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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 02 décembre 2017

Journal en français facile 02 décembre 2017

Jeanne Bartoli : Vous écoutez RFI.

Il est 21 heures à Paris, 20 heures temps universel. Bonsoir à tous et bienvenue dans votre journal en français facile.

Bonsoir Aurélien Devernoix. Aurélien Devernoix : Bonsoir Jeanne, bonsoir à tous.

JB : Les titres de cette édition

Donald trump l'attendait : la première victoire politique de son mandat.

Le Sénat américain a adopté sa grande réforme de la fiscalité. Au menu, des baisses d'impôts massives. Une réforme qui rappelle la politique économique de Ronald Reagan. AD : Ambiance tendue aujourd'hui à Hanovre en Allemagne où se tient le Congrès de l'AFD.

Le parti d'extrême droite doit se choisir une nouvelle direction. Des milliers de manifestants ont défilé contre l'extrémisme. JB : Enfin à moins de trois semaines des élections régionales anticipées, Mariano Rajoy était aujourd'hui en Catalogne.

Dans un discours, il a défendu la prise de contrôle administrative de la région par Madrid. Il s'est également félicité du retour au calme. *

AD : C'est la première grande victoire politique de Donald Trump un peu plus d'un an après son arrivée à la Maison Blanche.

JB : Le sénat américain a approuvé tôt ce matin son grand projet de réforme fiscale.

Le texte prévoit des baisses d'impôts massives, notamment pour les entreprises. Une adoption qui n'était pas gagnée d'avance.

Les débats ont été très longs. Mais les Républicains sont finalement parvenus à obtenir la majorité. La correspondance de Grégoire Pourtier. GB : C'est un succès législatif presque inespéré, la négociation s'est faite au pas de charge en moins de deux semaines.

Alors certes, il faut encore que le texte adopté dans la nuit par le Sénat soit harmonisé avec celui voté il y a quelques jours par la Chambre des Représentant, mais désormais, le processus pourrait être bouclé d'ici la fin de l'année. En tout cas, contrairement à ce qui avait été promis et contrairement aux affirmations récentes de Donald Trump, ce sont bien les gros revenus, qui peuvent le plus se réjouir, particulièrement les 1 % les plus riches. Et puis les entreprises évidemment, dont l'impôt est abaissé de 35 à 20 %. Certains dans les classes moyennes vont aussi en profiter, mais pour la grande majorité, il faudra surtout espérer des bénéfices indirects, c'est à dire une relance globale de l'économie américaine que permettrait cette réforme. Beaucoup d'experts doutent cependant des vertus de ces mesures, qui devraient en outre gonfler la dette publique de 1.000 milliards de dollars, ce qui a fait tiquer beaucoup de Républicains. Mais ces derniers ne pouvaient pas laisser passer l'occasion après une année d'échecs législatifs, d'autant qu'ils en ont aussi profité pour démanteler en partie le système d'assurance santé Obamacare, qu'ils avaient promis d'abroger. Grégoire Pourtier, New York, RFI JB : Le soulagement donc pour la Maison Blanche après l'adoption de cette réforme fiscale.

Les bonnes nouvelles sont plutôt rares en ce moment pour Donald Trump. Hier son ex-conseiller Michael Flynn a été inculpé dans l'enquête sur l'influence de la Russie lors de la campagne présidentielle américaine. Il n'y a pas eu d'entente secrète avec la Russie répète Donald Trump.

Il reconnait que Michael Flynn a menti au FBI mais « qu'il n'y avait rien à cacher ». AD : En Allemagne, le congrès de l'AFD se tient ce weekend à Hanovre.

JB : Le parti d'extrême droite doit se choisir une nouvelle direction après son score historique lors des dernières élections.

L'AFD est divisée entre une ligne ultra-conservatrice et une ligne moins extrême. Le parti espère profiter de la crise politique actuelle en Allemagne pour poursuivre son ascension. Explications signées Anissa El Jabri. AEJ : Ils se rêvent premiers opposants d'Allemagne.

