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Mind Parachutes, 🤝 AIDER LES AUTRES ET SUCCÈS PROFESSIONNEL 🤙 : utile ou incompatible ? (1)

🤝 AIDER LES AUTRES ET SUCCÈS PROFESSIONNEL 🤙 : utile ou incompatible ? (1)

Est-ce que d'après vous, aider les autres sans rien atteindre en retour va faciliter

ou compliquer votre carrière professionnelle ?

Comment est-ce que vous approchez vos relations aux autres dans votre métier ?

Vous cherchez à tout prix d'obtenir leur aide pour arriver à vos objectifs, sans vous

préoccuper de faire preuve de reconnaissance à votre tour ?

Ou alors vous vous trouvez à l'extrême opposé, en essayant d'aider les autres

parfois aux dépens de vos propres besoins, avec l'impression de se faire marcher sur

les pieds ?

Il y a une croyance très diffuse que les personnes qui réussissent dans leur carrière

professionnelle sont les gens autoritaires, qui se font peu de scrupules, qui n'ont

pas de problèmes à s'imposer vis-à-vis des autres.

Si on est gentil, généreux, on finit toujours par se faire avoir, par ne pas être reconnus

à sa juste valeur, par se voir devancé par des requins au moment des opportunités ou

des promotions.

Et bien, plusieurs études scientifiques montrent qu'être généreux et aider les autres

peut être une excellente stratégie pour réussir sa carrière professionnelle, à

condition d'éviter quelques pièges.

Mind Parachutes, à chaque idée, des nouveaux horizons

Prendre et Donner : pourquoi aider les autres est le moteur de notre réussite de Adam Grant

Dans son livre « Prendre et Donner : pourquoi aider les autres est le moteur de notre réussite

», Adam Grant explique que, lors de nos interactions avec les autres, nous pouvons prendre un de

ces 3 profils: Tout d'abord les preneurs, qui croient que

le monde est une éternelle compétition, que pour réussir dans sa carrière professionnelle

il faut à tout prix être meilleurs que les autres.

Dans leurs interactions avec les autres, les preneurs cherchent à tout prix à obtenir

plus de ce qu'ils donnent.

Ensuite, il y a les balanceurs, qui sont plutôt guidés par un principe d'équité.

Ils sont tout à fait disponibles à aider les autres, tout en évitant de trop s'exposer

et en cherchant la réciprocité.

Et pour terminer, il y a les donneurs, qui sont animés par un sentiment de générosité.

Ils font plus attention aux besoins des autres qu'aux leurs propres besoins, et ils cherchent

à aider autant qu'ils peuvent, sans forcément attendre quelque chose en échange.

Selon la situation dans laquelle nous nous trouvons, et la nature de la relation, nous

pouvons passer d'un profil à l'autre.

Typiquement, dans les relations avec nos proches, nous adoptons souvent le profil du donneur.

Dans les relations professionnelles, par contre, le profil le plus utilisé est celui des balanceurs.

La conviction la plus diffuse, d'ailleurs est que pour réussir dans le monde du travail,

pour progresser et obtenir des promotions, il faut être un preneur : l'ambition de

pouvoir et de contrôle viennent au dessus de tout le reste, certainement au dessus de

ses relations avec les autres.

Et on pense que les donneurs, en mettant l'intérêt des autres avant les leurs, finissent par

voir leur performance compromise.

Et en effet, des études scientifiques montrent que les personnes avec les pires performances

(en terme de salaire et opportunités de carrière) sont bien des donneurs.

Mais ces études montrent aussi que les personnes qui ont les meilleures performances sont aussi

des donneurs, qui ont appris à éviter certains pièges de leur nature généreuse, et finissent

par avoir des résultats professionnels bien meilleurs que les preneurs ou les balanceurs.

Si vous souhaitez vous améliorer, dans votre vie pro et perso, abonnez-vous à Mind Parachutes

et activez les notifications.

Chaque semaine, vous découvrirez en quelques minutes l'essentiel des meilleurs livres

de développement personnel.

Vous pouvez télécharger la Mind Carte de cette vidéo en format pdf, et de toutes les

vidéos précédentes, en vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com.

Vous pouvez m'aider à faire grandir cette belle communauté de Mind Parachutes, grâce

au like et le commentaire que vous allez laisser sous cette vidéo.

