×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

Kaamelot, #154-Le Serpent Géant

#154-Le Serpent Géant

Lancelot sort d'une salle du château. Perceval et Karadoc étaient devant la porte. Ils lui demandent si tout s'est bien passé. Lancelot n'a pas l'air très satisfait. Il n'avait pas trop grand chose à raconter de prestigieux cette semaine, à part un homme et ses fils qu'il a sauvé d'un incendie de forêt. Perceval est surpris que le Roi ne trouve pas cela assez bien. Mais Lancelotlui explique qu'il l'a habitué à mieux. Karadoc estime alors que pour eux ça va, car ils ne l'ont habitué à rien du tout. Générique Les deux chevaliers sont devant Arthur et Père Blaise, assis à une table. Ce dernier est en train d'écrire les aventures que viennent relater Perceval et Karadoc. Ces derniers ont en effet éradiqué le Serpent Géant du Lac de l'Ombre. Arthur leur demande si le récit écrit par le prêtre leur convient, Karadoc a l'air plus que satisfait. Mais Perceval remet en cause un détail qu'a énoncé Père Blaise. En effet, ils n'étaient pas à bord d'un "frêle esquif". Arthur se demande bien sur quoi ils pouvaient être embarqués, mais Perceval va leur annoncer qu'ils sont restés au bord de l'eau. Le Roi est très surpris que le serpent soit venu les attaquer jusqu'au bord du lac. Mais cela n'a pas l'air de les choquer... Père Blaise et Arthur se regardent. Ce dernier demande alors aux deux chevaliers de montrer la taille du serpent. Perceval tend alors ses mains d'environ 50 cm. Mais Karadocrétrécie encore plus la taille. Père Blaise et Arthur se regardent une nouvelle fois, dépités. * Perceval s'offusque : c'est justement les plus petits qui sont difficiles à attraper ! Karadoc insiste : ils se faufilent. Mais le Roi les arrête et leur explique qu'ils ont juste attrapé une anguille ; pendant que Père Blaise, tout en regardant ses feuilles, se demande comment il va bien pouvoir tourner ça. Arthur se fâche. Il emmet un doute sur le fait que les villageois aient soi-disant accueillis les chevaliers en héros. Pourtant ça a été le cas, car ces villageois sont infestés d'anguilles. Arthur hurle de plus belle car il estime qu'ils ne sont pas garde-pêche. Karadoc et Perceval l'avouent eux-mêmes : ils s'en étaient fait toute une histoire de ce serpent, ils ont été très surpris de le voir aussi petit. Père Blaise leur demande alors s'ils ont bien été au milieu du lac. Mais les deux compères n'ont pas vu l'intérêt d'y aller, car ils pensaient avoir attrapé le fameux serpent. Le Roi leur dit alors qu'il y avait peut-être un vrai serpent au milieu du lac. Mais Perceval ne comprend pas : il pensait en effet qu'il y avait un seul serpent géant, et pour eux ils l'ont trouvé. Père Blaise est vraiment ennuyé avec son récit, mais il pense que de toutes façons, les chevaliers vont y retourner. Cela pose problème, dans le sens où le lac est très loin, rien que 40 jours pour y aller... Arthur commence à comprendre pourquoi il ne les avaient pas vu pendant 3 mois. Le Roi est de plus en plus dépité : ils partent plusieurs mois en mission et ils reviennent avec une anguille ! Mais Perceval le coupe : ils n'ont pas ramené l'anguille, car ils l'ont laissé en trophée aux villageois, et qu'en plus ça sent mauvais pour le trajet. * Dans le couloir, Karadoc et Perceval discutent avec Bohort. Perceval le prévient qu'ils ne sont pas de bonne humeur, mais Bohort est confiant, car il a une histoire fabuleuse à raconter. Mais Perceval insiste qu'il devrait tout de même se méfier, car ils étaient venus avec un serpent géant et des villageois. Bohort leur énumère avec quoi il est venu : une romance impossible, un dragon, etc... Perceval et Karadoc sont époustouflés, et Bohort est très fier de lui ! Les deux chevaliers proposent alors à Bohort de partir en mission avec lui, car à force de tuer des monstres, ils ont tendance à se reposer sur leur lauriers. Bohort finit pas faire une drôle de tête. Générique Bohort est assis en face du Roi et de Père Blaise. Ce dernier lit ce que Bohort vient de lui énoncer. Une histoire de dragon, de trésor, de héros... Bohort est très fier de lui, et Arthur le regarde avec fierté également. Il est très content du récit. Mais Bohort va juste demander à changer un détail, car Père Blaise a écrit que le dragon le regardait avec son "oeil pourpre". Il préfère en effet bleu profond. Arthur est surpris, car il avait dit que ses yeux étaient pourpres. Père Blaise ne s'inquiète pas car ils peuvent toujours tricher sur ce genre de détail. Mais il lui demande alors comment étaient ses yeux en vrai. Mais Bohort ne comprend pas pourquoi on lui demande cela, car il invente toujours toutes les histoires. En voix off, Bohort vient de comprendre que les récits doivent être vrais. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott

Perceval et Karadoc sont devant la porte de la Table Ronde quand Lancelot en sort.

Karadoc : Ca y est ?

Perceval : Ca s'est bien passé, ils sont contents ? Lancelot : Ben j'avais pas grand chose cette semaine... J'ai bien sauvé un vieux avec ses deux fils dans un incendie de forêt mais... Perceval : Et le Roi trouve pas ça bien ?

Lancelot : Ben disons que je l'ai habitué à mieux... Perceval : Ah ouais...

Karadoc : Nous ça va, on l'a habitué à rien du tout. Générique

Perceval et Karadoc racontent leur aventure au Roi et au père Blaise.

Blaise : Moi à la limite j'peux l'tourner comme ça, "embarqués sur frêle esquif, Perceval et Karadoc estoquèrent le Serpent géant du Lac de l'Ombre, et revinrent victorieux festoyer aux villages allentours". Les deux compèrent se regardent en souriant.

Arthur : Ca vous va, ça ?

Karadoc : Ah c'est pas mal ! Perceval : Le seul truc c'est qu'on était pas embarqués sur frêle esquif. Blaise : Ah bon. Et sur quoi alors ?

Perceval : Sur rien du tout, on est restés sur le bord, moi j'avais juste enlevé mes bottines. Karadoc : On avait de l'eau jusqu'aux genoux à peu près. Arthur : Mais... le Serpent géant il est venu vous attaquer juste au bord du lac ?

Perceval : Oui.

Arthur (mimant) : Dans ça d'eau ? Karadoc : A peu près oui.

Le Roi et le prêtre échangent un regard.

Arthur : Il était grand comment, à peu près, ce serpent géant ?

Perceval (mimant) : Oh, à vue de nez, il était grand comme ça...(mime environ 50 cm)

Karadoc lui fait mimer un peu moins.

*

Peu après...

Perceval : J'm'excuse mais c'est justement les ptits qui sont durs à attraper ! Karadoc : Ils s'faufilent. Arthur : En gros vous avez attrapé une anguille quoi.

Blaise : J'vois vraiment pas comment j'vais pouvoir tourner ça moi... Arthur : Et vous allez m'raconter que les villageois vous ont accueillis comme des héros ? Perceval : Ils sont infestés d'anguilles ! Quand on les attrape ça leur rend plutôt service !

Arthur s'énervant : Bon Dieu mais vous êtes pas gardes-pêches ! Karadoc : On a été un peu surpris.

Perceval : Nous on nous avait dit le Serpent géant... On s'en était fait toute une histoire ! Karadoc : On arrive au lac de l'Ombre, et on tombe là-dessus. Perceval : On a pris c'qu'y'avait. Blaise : Mais vous êtes allés au milieu du lac ?

Perceval : Y'avait pas besoin, puisqu'on est tombés sur le Serpent tout de suite ! Arthur : Mais y'avait ptet un vrai Serpent géant au milieu du lac ! Perceval : Vous voulez dire qu'il y aurait deux Serpents géants ? Arthur : Non. C'que j'veux dire c'est qu'à part les anguilles et la ptite friture, y'avait sûrement un Serpent géant, mais qu'y avait peu d'chances de tomber dessus à trois pieds du bord ! Blaise : Bon, en attendant, qu'est-ce que j'mets moi ? Arthur soupirant : Je sais pas, j'en sais rien. Blaise : Bon, toute façon vous allez y retourner ?

Perceval : Le truc c'est qu'le lac de l'Ombre, c'est plus haut que l'Ecosse ! Karadoc : 40 jours rien que pour y aller...

Perceval : Et pareil pour revenir !

Arthur : Attendez attendez... la fois où vous êtes partis 3 mois c'était pour ça ? Karadoc : Bah oui...