Ils sont pourtant toujours aussi clivants : un congres de l'AFD à Hanovre, un important dispositif policier et des milliers d'opposants venus spécialement. Il y avait déjà 5000 personnes dans les rues de Hanovre ce samedi après-midi pour défendre la politique migratoire d'Angela Merkel. Plusieurs centaines ce samedi matin dans le froid gris et glacial pour tenter de bloquer l'entrée au congrès pour les disperser la police a dû faire usage de canons à eaux. A l'intérieur de la salle ça a bien commencé. C'est que l'actuel leader sait comment souder les rangs et déclencher des applaudissements nourris : taper sur Angela Merkel et ses difficultés à former une coalition. De "pathétiques petits jeux de bac à sable" dit Jörg Meuthen qui sont "bons pour nous" et "nous apportent plus de partisans". 12,6 % des voix en septembre après ce séisme politique. L'AFD se sent pousser des ailes, sauf que le parti est toujours aussi divisé. L'aile ultra-conservatrice pousse son candidat à la direction. Un ancien colonel de l'armée allemande. La frange la plus nationaliste rêve d'imposer un dur, Alexander Gauland, qui milite pour la fin de la repentance allemande pour les crimes nazis. AD : Les précisions d'Anissa El Jabri.

Mariano Rajoy était aujourd'hui en Catalogne, à Mataro.

Il a participé au rassemblement du Parti populaire catalan. JB : Le président du gouvernement espagnol est venu soutenir la branche catalane de son parti avant les élections régionales anticipées du 21 décembre.

Le début de la campagne officielle, c'est ce lundi. Lors de son discours, Mariano Rajoy a défendu la prise de contrôle administrative de la région grâce à l'application de l'article 155 de la constitution. MR : "La solution à la dérive indépendantiste a commencé avec l'application de l'article 155 de la Constitution.

Cela a permis le retour au calme de la vie politique, la Catalogne a retrouvé la légalité, elle commence à retrouver la confiance, elle peut retrouver le chemin de la récupération économique et elle célèbrera des élections normales, légales avec des garanties d'impartialité institutionnelle. Il est temps qu'en Catalogne on parle d'autre chose que du processus indépendantiste ”. Le programme électoral du PP c'est de récupérer la normalité, apporter de la tranquillité, restaurer la convivialité entre les catalans et en finir avec les tensions. Tout cela devra se faire avec un gouvernement qui respecte la loi, qui respecte les valeurs européennes qui s'occupe des problèmes réels des gens. Après tout, les droits des citoyens sont beaucoup plus important que ceux des territoires ou de quelques hectares” JB : Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.

AD : En France, une trentaine d'actions organisées aujourd'hui dans plusieurs magasins Apple.

JB : Des manifestations à l'appel de l'Association Attac pour réclamer le paiement des milliards d'euros d'impôts réclamés par l'Union européenne à l'entreprise américaine.

Des dizaines de militants ont notamment occupé pendant plusieurs heures le magasin Apple situé place de l'Opéra à Paris. La direction générale de la santé lance une alerte ce soir sur les lots de lait infantile 1er âge.

Plusieurs bébés ont été contaminés par des salmonelles. Les autorités sanitaires demandent aux parents de ne pas utiliser douze lots de laits infantiles commercialisés sous différentes marques. Comme chaque samedi, Yvan Amar revient sur le mot qui a fait l'actualité de la semaine.

YA : Michael Flynn, la caution de Donald Trump, devenu son boulet!

