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Arthur Bernède- Belphégor, 4-3 Le « petit fouinard »

4-3 Le « petit fouinard »

Le « petit fouinard »

Dans le studio de Chantecoq, Colette, installée devant une machine à écrire, était en train de taper une lettre, lorsque Mme Gautrais entra précipitamment dans la pièce.

Tout de suite, Colette constata qu'elle avait sa figure de catastrophe et, se levant, toute tremblante comme si elle s'attendait à une mauvaise nouvelle, elle demanda : – Qu'y a-t-il, Marie-Jeanne ?… Mon père, M. Jacques… – Chut ! chut ! mademoiselle, répliqua aussitôt la cuisinière.

Et d'un air à la fois inquiet et mystérieux, elle ajouta : – Le petit fouinard est là.

– Le petit fouinard ?… répéta Colette, toute troublée.

– L'inspecteur Ménardier. – Que veut-il ?

– Parler à M. Chantecoq.

– Vous lui avez dit que mon père n'était pas là ? – Oui, mademoiselle, mais il veut vous parler à vous.

– À moi ?

– Même je l'ai entendu dire aux deux agents et bourgeois qui l'accompagnent qu'il ne s'en irait pas d'ici sans son « gibier ». Colette offusquée, déclarait :

– Sans doute a-t-il appris que M. Jacques se cachait ici, et vient-il l'arrêter ? Alors, redevenant elle-même en face du danger, et faisant appel à tout son sang-froid, en même temps qu'à toute son énergie, Colette décidait : – Faites-le entrer.

– Bien, mademoiselle.

Marie-Jeanne retourna dans l'antichambre, où Ménardier, fébrile, impatient, attendait avec ses deux agents… D'un air hostile, elle lui fit signe d'entrer dans le studio… L'inspecteur y pénétra aussitôt et, son chapeau à la main, il s'avança vers Colette, qui, très calme, l'attendait de pied ferme. – Mademoiselle, fit-il en s'inclinant poliment, votre cuisinière vient de me dire que M. Chantecoq n'était pas chez lui. – C'est exact, monsieur, répliquait la jeune fille. – Je le regrette, déclarait Ménardier.

Colette reprenait :

– Peut-être pourrai-je, monsieur, en l'absence de mon père, vous donner le renseignement que vous désirez ? – Mademoiselle, répliquait l'inspecteur, c'est assez délicat et, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je préfère attendre le retour de M. Chantecoq. Toujours avec la même assurance, Colette reprenait, en désignant un siège à son interlocuteur :

– Alors, monsieur, veuillez vous asseoir.

Ménardier s'installa sur une chaise. – Vous permettez que je continue mon travail ?… demandait Colette, peu désireuse d'entamer la conversation avec le policier qui, à ses yeux, était un messager de malheur. – Je vous en prie, mademoiselle, acceptait l'inspecteur. Si toutefois je vous dérange, je peux très bien retourner dans l'antichambre. – Pas du tout, monsieur…

Tout en tapant sur sa machine, Colette observait Ménardier qui, obstinément fixait son regard sur la fenêtre dont les rideaux étaient relevés.

De la place qu'elle occupait, elle ne pouvait se rendre compte de ce qui se passait dans le jardin. Mais bientôt, aux aboiements des chiens, à un bruit de pas sur le gravier et au sourire imperceptible qui se dessina sur les lèvres de Ménardier, la jeune fille comprit que Jacques et son père venaient de rentrer. Et son cœur se mit à battre très fort, à l'idée des graves événements qui risquaient de se dérouler. Dominant son anxiété, elle continua à taper sa lettre, jusqu'au moment, où la porte s'ouvrit, laissant apparaître Chantecoq. À la vue de l'inspecteur, le roi des détectives ne manifesta aucune surprise. En effet, Gautrais l'avait prévenu de son arrivée… Et, très cordialement, il s'en fut à lui en disant : – Tiens, Ménardier !… Qu'y a-t-il pour votre service ? Ménardier, qui s'était levé, répondait avec gravité : – Monsieur Chantecoq, j'ai besoin de vous parler en particulier. – Parfait !… ponctua le grand limier.

Colette, abandonnant sa machine à écrire, s'en fut, sans dire un mot, retrouver Cantarelli, qui était resté dans le jardin. Le détective referma la porte… Après avoir invité Ménardier à s'asseoir, il s'installa à son bureau, et, du ton le plus aimable, il fit : – Parlez, je vous écoute.

– Mon cher confrère, attaqua Ménardier, j'ai appris que vous cachez ici le journaliste Jacques Bellegarde. Chantecoq ne parut nullement désarmé par cette brusque affirmation, dans laquelle il avait le droit de voir comme une déclaration de guerre.

Très maître de lui, et même un peu goguenard, il répliquait :

– Tiens ! tiens ! qui vous a dit cela ?