Merci d'avance pour votre générosité.

Il n'y a pas de différence entre preneurs, balanceurs ou donneurs quant au talent et

à l'ambition.

La différence porte sur la manière dont ils perçoivent l'atteinte de leurs objectifs.

Pour un preneur, la réussite est un jeu à somme nulle : pour pouvoir gagner, il faut

bien quelqu'un qui perd.

Si on veut réussir, donc, il ne faut pas avoir de scrupules envers les autres.

Les donneurs, au contraire, jouent un jeu différent.

Pour eux, le monde professionnel (comme beaucoup d'autres domaines dans la vie) n'est pas

un jeu à somme nulle.

Il est tout à fait possible de créer et alimenter des situations gagnant-gagnant,

où chaque partie apporte de la valeur à l'interaction, et reçoit en échange encore

plus de ce qu'il a apporté.

Il ne s'agit pas de repartir un gâteau en essayant de prendre la part la plus grande

possible.

Il s'agit d'augmenter la taille du gâteau de manière à que chacun puisse en récupérer

une part satisfaisante.

Dans un monde professionnel où la collaboration et le travail en équipe deviennent chaque

jour plus fondamentaux, les relations crées par les donneurs, basées sur la gentillesse,

la sensibilité, l'honnêteté et l'empathie, permettent d'augmenter la taille du gâteau

pour tous les participants.

Un des premiers avantages des donneurs concerne la manière dont ils construisent leur propre

réseau de connaissances.

Et cette tendance est davantage amplifiée par la facilité avec laquelle on peut accéder

et partager l'information et la réputation via les réseaux sociaux.

Dans leurs relations professionnelles, les preneurs tendent à être soumis et déférents

vis-à-vis de leurs supérieurs, mais sont dominants envers leurs subordonnés ou leurs

pairs.

Avec le temps, cette attitude finit par compromettre leurs relations et leur réputation.

Poussés par leur valeur d'équité et la réciprocité, les balanceurs (qui représentent

la majorité des profils dans le monde professionnel), vont punir l'approche égoïste des preneurs

même quand elle est dirigée vers un tiers, en refusant d'aider et en en parlant autour

d'eux.

Quant aux balanceurs, poussés par la réciprocité, ils rentrent dans une relation avec l'intention

de donner ce qu'ils souhaitent recevoir.

Ils construisent leur réseau en s'intéressant aux contacts susceptibles de pouvoir les aider

dans le court terme.

L'approche est complétement différent pour les donneurs, dont la motivation principale

est de pouvoir aider les autres.

Cette attitude leur donne de l'avantage sur le long terme : leur réseau de relation

s'enrichit avec le temps, et bénéficie pendant longtemps du sentiment de confiance

qu'ils ont suscité auprès de leurs contacts.

Un deuxième avantage des donneurs concerne le climat de coopération et de créativité

qu'ils arrivent à créer au sein d'une équipe.

La tendance naturelle des preneurs est de concentrer sur soi le mérite des résultats

obtenus, et distribuent très rarement le crédit aux autres membres de l'équipe.

Au moment de déléguer des tâches, ils n'hésitent pas à se séparer des plus ingrates, ou celles

susceptibles de leur apporter moins d'avantages ou de visibilité.

Les donneurs, au contraire, sont persuadés de la force et de la valeur du travail en

équipe.

Ils n'ont pas de difficultés à reconnaître la contribution des autres dans le résultat

obtenu, à les remercier et à les mettre en avant.

Ils sont prêts à réaliser des tâches fastidieuses dans l'intérêt du groupe, même quand

cela leur coûte de l'effort et ne leur apporte pas des avantages personnels.

Contrairement aux preneurs, les donneurs sont disponibles à assumer personnellement la

responsabilité des mauvais résultats, et à partager le mérite en cas de réussite.

En agissant de cette manière, ils gagnent en respect et en crédibilité auprès des

autres collaborateurs, et facilitent les comportements de coopération et d'aide mutuelle au sein

de l'équipe.

L'apport des donneurs au sein d'un collectif devient de plus en plus visible et récompensé,

il se transforme avec le temps dans un élément central de leur réussite professionnelle.

Un troisième point fort des donneurs réside dans le fait d'avoir toujours des attentes

et expectatives très positives vis-à-vis des autres.

