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Actualité du jour, Alep: l’armée syrienne a pris le contrôle de la vieille ville

Alep: l'armée syrienne a pris le contrôle de la vieille ville

Cela faisait des mois que les rebelles affrontaient l'armée syrienne mètre par mètre, pour le contrôle des quartiers Est. Mais les forces gouvernementales ont continué leur avancée inexorable. Après une nette progression hier, elles ont pris ce mercredi le contrôle total de la vieille ville d'Alep. Le régime contrôle maintenant plus de 75% de la partie orientale d'Alep, que les insurgés tenaient depuis quatre ans. Les quartiers Ouest étaient restés sous contrôle gouvernemental. La reprise totale d'Alep, deuxième ville du pays, représenterait la plus grande victoire du régime dans la guerre civile qui ravage le pays depuis près de six ans, et qui a fait en tout plus de 300.000 morts. Selon les Nations Unies, les forces gouvernementales semblent sur le point de s'emparer de l'ensemble des quartiers orientaux de la ville qui leur échappaient. 200.000 personnes y vivent encore. Selon les forces alliées russes, l'armée s'est emparée de 35 quartiers depuis le début de sa progression dans la grande ville du nord de la Syrie. En plus de l'aviation russe, l'armée syrienne bénéficiait de l'appui de milices chiites libanaises, iraniennes et irakiennes. Un soutien qui a joué dans la victoire des forces de Bachar al-Assad.

Les tentatives des pays occidentaux pour enrayer ce bain de sang ont échoué. Le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant une trêve de sept jours à Alep et l'arrêt des combats dans l'ensemble de la Syrie a été bloqué par le veto de la Russie et de la Chine. Moscou a fait valoir qu'une cessation des hostilités permettrait aux rebelles de se regrouper. Pour sa part, le gouvernement de Bachar al-Assad a rejeté hier toute offre de cessez-le-feu à Alep-Est tant que les rebelles n'auront pas évacué le secteur. Impuissants, les pays occidentaux tenteraient désormais de convaincre les rebelles de quitter la ville pour éviter un bain de sang encore plus grand, lorsque les forces gouvernementales attaqueront les zones les plus densément peuplées. Pour le moment, les rebelles se disent déterminés à se battre jusqu'au bout, même si un représentant de l'opposition syrienne a reconnu en privé que les insurgés devront partir pour éviter un massacre de la population civile, bombardée quotidiennement et affamée par le siège d'Alep-Est.


Alep: l’armée syrienne a pris le contrôle de la vieille ville Aleppo: the Syrian army takes control of the old town

Cela faisait des mois que les rebelles affrontaient l'armée syrienne mètre par mètre, pour le contrôle des quartiers Est. Mais les forces gouvernementales ont continué leur avancée inexorable. Après une nette progression hier, elles ont pris ce mercredi le contrôle total de la vieille ville d'Alep. Le régime contrôle maintenant plus de 75% de la partie orientale d'Alep, que les insurgés tenaient depuis quatre ans. Les quartiers Ouest étaient restés sous contrôle gouvernemental. La reprise totale d'Alep, deuxième ville du pays, représenterait la plus grande victoire du régime dans la guerre civile qui ravage le pays depuis près de six ans, et qui a fait en tout plus de 300.000 morts. Selon les Nations Unies, les forces gouvernementales semblent sur le point de s'emparer de l'ensemble des quartiers orientaux de la ville qui leur échappaient. 200.000 personnes y vivent encore. Selon les forces alliées russes, l'armée s'est emparée de 35 quartiers depuis le début de sa progression dans la grande ville du nord de la Syrie. En plus de l'aviation russe, l'armée syrienne bénéficiait de l'appui de milices chiites libanaises, iraniennes et irakiennes. Un soutien qui a joué dans la victoire des forces de Bachar al-Assad.

Les tentatives des pays occidentaux pour enrayer ce bain de sang ont échoué. Le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant une trêve de sept jours à Alep et l'arrêt des combats dans l'ensemble de la Syrie a été bloqué par le veto de la Russie et de la Chine. Moscou a fait valoir qu'une cessation des hostilités permettrait aux rebelles de se regrouper. Pour sa part, le gouvernement de Bachar al-Assad a rejeté hier toute offre de cessez-le-feu à Alep-Est tant que les rebelles n'auront pas évacué le secteur. Impuissants, les pays occidentaux tenteraient désormais de convaincre les rebelles de quitter la ville pour éviter un bain de sang encore plus grand, lorsque les forces gouvernementales attaqueront les zones les plus densément peuplées. Pour le moment, les rebelles se disent déterminés à se battre jusqu'au bout, même si un représentant de l'opposition syrienne a reconnu en privé que les insurgés devront partir pour éviter un massacre de la population civile, bombardée quotidiennement et affamée par le siège d'Alep-Est.