Perceval : La quête du Serpent géant du lac de l'Ombre. Le Roi et le prêtre ont l'air totalement désespéré. Arthur : Ils se barrent en mission 3 mois, et ils se barrent avec une anguille...

Perceval : Ah non l'anguille on l'a pas ramenée. Karadoc : On l'a offerte en trophée au villageois. Perceval : En plus ça pue les anguilles.

*

Peu après...

Les deux compères sortent dans le couloir et tombent sur Bohort.

Perceval : Eh ben, j'espère que vous avez un truc qui vaut le coup parce qu'ils sont pas de bonne humeur ! Karadoc : Nou on a pas fait sensation...

Bohort : Vous inquiétez pas, avec c'que j'leur amène, ils auront pas perdu leur journée ! Perceval : Méfiez vous, ils sont vraiment pas dans un bon jour.

Karadoc : Nous on s'est pointés avec un serpent géant, des villageois... Bohort : Alors moi je viens avec des combats contre des démons, un romance impossible, la trahison d'un frère et même un dragon. Perceval : Ouh la vache...

Karadoc : Carrément, un dragon ?

Bohort : Sensationnel garantit.

Perceval : On devrait partir en mission avec vous un de ces jours !

Karadoc : Partager nos expériences.

Perceval : Nous maintenant , à force de terrasser des monstres et des démons...

Karadoc : Ouais c'est vrai qu'on a un peu tendance à se reposer sur nos lauriers... Générique fin

Bohort vient de finir son récit. Le prêtre relit ce qu'il a écrit. Blaise : "... Alors que le grand dragon rouge abandonnait son trésor aux mains du héros, et que la pupille de son oeil pourpre lançait des éclairs de rage tout autour de lui." Arthur : Pas mal ça.

Bohort : Son oeil pourpre, c'est bien, mais bleu profond ça peut être pas mal aussi... Arthur : Bleu profond ?

Blaise : Non mais ça on peut toujours tricher, mais... En vrai, il était comment?

Bohort : Comment, en vrai ?

Le Roi et Blaise le regardent, interloqués.

Voix Off Bohort : Attendez... Il faut qu'ça soit vrai tout c'qu'on dit, là ? Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott

#154-Le Serpent Géant

Lancelot sort d'une salle du château. Perceval et Karadoc étaient devant la porte. Ils lui demandent si tout s'est bien passé. Lancelot n'a pas l'air très satisfait. Il n'avait pas trop grand chose à raconter de prestigieux cette semaine, à part un homme et ses fils qu'il a sauvé d'un incendie de forêt. Perceval est surpris que le Roi ne trouve pas cela assez bien. Mais Lancelotlui explique qu'il l'a habitué à mieux. Karadoc estime alors que pour eux ça va, car ils ne l'ont habitué à rien du tout. Générique Les deux chevaliers sont devant Arthur et Père Blaise, assis à une table. Ce dernier est en train d'écrire les aventures que viennent relater Perceval et Karadoc. Ces derniers ont en effet éradiqué le Serpent Géant du Lac de l'Ombre. Arthur leur demande si le récit écrit par le prêtre leur convient, Karadoc a l'air plus que satisfait. Mais Perceval remet en cause un détail qu'a énoncé Père Blaise. En effet, ils n'étaient pas à bord d'un "frêle esquif". Arthur se demande bien sur quoi ils pouvaient être embarqués, mais Perceval va leur annoncer qu'ils sont restés au bord de l'eau. Le Roi est très surpris que le serpent soit venu les attaquer jusqu'au bord du lac. Mais cela n'a pas l'air de les choquer... Père Blaise et Arthur se regardent. Ce dernier demande alors aux deux chevaliers de montrer la taille du serpent. Perceval tend alors ses mains d'environ 50 cm. Mais Karadocrétrécie encore plus la taille. Père Blaise et Arthur se regardent une nouvelle fois, dépités. *** Perceval s'offusque : c'est justement les plus petits qui sont difficiles à attraper ! Karadoc insiste : ils se faufilent. Mais le Roi les arrête et leur explique qu'ils ont juste attrapé une anguille ; pendant que Père Blaise, tout en regardant ses feuilles, se demande comment il va bien pouvoir tourner ça. Arthur se fâche. Il emmet un doute sur le fait que les villageois aient soi-disant accueillis les chevaliers en héros. Pourtant ça a été le cas, car ces villageois sont infestés d'anguilles. Arthur hurle de plus belle car il estime qu'ils ne sont pas garde-pêche. Karadoc et Perceval l'avouent eux-mêmes : ils s'en étaient fait toute une histoire de ce serpent, ils ont été très surpris de le voir aussi petit. Père Blaise leur demande alors s'ils ont bien été au milieu du lac. Mais les deux compères n'ont pas vu l'intérêt d'y aller, car ils pensaient avoir attrapé le fameux serpent. Le Roi leur dit alors qu'il y avait peut-être un vrai serpent au milieu du lac. Mais Perceval ne comprend pas : il pensait en effet qu'il y avait un seul serpent géant, et pour eux ils l'ont trouvé. Père Blaise est vraiment ennuyé avec son récit, mais il pense que de toutes façons, les chevaliers vont y retourner. Cela pose problème, dans le sens où le lac est très loin, rien que 40 jours pour y aller... Arthur commence à comprendre pourquoi il ne les avaient pas vu pendant 3 mois. Le Roi est de plus en plus dépité : ils partent plusieurs mois en mission et ils reviennent avec une anguille ! Mais Perceval le coupe : ils n'ont pas ramené l'anguille, car ils l'ont laissé en trophée aux villageois, et qu'en plus ça sent mauvais pour le trajet. *** Dans le couloir, Karadoc et Perceval discutent avec Bohort. Perceval le prévient qu'ils ne sont pas de bonne humeur, mais Bohort est confiant, car il a une histoire fabuleuse à raconter. Mais Perceval insiste qu'il devrait tout de même se méfier, car ils étaient venus avec un serpent géant et des villageois. Bohort leur énumère avec quoi il est venu : une romance impossible, un dragon, etc... Perceval et Karadoc sont époustouflés, et Bohort est très fier de lui ! Les deux chevaliers proposent alors à Bohort de partir en mission avec lui, car à force de tuer des monstres, ils ont tendance à se reposer sur leur lauriers. Bohort finit pas faire une drôle de tête. Générique Bohort est assis en face du Roi et de Père Blaise. Ce dernier lit ce que Bohort vient de lui énoncer. Une histoire de dragon, de trésor, de héros... Bohort est très fier de lui, et Arthur le regarde avec fierté également. Il est très content du récit. Mais Bohort va juste demander à changer un détail, car Père Blaise a écrit que le dragon le regardait avec son "oeil pourpre". Il préfère en effet bleu profond. Arthur est surpris, car il avait dit que ses yeux étaient pourpres. Père Blaise ne s'inquiète pas car ils peuvent toujours tricher sur ce genre de détail. Mais il lui demande alors comment étaient ses yeux en vrai. Mais Bohort ne comprend pas pourquoi on lui demande cela, car il invente toujours toutes les histoires. En voix off, Bohort vient de comprendre que les récits doivent être vrais. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott

Perceval et Karadoc sont devant la porte de la Table Ronde quand Lancelot en sort.

Karadoc : Ca y est ?

Perceval : Ca s'est bien passé, ils sont contents ? Lancelot : Ben j'avais pas grand chose cette semaine... J'ai bien sauvé un vieux avec ses deux fils dans un incendie de forêt mais... Perceval : Et le Roi trouve pas ça bien ?

Lancelot : Ben disons que je l'ai habitué à mieux... Perceval : Ah ouais...

Karadoc : Nous ça va, on l'a habitué à rien du tout. Générique

Perceval et Karadoc racontent leur aventure au Roi et au père Blaise.

Blaise : Moi à la limite j'peux l'tourner comme ça, "embarqués sur frêle esquif, Perceval et Karadoc estoquèrent le Serpent géant du Lac de l'Ombre, et revinrent victorieux festoyer aux villages allentours". Les deux compèrent se regardent en souriant.

Arthur : Ca vous va, ça ?

Karadoc : Ah c'est pas mal ! Perceval : Le seul truc c'est qu'on était pas embarqués sur frêle esquif. Blaise : Ah bon. Et sur quoi alors ?

Perceval : Sur rien du tout, on est restés sur le bord, moi j'avais juste enlevé mes bottines. Karadoc : On avait de l'eau jusqu'aux genoux à peu près. Arthur : Mais... le Serpent géant il est venu vous attaquer juste au bord du lac ?

Perceval : Oui.

Arthur (mimant) : Dans ça d'eau ? Karadoc : A peu près oui.

