Histoire d'enjoliver le tableau, Élisabeth Borne rappelle qu'elle s'active.

Elle vient ainsi de signer un décret

interdisant la vente, le port et le transport de mortier d'artifices

pendant le week-end du 14 juillet.

Et elle travaille sur une amende “première connerie” pour les mineurs

comme l'a demandé le président.

Si avec ce feu d'artifice, elle ne décroche pas la photo de l'employée du mois,

c'est à désespérer.

Pour ce qui est de continuer à gouverner la République, en revanche,

c'est une autre histoire…

Merci d'avoir regardé cette chronique. Si vous l'avez appréciée, partagez-la.

Vous pouvez, bien sûr, vous abonner à la chaîne.

En cliquant sur la cloche, vous ne manquerez aucun de nos contenus.

Vos dons constituent notre principale ressource.

Pour nous soutenir financièrement, c'est sur Donorbox.

Vous contribuerez ainsi à une information indépendante et professionnelle.

Merci à tous ceux qui nous accompagnent déjà dans cette aventure.

Je vous dis à jeudi pour un nouveau numéro du Bourbon de Serge.


BRAV-M : la brigade du désordre public BRAV-M: Die Brigade für öffentliche Unordnung BRAV-M: the public disorder brigade - YouTube BRAV-M: la brigada del desorden público BRAV-M: a brigada de desordem pública

La République, ici, c'est nous ! C'est nous !

On a rebaptisé la France insoumise “la France incendiaire”. France insoumise has been renamed "France incendiaire".

Et nous avons eu le dernier mot. And we had the last word.

Merci beaucoup madame.

Monsieur, voici, merci beaucoup.

La manif interdite de samedi contre les violences policières, Saturday's banned demonstration against police violence,

Élisabeth Borne qui fait des pieds et des mains pour rester à Matignon. Élisabeth Borne is scrambling to stay at Matignon.

C'est le sommaire de ce numéro 35 de Pol'Express.

C'est certainement la polémique des prochains jours. It's sure to be the controversy of the next few days.

Au moins à l'Assemblée nationale. At least at the National Assembly.

Des députés de la NUPES ont participé à une manifestation interdite.

Celle-ci s'est tenue samedi, place de la République à l'appel du Comité Adama.

Invoquant la proximité avec les émeutes de la semaine passée, Citing proximity to last week's riots,

la préfecture de police avait pourtant pris une mesure d'interdiction the Préfecture de Police had issued a ban on the event.

confirmée par le tribunal administratif. confirmed by the administrative court.

Au nombre des députés insoumis, une dizaine, There are ten or so rebel deputies,

on remarquait notamment Éric Coquerel, Mathilde Panot, including Éric Coquerel and Mathilde Panot,

Antoine Léaument ou encore Danielle Simonnet.

Trois élus écologistes étaient également présents :

Sandrine Rousseau, Aurélien Taché et David Cormand.

Le Parti socialiste, en désaccord avec l'emploi de l'expression “racisme systémique” The Socialist Party disagrees with the use of the expression "systemic racism".

dans l'appel initial de la manifestation, était absent. in the initial call for the event, was absent.

De même que le Parti communiste. So did the Communist Party.

Hier, dans un tweet, la présidente de l'Assemblée,

Yaël Braun-Pivet s'est déclarée “atterrée”. Yaël Braun-Pivet declared herself "appalled".

“Je suis atterrée de voir des élus de la Nation, arborant l'écharpe tricolore, "I'm appalled to see the Nation's elected representatives wearing the tricolor scarf,

mutiques et souriants en entendant des manifestants scander mute and smiling as demonstrators chanted

“tout le monde déteste la police”.

Cautionner l'irrespect et la haine envers nos forces de l'ordre, Supporting disrespect and hatred for our police forces,

c'est abîmer sciemment la République.” is to knowingly damage the Republic."

Au micro d'Europe 1 Aurore Bergé a enfoncé le clou. Speaking on Europe 1, Aurore Bergé drove the point home.

La France insoumise utilise cet argument-là,

pas de la faute politique, not political fault,

mais de volontairement aller dans des manifestations illégales but to voluntarily take part in illegal demonstrations

pour essayer de faire croire que nous vivrions, ici en France,

dans un pays autoritaire.

Nous dans le groupe on a rebaptisé, dans le groupe que je prédise,

on a rebaptisé la France insoumise “la France incendiaire.”