Il s'agit d'une prophétie auto-réalisatrice : croire sincèrement au potentiel des autres,

les soutenir et communiquer conformément à cette croyance, a un effet très puissant

sur les résultats que les autres peuvent atteindre.

Contrairement aux preneurs, qui considèrent le talent des autres comme une menace pour

leur propre succès, et aux balanceurs, qui attendent d'avoir des signes de ce talent

avant de se porter en conséquence, les donneurs se montrent confiants et optimistes dès le

départ, et avec tout le monde.

Cette confiance est bien perçue par les autres, qui arrivent à être plus motivés et intéressés

face à une activité même dans les moments d'effort et de difficulté.

Et c'est bien cette conviction et cette persévérance qui permettent d'arriver

à des grands résultats à terme.

Un dernier élément essentiel au succès des donneurs est leur style de communication

sans pouvoir.

Dans un monde basé sur l'interconnexion et la collaboration, le succès professionnel

dépend fortement de nos capacités d'influence : nous devons communiquer de manière motivante

et persuasive.

Et même dans ce cas, l'approche la plus efficace n'est pas forcément la première

qui nous vient à l'esprit.

Il y a deux routes principales vers l'influence : la domination et le prestige.

Les preneurs ont tendance à emprunter la première : à travers une communication puissante,

ils influencent les autres en se montrant forts, autoritaires.

Face à une audience réceptive, une communication puissante génère une situation à somme

nulle : plus un des interlocuteurs a du pouvoir et de l'autorité, moins en ont les autres.

Et si l'audience n'est pas encore convaincue, l'effet est encore plus négatif : plus

on essaye de la dominer, plus elle résiste.

Une autre approche qui peut mener à des meilleurs résultats est l'utilisation d'un style

de communication sans pouvoir.

Dans ce cas, celui qui s'exprime le fait de manière moins assertive, en indiquant

des doutes et des hésitations, et en associant les autres à la discussions par des questions

et en demandant leur avis.

C'est l'approche de communication assez naturelle pour les donneurs, qui n'ont pas

des difficultés à montrer leur vulnérabilité.

Il y a un point d'attention à garder en tête tout de même pour assurer l'efficacité

de la communication sans pouvoir: cette approche fonctionne à condition que l'orateur soit

compétent dans le domaine, de manière à acquérir le prestige et le respect de l'audience.

Après avoir parcouru 4 avantages qui représentent un atout significatif dans leur carrière

professionnelle, voici 4 points d'attention à ne pas oublier et qui peuvent constituer

un piège : Equilibrer l'intérêt pour les autres avec

de l'intérêt pour soi.

Les donneurs complétement sacrifiés accordent du temps et de l'énergie aux autres sans

considération pour leur propres besoins.

En ce faisant, il finissent épuisés, vidés, incapables de poursuivre leurs propres objectifs.

Les donneurs équilibrés, au contraire, continuent à donner aux autres sans attendre des contreparties,

mais ils ne renoncent pas en même temps à leur propre ambition et objectifs.

Avoir de l'intérêt pour les autres et pour soi n'est pas mutuellement exclusif,

ces deux motivations sont complétement indépendantes.

Eviter de se faire marcher sur les pieds, en évitant des excès de confiance, d'empathie

et de timidité.

Commencer une relation avec l'hypothèse que l'autre personne est digne de confiance

(un trait caractéristique des donneurs) est une approche très efficace dans une grande

majorité des cas.

Mais quand on réalise d'être face à un preneur sans scrupules, il est opportun de

se protéger.

Quand c'est notre empathie qui rend difficile le fait de dire non aux autres, nous pouvons

continuer à les aider tout en respectant nos besoins en faisant attention non pas à

leur émotions et sentiments, mais à leur pensées et intérêts.

Créer une culture de groupe qui invite tout le monde à agir comme un donneur.

Cela est possible quand les membres s'identifient comme faisant partie d'une communauté.

On peut susciter ce sentiment quand, en intégrant le groupe, ses membres ont l'impression

de recevoir beaucoup d'aide d'emblé, sans demande de réciprocité.

Et ce sentiment se consolide quand ces membres sont invités à aider à leur tour, non pas

les individus qui depuis lesquels ils ont reçu de l'aide, mais d'autres membres


🤝 AIDER LES AUTRES ET SUCCÈS PROFESSIONNEL 🤙 : utile ou incompatible ? (1) 🤝 HELPING OTHERS AND PROFESSIONAL SUCCESS 🤙: useful or incompatible? (1) 🤝 HJÄLP TILL ANDRA OCH PROFESSIONELL FRAMGÅNG 🤙: användbart eller oförenligt? (1)

Est-ce que d'après vous, aider les autres sans rien atteindre en retour va faciliter

ou compliquer votre carrière professionnelle ?

Comment est-ce que vous approchez vos relations aux autres dans votre métier ?

Vous cherchez à tout prix d'obtenir leur aide pour arriver à vos objectifs, sans vous

préoccuper de faire preuve de reconnaissance à votre tour ?

Ou alors vous vous trouvez à l'extrême opposé, en essayant d'aider les autres

parfois aux dépens de vos propres besoins, avec l'impression de se faire marcher sur

les pieds ?

Il y a une croyance très diffuse que les personnes qui réussissent dans leur carrière

professionnelle sont les gens autoritaires, qui se font peu de scrupules, qui n'ont

pas de problèmes à s'imposer vis-à-vis des autres.

Si on est gentil, généreux, on finit toujours par se faire avoir, par ne pas être reconnus

à sa juste valeur, par se voir devancé par des requins au moment des opportunités ou

des promotions.

Et bien, plusieurs études scientifiques montrent qu'être généreux et aider les autres

peut être une excellente stratégie pour réussir sa carrière professionnelle, à

condition d'éviter quelques pièges.

Mind Parachutes, à chaque idée, des nouveaux horizons

Prendre et Donner : pourquoi aider les autres est le moteur de notre réussite de Adam Grant

Dans son livre « Prendre et Donner : pourquoi aider les autres est le moteur de notre réussite

», Adam Grant explique que, lors de nos interactions avec les autres, nous pouvons prendre un de

ces 3 profils: Tout d'abord les preneurs, qui croient que

le monde est une éternelle compétition, que pour réussir dans sa carrière professionnelle

il faut à tout prix être meilleurs que les autres.

Dans leurs interactions avec les autres, les preneurs cherchent à tout prix à obtenir

plus de ce qu'ils donnent.

Ensuite, il y a les balanceurs, qui sont plutôt guidés par un principe d'équité.

Ils sont tout à fait disponibles à aider les autres, tout en évitant de trop s'exposer

et en cherchant la réciprocité.

Et pour terminer, il y a les donneurs, qui sont animés par un sentiment de générosité.

Ils font plus attention aux besoins des autres qu'aux leurs propres besoins, et ils cherchent

à aider autant qu'ils peuvent, sans forcément attendre quelque chose en échange.

Selon la situation dans laquelle nous nous trouvons, et la nature de la relation, nous

pouvons passer d'un profil à l'autre.

Typiquement, dans les relations avec nos proches, nous adoptons souvent le profil du donneur.

Dans les relations professionnelles, par contre, le profil le plus utilisé est celui des balanceurs.

La conviction la plus diffuse, d'ailleurs est que pour réussir dans le monde du travail,

pour progresser et obtenir des promotions, il faut être un preneur : l'ambition de

pouvoir et de contrôle viennent au dessus de tout le reste, certainement au dessus de

ses relations avec les autres.

Et on pense que les donneurs, en mettant l'intérêt des autres avant les leurs, finissent par

voir leur performance compromise.

Et en effet, des études scientifiques montrent que les personnes avec les pires performances

(en terme de salaire et opportunités de carrière) sont bien des donneurs.

Mais ces études montrent aussi que les personnes qui ont les meilleures performances sont aussi

des donneurs, qui ont appris à éviter certains pièges de leur nature généreuse, et finissent

par avoir des résultats professionnels bien meilleurs que les preneurs ou les balanceurs.

Si vous souhaitez vous améliorer, dans votre vie pro et perso, abonnez-vous à Mind Parachutes

et activez les notifications.

Chaque semaine, vous découvrirez en quelques minutes l'essentiel des meilleurs livres

de développement personnel.

Vous pouvez télécharger la Mind Carte de cette vidéo en format pdf, et de toutes les

vidéos précédentes, en vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com.

Vous pouvez m'aider à faire grandir cette belle communauté de Mind Parachutes, grâce

au like et le commentaire que vous allez laisser sous cette vidéo.

