×

Χρησιμοποιούμε cookies για να βελτιώσουμε τη λειτουργία του LingQ. Επισκέπτοντας τον ιστότοπο, συμφωνείς στην cookie policy.


image

Proverbes et expressions Françaises, Remuer / tourner le couteau dans la plaie

Remuer / tourner le couteau dans la plaie

Réveiller, entretenir une souffrance morale

Voilà une nouvelle expression dont l'origine, facile à comprendre, ne cache aucun piège.

Imaginez Charlotte Corday face à Marat, Jacques Clément face à Henri III ou bien Ravaillac face à Henri IV.

Chacun, muni de son poignard, le plante dans sa cible. Déjà, il est incontestable, si le coup n'est pas immédiatement mortel, que ça fait très mal. Mais si, en plus, pour être sûr de parachever son œuvre, l'agresseur s'amuse à tourner et retourner le couteau dans l'orifice ainsi ouvert dans la chair du bientôt passé de vie à trépas, cela ne fait qu'accentuer très fortement la souffrance. Nous avons donc là une belle et sadique métaphore attestée au milieu du XIXe siècle où des paroles sont assimilées au couteau, arme aisément manipulable par tout un chacun, comme le sont les paroles vénéneuses, et l'effet très désagréable produit est comparé à la plaie qui fait souffrir.

Au final, il y a moins de sang sur la moquette et pas mort d'homme, mais la douleur psychologique est bel et bien là.

Remuer / tourner le couteau dans la plaie Umrühren / das Messer in der Wunde drehen Stir / twist the knife in the wound Revolver / retorcer el cuchillo Roeren / aan het mes draaien Mexer / torcer a faca 在傷口上攪動/扭動刀子

Réveiller, entretenir une souffrance morale Awaken, maintain moral suffering

Voilà une nouvelle expression dont l’origine, facile à comprendre, ne cache aucun piège. Here is a new expression whose origin, easy to understand, does not hide any trap.

Imaginez Charlotte Corday face à Marat, Jacques Clément face à Henri III ou bien Ravaillac face à Henri IV. Imagine Charlotte Corday facing Marat, Jacques Clément facing Henri III or Ravaillac facing Henri IV.

Chacun, muni de son poignard, le plante dans sa cible. Each, equipped with his dagger, stabs him in his target. Déjà, il est incontestable, si le coup n’est pas immédiatement mortel, que ça fait très mal. Already, it is indisputable, if the blow is not immediately fatal, that it hurts a lot. Mais si, en plus, pour être sûr de parachever son œuvre, l’agresseur s’amuse à tourner et retourner le couteau dans l’orifice ainsi ouvert dans la chair du bientôt passé de vie à trépas, cela ne fait qu’accentuer très fortement la souffrance. But if, in addition, to be sure of completing his work, the aggressor amuses himself by turning and returning the knife in the orifice thus opened in the flesh of the soon past from life to death, this only accentuates very much. strongly suffering. Nous avons donc là une belle et sadique métaphore attestée au milieu du XIXe siècle où des paroles sont assimilées au couteau, arme aisément manipulable par tout un chacun, comme le sont les paroles vénéneuses, et l’effet très désagréable produit est comparé à la plaie qui fait souffrir. So we have here a beautiful and sadistic metaphor attested in the middle of the 19th century where words are assimilated to the knife, a weapon easily manipulated by everyone, as are poisonous words, and the very unpleasant effect produced is compared to the wound. that causes pain.

Au final, il y a moins de sang sur la moquette et pas mort d’homme, mais la douleur psychologique est bel et bien là. In the end, there is less blood on the carpet and no man died, but the psychological pain is definitely there.