Un titre entendu sur RFI. Michael Flynn a donc été d'abord une caution pour Donal Trump. Une caution, c'est à dire un gage, un garant, une garantie de sérieux et de professionnalisme. Michael Flynn est en effet un militaire à la retraite qui a effectué une belle carrière, terminée à la tête de l'agence du renseignement militaire. Et cela tranchait, cela était bien différent du profil de beaucoup des collaborateurs de Trump pendant sa campagne, qui étaient souvent amateurs ou peu expérimentés en politique. Mais voilà que l'image de Flynn se retourne, qu'elle fait de l'ombre au président, et même qu'elle menace sa réputation: c'est devenu un boulet. Qu'est-ce que c'est qu'un boulet? Au sens propre une boule d'abord. Et en particulier une grosse boule de métal. Avec plusieurs sens: c'est le projectile qui est lancé par un canon. Et dans ce cas, la plupart du temps, on précise: on boulet de canon. Et là l'image n'est pas forcément négative, bien au contraire: un boulet de canon est très puissant, et très rapide. Mais un boulet tout court, c'est différent: il s'agit de ce poids qu'on attache par une chaine, à la cheville d'un esclave ou d'un prisonnier, pour être sûr qu'il ne s'évadera pas ! Par définition, il est donc lourd, pesant, il vous entrave, vous immobilise presque. Et puis c'est une charge dure à porter, qui vous empêche d'être libre. Et plus encore, cela évoque la masse qu'on attache parfois à un corps pour le faire disparaitre. Lesté de ce poids, on peut faire disparaitre un cadavre ou même une personne vivante dans l'eau: impossible de nager: on coule, on est entrainé au fond sans pouvoir s'en sortir. On est plombé dit-on aussi! Que le boulet soit en plomb ou en fonte, sa caractéristique est d'être très lourd, de descendre à pic. Et en français familier, on parle d'un boulet pour évoquer celui qui rate tout comme s'il avait la guigne, la poisse, ou un talent particulier pour se mettre dans des situations difficiles, attirer le malheur et l'échec ! JB : C'était Yvan Amar pour le mot de la semaine.

C'est la fin de cette édition. Merci Aurélien Devernoix. AD : Merci Jeanne

JB : Votre journal en français facile est à retrouver sur RFI .fr.

Merci de votre fidélité. Excellente soirée à tous.

Journal en français facile 02 décembre 2017 Journal in easy French December 02, 2017

Jeanne Bartoli : Vous écoutez RFI.

Il est 21 heures à Paris, 20 heures temps universel. Bonsoir à tous et bienvenue dans votre journal en français facile.

Bonsoir Aurélien Devernoix. Aurélien Devernoix : Bonsoir Jeanne, bonsoir à tous.

JB : Les titres de cette édition

Donald trump l’attendait : la première victoire politique de son mandat.

Le Sénat américain a adopté sa grande réforme de la fiscalité. Au menu, des baisses d’impôts massives. Une réforme qui rappelle la politique économique de Ronald Reagan. AD : Ambiance tendue aujourd’hui à Hanovre en Allemagne où se tient le Congrès de l’AFD.

Le parti d’extrême droite doit se choisir une nouvelle direction. Des milliers de manifestants ont défilé contre l’extrémisme. JB : Enfin à moins de  trois semaines des élections régionales anticipées, Mariano Rajoy était aujourd’hui en Catalogne.

Dans un discours, il a défendu la prise de contrôle administrative de la région par Madrid. Il s’est également félicité du retour au calme. ***

AD : C’est la première grande victoire politique de Donald Trump un peu plus d’un an après son arrivée à la Maison Blanche.

JB : Le sénat américain a approuvé tôt ce matin son grand projet de réforme fiscale.

Le texte prévoit des baisses d’impôts massives, notamment pour les entreprises. Une adoption qui n’était pas gagnée d’avance.

Les débats ont été très longs. Mais les Républicains sont finalement parvenus à obtenir la majorité. La correspondance de Grégoire Pourtier. GB : C’est un succès législatif presque inespéré, la négociation s’est faite au pas de charge en moins de deux semaines.