Ménardier accentuait d'un ton sec : – Je le tiens de source certaine.

Le plus simplement du monde, le détective invitait :

– Eh bien !… Cherchez, mon ami.

L'inspecteur reprenait : – Vous savez toute l'admiration, tout le respect que j'ai pour vous, monsieur Chantecoq… – Permettez-moi mon cher, de vous faire observer qu'en ce moment vous ne me le prouvez guère. – J'accomplis un devoir que m'imposent à la fois ma conscience et ma fonction. – Je vous le répète : cherchez !

– Ne rendez pas ma mission plus pénible encore, en me contraignant à me livrer chez vous à une perquisition en règle et que vous ne me pardonnerez jamais.

– Une dernière fois, je vous le dis en toute franchise, sans la moindre arrière-pensée : si vous êtes convaincu que Jacques Bellegarde est caché dans ma maison, cherchez !

Et, tirant de sa poche un trousseau de clefs, il fit, en le lui présentant :

– Voici de quoi ouvrir toutes les portes… Vous voyez que j'y mets vraiment une grande bonne volonté. L'inspecteur ripostait : – Je le constate, monsieur Chantecoq, et je vous en suis très reconnaissant. Mais donnez-moi seulement votre parole d'honneur que Jacques Bellegarde ne se trouve pas sous votre toit… et je me retire immédiatement. Chantecoq lança un regard vers la fenêtre qui donnait sur le jardin… Et, apercevant le commandeur Cantarelli assis sur un banc, près de Colette, avec laquelle il paraissait deviser paisiblement, il martela :

– Mon cher Ménardier, je vous donne ma parole d'honneur que Jacques Bellegarde n'est pas sous mon toit. Et, satisfait de sa ruse, il ajouta mentalement :

« Parbleu ! puisqu'il est dans le jardin ! – En ce cas, reprenait l'agent de la préfecture, je n'ai plus qu'à me retirer… en m'excusant du dérangement que je vous ai causé. – Je vous accompagne, mon cher, déclarait le roi des détectives, qui n'avait jamais montré plus de cordialité et de bonne humeur. Ils passèrent dans l'antichambre déserte, puis sortirent dans le jardin. Colette et le faux commandeur s'entretenaient avec Pierre Gautrais, qui avait dû attacher Pandore et Vidocq, et ceux-ci manifestaient une hostilité de plus en plus menaçante à l'adresse des deux agents qui, maintenant, stationnaient devant la porte d'entrée. Ménardier s'approcha des deux jeunes gens, salua Colette, et tendit la main à Cantarelli, qui, se levant, s'en fut pour la saisir, mais l'inspecteur, l'empoignant par le bras, s'écriait : – Au nom de la loi, monsieur Jacques Bellegarde, je vous arrête.

Colette eut un cri, dominé par la voix de Chantecoq qui, furieux, proférait :

– M. Cantarelli est mon hôte et je vous interdis de vous en prendre à lui…

Ménardier, tirant de sa poche une lettre décachetée, la présenta à Chantecoq en disant :

– Veuillez prendre connaissance…

Le grand limier lut à haute voix ces mots dont l'écriture ressemblait étrangement à celle qui avait tracé les différents billets signés Belphégor. Je vous préviens que le commandeur Cantarelli, qui se trouve en ce moment chez le détective Chantecoq, n'est autre que Jacques Bellegarde. Instinctivement, Colette s'était rapprochée de son fiancé, derrière lequel les deux agents s'étaient discrètement glissés. Alors le jeune reporter, incapable de se contenir plus longtemps, s'écriait en arrachant ses postiches : – Eh bien ! oui, c'est moi… Mais je suis innocent ! Ménardier fit un signe à ses deux hommes, qui encadrèrent le reporter.

L'un d'eux se préparait à lui passer les menottes, mais Jacques protestait : – Inutile de m'infliger un pareil affront… Je suis trop sûr de moi pour chercher à m'évader. – Très bien ! approuvait Chantecoq.

Et, s'adressant à Ménardier, il scanda : – Bien joué, mon cher collègue ; mais je crois pouvoir vous informer que vous venez de commettre la plus belle gaffe de toute votre carrière.

– Nous verrons bien ! se contenta de répliquer Ménardier qui ordonna, de la main, à ses agents d'emmener le prisonnier. – Jacques !… fit Colette tout en larmes.

– À bientôt ! lui répliqua le reporter avec une magnifique assurance…

Et il s'en fut, précédé par Ménardier, radieux de sa capture, et escorté par les deux agents qui ne le quittaient pas du regard. Et Chantecoq, attirant dans ses bras sa fille qui sanglotait éperdument, lui dit dans un accent fait à la fois de toute sa tendresse paternelle et de sa pleine certitude en la victoire finale :

– Ne pleure pas, ma chérie ; notre Jacques ne restera pas longtemps en prison.

