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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 10/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 10/08/2021 20h00 GMT

RFI, toujours là pour vous informer ! Il est 22 heures ici, à Paris, 20 heures en temps universel.

Sébastien Duhamel : Et soyez les bienvenus pour votre Journal en français facile. Avec moi pour le présenter ce soir Sylvie Berruet. Bonsoir !

Sylvie Berruet : Bonsoir Sébastien, bonsoir à tous !

SD : À la Une ce soir, les talibans qui progressent sur le terrain afghan. Ils ont pris le contrôle aujourd'hui de deux nouvelles capitales provinciales.

SB : Aux États-Unis, le grand plan de Joe Biden pour les infrastructures a été adopté au Sénat. Il doit passer l'étape de la Chambre des représentants et cela s'annonce plus difficile.

SD : Dans la page Covid, nous irons en Thaïlande. Le pays est mis à genoux par le nombre de décès. Il devient très difficile de trouver de la place pour conserver dignement les morts.

SB : Et puis la saga Lionel Messi. La star argentine est arrivée aujourd'hui à Paris. Il rejoint officiellement le PSG, pour le plus grand bonheur des supporters.

-----

SB : Toujours le bruit des bombes et des combats en Afghanistan.

SD : Les talibans poursuivent leur avancée sur le terrain. Dernières prises aujourd'hui après de brefs combats, la ville de Farah, dans l'ouest, et la capitale de Baghlan, à 200 kilomètres au nord de la capitale Kaboul. Désormais, la pression se concentre autour de Mazar-i-Sharif, la plus grande ville du nord afghan, ainsi que sur une dizaine d'autres capitales. Les talibans contrôlent désormais plus de 60% du territoire, et de nombreuses voix réclament un cessez-le-feu immédiat. Les précisions de Jelena Tomic.

Après s'être emparé en plus de trois mois de vastes portions rurales d'Afghanistan, puis de postes frontières clés, les talibans avancent à un rythme effréné et contrôlent depuis vendredi sept capitales provinciales, dont cinq au nord du pays, une région pourtant traditionnellement opposée aux talibans. Après Taloqan, Sari Pol, Sheberghan et Kunduz, les insurgés ont envahi, lundi, Aybak et Farah, ce mardi, dans l'ouest du pays, région frontalière de l'Iran. Vendredi dernier, c'est la capitale de Nimruz, Zaranj, qui est tombé sous leur contrôle. Les combats se concentrent désormais autour de Mazar-i-Sharif, la plus grande ville du nord, dont la prise porterait un coup dévastateur au gouvernement d'Ashraf Ghani. Autres capitales dans le viseur des talibans, celles du Helmand et de Kandahar au sud. En attendant les combats ont fait en dix jours plus de 4 000 blessés par armes, selon le CICR qui a lancé un appel, tout comme la Haute-Commissaire des droits humains de l'ONU, Michelle Bachelet, à un cessez le feu immédiat.

SD : Explications de Jelena Tomic.

SB : Et à noter Sébastien, qu'une huitième capitale provinciale est tombée ce soir aux mains des talibans.

SD : Il s'agit de la ville de Pul-e Khumri, 200 kilomètres au nord de Kaboul également. À l'échelle du pays, depuis le début de l'année, plus de 350 000 personnes ont déjà été déplacées à cause des combats, selon l'Organisation internationale pour les migrations. Aujourd'hui une réunion internationale s'est tenue au Qatar, pour des discussions qui semblent au point mort. La Russie de son côté, annonce la fin de de ses exercices militaires, menés près de la frontière afghane avec le Tadjikistan.

SB : Aux États-Unis, le plan pour les infrastructures de Joe Biden vient d'être adopté par le Sénat.

SD : Les infrastructures, ce sont tous les équipements, toutes les installations nécessaires à la vie en société. Et il s'agit ici d'un accord rare entre les démocrates et les républicains. Ce plan est présenté comme un « New Deal vert ». Il prévoit plus de 1 000 milliards de dollars d'investissements sur huit ans, pour moderniser les infrastructures donc et aller vers les énergies dites propres, les énergies non polluantes. Myriam Berber.

