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Le Dessous des Cartes - E201-400, 2011 12 10 Le savoir, une question géopolitique

2011 12 10 Le savoir, une question géopolitique

depuis une dizaine d'années l'accès aux

études supérieures s'est développé et

démocratisé dans un grand nombre de pays

il y a de plus en plus d'étudiants

internationaux et ses étudiants mobiles

sont devenues un véritable enjeu

stratégique pour les états alors qui

sont les grands acteurs et comment

évoluent les choses

voici une carte montrant la répartition

des étudiants à travers le monde

nous l'avons établis à partir du dernier

rapport de l'unesco sur l'enseignement

supérieur qui dénombre 159 millions

d'étudiants dans le monde en 2008 les

pays qui compte le plus grand nombre

d'étudiants sont en asie en russie en

europe dans les amériques

alors que les effectifs sont bien

moindres en afrique subsaharienne et

dans les états arabes ce sont les grands

pays émergents comme la chine et l'inde

qui compte désormais les populations

étudiants qui est plus nombreuse

mais lorsque l'on rapporte ces chiffres

à la population en âge d'étudier

c'est dans les pays riches de l' ocde

que l'on accède le plus aux études

supérieures

alors ce domaine des études supérieures

a connu deux évolutions majeures au

cours des dernières années le nombre

d'étudiants d'abord a beaucoup augmenté

passant de 68 millions d'étudiants en

1991 à 97 millions en 2000 à 159

millions en 2008 soit une augmentation

de 50% en moins d'une décennie ce qui

est énorme

deuxième évolution les études

supérieures se sont elles aussi

mondialisé est le repère maintenant

quatre acteurs principaux dans ce

domaine les étudiants eux mêmes les

établissements d'enseignement supérieur

comme les universités les états et les

entreprises

alors d'abord les étudiants eux mêmes

ils sont

de plus en plus mobiles environ deux

étudiants sur 100 qui quittent leur pays

d'origine pour poursuivre leurs études

supérieures à l'étranger ce qui semble

assez peu mais le nombre d'étudiants

internationaux suis une croissance

continue

elle s'est accélérée au cours des

dernières années pour arriver à 3

millions d'étudiants internationaux en

2008 selon les statistiques de l'unesco

les régions qui accueille le plus grand

nombre d'étudiants internationaux sont

l'amérique du nord et l'europe

occidentale avec 62% du total des

étudiants étrangers

puis il asie de l'est et le pacifique

avec 19% et ses étudiants sont

principalement attirés par les états

unis où se trouve 21 % des étudiants

internationaux puis par le royaume-uni

la france l'australie l'allemagne et le

japon les pays anglophones dominé

rassemblent à eux seuls la moitié des

étudiants en mobilité

du fait de la langue anglaise bien sûr

mais aussi de la valeur des formations

dispensées

ça c'est pour les destinations

intentions regarde les origines on

constate que les étudiants

internationaux proviennent

majoritairement d'asie à hauteur de 40%

et chinois et les indiens sont les plus

nombreux à partir faire leurs études à

l'étranger

il se dirige principalement vers les

pays de l' ocde etats-unis en tête avec

25 % des étudiants étrangers chinois et

56%

les étudiants étrangers indien

globalement on observe que les étudiants

les plus mobiles sont issus de régions

émergentes ou en développement

ensuite il ya le cadre de l'union

européenne c'est un cas un peu

particulier puisque la zone est à la

fois une région d'accueil et en même

temps elle produit un grand volume

d'étudiants internationaux du fait de la

très forte mobilité intra européennes

car cette mobilité ne doit rien au

hasard elle répond à une stratégie

culturelle et politique les institutions

européennes

parmi les différents programmes erasmus

est le plus connu

il a été lancé en 1987 par une europe à

12 membres dans le but de promouvoir un

sentiment d'appartenance européenne

auprès des étudiants depuis sa création

le programme s'est ouvert aux nouveaux

membres à mesure de leur entrée dans

l'union

ainsi qu'à d'autres pays partenaires au

total il a permis à près de deux

millions et demi d'étudiants de passer

une partie de leurs études dans un autre

pays européen est à noter enfin les

étudiants français et allemands comptent