Merci d'avance pour votre générosité.

Il n'y a pas de différence entre preneurs, balanceurs ou donneurs quant au talent et

à l'ambition.

La différence porte sur la manière dont ils perçoivent l'atteinte de leurs objectifs.

Pour un preneur, la réussite est un jeu à somme nulle : pour pouvoir gagner, il faut

bien quelqu'un qui perd.

Si on veut réussir, donc, il ne faut pas avoir de scrupules envers les autres.

Les donneurs, au contraire, jouent un jeu différent.

Pour eux, le monde professionnel (comme beaucoup d'autres domaines dans la vie) n'est pas

un jeu à somme nulle.

Il est tout à fait possible de créer et alimenter des situations gagnant-gagnant,

où chaque partie apporte de la valeur à l'interaction, et reçoit en échange encore

plus de ce qu'il a apporté.

Il ne s'agit pas de repartir un gâteau en essayant de prendre la part la plus grande

possible.

Il s'agit d'augmenter la taille du gâteau de manière à que chacun puisse en récupérer

une part satisfaisante.

Dans un monde professionnel où la collaboration et le travail en équipe deviennent chaque

jour plus fondamentaux, les relations crées par les donneurs, basées sur la gentillesse,

la sensibilité, l'honnêteté et l'empathie, permettent d'augmenter la taille du gâteau

pour tous les participants.

Un des premiers avantages des donneurs concerne la manière dont ils construisent leur propre

réseau de connaissances.

Et cette tendance est davantage amplifiée par la facilité avec laquelle on peut accéder

et partager l'information et la réputation via les réseaux sociaux.

Dans leurs relations professionnelles, les preneurs tendent à être soumis et déférents

vis-à-vis de leurs supérieurs, mais sont dominants envers leurs subordonnés ou leurs

pairs.

Avec le temps, cette attitude finit par compromettre leurs relations et leur réputation.

Poussés par leur valeur d'équité et la réciprocité, les balanceurs (qui représentent

la majorité des profils dans le monde professionnel), vont punir l'approche égoïste des preneurs

même quand elle est dirigée vers un tiers, en refusant d'aider et en en parlant autour

d'eux.

Quant aux balanceurs, poussés par la réciprocité, ils rentrent dans une relation avec l'intention

de donner ce qu'ils souhaitent recevoir.

Ils construisent leur réseau en s'intéressant aux contacts susceptibles de pouvoir les aider

dans le court terme.

L'approche est complétement différent pour les donneurs, dont la motivation principale

est de pouvoir aider les autres.

Cette attitude leur donne de l'avantage sur le long terme : leur réseau de relation

s'enrichit avec le temps, et bénéficie pendant longtemps du sentiment de confiance

qu'ils ont suscité auprès de leurs contacts.

Un deuxième avantage des donneurs concerne le climat de coopération et de créativité

qu'ils arrivent à créer au sein d'une équipe.

La tendance naturelle des preneurs est de concentrer sur soi le mérite des résultats

obtenus, et distribuent très rarement le crédit aux autres membres de l'équipe.

Au moment de déléguer des tâches, ils n'hésitent pas à se séparer des plus ingrates, ou celles

susceptibles de leur apporter moins d'avantages ou de visibilité.

Les donneurs, au contraire, sont persuadés de la force et de la valeur du travail en

équipe.

Ils n'ont pas de difficultés à reconnaître la contribution des autres dans le résultat

obtenu, à les remercier et à les mettre en avant.

Ils sont prêts à réaliser des tâches fastidieuses dans l'intérêt du groupe, même quand

cela leur coûte de l'effort et ne leur apporte pas des avantages personnels.

Contrairement aux preneurs, les donneurs sont disponibles à assumer personnellement la

responsabilité des mauvais résultats, et à partager le mérite en cas de réussite.

En agissant de cette manière, ils gagnent en respect et en crédibilité auprès des

autres collaborateurs, et facilitent les comportements de coopération et d'aide mutuelle au sein

de l'équipe.

L'apport des donneurs au sein d'un collectif devient de plus en plus visible et récompensé,

il se transforme avec le temps dans un élément central de leur réussite professionnelle.

Un troisième point fort des donneurs réside dans le fait d'avoir toujours des attentes

et expectatives très positives vis-à-vis des autres.

Il s'agit d'une prophétie auto-réalisatrice : croire sincèrement au potentiel des autres,

les soutenir et communiquer conformément à cette croyance, a un effet très puissant

sur les résultats que les autres peuvent atteindre.

Contrairement aux preneurs, qui considèrent le talent des autres comme une menace pour

leur propre succès, et aux balanceurs, qui attendent d'avoir des signes de ce talent

avant de se porter en conséquence, les donneurs se montrent confiants et optimistes dès le

départ, et avec tout le monde.

Cette confiance est bien perçue par les autres, qui arrivent à être plus motivés et intéressés

face à une activité même dans les moments d'effort et de difficulté.

Et c'est bien cette conviction et cette persévérance qui permettent d'arriver

à des grands résultats à terme.

Un dernier élément essentiel au succès des donneurs est leur style de communication

sans pouvoir.

Dans un monde basé sur l'interconnexion et la collaboration, le succès professionnel

dépend fortement de nos capacités d'influence : nous devons communiquer de manière motivante

et persuasive.

Et même dans ce cas, l'approche la plus efficace n'est pas forcément la première

qui nous vient à l'esprit.

Il y a deux routes principales vers l'influence : la domination et le prestige.

Les preneurs ont tendance à emprunter la première : à travers une communication puissante,

ils influencent les autres en se montrant forts, autoritaires.

Face à une audience réceptive, une communication puissante génère une situation à somme

nulle : plus un des interlocuteurs a du pouvoir et de l'autorité, moins en ont les autres.

Et si l'audience n'est pas encore convaincue, l'effet est encore plus négatif : plus

on essaye de la dominer, plus elle résiste.

Une autre approche qui peut mener à des meilleurs résultats est l'utilisation d'un style

de communication sans pouvoir.

Dans ce cas, celui qui s'exprime le fait de manière moins assertive, en indiquant

des doutes et des hésitations, et en associant les autres à la discussions par des questions

et en demandant leur avis.

C'est l'approche de communication assez naturelle pour les donneurs, qui n'ont pas

des difficultés à montrer leur vulnérabilité.

Il y a un point d'attention à garder en tête tout de même pour assurer l'efficacité

de la communication sans pouvoir: cette approche fonctionne à condition que l'orateur soit

compétent dans le domaine, de manière à acquérir le prestige et le respect de l'audience.

Après avoir parcouru 4 avantages qui représentent un atout significatif dans leur carrière

professionnelle, voici 4 points d'attention à ne pas oublier et qui peuvent constituer

un piège : Equilibrer l'intérêt pour les autres avec

de l'intérêt pour soi.

Les donneurs complétement sacrifiés accordent du temps et de l'énergie aux autres sans

considération pour leur propres besoins.

En ce faisant, il finissent épuisés, vidés, incapables de poursuivre leurs propres objectifs.

Les donneurs équilibrés, au contraire, continuent à donner aux autres sans attendre des contreparties,

mais ils ne renoncent pas en même temps à leur propre ambition et objectifs.

Avoir de l'intérêt pour les autres et pour soi n'est pas mutuellement exclusif,

ces deux motivations sont complétement indépendantes.

Eviter de se faire marcher sur les pieds, en évitant des excès de confiance, d'empathie

et de timidité.

Commencer une relation avec l'hypothèse que l'autre personne est digne de confiance

(un trait caractéristique des donneurs) est une approche très efficace dans une grande

majorité des cas.

Mais quand on réalise d'être face à un preneur sans scrupules, il est opportun de

se protéger.

Quand c'est notre empathie qui rend difficile le fait de dire non aux autres, nous pouvons

continuer à les aider tout en respectant nos besoins en faisant attention non pas à

leur émotions et sentiments, mais à leur pensées et intérêts.

Créer une culture de groupe qui invite tout le monde à agir comme un donneur.

Cela est possible quand les membres s'identifient comme faisant partie d'une communauté.

On peut susciter ce sentiment quand, en intégrant le groupe, ses membres ont l'impression

de recevoir beaucoup d'aide d'emblé, sans demande de réciprocité.

Et ce sentiment se consolide quand ces membres sont invités à aider à leur tour, non pas

les individus qui depuis lesquels ils ont reçu de l'aide, mais d'autres membres