Ce plan prévoit 550 milliards de dollars de nouvelles dépenses fédérales. Mais il atteint, au total, 1 200 milliards de dollars, si l'on prend en compte, la réorientation d'autres financements publics existants. Son objectif : réparer les routes, les ponts et les voies ferrées laissées à l'abandon depuis des années. Des investissements seront également consacrés à l'internet haut débit, à la rénovation des circuits d'eau potable et à la construction de bornes de recharge pour véhicules électriques. Ce plan vise, en effet, à accélérer la transition écologique du pays. Joe Biden compte créer des millions d'emplois pour relancer une économie affaiblie par la crise sanitaire. Adopté par le Sénat, l'avenir est plus incertain, à la Chambre des représentants, contrôlé par le parti présidentiel. La faute à de nombreux tiraillements entre l'aile gauche démocrate et les centristes. L'aile gauche démocrate voudrait, en effet, liée l'adoption de ce plan infrastructures, à un autre projet consacré à la santé, à l'éducation et à la petite enfance.

SD : Les explications de Myriam Berber.

SB : En Allemagne, après les terribles inondations du mois dernier, dans l'ouest, il faut désormais de l'argent pour réparer.

SD : Et le gouvernement allemand prévoit 30 milliards d'euros pour la reconstruction des zones sinistrées, des zones très touchées. Annonce aujourd'hui de la chancelière Angela Merkel. Berlin avait déjà dépensé 400 millions d'euros en urgence pour venir en aide aux habitants.

SB : L'Allemagne qui annonce la fin des tests gratuits pour les personnes non vaccinées.

SD : À partir du 11 octobre, pour se rendre au cinéma, au restaurant ou en salle de sport, par exemple, les Allemands qui ne veulent pas se faire vacciner contre le Covid-19 devront payer un test prouvant qu'ils ne sont pas malades. Cette mesure a pour objectif de relancer la campagne de vaccination. Les tests resteront, quand même, gratuits pour les personnes ne pouvant pas se faire vacciner pour raisons médicales, comme pour les femmes enceintes ou les enfants, pour lesquels il n'y a pas encore de vaccin adapté.

SB : La Thaïlande, elle, est débordée par le nombre de cas et par le nombre de décès.

SD : Sur place, l'épidémie continue de progresser, le pays enregistre près de deux cents morts par jour. La situation est très inquiétante, à tel point que les morgues du pays - les établissement qui reçoivent les corps des personnes décédées - n'arrivent plus à faire face. Certaines sont même obligées de louer des conteneurs frigorifiques, des chambres froides, pour conserver les corps. À Bangkok, reportage de Carol Isoux.

À l'arrière de la morgue de l'hôpital universitaire de Thammasat, deux grands conteneurs blancs contiennent plusieurs dizaines de corps. Avec la hausse de la mortalité due au virus Covid-19, les demandes d'autopsie ont augmenté de la part des médecins comme des familles. Les corps sont donc conservés avant leur autopsie, mais aussi après car, selon le directeur Paruhat Ton-Udon, les services funéraires de la capitale ne parviennent pas à suivre le rythme des décès, et les hôpitaux comme le sien manquent désormais de place pour conserver les défunts : « Dans ces conteneurs frigorifiques, là, vous voyez, on met les morts du Covid et comme ça, s'il y a un problème, un délai pour ramasser les corps, ce qui arrive de plus en plus souvent, eh bien, ils peuvent rester là. Ils sont à l'abri, de la chaleur et des insectes. » La Thaïlande fait face en moyenne à 20 000 nouvelles contaminations quotidiennes et deux cents décès. Le programme de vaccination, arrivé trop tard pour endiguer la vague du variant Delta, a connu une accélération ces dernières semaines, et le gouvernement espère une amélioration de la situation épidémique dès le mois de septembre. Carol Isoux, Bagnkok, RFI.

SB : En France, vive inquiétude autour de la situation sanitaire dans les Antilles.

SD : Avec des taux d'incidence jamais connus depuis le début de l'épidémie selon les autorités. Le taux d'incidence, c'est un repère important, il montre le nombre de nouveaux cas observés pendant une période donnée. Et en Guadeloupe comme en Martinique, ce taux d'incidence atteint des records. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, était attendu sur place dans la soirée. Guadeloupe ce soir et Martinique jeudi, où il devrait être rejoint par le ministre de la Santé Olivier Véran.

SB : Les fans de la Pulga l'attendaient depuis quelques jours.

SD : Et La nouvelle est donc officielle : la Pulga, Lionel Messi est arrivé cet après-midi à Paris, pour signer un contrat d'au moins deux ans avec le Paris Saint-Germain. Atterri au Bourget, un aéroport, il a ensuite filé vers l'hôpital américain pour des tests médicaux. À chaque étape de son parcours, des dizaines de supporters l'attendaient, comme au Parc des Princes, le stade du PSG, où Julien, 20 ans, était là.

(Transcription manquante)

SD : Julien, le fan du PSG, pour finir ce Journal en français facile. Merci à Sylvie Berruet.

SB : Merci à vous Sébastien.

SD : Bonne soirée à tous !


Journal en français facile 10/08/2021 20h00 GMT

RFI, toujours là pour vous informer ! Il est 22 heures ici, à Paris, 20 heures en temps universel.

Sébastien Duhamel : Et soyez les bienvenus pour votre Journal en français facile. Avec moi pour le présenter ce soir Sylvie Berruet. Bonsoir !

Sylvie Berruet : Bonsoir Sébastien, bonsoir à tous !

SD : À la Une ce soir, les talibans qui progressent sur le terrain afghan. Ils ont pris le contrôle aujourd'hui de deux nouvelles capitales provinciales.

SB : Aux États-Unis, le grand plan de Joe Biden pour les infrastructures a été adopté au Sénat. Il doit passer l'étape de la Chambre des représentants et cela s'annonce plus difficile.

SD : Dans la page Covid, nous irons en Thaïlande. Le pays est mis à genoux par le nombre de décès. Il devient très difficile de trouver de la place pour conserver dignement les morts.

SB : Et puis la saga Lionel Messi. La star argentine est arrivée aujourd'hui à Paris. Il rejoint officiellement le PSG, pour le plus grand bonheur des supporters.

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SB : Toujours le bruit des bombes et des combats en Afghanistan.

SD : Les talibans poursuivent leur avancée sur le terrain. Dernières prises aujourd'hui après de brefs combats, la ville de Farah, dans l'ouest, et la capitale de Baghlan, à 200 kilomètres au nord de la capitale Kaboul. Désormais, la pression se concentre autour de Mazar-i-Sharif, la plus grande ville du nord afghan, ainsi que sur une dizaine d'autres capitales. Les talibans contrôlent désormais plus de 60% du territoire, et de nombreuses voix réclament un cessez-le-feu immédiat. Les précisions de Jelena Tomic.

Après s'être emparé en plus de trois mois de vastes portions rurales d'Afghanistan, puis de postes frontières clés, les talibans avancent à un rythme effréné et contrôlent depuis vendredi sept capitales provinciales, dont cinq au nord du pays, une région pourtant traditionnellement opposée aux talibans. Après Taloqan, Sari Pol, Sheberghan et Kunduz, les insurgés ont envahi, lundi, Aybak et Farah, ce mardi, dans l'ouest du pays, région frontalière de l'Iran. Vendredi dernier, c'est la capitale de Nimruz, Zaranj, qui est tombé sous leur contrôle. Les combats se concentrent désormais autour de Mazar-i-Sharif, la plus grande ville du nord, dont la prise porterait un coup dévastateur au gouvernement d'Ashraf Ghani. Autres capitales dans le viseur des talibans, celles du Helmand et de Kandahar au sud. En attendant les combats ont fait en dix jours plus de 4 000 blessés par armes, selon le CICR qui a lancé un appel, tout comme la Haute-Commissaire des droits humains de l'ONU, Michelle Bachelet, à un cessez le feu immédiat.

SD : Explications de Jelena Tomic.

SB : Et à noter Sébastien, qu'une huitième capitale provinciale est tombée ce soir aux mains des talibans.

SD : Il s'agit de la ville de Pul-e Khumri, 200 kilomètres au nord de Kaboul également. À l'échelle du pays, depuis le début de l'année, plus de 350 000 personnes ont déjà été déplacées à cause des combats, selon l'Organisation internationale pour les migrations. Aujourd'hui une réunion internationale s'est tenue au Qatar, pour des discussions qui semblent au point mort. La Russie de son côté, annonce la fin de de ses exercices militaires, menés près de la frontière afghane avec le Tadjikistan.

SB : Aux États-Unis, le plan pour les infrastructures de Joe Biden vient d'être adopté par le Sénat.

SD : Les infrastructures, ce sont tous les équipements, toutes les installations nécessaires à la vie en société. Et il s'agit ici d'un accord rare entre les démocrates et les républicains. Ce plan est présenté comme un « New Deal vert ». Il prévoit plus de 1 000 milliards de dollars d'investissements sur huit ans, pour moderniser les infrastructures donc et aller vers les énergies dites propres, les énergies non polluantes. Myriam Berber.