4-3 Le « petit fouinard » 4-3 The "little weasel

Le « petit fouinard »

Dans le studio de Chantecoq, Colette, installée devant une machine à écrire, était en train de taper une lettre, lorsque Mme Gautrais entra précipitamment dans la pièce.

Tout de suite, Colette constata qu'elle avait sa figure de catastrophe et, se levant, toute tremblante comme si elle s'attendait à une mauvaise nouvelle, elle demanda : – Qu'y a-t-il, Marie-Jeanne ?… Mon père, M. Jacques… – Chut ! chut ! mademoiselle, répliqua aussitôt la cuisinière.

Et d'un air à la fois inquiet et mystérieux, elle ajouta : – Le petit fouinard est là.

– Le petit fouinard ?… répéta Colette, toute troublée.

– L'inspecteur Ménardier. – Que veut-il ?

– Parler à M. Chantecoq.

– Vous lui avez dit que mon père n'était pas là ? – Oui, mademoiselle, mais il veut vous parler à vous.

– À moi ?

– Même je l'ai entendu dire aux deux agents et bourgeois qui l'accompagnent qu'il ne s'en irait pas d'ici sans son « gibier ». Colette offusquée, déclarait :

– Sans doute a-t-il appris que M. Jacques se cachait ici, et vient-il l'arrêter ? Alors, redevenant elle-même en face du danger, et faisant appel à tout son sang-froid, en même temps qu'à toute son énergie, Colette décidait : – Faites-le entrer.

– Bien, mademoiselle.

Marie-Jeanne retourna dans l'antichambre, où Ménardier, fébrile, impatient, attendait avec ses deux agents… D'un air hostile, elle lui fit signe d'entrer dans le studio… L'inspecteur y pénétra aussitôt et, son chapeau à la main, il s'avança vers Colette, qui, très calme, l'attendait de pied ferme. – Mademoiselle, fit-il en s'inclinant poliment, votre cuisinière vient de me dire que M. Chantecoq n'était pas chez lui. – C'est exact, monsieur, répliquait la jeune fille. – Je le regrette, déclarait Ménardier.

Colette reprenait :

– Peut-être pourrai-je, monsieur, en l'absence de mon père, vous donner le renseignement que vous désirez ? – Mademoiselle, répliquait l'inspecteur, c'est assez délicat et, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je préfère attendre le retour de M. Chantecoq. Toujours avec la même assurance, Colette reprenait, en désignant un siège à son interlocuteur :

– Alors, monsieur, veuillez vous asseoir.

Ménardier s'installa sur une chaise. – Vous permettez que je continue mon travail ?… demandait Colette, peu désireuse d'entamer la conversation avec le policier qui, à ses yeux, était un messager de malheur. – Je vous en prie, mademoiselle, acceptait l'inspecteur. Si toutefois je vous dérange, je peux très bien retourner dans l'antichambre. – Pas du tout, monsieur…

Tout en tapant sur sa machine, Colette observait Ménardier qui, obstinément fixait son regard sur la fenêtre dont les rideaux étaient relevés.

De la place qu'elle occupait, elle ne pouvait se rendre compte de ce qui se passait dans le jardin. Mais bientôt, aux aboiements des chiens, à un bruit de pas sur le gravier et au sourire imperceptible qui se dessina sur les lèvres de Ménardier, la jeune fille comprit que Jacques et son père venaient de rentrer. Et son cœur se mit à battre très fort, à l'idée des graves événements qui risquaient de se dérouler. Dominant son anxiété, elle continua à taper sa lettre, jusqu'au moment, où la porte s'ouvrit, laissant apparaître Chantecoq. À la vue de l'inspecteur, le roi des détectives ne manifesta aucune surprise. En effet, Gautrais l'avait prévenu de son arrivée… Et, très cordialement, il s'en fut à lui en disant : – Tiens, Ménardier !… Qu'y a-t-il pour votre service ? Ménardier, qui s'était levé, répondait avec gravité : – Monsieur Chantecoq, j'ai besoin de vous parler en particulier. – Parfait !… ponctua le grand limier.

Colette, abandonnant sa machine à écrire, s'en fut, sans dire un mot, retrouver Cantarelli, qui était resté dans le jardin. Le détective referma la porte… Après avoir invité Ménardier à s'asseoir, il s'installa à son bureau, et, du ton le plus aimable, il fit : – Parlez, je vous écoute.

– Mon cher confrère, attaqua Ménardier, j'ai appris que vous cachez ici le journaliste Jacques Bellegarde. Chantecoq ne parut nullement désarmé par cette brusque affirmation, dans laquelle il avait le droit de voir comme une déclaration de guerre.

Très maître de lui, et même un peu goguenard, il répliquait :

– Tiens ! tiens ! qui vous a dit cela ?

Ménardier accentuait d'un ton sec : – Je le tiens de source certaine.

Le plus simplement du monde, le détective invitait :

– Eh bien !… Cherchez, mon ami.

L'inspecteur reprenait : – Vous savez toute l'admiration, tout le respect que j'ai pour vous, monsieur Chantecoq… – Permettez-moi mon cher, de vous faire observer qu'en ce moment vous ne me le prouvez guère. – J'accomplis un devoir que m'imposent à la fois ma conscience et ma fonction. – Je vous le répète : cherchez !

– Ne rendez pas ma mission plus pénible encore, en me contraignant à me livrer chez vous à une perquisition en règle et que vous ne me pardonnerez jamais.

– Une dernière fois, je vous le dis en toute franchise, sans la moindre arrière-pensée : si vous êtes convaincu que Jacques Bellegarde est caché dans ma maison, cherchez !

Et, tirant de sa poche un trousseau de clefs, il fit, en le lui présentant :

– Voici de quoi ouvrir toutes les portes… Vous voyez que j'y mets vraiment une grande bonne volonté. L'inspecteur ripostait : – Je le constate, monsieur Chantecoq, et je vous en suis très reconnaissant. Mais donnez-moi seulement votre parole d'honneur que Jacques Bellegarde ne se trouve pas sous votre toit… et je me retire immédiatement. Chantecoq lança un regard vers la fenêtre qui donnait sur le jardin… Et, apercevant le commandeur Cantarelli assis sur un banc, près de Colette, avec laquelle il paraissait deviser paisiblement, il martela :

– Mon cher Ménardier, je vous donne ma parole d'honneur que Jacques Bellegarde n'est pas sous mon toit. Et, satisfait de sa ruse, il ajouta mentalement :

« Parbleu ! puisqu'il est dans le jardin ! – En ce cas, reprenait l'agent de la préfecture, je n'ai plus qu'à me retirer… en m'excusant du dérangement que je vous ai causé. – Je vous accompagne, mon cher, déclarait le roi des détectives, qui n'avait jamais montré plus de cordialité et de bonne humeur. Ils passèrent dans l'antichambre déserte, puis sortirent dans le jardin. Colette et le faux commandeur s'entretenaient avec Pierre Gautrais, qui avait dû attacher Pandore et Vidocq, et ceux-ci manifestaient une hostilité de plus en plus menaçante à l'adresse des deux agents qui, maintenant, stationnaient devant la porte d'entrée. Ménardier s'approcha des deux jeunes gens, salua Colette, et tendit la main à Cantarelli, qui, se levant, s'en fut pour la saisir, mais l'inspecteur, l'empoignant par le bras, s'écriait : – Au nom de la loi, monsieur Jacques Bellegarde, je vous arrête.

Colette eut un cri, dominé par la voix de Chantecoq qui, furieux, proférait :

– M. Cantarelli est mon hôte et je vous interdis de vous en prendre à lui…

Ménardier, tirant de sa poche une lettre décachetée, la présenta à Chantecoq en disant :

– Veuillez prendre connaissance…

Le grand limier lut à haute voix ces mots dont l'écriture ressemblait étrangement à celle qui avait tracé les différents billets signés Belphégor. Je vous préviens que le commandeur Cantarelli, qui se trouve en ce moment chez le détective Chantecoq, n'est autre que Jacques Bellegarde. Instinctivement, Colette s'était rapprochée de son fiancé, derrière lequel les deux agents s'étaient discrètement glissés. Alors le jeune reporter, incapable de se contenir plus longtemps, s'écriait en arrachant ses postiches : – Eh bien ! oui, c'est moi… Mais je suis innocent ! Ménardier fit un signe à ses deux hommes, qui encadrèrent le reporter.

L'un d'eux se préparait à lui passer les menottes, mais Jacques protestait : – Inutile de m'infliger un pareil affront… Je suis trop sûr de moi pour chercher à m'évader. – Très bien ! approuvait Chantecoq.

Et, s'adressant à Ménardier, il scanda : – Bien joué, mon cher collègue ; mais je crois pouvoir vous informer que vous venez de commettre la plus belle gaffe de toute votre carrière.

– Nous verrons bien ! se contenta de répliquer Ménardier qui ordonna, de la main, à ses agents d'emmener le prisonnier. – Jacques !… fit Colette tout en larmes.

– À bientôt ! lui répliqua le reporter avec une magnifique assurance…

Et il s'en fut, précédé par Ménardier, radieux de sa capture, et escorté par les deux agents qui ne le quittaient pas du regard. Et Chantecoq, attirant dans ses bras sa fille qui sanglotait éperdument, lui dit dans un accent fait à la fois de toute sa tendresse paternelle et de sa pleine certitude en la victoire finale :

– Ne pleure pas, ma chérie ; notre Jacques ne restera pas longtemps en prison.