pour 30% de ce total deuxième grand

acteur de ce contexte mondialisé les

établissements d'enseignement supérieur

comme les universités

ces dernières années les classements

internationaux a exacerbé la concurrence

depuis 1992 le classement du times

higher education

quand vous voyez ici les dix premières

places du classement 2010 2011 se fonde

sur les évaluations une série d'experts

appartenant au monde académique en 2003

l'université chinoise de tient autant à

créer son propre classement dit le

classement de shanghai destiné à

l'origine à mesurer la valeur des

universités chinois dans le monde

il se base sur une série d'indicateurs

quantifiables comme le nombre de prix

nobel

le nombre d'articles publiés ou

l'étendue du réseau des anciens alors on

voit bien la sur-représentation des

universités anglo saxonnes de grande

taille et surtout américaines pour vous

donner une idée le premier établissement

français se situe à la 40e position

le premier allemand à la 47e la première

université chinois se place à la 175e

place aux tendances de

l'internationalisation de nombreux

établissements délocalisent leurs campus

à l'étranger comme par exemple

l'université paris sorbonne abou dhabi

créé en 2006 une idée

cité chinoise de suzhou devrait ouvrir

en 2012

un campus au laos ce qui montre bien

l'influencé que pékin veut jouer dans

son environnement proche

en asie du sud est cela exprime la

course internationale entre les

universités pour les financements pour

le prestige et aussi pour aller chercher

les étudiants là où ils se trouvent

la stratégie des étudiants et des

universités se combinent à celle d'un

troisième acteur les états car le marché

mondialisé de l'enseignement supérieur

revêt des enjeux de plusieurs types

d'abord un enjeu économique comme le

montre le cas de l'australie qui depuis

les années 80 mène une politique très

attractive vis-à-vis des étudiants et

d'un nationaux ils viennent

principalement de chine d'inde de

malaisie faisant de l'australie la

quatrième destination choisie pour faire

ses études à l'étranger sur dix

étudiants inscrits dans les universités

australiennes deux sont des étudiants

internationaux et cela a un impact

direct sur l'économie

le gouvernement australien a estimé que

les services liés à l'accueil

d'étudiants étrangers sont la première

source de revenus dans le domaine des

services et ce avant les revenus qu'ils

viennent du tourisme on a aussi

l'exemple de singapour du qatar des

émirats arabes unis

leur stratégie est de choisir des

établissements universitaires réputés de

leur offrir des conditions financières

et matérielles avantageuse pour les

pousser à venir s'installer sur leur sol

singapour accueille entre autres une

filiale du hem haïti et yale devrait en

ouvrir une à la rentrée 2012 à doha une

fondation qatari a construit le campus

et des capucines j'étais à dubaï

les autorités ont établi le dubai

knowledge bellic une sorte de zone

franche de l'enseignement supérieur et

de la recherche

l'enjeu pour ces pays de petite taille

mais très riche c'est de devenir des

centres universitaires internationaux

et puis il ya bien sûr les états unis

ils ont compris très tôt l'importance

d'investir dans le domaine du savoir

avec pour ce pays un impact stratégique

en termes d'innovation de dépôts de

brevets et de renommée mondiale

les etats unis sont le premier pays

détenteur de prix nobel

avec 275 récompense entre 1950 et 2009

et près de un quart de ces nobel ont été

décernés à des chercheurs qui avait

immigré aux états unis alors évidemment

dans un contexte international

concurrentiel les pays émergents

montrent eux aussi un intérêt

grandissant pour ce domaine de

l'enseignement supérieur et de la

recherche

regardons d'ailleurs la stratégie de la

chine elle est double et elle est très

intéressante

d'une part après avoir promu la mobilité

de ses étudiants à l'étranger pour

qu'ils se forment dans les meilleures

universités mondiales

pékin cherche aujourd'hui à pousser la

diaspora scientifique chinoise à rentrer

au pays

et puis l'autre par pékin cherche à

attirer et former les étudiants

étrangers

l'objectif est de multiplier leur nombre

par dix soit de passer de 50 mille

étudiants en 2008 à 500 milles en 2020

en dix ans entre 2000 et 2009 la chine a

presque doublé la part des dépenses en

recherche développement dans le produit

intérieur brut du pays et veut atteindre

les 2,5 pour cent en 2020 soit

l'équivalent des états unis et puis

enfin il ya le quatrième acteur ce sont

les entreprises

la multinationale google n'est dans la

silicon valley donne un bon aperçu du

partenariat entre les entreprises et

l'enseignement supérieur

le google dr house fellowship program

est un programme de bourses qui a été

lancé en 2009 aux états unis destiné au

doctorant en informatique et il a été

étendu au canada à l'union européenne à

israël et à la chine

certaines entreprises vont plus loin

créant leur propre université

on compte aujourd'hui quelques 4000

universités d'entreprise à travers le

monde dont la moitié aux etats-unis et

300 en france

par exemple veolia dispose de 18 campus

répartis dans 11 pays

alors il s'agit bien sûr d'un calcul

d'une formation ciblée afin d'adapter

aux besoins de l'entreprise

la formation des futurs employés alors

il y a donc de plus en plus d'étudiants

internationaux ce qui est bien avec

comme un nouvel espace mondial de

l'enseignement supérieur et on efface

tout de même à trois grands

questionnements

le premier c est ce qu on ne va pas vers

une uniformisation avec l'avancée du

seul modèle anglo saxon deuxièmement et

s'il n'y a pas de risque d'un impact

négatif sur la qualité de l'enseignement

dispensé et la valeur des diplômes

délivrés

et puis troisièmement est ce que le

fossé ne va pas s'agrandir entre

universités riche et universités pauvres

avec le risque de voir ça augmente et la

fuite des cerveaux

je vous signale la parution de l'année

stratégie de 2012 se préparer par l'iris

l'institut des relations internationales

et stratégiques et édité chez armand

colin et la reddition du très bon un

assist oric mondial de georges duby et

c'est édité chez larousse et puis je

vous signale aussi une refonte complète

du site du dessous des cartes que vous

pouvez donc découvrir et même mieux que

ça utilisé sur arte.tv donc un nouveau 6

du dessous des cartes

et puis nous venons de sortir un nouvel

atlas aux éditions arte éditions est

tallandier itinéraire géopolitique


2011 12 10 Le savoir, une question géopolitique

depuis une dizaine d'années l'accès aux

études supérieures s'est développé et

démocratisé dans un grand nombre de pays

il y a de plus en plus d'étudiants

internationaux et ses étudiants mobiles

sont devenues un véritable enjeu

stratégique pour les états alors qui

sont les grands acteurs et comment

évoluent les choses

voici une carte montrant la répartition

des étudiants à travers le monde

nous l'avons établis à partir du dernier

rapport de l'unesco sur l'enseignement

supérieur qui dénombre 159 millions

d'étudiants dans le monde en 2008 les

pays qui compte le plus grand nombre

d'étudiants sont en asie en russie en

europe dans les amériques

alors que les effectifs sont bien

moindres en afrique subsaharienne et

dans les états arabes ce sont les grands

pays émergents comme la chine et l'inde

qui compte désormais les populations

étudiants qui est plus nombreuse

mais lorsque l'on rapporte ces chiffres

à la population en âge d'étudier

c'est dans les pays riches de l' ocde

que l'on accède le plus aux études

supérieures

alors ce domaine des études supérieures

a connu deux évolutions majeures au

cours des dernières années le nombre

d'étudiants d'abord a beaucoup augmenté

passant de 68 millions d'étudiants en

1991 à 97 millions en 2000 à 159

millions en 2008 soit une augmentation

de 50% en moins d'une décennie ce qui

est énorme

deuxième évolution les études

supérieures se sont elles aussi

mondialisé est le repère maintenant

quatre acteurs principaux dans ce

domaine les étudiants eux mêmes les

établissements d'enseignement supérieur

comme les universités les états et les

entreprises

alors d'abord les étudiants eux mêmes

ils sont

de plus en plus mobiles environ deux

étudiants sur 100 qui quittent leur pays

d'origine pour poursuivre leurs études

supérieures à l'étranger ce qui semble

assez peu mais le nombre d'étudiants

internationaux suis une croissance

continue

elle s'est accélérée au cours des

dernières années pour arriver à 3

millions d'étudiants internationaux en

2008 selon les statistiques de l'unesco

les régions qui accueille le plus grand

nombre d'étudiants internationaux sont

l'amérique du nord et l'europe

occidentale avec 62% du total des

étudiants étrangers

puis il asie de l'est et le pacifique

avec 19% et ses étudiants sont

principalement attirés par les états

unis où se trouve 21 % des étudiants

internationaux puis par le royaume-uni

la france l'australie l'allemagne et le

japon les pays anglophones dominé

rassemblent à eux seuls la moitié des

étudiants en mobilité

du fait de la langue anglaise bien sûr

mais aussi de la valeur des formations

dispensées

ça c'est pour les destinations

intentions regarde les origines on

constate que les étudiants

internationaux proviennent

majoritairement d'asie à hauteur de 40%

et chinois et les indiens sont les plus

nombreux à partir faire leurs études à

l'étranger

il se dirige principalement vers les

pays de l' ocde etats-unis en tête avec

25 % des étudiants étrangers chinois et

56%

les étudiants étrangers indien

globalement on observe que les étudiants

les plus mobiles sont issus de régions

émergentes ou en développement

ensuite il ya le cadre de l'union

européenne c'est un cas un peu

particulier puisque la zone est à la

fois une région d'accueil et en même

temps elle produit un grand volume

d'étudiants internationaux du fait de la

très forte mobilité intra européennes

car cette mobilité ne doit rien au

hasard elle répond à une stratégie

culturelle et politique les institutions

européennes

parmi les différents programmes erasmus

est le plus connu

il a été lancé en 1987 par une europe à

12 membres dans le but de promouvoir un

sentiment d'appartenance européenne

auprès des étudiants depuis sa création

le programme s'est ouvert aux nouveaux

membres à mesure de leur entrée dans

l'union

ainsi qu'à d'autres pays partenaires au

total il a permis à près de deux

millions et demi d'étudiants de passer

une partie de leurs études dans un autre

pays européen est à noter enfin les

étudiants français et allemands comptent

pour 30% de ce total deuxième grand

acteur de ce contexte mondialisé les

établissements d'enseignement supérieur

comme les universités

ces dernières années les classements

internationaux a exacerbé la concurrence

depuis 1992 le classement du times

higher education

quand vous voyez ici les dix premières

places du classement 2010 2011 se fonde

sur les évaluations une série d'experts

appartenant au monde académique en 2003

l'université chinoise de tient autant à

créer son propre classement dit le

classement de shanghai destiné à

l'origine à mesurer la valeur des

universités chinois dans le monde

il se base sur une série d'indicateurs

quantifiables comme le nombre de prix

nobel

le nombre d'articles publiés ou

l'étendue du réseau des anciens alors on

voit bien la sur-représentation des

universités anglo saxonnes de grande

taille et surtout américaines pour vous

donner une idée le premier établissement

français se situe à la 40e position

le premier allemand à la 47e la première

université chinois se place à la 175e

place aux tendances de

l'internationalisation de nombreux

établissements délocalisent leurs campus

à l'étranger comme par exemple

l'université paris sorbonne abou dhabi

créé en 2006 une idée

cité chinoise de suzhou devrait ouvrir

en 2012

un campus au laos ce qui montre bien

l'influencé que pékin veut jouer dans

son environnement proche

en asie du sud est cela exprime la

course internationale entre les

universités pour les financements pour

le prestige et aussi pour aller chercher

les étudiants là où ils se trouvent

la stratégie des étudiants et des

universités se combinent à celle d'un

troisième acteur les états car le marché

mondialisé de l'enseignement supérieur

revêt des enjeux de plusieurs types

d'abord un enjeu économique comme le

montre le cas de l'australie qui depuis

les années 80 mène une politique très

attractive vis-à-vis des étudiants et

d'un nationaux ils viennent

principalement de chine d'inde de

malaisie faisant de l'australie la

quatrième destination choisie pour faire

ses études à l'étranger sur dix

étudiants inscrits dans les universités

australiennes deux sont des étudiants

internationaux et cela a un impact

direct sur l'économie

le gouvernement australien a estimé que

les services liés à l'accueil

d'étudiants étrangers sont la première

source de revenus dans le domaine des

services et ce avant les revenus qu'ils

viennent du tourisme on a aussi

l'exemple de singapour du qatar des

émirats arabes unis

leur stratégie est de choisir des

établissements universitaires réputés de

leur offrir des conditions financières

et matérielles avantageuse pour les

pousser à venir s'installer sur leur sol

singapour accueille entre autres une

filiale du hem haïti et yale devrait en

ouvrir une à la rentrée 2012 à doha une

fondation qatari a construit le campus

et des capucines j'étais à dubaï

les autorités ont établi le dubai

knowledge bellic une sorte de zone

franche de l'enseignement supérieur et

de la recherche

l'enjeu pour ces pays de petite taille

mais très riche c'est de devenir des

centres universitaires internationaux

et puis il ya bien sûr les états unis

ils ont compris très tôt l'importance

d'investir dans le domaine du savoir

avec pour ce pays un impact stratégique

en termes d'innovation de dépôts de

brevets et de renommée mondiale

les etats unis sont le premier pays

détenteur de prix nobel

avec 275 récompense entre 1950 et 2009

et près de un quart de ces nobel ont été

décernés à des chercheurs qui avait

immigré aux états unis alors évidemment

dans un contexte international

concurrentiel les pays émergents

montrent eux aussi un intérêt

grandissant pour ce domaine de

l'enseignement supérieur et de la

recherche

regardons d'ailleurs la stratégie de la

chine elle est double et elle est très

intéressante

d'une part après avoir promu la mobilité

de ses étudiants à l'étranger pour

qu'ils se forment dans les meilleures

universités mondiales

pékin cherche aujourd'hui à pousser la

diaspora scientifique chinoise à rentrer

au pays

et puis l'autre par pékin cherche à

attirer et former les étudiants

étrangers

l'objectif est de multiplier leur nombre

par dix soit de passer de 50 mille

étudiants en 2008 à 500 milles en 2020

en dix ans entre 2000 et 2009 la chine a

presque doublé la part des dépenses en

recherche développement dans le produit

intérieur brut du pays et veut atteindre

les 2,5 pour cent en 2020 soit

l'équivalent des états unis et puis

enfin il ya le quatrième acteur ce sont

les entreprises

la multinationale google n'est dans la

silicon valley donne un bon aperçu du

partenariat entre les entreprises et

l'enseignement supérieur

le google dr house fellowship program

est un programme de bourses qui a été

lancé en 2009 aux états unis destiné au

doctorant en informatique et il a été

étendu au canada à l'union européenne à

israël et à la chine

certaines entreprises vont plus loin

créant leur propre université

on compte aujourd'hui quelques 4000

universités d'entreprise à travers le

monde dont la moitié aux etats-unis et

300 en france

par exemple veolia dispose de 18 campus

répartis dans 11 pays

alors il s'agit bien sûr d'un calcul

d'une formation ciblée afin d'adapter

aux besoins de l'entreprise

la formation des futurs employés alors

il y a donc de plus en plus d'étudiants

internationaux ce qui est bien avec

comme un nouvel espace mondial de

l'enseignement supérieur et on efface

tout de même à trois grands

questionnements

le premier c est ce qu on ne va pas vers

une uniformisation avec l'avancée du

seul modèle anglo saxon deuxièmement et

s'il n'y a pas de risque d'un impact

négatif sur la qualité de l'enseignement

dispensé et la valeur des diplômes

délivrés

et puis troisièmement est ce que le

fossé ne va pas s'agrandir entre

universités riche et universités pauvres

avec le risque de voir ça augmente et la

fuite des cerveaux

je vous signale la parution de l'année

stratégie de 2012 se préparer par l'iris

l'institut des relations internationales

et stratégiques et édité chez armand

colin et la reddition du très bon un

assist oric mondial de georges duby et

c'est édité chez larousse et puis je

vous signale aussi une refonte complète

du site du dessous des cartes que vous

pouvez donc découvrir et même mieux que

ça utilisé sur arte.tv donc un nouveau 6

du dessous des cartes

et puis nous venons de sortir un nouvel

atlas aux éditions arte éditions est

tallandier itinéraire géopolitique