Ce plan prévoit 550 milliards de dollars de nouvelles dépenses fédérales. Mais il atteint, au total, 1 200 milliards de dollars, si l'on prend en compte, la réorientation d'autres financements publics existants. Son objectif : réparer les routes, les ponts et les voies ferrées laissées à l'abandon depuis des années. Des investissements seront également consacrés à l'internet haut débit, à la rénovation des circuits d'eau potable et à la construction de bornes de recharge pour véhicules électriques. Ce plan vise, en effet, à accélérer la transition écologique du pays. Joe Biden compte créer des millions d'emplois pour relancer une économie affaiblie par la crise sanitaire. Adopté par le Sénat, l'avenir est plus incertain, à la Chambre des représentants, contrôlé par le parti présidentiel. La faute à de nombreux tiraillements entre l'aile gauche démocrate et les centristes. L'aile gauche démocrate voudrait, en effet, liée l'adoption de ce plan infrastructures, à un autre projet consacré à la santé, à l'éducation et à la petite enfance.

SD : Les explications de Myriam Berber.

SB : En Allemagne, après les terribles inondations du mois dernier, dans l'ouest, il faut désormais de l'argent pour réparer.

SD : Et le gouvernement allemand prévoit 30 milliards d'euros pour la reconstruction des zones sinistrées, des zones très touchées. Annonce aujourd'hui de la chancelière Angela Merkel. Berlin avait déjà dépensé 400 millions d'euros en urgence pour venir en aide aux habitants.

SB : L'Allemagne qui annonce la fin des tests gratuits pour les personnes non vaccinées.

SD : À partir du 11 octobre, pour se rendre au cinéma, au restaurant ou en salle de sport, par exemple, les Allemands qui ne veulent pas se faire vacciner contre le Covid-19 devront payer un test prouvant qu'ils ne sont pas malades. Cette mesure a pour objectif de relancer la campagne de vaccination. Les tests resteront, quand même, gratuits pour les personnes ne pouvant pas se faire vacciner pour raisons médicales, comme pour les femmes enceintes ou les enfants, pour lesquels il n'y a pas encore de vaccin adapté.

SB : La Thaïlande, elle, est débordée par le nombre de cas et par le nombre de décès.

SD : Sur place, l'épidémie continue de progresser, le pays enregistre près de deux cents morts par jour. La situation est très inquiétante, à tel point que les morgues du pays - les établissement qui reçoivent les corps des personnes décédées - n'arrivent plus à faire face. Certaines sont même obligées de louer des conteneurs frigorifiques, des chambres froides, pour conserver les corps. À Bangkok, reportage de Carol Isoux.

À l'arrière de la morgue de l'hôpital universitaire de Thammasat, deux grands conteneurs blancs contiennent plusieurs dizaines de corps. Avec la hausse de la mortalité due au virus Covid-19, les demandes d'autopsie ont augmenté de la part des médecins comme des familles. Les corps sont donc conservés avant leur autopsie, mais aussi après car, selon le directeur Paruhat Ton-Udon, les services funéraires de la capitale ne parviennent pas à suivre le rythme des décès, et les hôpitaux comme le sien manquent désormais de place pour conserver les défunts : « Dans ces conteneurs frigorifiques, là, vous voyez, on met les morts du Covid et comme ça, s'il y a un problème, un délai pour ramasser les corps, ce qui arrive de plus en plus souvent, eh bien, ils peuvent rester là. Ils sont à l'abri, de la chaleur et des insectes. » La Thaïlande fait face en moyenne à 20 000 nouvelles contaminations quotidiennes et deux cents décès. Le programme de vaccination, arrivé trop tard pour endiguer la vague du variant Delta, a connu une accélération ces dernières semaines, et le gouvernement espère une amélioration de la situation épidémique dès le mois de septembre. Carol Isoux, Bagnkok, RFI.

SB : En France, vive inquiétude autour de la situation sanitaire dans les Antilles.

SD : Avec des taux d'incidence jamais connus depuis le début de l'épidémie selon les autorités. Le taux d'incidence, c'est un repère important, il montre le nombre de nouveaux cas observés pendant une période donnée. Et en Guadeloupe comme en Martinique, ce taux d'incidence atteint des records. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, était attendu sur place dans la soirée. Guadeloupe ce soir et Martinique jeudi, où il devrait être rejoint par le ministre de la Santé Olivier Véran.

SB : Les fans de la Pulga l'attendaient depuis quelques jours.

SD : Et La nouvelle est donc officielle : la Pulga, Lionel Messi est arrivé cet après-midi à Paris, pour signer un contrat d'au moins deux ans avec le Paris Saint-Germain. Atterri au Bourget, un aéroport, il a ensuite filé vers l'hôpital américain pour des tests médicaux. À chaque étape de son parcours, des dizaines de supporters l'attendaient, comme au Parc des Princes, le stade du PSG, où Julien, 20 ans, était là.

(Transcription manquante)

SD : Julien, le fan du PSG, pour finir ce Journal en français facile. Merci à Sylvie Berruet.

SB : Merci à vous Sébastien.

SD : Bonne soirée à tous !