Le Roi et le prêtre échangent un regard.

Arthur : Il était grand comment, à peu près, ce serpent géant ?

Perceval (mimant) : Oh, à vue de nez, il était grand comme ça...(mime environ 50 cm)

Karadoc lui fait mimer un peu moins.

***

Peu après...

Perceval : J'm'excuse mais c'est justement les ptits qui sont durs à attraper ! Karadoc : Ils s'faufilent. Arthur : En gros vous avez attrapé une anguille quoi.

Blaise : J'vois vraiment pas comment j'vais pouvoir tourner ça moi... Arthur : Et vous allez m'raconter que les villageois vous ont accueillis comme des héros ? Perceval : Ils sont infestés d'anguilles ! Quand on les attrape ça leur rend plutôt service !

Arthur s'énervant : Bon Dieu mais vous êtes pas gardes-pêches ! Karadoc : On a été un peu surpris.

Perceval : Nous on nous avait dit le Serpent géant... On s'en était fait toute une histoire ! Karadoc : On arrive au lac de l'Ombre, et on tombe là-dessus. Perceval : On a pris c'qu'y'avait. Blaise : Mais vous êtes allés au milieu du lac ?

Perceval : Y'avait pas besoin, puisqu'on est tombés sur le Serpent tout de suite ! Arthur : Mais y'avait ptet un vrai Serpent géant au milieu du lac ! Perceval : Vous voulez dire qu'il y aurait deux Serpents géants ? Arthur : Non. C'que j'veux dire c'est qu'à part les anguilles et la ptite friture, y'avait sûrement un Serpent géant, mais qu'y avait peu d'chances de tomber dessus à trois pieds du bord ! Blaise : Bon, en attendant, qu'est-ce que j'mets moi ? Arthur soupirant : Je sais pas, j'en sais rien. Blaise : Bon, toute façon vous allez y retourner ?

Perceval : Le truc c'est qu'le lac de l'Ombre, c'est plus haut que l'Ecosse ! Karadoc : 40 jours rien que pour y aller...

Perceval : Et pareil pour revenir !

Arthur : Attendez attendez... la fois où vous êtes partis 3 mois c'était pour ça ? Karadoc : Bah oui...

Perceval : La quête du Serpent géant du lac de l'Ombre. Le Roi et le prêtre ont l'air totalement désespéré. Arthur : Ils se barrent en mission 3 mois, et ils se barrent avec une anguille...

Perceval : Ah non l'anguille on l'a pas ramenée. Karadoc : On l'a offerte en trophée au villageois. Perceval : En plus ça pue les anguilles.

***

Peu après...

Les deux compères sortent dans le couloir et tombent sur Bohort.

Perceval : Eh ben, j'espère que vous avez un truc qui vaut le coup parce qu'ils sont pas de bonne humeur ! Karadoc : Nou on a pas fait sensation...

Bohort : Vous inquiétez pas, avec c'que j'leur amène, ils auront pas perdu leur journée ! Perceval : Méfiez vous, ils sont vraiment pas dans un bon jour.

Karadoc : Nous on s'est pointés avec un serpent géant, des villageois... Bohort : Alors moi je viens avec des combats contre des démons, un romance impossible, la trahison d'un frère et même un dragon. Perceval : Ouh la vache...

Karadoc : Carrément, un dragon ?

Bohort : Sensationnel garantit.

Perceval : On devrait partir en mission avec vous un de ces jours !

Karadoc : Partager nos expériences.

Perceval : Nous maintenant , à force de terrasser des monstres et des démons...

Karadoc : Ouais c'est vrai qu'on a un peu tendance à se reposer sur nos lauriers... Générique fin

Bohort vient de finir son récit. Le prêtre relit ce qu'il a écrit. Blaise : "... Alors que le grand dragon rouge abandonnait son trésor aux mains du héros, et que la pupille de son oeil pourpre lançait des éclairs de rage tout autour de lui." Arthur : Pas mal ça.

Bohort : Son oeil pourpre, c'est bien, mais bleu profond ça peut être pas mal aussi... Arthur : Bleu profond ?

Blaise : Non mais ça on peut toujours tricher, mais... En vrai, il était comment?

Bohort : Comment, en vrai ?

Le Roi et Blaise le regardent, interloqués.

Voix Off Bohort : Attendez... Il faut qu'ça soit vrai tout c'qu'on dit, là ? Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott