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Français Authentique - Eric, 10 phrases à connaître pour parler comme un Français

10 phrases à connaître pour parler comme un Français

Salut !

Quand on apprend une langue, on cherche souvent à avoir une bonne grammaire, une bonne

conjugaison, un bon vocabulaire. C'est très bien parce que c'est super important, bien sûr,

mais quand on veut parler comme un natif, souvent ça ne suffit pas. Les Français utilisent beaucoup

d'expressions idiomatiques, beaucoup d'argots, que tu dois au moins comprendre et peut-être

même maîtriser pour t'exprimer comme un francophone.

On va voir 10 expressions de ce type dans la vidéo d'aujourd'hui.

Pour être sûr que tu maîtrises bien les

expressions que nous avons vues aujourd'hui, je te propose de jeter un œil dans le premier

lien. C'est un quiz. Évidemment, regarde la vidéo auparavant, mais c'est un quiz qui te permettra

de tester tes connaissances et de tester ta compréhension de la vidéo d'aujourd'hui.

En français, on a plein d'expressions très sympas, des expressions un peu particulières,

souvent du genre « ne pas être né de la dernière pluie », « il ne faut pas pousser mémé dans les

orties », « les carottes sont cuites » etc. Tu trouveras plein d'expressions de ce type dans

mon podcast du dimanche, le podcast de Français Authentique, dans mon livre 301 expressions pour

parler comme les Français. J'aime expliquer un petit peu ces expressions françaises amusantes.

Mais il y a d'autres expressions que les Français utilisent tous les jours, vraiment, que les natifs

utilisent tous les jours, et qui ne sont pas des expressions de ce type, des expressions un peu

élaborées comme celles que je viens de citer. Ce sont juste parfois des locutions, des petits

morceaux de phrase ou des expressions un peu plus générales. C'est ce qu'on va voir aujourd'hui,

parce que parfois ces petites expressions ou ces petits bouts de phrase, morceaux de phrase,

eh bien ils posent problème aux non-natifs, ils posent problème au niveau de la compréhension,

au niveau de l'expression également. On en avait vu 13 dans une vidéo précédente.

Je t'encourage à revoir cette vidéo, elle a été très populaire. Et aujourd'hui,

on va voir 10 phrases supplémentaires. Comme je te disais, parfois, ce ne sont

pas de longues expressions ou de longues phrases hein, ce sont juste un petit groupe de mots et

c'est ce que je te propose justement en numéro 1. Numéro 1, c'est « y a ». Tu sais que les Français

adorent faire des contractions, surtout à l'oral, ils aiment prendre un ensemble de mots et les

comprimer. Et « y a », c'est ce que beaucoup de Français disent à l'oral pour dire « il y a ».

Au lieu de dire « il y a », ils disent « y a ». « Il y a », a plusieurs sens, je te renvoie à

la vidéo « 7 expressions pour parler du temps qui passe », on en a parlé, on peut utiliser « il y a

» pour montrer que quelque chose existe ou ça peut exprimer une durée écoulée.

« Y a », tu peux l'entendre dans un contexte familier mais aussi parfois dans un contexte

courant, dans un français courant. Ce n'est pas du français soutenu, clairement, mais en tout cas,

parfois dans un cadre courant, tu peux entendre « y a » au lieu de « il y a ».

Donc, comprendre ça, ça t'aidera à mieux comprendre les natifs. Et si toi,

tu veux le comprimer, « il y a » en « y a » à l'oral, sache que c'est tout à fait OK,

c'est tout à fait possible de le faire dans le langage courant ou familier. Tu peux entendre

quelqu'un qui dit : « Hé ! T'as pas vu mon téléphone ? Je l'avais posé sur la table y

a deux minutes ». Tu peux entendre un enfant qui dit : « Je m'ennuie un peu pendant les

vacances. Y a pas grand-chose à faire chez moi ». Deuxièmement, encore une fois, ici, c'est un mot

seulement, c'est un mot, le mot « quoi ». Tu connais très certainement ce mot hein, le mot

« quoi » est très répandu, mais tu as peut-être remarqué que parfois les Français l'utilisaient

en fin de phrase. Ils ajoutent à la fin d'une phrase, ils ajoutent le mot « quoi ». Tu t'es

peut-être déjà demandé à quoi ça servait en fait. Ce qu'il faut déjà comprendre, c'est que les

Français le font ou utilisent ce mot « quoi » à la fin d'une phrase plutôt dans le langage familier.

Donc, dans le langage formel tu n'entendras pas ça, mais dans une discussion familière,

les Français peuvent ajouter un « quoi ». Ils s'en servent pour accentuer une phrase, pour insister

sur un point. Ça peut aussi être utilisé pour montrer que ce qu'on vient de dire est évident.

Premier exemple : « Cette année, elle a eu une augmentation de salaire. Elle s'est mariée et

elle a acheté une super maison. C'était une année réussie quoi. » Donc tu vois, le quoi, ici, il

n'apporte rien de particulier. On peut se dire « mais pourquoi on ajoute le quoi ? ».

Le « quoi »,

il montre ben c'est évident. C'est évident que l'année était réussie, puisqu'il lui est arrivé

plein de belles choses. Donc, le « quoi » ici, il souligne que c'est évident, que c'est clair.

Un autre exemple : « Il a insisté pour m'aider avec ma voiture, mais c'était vraiment pas la

peine quoi. » Le fait de rajouter le « quoi », ça montre que ce n'était absolument pas nécessaire.

Donc le « quoi », souvent, il est quand même utilisé pour insister sur ce qu'on vient de dire.

Troisièmement, c'est « fin ». Ça n'a rien avoir avec la fin d'une histoire ou la fin de quelque

chose, qui marque que cette chose est terminée. Encore une fois, il s'agit d'une abréviation,

c'est le mot « enfin ». On ne dit pas le « en », on dit juste « fin » pour dire « enfin ».

« Enfin », ça a plusieurs sens. Ça peut servir à rectifier quelque chose, à corriger ce qu'on

vient de dire.

On dit quelque chose, on s'aperçoit de notre erreur, on dit « enfin » ou « fin ». Et

donc, ça nous permet de corriger ce qu'on vient de dire. Parfois, c'est utilisé comme une sorte

de mot de remplissage, c'est-à-dire c'est un mot qui ne sert à rien, mais comme on n'aime pas

le silence, on l'ajoute dans la phrase. Souvent, c'est utilisé en cas d'hésitation, quand on n'est

pas sûr. On veut réfléchir, gagner du temps. Pour découvrir ce type de mot de remplissage,

tu peux voir ma vidéo qui s'appelle « 8 mots de remplissage que les Français utilisent

tout le temps ». On te met le lien dans la description et dans le « i » comme info.

On va voir quelques exemples : Elle a les cheveux bruns. Fin,

ils sont plutôt châtains. Ici, on rectifie. On s'est trompé, on corrige notre erreur.

Un autre exemple, ce serait : « Elle a les cheveux bruns. Fin, je crois. » Ici,

le « fin » ou le « enfin », ça montre qu'on hésite, on n'est pas sûr. C'est très courant

et c'est bien sûr un peu familier. On va voir d'autres exemples : « C'était pas de sa faute.

Fin, pas vraiment. », « enfin » de milieu de phrase, on l'a coupé, on dit « fin ».

Quatrièmement, « enfin bref ». On l'utilise pour dire « en résumé », surtout quand c'est en fin de

phrase. Parfois, on l'utilise quand on a dévié d'un sujet principal, on parlait d'un sujet et

on a fait une parenthèse, on a dévié. On utilise le « enfin bref » pour revenir au sujet initial.

Par exemple : « Son mari est arrivé en retard. Il a plu toute la journée et quelqu'un a fait tomber

son gâteau d'anniversaire au sol. Enfin bref, c'était un vrai cauchemar. » « Enfin bref », ici,

utilisé plutôt en fin de phrase, en fin de discours, ça montre « en résumé », ça exprime

le fait de dire « en résumé ». Un autre exemple, quelqu'un te dit : « Je suis allé

voir un film au cinéma, c'était pas terrible. Enfin bref, je ne te raconte pas les détails,

mais je ne te recommande pas d'y aller ». Cinquièmement, « c'est mon truc » ou « c'est

pas mon truc ». Bien sûr, on peut l'utiliser avec n'importe quel possessif : c'est pas son truc,

c'est pas leur truc. De façon standard, voire familière, quand on dit « c'est pas mon truc »,

ça veut dire « je n'aime pas ça ». Si on dit « c'est mon truc », ça

veut dire « j'aime ça » tout simplement. Par exemple, quelqu'un peut te dire : « J'étais

invité à une soirée salsa, c'est vraiment pas mon truc. C'est le tien, je crois ». La personne

qui dit ça, elle te dit : « Je n'aime pas la salsa, je n'aime pas danser la salsa,

mais il me semble que toi tu aimes bien. Ce n'est pas mon truc, c'est ton truc ».

Tu peux dire de quelqu'un : « Cette personne adore la musique. On voit bien que c'est son truc ».

Sixièmement, « c'est pas faux ». C'est une façon de dire finalement que c'est vrai, j'approuve, je

suis d'accord. Parfois, les Français contractent et disent « pas faux ». C'est un peu familier,

mais ce n'est pas grossier ni déplacé, donc pas besoin de prendre de précautions

particulières pour l'utiliser, si ce n'est ne pas l'utiliser dans un cadre formel, bien sûr.

Par exemple : « Il risque de pleuvoir ce soir, il vaut mieux rester à la maison. » Quelqu'un

répond : « C'est pas faux ». Ça veut dire c'est vrai, je suis d'accord, j'approuve. Imagine,

tu vas au restaurant avec des amis et en sortant, tu dis : « Waouh ! C'était pas terrible, ce resto

hein ». Et un de tes amis dit : « C'est pas faux ». Il dit ça en fait pour confirmer, pour dire

qu'il est d'accord avec toi. Il aurait très bien pu dire « c'est vrai », mais il dit « c'est pas

faux ». C'est un moyen un peu plus familier de dire « c'est vrai, je suis d'accord ».

Prochaine expression, « faut voir ». « Faut voir », c'est utilisé quand on parle d'une

chose mais qu'on n'est pas trop sûr de ce qu'on veut. On indique qu'on aimerait

réfléchir un peu. C'est une façon très courante et très utilisée de dire qu'on hésite au sujet

de quelque chose. Pour ça, on dit « faut voir ». Par exemple, si quelqu'un te dit : « Tu préfères

sortir ce soir ou rester à la maison ? » Tu peux répondre : « Faut voir,

ils annoncent quel temps ? ».

Ca montre je ne suis pas sûr, j'hésite. Donc, on va réfléchir

un peu. Et pour réfléchir, pour me décider, j'ai besoin de savoir quel temps il va faire.

Un autre exemple, au travail, quelqu'un dit : « Je ne sais pas si on peut déplacer la réunion

prévue demain, faut voir avec le directeur ». Ça veut dire, il faut attendre de voir ce

qu'en pense le directeur, faut voir. Huitièmement, « c'est pas tout ça,

mais... ». C'est une façon de dire « bref », de recadrer une discussion. On l'utilise souvent pour

dire qu'on aimerait partir ou qu'on aimerait arrêter, stopper une conversation, stopper

une discussion. Et il faut faire attention en l'utilisant parce que la personne, si on le fait

de façon trop directe, la personne peut penser qu'on en a marre de parler avec elle ou qu'on

n'est pas intéressé par la discussion. Il faut être prudent en utilisant ce type d'expressions.

Imagine, tu es en train de parler avec quelqu'un, vous parlez de plein de choses différentes,

et tu dis : « Bon, c'est pas tout ça, mais je dois y aller ». Ou alors, tu peux entendre : « Bon,

c'est pas tout ça, mais j'ai un rendez-vous important. Salut !

» La personne qui dit ça,

encore une fois, met fin à la discussion, arrête la discussion qui était en cours

parce qu'elle doit partir, elle doit s'en aller. Neuvièmement, c'est une question : « Comment ça

se fait ? », question très courante chez les francophones. Parfois,

c'est difficile pour les non-natifs de comprendre ce qu'un Français veut dire, quand il pose cette

question. Parce qu'on peut comprendre le sens de chaque mot. Comment ça se fait ? Mais ne

pas comprendre ce que le francophone demande en fait. C'est presque la même chose que «

pourquoi ». Comment ça se fait ? Pourquoi ? Par exemple, tu pensais qu'un de tes amis

serait à une soirée et quand tu arrives, il n'est pas là. Tu dis : « Mais comment ça se fait qu'il

est pas venu ? » C'est presque la même chose que « pourquoi il n'est pas venu ? » Tu veux comprendre

la raison pour laquelle il n'est pas venu. Ou encore, il y avait un match de tennis de prévu,

il a été annulé. Et toi, tu demandes, tu te poses la question « pourquoi ? », tu dis : « Comment

ça se fait que le match a été annulé ? » Et enfin, dernière expression pour aujourd'hui,

« y a pire ».

Tu retrouves ici le « y a » qu'on a vu tout au début de la vidéo,

qui veut dire « il y a ». « Y a pire », ça veut dire « il y a pire ». « Pire », c'est le contraire

de « mieux », c'est-à-dire moins bien. On utilise souvent cette expression pour relativiser quelque

chose, dire : « OK. Ce qu'il nous arrive, c'est pas positif, on aura préféré que ça n'arrive pas,

mais il y a des choses plus graves dans la vie ». Pour dire ça, on dit : « y a pire ».

Par exemple, tu es à la gare et tu n'as pas de chance, ton train est annulé. Tu dis : « Bon,

le train est annulé, mais y a pire ». Ça veut dire ce n'est pas si grave, il y a des choses

plus graves dans la vie. Un autre exemple : « Bon, le repas que j'ai servi était un peu brûlé,

mais c'était mangeable quand même. Y a pire. » Parfois, « y a pire », on l'utilise d'une façon

ironique pour montrer que ce qu'il nous arrive est vraiment top. Donc là, on utilise un peu

les sentiments, on manie l'ironie pour dire que non seulement ce n'est pas négatif ce qu'il nous

arrive, mais c'est très positif. On éprouve beaucoup de gratitude pour quelque chose,

on est très content que quelque chose arrive. Par exemple, tu peux entendre quelqu'un qui

dit : « Ton mari t'emmènes en voyage pour votre anniversaire de mariage,

y a pire ».

Ici, le « y a pire » ne montre pas que la situation est négative, bien sûr,

mais au contraire, ça montre que ce qu'il nous arrive est super, c'est super positif et on a

de la chance finalement que ça nous arrive. Donc, voilà pour aujourd'hui. Je te rappelle

brièvement les 10 expressions que nous avons vues pour t'exprimer comme un francophone,

pour parler comme un Français. On a vu « y a »,

on a vu « quoi », « fin »,

« enfin bref », « c'est mon truc »,

« c'est pas faux », « faut voir »,

« c'est pas tout ça, mais... », « comment ça se fait »,

« y a pire ».

J'espère que ça t'a plu. N'oublie pas de faire

le quiz pour voir si tu as bien tout retenu, si tu as bien tout compris. Encore une fois, c'est du

contenu super pertinent pour ceux qui souhaitent comprendre vraiment tous les Français ou qui

souhaitent s'exprimer comme des francophones. Donc, prends bien le temps d'étudier ça avec

précision, regarde la vidéo de nouveau et surtout fait le quiz pour voir si tu as tout compris.

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d'autres expressions ou morceaux de phrase qui te posent problème, n'hésite pas à nous

le dire en commentaire, on prendra ça dans notre longue liste de sujets à traiter.

Merci de nous avoir suivis. À très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !


10 phrases à connaître pour parler comme un Français 10 phrases to speak like a Frenchman フランス人のように話すために知っておくべき10のフレーズ

Salut !

Quand on apprend une langue, on cherche  souvent à avoir une bonne grammaire, une bonne

conjugaison, un bon vocabulaire. C'est très  bien parce que c'est super important, bien sûr,

mais quand on veut parler comme un natif, souvent  ça ne suffit pas. Les Français utilisent beaucoup

d'expressions idiomatiques, beaucoup d'argots,  que tu dois au moins comprendre et peut-être

même maîtriser pour t'exprimer comme un  francophone.

On va voir 10 expressions de ce type dans la vidéo d'aujourd'hui.

Pour être sûr que tu maîtrises bien les

expressions que nous avons vues aujourd'hui,  je te propose de jeter un œil dans le premier

lien. C'est un quiz. Évidemment, regarde la vidéo  auparavant, mais c'est un quiz qui te permettra

de tester tes connaissances et de tester  ta compréhension de la vidéo d'aujourd'hui.

En français, on a plein d'expressions très  sympas, des expressions un peu particulières,

souvent du genre « ne pas être né de la dernière  pluie », « il ne faut pas pousser mémé dans les

orties », « les carottes sont cuites » etc. Tu  trouveras plein d'expressions de ce type dans

mon podcast du dimanche, le podcast de Français  Authentique, dans mon livre 301 expressions pour

parler comme les Français. J'aime expliquer un  petit peu ces expressions françaises amusantes.

Mais il y a d'autres expressions que les Français  utilisent tous les jours, vraiment, que les natifs

utilisent tous les jours, et qui ne sont pas des  expressions de ce type, des expressions un peu

élaborées comme celles que je viens de citer. Ce sont juste parfois des locutions, des petits

morceaux de phrase ou des expressions un peu plus  générales. C'est ce qu'on va voir aujourd'hui,

parce que parfois ces petites expressions ou  ces petits bouts de phrase, morceaux de phrase,

eh bien ils posent problème aux non-natifs, ils  posent problème au niveau de la compréhension,

au niveau de l'expression également. On en avait vu 13 dans une vidéo précédente.

Je t'encourage à revoir cette vidéo, elle  a été très populaire. Et aujourd'hui,

on va voir 10 phrases supplémentaires. Comme je te disais, parfois, ce ne sont

pas de longues expressions ou de longues phrases  hein, ce sont juste un petit groupe de mots et

c'est ce que je te propose justement en numéro 1. Numéro 1, c'est « y a ». Tu sais que les Français

adorent faire des contractions, surtout à l'oral,  ils aiment prendre un ensemble de mots et les

comprimer. Et « y a », c'est ce que beaucoup de  Français disent à l'oral pour dire « il y a ».

Au lieu de dire « il y a », ils disent « y a ». « Il y a », a plusieurs sens, je te renvoie à

la vidéo « 7 expressions pour parler du temps qui  passe », on en a parlé, on peut utiliser « il y a

» pour montrer que quelque chose existe  ou ça peut exprimer une durée écoulée.

« Y a », tu peux l'entendre dans un contexte  familier mais aussi parfois dans un contexte

courant, dans un français courant. Ce n'est pas  du français soutenu, clairement, mais en tout cas,

parfois dans un cadre courant, tu peux  entendre « y a » au lieu de « il y a ».

Donc, comprendre ça, ça t'aidera à  mieux comprendre les natifs. Et si toi,

tu veux le comprimer, « il y a » en « y a  » à l'oral, sache que c'est tout à fait OK,

c'est tout à fait possible de le faire dans le  langage courant ou familier. Tu peux entendre

quelqu'un qui dit : « Hé ! T'as pas vu mon  téléphone ? Je l'avais posé sur la table y

a deux minutes ». Tu peux entendre un enfant  qui dit : « Je m'ennuie un peu pendant les

vacances. Y a pas grand-chose à faire chez moi ». Deuxièmement, encore une fois, ici, c'est un mot

seulement, c'est un mot, le mot « quoi ». Tu  connais très certainement ce mot hein, le mot

« quoi » est très répandu, mais tu as peut-être  remarqué que parfois les Français l'utilisaient

en fin de phrase. Ils ajoutent à la fin d'une  phrase, ils ajoutent le mot « quoi ». Tu t'es

peut-être déjà demandé à quoi ça servait en fait. Ce qu'il faut déjà comprendre, c'est que les

Français le font ou utilisent ce mot « quoi » à la  fin d'une phrase plutôt dans le langage familier.

Donc, dans le langage formel tu n'entendras  pas ça, mais dans une discussion familière,

les Français peuvent ajouter un « quoi ». Ils s'en  servent pour accentuer une phrase, pour insister

sur un point. Ça peut aussi être utilisé pour  montrer que ce qu'on vient de dire est évident.

Premier exemple : « Cette année, elle a eu une  augmentation de salaire. Elle s'est mariée et

elle a acheté une super maison. C'était une année  réussie quoi. » Donc tu vois, le quoi, ici, il

n'apporte rien de particulier. On peut se dire «  mais pourquoi on ajoute le quoi ? ».

Le « quoi »,

il montre ben c'est évident. C'est évident que  l'année était réussie, puisqu'il lui est arrivé

plein de belles choses. Donc, le « quoi » ici,  il souligne que c'est évident, que c'est clair.

Un autre exemple : « Il a insisté pour m'aider  avec ma voiture, mais c'était vraiment pas la

peine quoi. » Le fait de rajouter le « quoi », ça  montre que ce n'était absolument pas nécessaire.

Donc le « quoi », souvent, il est quand même  utilisé pour insister sur ce qu'on vient de dire.

Troisièmement, c'est « fin ». Ça n'a rien avoir  avec la fin d'une histoire ou la fin de quelque

chose, qui marque que cette chose est terminée. Encore une fois, il s'agit d'une abréviation,

c'est le mot « enfin ». On ne dit pas le « en  », on dit juste « fin » pour dire « enfin ».

« Enfin », ça a plusieurs sens. Ça peut servir  à rectifier quelque chose, à corriger ce qu'on

vient de dire.

On dit quelque chose, on s'aperçoit  de notre erreur, on dit « enfin » ou « fin ». Et

donc, ça nous permet de corriger ce qu'on vient  de dire. Parfois, c'est utilisé comme une sorte

de mot de remplissage, c'est-à-dire c'est un  mot qui ne sert à rien, mais comme on n'aime pas

le silence, on l'ajoute dans la phrase. Souvent,  c'est utilisé en cas d'hésitation, quand on n'est

pas sûr. On veut réfléchir, gagner du temps. Pour découvrir ce type de mot de remplissage,

tu peux voir ma vidéo qui s'appelle « 8 mots  de remplissage que les Français utilisent

tout le temps ». On te met le lien dans la  description et dans le « i » comme info.

On va voir quelques exemples :  Elle a les cheveux bruns. Fin,

ils sont plutôt châtains. Ici, on rectifie. On s'est trompé, on corrige notre erreur.

Un autre exemple, ce serait : « Elle a  les cheveux bruns. Fin, je crois. » Ici,

le « fin » ou le « enfin », ça montre qu'on  hésite, on n'est pas sûr. C'est très courant

et c'est bien sûr un peu familier. On va voir  d'autres exemples : « C'était pas de sa faute.

Fin, pas vraiment. », « enfin » de milieu  de phrase, on l'a coupé, on dit « fin ».

Quatrièmement, « enfin bref ». On l'utilise pour  dire « en résumé », surtout quand c'est en fin de

phrase. Parfois, on l'utilise quand on a dévié  d'un sujet principal, on parlait d'un sujet et

on a fait une parenthèse, on a dévié. On utilise  le « enfin bref » pour revenir au sujet initial.

Par exemple : « Son mari est arrivé en retard. Il  a plu toute la journée et quelqu'un a fait tomber

son gâteau d'anniversaire au sol. Enfin bref,  c'était un vrai cauchemar. » « Enfin bref », ici,

utilisé plutôt en fin de phrase, en fin de  discours, ça montre « en résumé », ça exprime

le fait de dire « en résumé ». Un autre  exemple, quelqu'un te dit : « Je suis allé

voir un film au cinéma, c'était pas terrible. Enfin bref, je ne te raconte pas les détails,

mais je ne te recommande pas d'y aller ». Cinquièmement, « c'est mon truc » ou « c'est

pas mon truc ». Bien sûr, on peut l'utiliser avec  n'importe quel possessif : c'est pas son truc,

c'est pas leur truc. De façon standard, voire  familière, quand on dit « c'est pas mon truc »,

ça veut dire « je n'aime pas ça ». Si on dit « c'est mon truc », ça

veut dire « j'aime ça » tout simplement. Par exemple, quelqu'un peut te dire : « J'étais

invité à une soirée salsa, c'est vraiment pas  mon truc. C'est le tien, je crois ». La personne

qui dit ça, elle te dit : « Je n'aime pas  la salsa, je n'aime pas danser la salsa,

mais il me semble que toi tu aimes bien. Ce n'est pas mon truc, c'est ton truc ».

Tu peux dire de quelqu'un : « Cette personne adore  la musique. On voit bien que c'est son truc ».

Sixièmement, « c'est pas faux ». C'est une façon  de dire finalement que c'est vrai, j'approuve, je

suis d'accord. Parfois, les Français contractent  et disent « pas faux ». C'est un peu familier,

mais ce n'est pas grossier ni déplacé,  donc pas besoin de prendre de précautions

particulières pour l'utiliser, si ce n'est ne  pas l'utiliser dans un cadre formel, bien sûr.

Par exemple : « Il risque de pleuvoir ce soir,  il vaut mieux rester à la maison. » Quelqu'un

répond : « C'est pas faux ». Ça veut dire c'est  vrai, je suis d'accord, j'approuve. Imagine,

tu vas au restaurant avec des amis et en sortant,  tu dis : « Waouh ! C'était pas terrible, ce resto

hein ». Et un de tes amis dit : « C'est pas faux  ». Il dit ça en fait pour confirmer, pour dire

qu'il est d'accord avec toi. Il aurait très bien  pu dire « c'est vrai », mais il dit « c'est pas

faux ». C'est un moyen un peu plus familier  de dire « c'est vrai, je suis d'accord ».

Prochaine expression, « faut voir ». « Faut  voir », c'est utilisé quand on parle d'une

chose mais qu'on n'est pas trop sûr de  ce qu'on veut. On indique qu'on aimerait

réfléchir un peu. C'est une façon très courante  et très utilisée de dire qu'on hésite au sujet

de quelque chose. Pour ça, on dit « faut voir ». Par exemple, si quelqu'un te dit : « Tu préfères

sortir ce soir ou rester à la maison  ? » Tu peux répondre : « Faut voir,

ils annoncent quel temps ? ».

Ca montre je ne  suis pas sûr, j'hésite. Donc, on va réfléchir

un peu. Et pour réfléchir, pour me décider,  j'ai besoin de savoir quel temps il va faire.

Un autre exemple, au travail, quelqu'un dit :  « Je ne sais pas si on peut déplacer la réunion

prévue demain, faut voir avec le directeur  ». Ça veut dire, il faut attendre de voir ce

qu'en pense le directeur, faut voir. Huitièmement, « c'est pas tout ça,

mais... ». C'est une façon de dire « bref », de  recadrer une discussion. On l'utilise souvent pour

dire qu'on aimerait partir ou qu'on aimerait  arrêter, stopper une conversation, stopper

une discussion. Et il faut faire attention en  l'utilisant parce que la personne, si on le fait

de façon trop directe, la personne peut penser  qu'on en a marre de parler avec elle ou qu'on

n'est pas intéressé par la discussion. Il faut  être prudent en utilisant ce type d'expressions.

Imagine, tu es en train de parler avec quelqu'un,  vous parlez de plein de choses différentes,

et tu dis : « Bon, c'est pas tout ça, mais je dois  y aller ». Ou alors, tu peux entendre : « Bon,

c'est pas tout ça, mais j'ai un rendez-vous  important. Salut !

» La personne qui dit ça,

encore une fois, met fin à la discussion,  arrête la discussion qui était en cours

parce qu'elle doit partir, elle doit s'en aller. Neuvièmement, c'est une question : « Comment ça

se fait ? », question très courante  chez les francophones. Parfois,

c'est difficile pour les non-natifs de comprendre  ce qu'un Français veut dire, quand il pose cette

question. Parce qu'on peut comprendre le sens  de chaque mot. Comment ça se fait ? Mais ne

pas comprendre ce que le francophone demande  en fait. C'est presque la même chose que «

pourquoi ». Comment ça se fait ? Pourquoi ? Par exemple, tu pensais qu'un de tes amis

serait à une soirée et quand tu arrives, il n'est  pas là. Tu dis : « Mais comment ça se fait qu'il

est pas venu ? » C'est presque la même chose que «  pourquoi il n'est pas venu ? » Tu veux comprendre

la raison pour laquelle il n'est pas venu. Ou  encore, il y avait un match de tennis de prévu,

il a été annulé. Et toi, tu demandes, tu te poses  la question « pourquoi ? », tu dis : « Comment

ça se fait que le match a été annulé ? » Et enfin, dernière expression pour aujourd'hui,

« y a pire ».

Tu retrouves ici le « y a  » qu'on a vu tout au début de la vidéo,

qui veut dire « il y a ». « Y a pire », ça veut  dire « il y a pire ». « Pire », c'est le contraire

de « mieux », c'est-à-dire moins bien. On utilise  souvent cette expression pour relativiser quelque

chose, dire : « OK. Ce qu'il nous arrive, c'est  pas positif, on aura préféré que ça n'arrive pas,

mais il y a des choses plus graves dans la  vie ». Pour dire ça, on dit : « y a pire ».

Par exemple, tu es à la gare et tu n'as pas de  chance, ton train est annulé. Tu dis : « Bon,

le train est annulé, mais y a pire ». Ça veut  dire ce n'est pas si grave, il y a des choses

plus graves dans la vie. Un autre exemple : «  Bon, le repas que j'ai servi était un peu brûlé,

mais c'était mangeable quand même. Y a pire. » Parfois, « y a pire », on l'utilise d'une façon

ironique pour montrer que ce qu'il nous arrive  est vraiment top. Donc là, on utilise un peu

les sentiments, on manie l'ironie pour dire que  non seulement ce n'est pas négatif ce qu'il nous

arrive, mais c'est très positif. On éprouve  beaucoup de gratitude pour quelque chose,

on est très content que quelque chose arrive. Par exemple, tu peux entendre quelqu'un qui

dit : « Ton mari t'emmènes en voyage  pour votre anniversaire de mariage,

y a pire ».

Ici, le « y a pire » ne montre  pas que la situation est négative, bien sûr,

mais au contraire, ça montre que ce qu'il nous  arrive est super, c'est super positif et on a

de la chance finalement que ça nous arrive. Donc, voilà pour aujourd'hui. Je te rappelle

brièvement les 10 expressions que nous avons  vues pour t'exprimer comme un francophone,

pour parler comme un Français. On a vu « y a »,

on a vu « quoi », « fin »,

« enfin bref », « c'est mon truc »,

« c'est pas faux », « faut voir »,

« c'est pas tout ça, mais... », « comment ça se fait »,

« y a pire ».

J'espère que ça t'a plu. N'oublie pas de faire

le quiz pour voir si tu as bien tout retenu, si  tu as bien tout compris. Encore une fois, c'est du

contenu super pertinent pour ceux qui souhaitent  comprendre vraiment tous les Français ou qui

souhaitent s'exprimer comme des francophones. Donc, prends bien le temps d'étudier ça avec

précision, regarde la vidéo de nouveau et surtout  fait le quiz pour voir si tu as tout compris.

Laisse un petit J'aime si ça t'a aidé,  ça fait toujours plaisir. Abonne-toi à

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d'autres expressions ou morceaux de phrase  qui te posent problème, n'hésite pas à nous

le dire en commentaire, on prendra ça dans  notre longue liste de sujets à traiter.

Merci de nous avoir suivis. À très bientôt pour du  nouveau contenu en français authentique. Salut !