Alors certes, il faut encore que le texte adopté dans la nuit par le Sénat soit harmonisé avec celui voté il y a quelques jours par la Chambre des Représentant, mais désormais, le processus pourrait être bouclé d’ici la fin de l’année. En tout cas, contrairement à ce qui avait été promis et contrairement aux affirmations récentes de Donald Trump, ce sont bien les gros revenus, qui peuvent le plus se réjouir, particulièrement les 1 % les plus riches. Et puis les entreprises évidemment, dont l’impôt est abaissé de 35 à 20 %. Certains dans les classes moyennes vont aussi en profiter, mais pour la grande majorité, il faudra surtout espérer des bénéfices indirects, c’est à dire une relance globale de l’économie américaine que permettrait cette réforme. Beaucoup d’experts doutent cependant des vertus de ces mesures, qui devraient en outre gonfler la dette publique de 1.000 milliards de dollars, ce qui a fait tiquer beaucoup de Républicains. Mais ces derniers ne pouvaient pas laisser passer l’occasion après une année d’échecs législatifs, d’autant qu’ils en ont aussi profité pour démanteler en partie le système d’assurance santé Obamacare, qu’ils avaient promis d’abroger. Grégoire Pourtier, New York, RFI JB : Le soulagement donc pour la Maison Blanche après l’adoption de cette réforme fiscale.

Les bonnes nouvelles sont plutôt rares en ce moment pour Donald Trump. Hier son ex-conseiller Michael Flynn a été inculpé dans l’enquête sur l’influence de la Russie lors de la campagne présidentielle américaine. Il n’y a pas eu d’entente secrète avec la Russie répète Donald Trump.

Il reconnait que Michael Flynn a menti au FBI mais « qu’il n’y avait rien à cacher ». AD :  En Allemagne, le congrès de l’AFD se tient ce weekend à Hanovre.

JB : Le parti d’extrême droite doit se choisir une nouvelle direction après son score historique lors des dernières élections.

L’AFD est divisée entre une ligne ultra-conservatrice et une ligne moins extrême. Le parti espère profiter de la crise politique actuelle en Allemagne pour poursuivre son ascension. Explications signées Anissa El Jabri. AEJ : Ils se rêvent premiers opposants d’Allemagne.

Ils sont pourtant toujours aussi clivants : un congres de l’AFD à Hanovre, un important dispositif policier et des milliers d’opposants venus spécialement. Il y avait déjà 5000 personnes dans les rues de Hanovre ce samedi après-midi pour défendre la politique migratoire d’Angela Merkel. Plusieurs centaines ce samedi matin dans le froid gris et glacial pour tenter de bloquer l’entrée au congrès pour les disperser la police a dû faire usage de canons à eaux. A l’intérieur de la salle ça a bien commencé. C’est que l’actuel leader sait comment souder les rangs et déclencher des applaudissements nourris : taper sur Angela Merkel et ses difficultés à former une coalition. De "pathétiques petits jeux de bac à sable" dit Jörg Meuthen qui sont "bons pour nous" et "nous apportent plus de partisans". 12,6 % des voix en septembre après ce séisme politique. L’AFD se sent pousser des ailes, sauf que le parti est toujours aussi divisé. L’aile ultra-conservatrice pousse son candidat à la direction. Un ancien colonel de l’armée allemande. La frange la plus nationaliste rêve d’imposer un dur, Alexander Gauland, qui milite pour la fin de la repentance allemande pour les crimes nazis. AD : Les précisions d’Anissa El Jabri.

Mariano Rajoy était aujourd’hui en Catalogne, à Mataro.

Il a participé au rassemblement du Parti populaire catalan. JB : Le président du gouvernement espagnol est venu soutenir la branche catalane de son parti avant les élections régionales anticipées du 21 décembre.

Le début  de la campagne officielle, c’est ce lundi. Lors de son discours, Mariano Rajoy a défendu la prise de contrôle administrative de la région grâce à l’application de l’article 155 de la constitution. MR : "La solution à la dérive indépendantiste a commencé avec l’application de l’article 155 de la Constitution.