Alors que s'est-il passé samedi ?

Eh bien, je vous ai rapporté quelques images.

Il est 14h30.

Sur la place de la République, les CRS, contrôlent les personnes présentes.

Les pièces d'identité sont photographiées.

Pour alimenter quel fichier ? Il serait intéressant que la préfecture de police nous le dise. Which file will it be used for? It would be interesting to know from the Prefecture of Police.

Merci beaucoup madame.

Monsieur, voici, merci beaucoup.

Dans un angle de la place, Assa Traoré, prend la parole.

C'est la soeur d'Adama, le jeune homme qui a trouvé la mort This is the sister of Adama, the young man who died

lors de son interpellation par les gendarmes de Persan, dans l'Oise, il y a 7 ans. when he was arrested by gendarmes in Persan, Oise, 7 years ago.

On ne se laissera pas faire. We won't let it happen.

La preuve : nous sommes là, et nous avons eu le dernier mot. The proof: we're here, and we've had the last word.

Je le redis : Nous sommes les familles de victimes

mais nous ne serons jamais leurs victimes. but we'll never be their victims.

Tandis qu'Assa Traoré s'exprime,

les forces de l'ordre ont entrepris d'encercler les premiers manifestants. the police began to surround the first demonstrators.

Bousculade. La nasse est rompue.

La prise de parole reprend. Speaking resumes.

Cette fois au pied de la statue de la République qui agrémente le centre de la place. This time at the foot of the statue of the Republic, which graces the center of the square.

Que veut le gouvernement si ce n'est une provocation ? What does the government want if not a provocation?

Alors je vous le dis : on ne va pas y céder, So I'm telling you: we're not going to give in to it,

on va se rassembler ici, place de la République,

autant que nous voulons, le temps que nous voulons,

pour dire que nous ne voulons plus de meurtre comme celui de Nahel.

Nous le disons : la République, ici, c'est nous !

C'est nous !

La manifestation a été interdite par arrêté du préfet de police. The demonstration was banned by order of the Prefect of Police.

Vous pouvez quitter la manifestation par le boulevard Magenta.

Un rideau de députés s'interpose. A curtain of MPs stands in the way.

Vous ne tuerez plus nos enfants !

Vous devez quitter les lieux en vous dirigeant vers le boulevard Magenta.

Boulevard Magenta, loin de se disperser, les manifestants s'organisent en cortège. On Boulevard Magenta, far from dispersing, the demonstrators organized themselves into a procession.

Les forces de l'ordre laissent faire. The police let it happen.

À proximité de la Gare de l'Est, un cordon policier dissuade d'aller plus loin.

La Brav-M prend position dans une rue adjacente.

Juchée sur un abribus, Assa Traoré appelle à la dispersion. Perched on a bus shelter, Assa Traoré calls for dispersal.

Le gros de la manifestation se disperse gare de l'Est. The bulk of the demonstration dispersed to the Gare de l'Est.

Les gendarmes mobiles, en calot, ferment la marche. The mobile gendarmes, in their capes, close the march.

La manif est terminée, croit-on. We think the protest is over.

C'est alors que vont se produire deux incidents.

D'abord la violente interpellation d'Yssoufou Traoré, First, the violent arrest of Yssoufou Traoré,

un des frères d'Assa Traoré.

Il est accusé d'avoir porté un coup contre une commissaire de police

au départ de la manifestation. at the start of the event.

Yssoufou Traoré a été blessé à l'oeil lors de cette interpellation.

Placé en garde à vue, il a été conduit à l'hôpital puis remis en liberté dimanche. Placed in police custody, he was taken to hospital before being released on Sunday.

Ces images ont été tournées par le journaliste Clément Lanot.

Quelques instants après les avoir captées,

il va être victime de violences totalement injustifiées.

Deux confrères seront brutalisés avec lui :

Pierre Tremblay du HuffPost et Florian Poitout, photographe indépendant.

Nous sommes une quinzaine de journalistes, photographes ou reporters d'images

à couvrir régulièrement les manifestations, y compris les plus violentes.

Au fil du temps, les différents commissaires de police qui supervisent le dispositif Over time, the various police commissioners who oversee the system

nous ont identifiés. have identified us.

Aucune confusion ne peut être faite quant à notre qualité de journaliste.

De notre côté, nous avons appris à travailler au coeur de l'action

sans interférer avec les manoeuvres des policiers et gendarmes.

Chacun reste dans son rôle.

Les choses se passent correctement avec les gendarmes

et la plupart des compagnies de CRS.

C'est un peu plus tendu avec les compagnies d'intervention, Things are a little tenser with the intervention companies,

en particulier la numéro 12.

Et ça dérape souvent avec la Brav-M

dont la seule doctrine semble être de tabasser tout ce qui est à portée de matraque. whose only doctrine seems to be to beat up everything within clubbing distance.

Défaut d'encadrement, stress, absence de discernement, Lack of supervision, stress, lack of discernment,

les raisons sont sans doute multiples.

Une chose est certaine : avec nos caméras et nos appareils photos,

nous sommes les yeux et les oreilles des citoyens.

La société a le droit de savoir comment s'exerce le maintien de l'ordre. Society has a right to know how it is policed.

Car c'est en son nom qu'agissent policiers et gendarmes.

En décembre 2020, Gérald Darmanin entendait limiter In December 2020, Gérald Darmanin intended to limit

la diffusion d'images des forces de l'ordre.

C'était le fameux article 24 de la loi de sécurité globale.

Devant les protestations de l'ensemble des syndicats et des rédactions,

le ministre a dû renoncer. the minister had to give up.

Le nouveau schéma national du maintien de l'ordre

assure le libre exercice de notre métier de journaliste. ensures the free exercise of our profession as journalists.

Une enquête administrative vient d'être ouverte par la préfecture de police

sur les violences contre mes trois confrères.

Une bonne occasion pour le préfet Laurent Nuñez

de rappeler aux policiers de la Brav-M que les journalistes ne sont pas des cibles. to remind the Brav-M police that journalists are not targets.

C'est l'angoisse de tous les salariés à quelques jours de l'expiration de leur CDD.

Comment convaincre l'employeur de les reconduire,

voire de les embaucher pour une durée indéterminée ? or even hire them for an indefinite period?

Alors, le salarié fait valoir son bilan. The employee then makes use of his or her balance sheet.

C'est exactement l'exercice auquel s'est livrée Élisabeth Borne samedi This is exactly what Elisabeth Borne did on Saturday.

dans les colonnes du Parisien.

Car le délai des 100 jours que lui a accordé Emmanuel Macron expire le 14 juillet.

“Tous les chantiers que nous avions présentés fin avril dans la feuille de route "All the projects we presented at the end of April in the roadmap

ont été engagés sur les quatre axes.

Sur le champ du travail par exemple, In the field of work, for example,

ce sont quatre réformes qui sont faites ou engagées :

assurance chômage, retraites, lycées professionnels, France Travail.” unemployment insurance, pensions, vocational high schools, France Travail."

Mais souvent les employeurs se montrent ingrats. But employers are often ungrateful.

Dans ce cas, les salariés en CDD

ne manquent pas de rappeler les promesses qui leur ont été faites.

“Ce qui m'importe, ce sont les discussions que j'ai avec le président de la République.

Il a eu l'occasion de dire que j'avais sa confiance.

Pour avancer, j'ai besoin de sa confiance et de celle du Parlement.”

Histoire d'enjoliver le tableau, Élisabeth Borne rappelle qu'elle s'active.

Elle vient ainsi de signer un décret

interdisant la vente, le port et le transport de mortier d'artifices

pendant le week-end du 14 juillet.

Et elle travaille sur une amende “première connerie” pour les mineurs And she's working on a "first bullshit" fine for minors.

comme l'a demandé le président. as requested by the Chairman.

Si avec ce feu d'artifice, elle ne décroche pas la photo de l'employée du mois,

c'est à désespérer.

Pour ce qui est de continuer à gouverner la République, en revanche,

c'est une autre histoire…

Merci d'avoir regardé cette chronique. Si vous l'avez appréciée, partagez-la.

Vous pouvez, bien sûr, vous abonner à la chaîne.

En cliquant sur la cloche, vous ne manquerez aucun de nos contenus.

Vos dons constituent notre principale ressource. Your donations are our most important resource.

Pour nous soutenir financièrement, c'est sur Donorbox.

Vous contribuerez ainsi à une information indépendante et professionnelle.

Merci à tous ceux qui nous accompagnent déjà dans cette aventure.

Je vous dis à jeudi pour un nouveau numéro du Bourbon de Serge.