Cela a permis le retour au calme de la vie politique, la Catalogne a retrouvé la légalité, elle commence à retrouver la confiance, elle peut retrouver le chemin de la récupération économique et elle célèbrera des élections normales, légales avec des garanties d’impartialité institutionnelle. Il est temps qu’en Catalogne on parle d’autre chose que du processus indépendantiste ”. Le programme électoral du PP c’est de récupérer la normalité, apporter de la tranquillité, restaurer la convivialité entre les catalans et en finir avec les tensions. Tout cela devra se faire avec un gouvernement qui respecte la loi, qui respecte les valeurs européennes qui s’occupe des problèmes réels des gens. Après tout, les droits des citoyens sont beaucoup plus important que ceux des territoires ou de quelques hectares” JB : Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.

AD : En France, une trentaine d’actions organisées aujourd’hui dans plusieurs magasins Apple.

JB : Des manifestations à l’appel de l’Association Attac pour réclamer le paiement des milliards d’euros d’impôts réclamés par l’Union européenne à l’entreprise américaine.

Des dizaines de militants ont notamment occupé pendant plusieurs heures le magasin Apple situé place de l’Opéra à Paris. La direction générale de la santé lance une alerte ce soir sur les lots de lait infantile 1er âge.

Plusieurs bébés ont été contaminés par des salmonelles. Les autorités sanitaires demandent aux parents de ne pas utiliser douze lots de laits infantiles commercialisés sous différentes marques. Comme chaque samedi, Yvan Amar revient sur le mot qui a fait l’actualité de la semaine.

YA : Michael Flynn, la caution de Donald Trump, devenu son boulet!

Un titre entendu sur RFI. Michael Flynn a donc été d’abord une caution pour Donal Trump. Une caution, c’est à dire  un gage, un garant, une garantie de sérieux et de professionnalisme. Michael Flynn est en effet un militaire à la retraite qui a effectué une belle carrière, terminée à la tête de l’agence du renseignement militaire. Et cela tranchait, cela était bien différent du profil de beaucoup des collaborateurs de Trump pendant sa campagne, qui étaient souvent amateurs ou peu expérimentés en politique. Mais voilà que l’image de Flynn se retourne, qu’elle fait de l’ombre au président, et même qu’elle menace sa réputation: c’est devenu un boulet. Qu’est-ce que c’est qu’un boulet? Au sens propre une boule d’abord. Et en particulier une grosse boule de métal. Avec plusieurs sens: c’est le projectile qui est lancé par un canon. Et dans ce cas, la plupart du temps, on précise: on boulet de canon. Et là l’image n’est pas forcément négative, bien au contraire: un boulet de canon est très puissant, et très rapide. Mais un boulet tout court, c’est différent: il s’agit de ce poids qu’on attache par une chaine, à la cheville d’un esclave ou d’un prisonnier, pour être sûr qu’il ne s’évadera pas ! Par définition, il est donc lourd, pesant, il vous entrave, vous immobilise presque. Et puis c’est une charge dure à porter, qui vous empêche d’être libre. Et plus encore, cela évoque la masse qu’on attache parfois à un corps pour le faire disparaitre. Lesté de ce poids, on peut faire disparaitre un cadavre ou même une personne vivante dans l’eau: impossible de nager: on coule, on est entrainé au fond sans pouvoir s’en sortir. On est plombé dit-on aussi! Que le boulet soit en plomb ou en fonte, sa caractéristique est d’être très lourd, de descendre à pic. Et en français familier, on parle d’un boulet pour évoquer celui qui rate tout comme s’il avait la guigne, la poisse, ou un talent particulier pour se mettre dans des situations difficiles, attirer le malheur et l’échec ! JB : C’était Yvan Amar pour le mot de la semaine.

C’est la fin de cette édition. Merci Aurélien Devernoix. AD : Merci Jeanne

JB : Votre journal en français facile est à retrouver sur RFI .fr.

Merci de votre fidélité. Excellente soirée à tous.